Peu importe, pour danser, c’est idéal par On Mag

"Le huitième tome en décevra certains. Probablement, même, ils diront que c’est de la soupe. Mais les amateurs de musique légère, comme on disait, de grands orchestres de violons, ainsi que les danseurs, apprécieront ce tome réservé aux valses, disons, populaires. Sont convoqués les grands orchestres comme celui d’Annunzio Mantovani, qu’on entend aussi bien dans du Georges Auric (« Moulin Rouge ») que dans le célèbre « Ramona », comme celui de Barnabas von Geczy, qui joue aussi bien des « Noces bavaroises » que la valse créole « Mon amour t’appartient » ou encore de Werner Müller (« Valse du Tennessee », « Joli Ohio ») qui signe aussi un « La Seine », mais sous le nom de Ricardo Santos. Car l’exotisme y est de pacotille et ce sont pas les Hawaiens de contrebande de Tau Moe qui peuvent prétendre le contraire. Peu importe, pour danser, c’est idéal et les violonades du Grand Orchestre Bohémien s’adaptent bien à « Fascination » (Je t’ai rencontrée simplement) et le « petit cœur de Ninon » se dévoile joliment sous « Mon Trésor »."
par Michel BEDIN - ON MAG