« Histoire d’une Colette fine musicienne » Par France Musique

« - Maintenant j'aimerais savoir, vous aimez la musique, vous vous en servez pendant vos heures de travail ? - Oh non ! Elle ne pourrait servir qu'à combattre ma propension au travail... »
Ou Colette témoignant, d'un clin d’oeil de sa passion musicale, au micro de la radiodiffusion nationale en 1948. Ailleurs, elle faisait cet aveu : « Si j'avais composé avant d'écrire, j'aurais pris en dédain ce que je fais depuis quarante ans. Car le mot est rebattu, et l'arabesque de musique éternellement vierge ». C’est dire si Colette était musicienne, viscéralement. Loin d’une plate procédure biographique, nous suivions, dans ces deux émissions de 2005, les liens privilégiés qui unissaient l’écrivain, l’esthète, à l’art musical. Histoire d’une Colette fine musicienne qui raconte son apprentissage précoce de la musique, ses souvenirs sur Claude Debussy, ses critiques musicales, sa pratique de la musique, son expérience du music-hall et sa collaboration avec Maurice Ravel sur « L'enfant et les sortilèges ».
Par Karine Le Bail et Philippe Tétart — FRANCE MUSIQUE

"(Depuis des années, Les Greniers de la Mémoire diffusent des disques publiés par Frémeaux & Associés. En les remerciant souvent d’offrir la seule possibilité d’illustration sonore pour tel ou tel thème, tel ou tel artiste, telle ou telle rareté. Il nous est donc tout naturel de dire l’importance du travail, militant, mené par cette « maison » afin de restaurer, sauvegarder et diffuser un patrimoine sonore – au sens le plus large – dont l’intérêt artistique, historique ou musicologique, essentiel, l’emporte rarement sur le principe de rentabilité à court terme.)"