Un des noms les plus importants de l’historie du blues ! par Trad Mag

« En 36 morceaux nous voyons McKinley Morganfield devenir de 1941 à 1950, Muddy Waters c’est-à-dire passer dans une continuité d’esprit et d’inspiration, du Delta blues des plantations (cf. « Ramblin’blues » de 1942 avec Son Simms au violon) au Chicago blues urbain (cf. « Rollin and Tumblin » de 1950 avec Jimmy Rodgers, guitare, little Walter, harmonica et Baby Face Leroy Fosters, drums, soit l’ossature du Muddy Waters Blues Band). » Francis COUVREUX – TRAD MAG. Ce disque a reçu la distinction « Bravos !!! » Trad Mag

« Y a-t-il encore des lecteurs qui ne connaîtraient pas Muddy Waters, un des noms les plus importants de l’historie du blues ! Beaucoup d’enregistrements, rééditions et compiles diverses sont disponibles sur le marché. Une de plus me direz-vous ? Oui, sauf qu’il s’agit de Frémeaux et de la collection « The Blues » dirigée par Gérard Herzhaft, gage de sérieux et de compétence : une sélection et un mastering exemplaires et un livret de 24 pages érudit et passionnant comme d’habitude. En 36 morceaux nous voyons McKinley Morganfield devenir de 1941 à 1950, Muddy Waters c’est-à-dire passer dans une continuité d’esprit et d’inspiration, du Delta blues des plantations (cf. « Ramblin’blues » de 1942 avec Son Simms au violon) au Chicago blues urbain (cf. « Rollin and Tumblin » de 1950 avec Jimmy Rodgers, guitare, little Walter, harmonica et Baby Face Leroy Fosters, drums, soit l’ossature du Muddy Waters Blues Band). Adepte du bottleneck (ses deux maîtres sont Son House et Tampa Red), Muddy tire de sa guitare des sons plaintifs (cf. « I can’t be satisfied », sauvage et puissant de 1947) et chante d’une voix sombre au fort pouvoir dramatique. Une personnalité exceptionnelle et des enregistrements incontournables, évidemment. » Francis COUVREUX – TRAD MAG. Ce disque a reçu la distinction « Bravos !!! » Trad Mag