« L’un des plus grands dans le cœur des puristes » par Blues & Co

Suite au premier volume qui retrace la brillante carrière des années 1956 à 1958 du mythique Gene Vincent, les éditions Frémeaux et Associés proposent un deuxième coffret de 71 titres de cette icône du rock and roll. L’homme vêtu de cuir noir de la tête aux pieds (cette tenue vestimentaire sera reprise plus tard par Vince Taylor) était considéré comme le meilleur successeur d’un Elvis Presley parti sous les drapeaux en mars 1958. Voix douce ou agressive à la diction parfaite, celui qui représentait le mieux  l’esprit sauvage sans concession de la rébellion est devenu un culte pour les fans de rock and roll, face au King Elvis plus sexy mais moins teigneux. Ayant perdu son génial guitariste Cliff Gallup en octobre 1956, c’est Johnny Meeks qui aura la lourde tâche de le remplacer dans les sessions studio dès 1957. Ce coffret reprend, entre autres, les albums vinyles « A Gene Vincent record date » (une partie), Sounds like Gene Vincent » et « Crazy times » de l’éditeur Capitol. Des compositions dont le très émouvant « Vincent’s blues » sont signées de la main du vibrant « Gegene ». Avec le talent qu’on lui connaît, il interprète dans son style particulier des joyaux de pionniers tels « Maybellene » de Chuck Berry, « I got to get you yet » de Johnny Burnette, « Hey goog lood lookin’ » du country man Hank Williams, mais aussi des compositions de son pianiste Clifton Simmons « Anna Annabelle » et de son guitatiste Johnny Meeks « Say mama ». On peut y ajouter son incontournable tube planétaire « Be bop a lula » dans deux versions différentes enregistrées en 1960 et 1962. Ce standard sera vendu à plus de neuf millions d’exemplaires. Se consacrant sans aucune limite à son art, Gene Vincent a fait non seulement l’admiration de tous les inconditionnels du rock and roll américain mais il sera considéré comme l’un des plus grands dans le cœur des véritables puristes.
Par BLUES & CO