« La permanence de leur inspiration laisse pantois » par Jazz News

« En 1992, et mettant délibérément leurs pas dans ceux du mythique trio réunissant plus de vingt ans auparavant Eddy Louiss, René Thomas et Kenny Clarke, trois adeptes de l’eau trouble (celle où l’on ne distingue pas davantage le rock que le jazz, le be bop que le funk) louvoient donc entre les genres, mais ne perdent jamais de vue leur priorité, celle d’une musique charnue et tellurique, sombre et flamboyante. Une poignée de standards (dont « Reincarnation Of A Lovebird » de Mingus) et davantage de compositions personnelles donnent de l’air, noire sensualité, à ce que l’on considérait alors comme le jazz continental. La permanence de leur inspiration laisse pantois, et orne la musique de brillantes lignes de fond : tendresse et désir. » Christian LARREDE – JAZZ NEWS