ALIBERT
ALIBERT
Ref.: FA5044

LES GRANDS SUCCES DU CHANTEUR MARSEILLAIS

Ref.: FA5044

Artistic Direction : ANDRE BERNARD

Label : Frémeaux & Associés

Total duration of the pack : 1 hours 57 minutes

Nbre. CD : 2

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Presentation

LES GRANDS SUCCES DU CHANTEUR MARSEILLAIS



This 2-CD set, overflowing with optimism and sunshine, offers Alibert’s greatest hits as well as his more obscure songs which are veritable finds, each one being joyful and rousing. André BERNARD. Includes a 48 page booklet with both French and English notes.



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Tracklist
  • Piste
    Title
    Main artist
    Autor
    Duration
    Registered in
  • 1
    CANE CANE CANEBIERE
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:02:33
    1940
  • 2
    ZOU UN PEU D AIOLI
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:03:04
    1932
  • 3
    LA CHANSON DU CABANON
    HENRI ALIBERT
    C H ELMER
    00:03:11
    1936
  • 4
    SUR LE PLANCHER DES VACHES
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:03:10
    1933
  • 5
    A TOULON
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:02:38
    1931
  • 6
    LA ROSE ROUGE
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:02:56
    1932
  • 7
    ADIEU VENISE PROVENCALE
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:02:50
    1934
  • 8
    LES PESCADOUS OUH OUH
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:03:01
    1935
  • 9
    LE PLUS BEAU TANGO
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:03:11
    1935
  • 10
    COMME UN MOUCHOIR DE POCHE
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:02:39
    1935
  • 11
    VOUS AVEZ L ECLAT DE LA ROSE
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:03:18
    1935
  • 12
    MON COEUR VIENT DE PRENDRE UN COUP DE SOLEIL
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:02:34
    1936
  • 13
    LES ILES D OR
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:03:14
    1936
  • 14
    LE PLAISIR DE PECHE
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:02:56
    1936
  • 15
    YOUPI OU LA VALSE DU RACATI
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:02:43
    1936
  • 16
    TOUT AUTOUR DE LA CORNICHE
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:03:04
    1936
  • 17
    MON COEUR A BESOIN D AIMER
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:02:51
    1938
  • 18
    LE PETIT BAL DE LA BELLE DE MAI
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:02:33
    1945
  • Piste
    Title
    Main artist
    Autor
    Duration
    Registered in
  • 1
    C EST UN REFRAIN DE PROVENCE
    HENRI ALIBERT
    C H HUMEL
    00:03:22
    1937
  • 2
    MIREILLE BONJOUR L AMOUR
    HENRI ALIBERT
    GEORGES SELLERS
    00:02:53
    1940
  • 3
    MAZURKA PROVENCALE
    HENRI ALIBERT
    H SIGELL
    00:02:35
    1936
  • 4
    L AMOUR EST UN ENFANT DU MIDI
    HENRI ALIBERT
    C H HUMEL
    00:03:01
    1936
  • 5
    EMILIENNE (C EST Y TOI)
    HENRI ALIBERT
    C OBERFELD
    00:02:54
    1931
  • 6
    HISTOIRE DE VOIR
    HENRI ALIBERT
    RAOUL MORETTI
    00:02:37
    1932
  • 7
    DANS MA PETITE CALANQUE
    HENRI ALIBERT
    GEORGES SELLERS
    00:03:02
    1935
  • 8
    TOUTE LA VILLE DANSE
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:12:35
    1941
  • 9
    LE PETIT BAL CHAMPETRE
    HENRI ALIBERT
    C H HUMEL
    00:03:16
    1938
  • 10
    LA NOCE A BOUFFARTIGUES
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:02:38
    1938
  • 11
    ELLE AVAIT DES SEMELLES EN BOIS
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:02:54
    1941
  • 12
    LA CHANSON DU SOLEIL
    HENRI ALIBERT
    MARC CAB
    00:02:45
    1941
  • 13
    MA PITCHOUNE
    HENRI ALIBERT
    MARC CAB
    00:02:30
    1941
  • 14
    ELLE VENDAIT DES BILLETS
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:02:55
    1943
  • 15
    C EST UNE DANSE BRUNE
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:02:51
    1941
  • 16
    DANS NOTRE ROULOTTE
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:02:47
    1945
  • 17
    LE NOEL DES PETITS SANTONS
    HENRI ALIBERT
    H ACKERMANS
    00:03:09
    1935
  • 18
    BOUILLABAISE D AMOUR
    HENRI ALIBERT
    VINCENT SCOTTO
    00:06:39
    1936
Booklet

Alibert - FA5044


ALIBERT
Direction Artistique
André BERNARD

 



Un demi-siècle après la disparition d’Henri ALIBERT, sa voix ensoleillée demeure ce qu’elle n’a jamais cessé d’être : un élixir de jouvence, un enchantement de simplicité et de bonne humeur, sans le moindre atome de vulgarité pour atteindre le cœur de son auditoire.

Le registre d’ALIBERT se limite à trois notes et à son accent provençal dont il était si fier... l’accent oui, l’accent surtout, mais l’accent sans débordement, l’accent sans “en rajouter” pour rechercher l’effet, l’accent chantant du Midi avec ses saveurs de mer et ses senteurs de garrigues, l’accent avec une certaine élégance dans son laisser-aller, notre accent tel qu’il ne devrait jamais cesser d’être, ce qui éviterait parfois à Marseille de donner d’elle une image triviale dont elle souffre trop souvent...

Il chante comme on parle chez nous avec naturel, et c’est pour cela que sa voix touche autant les hommes que les femmes.

Je peux écouter trois fois de suite la même chanson par ALIBERT, je ne m’en lasse jamais et pire, j’en redemande toujours.

Malgré une voix très radiophonique qui lui a permis d’enregistrer plus de 100 titres pour la firme “GRAMOPHONE” (1920-1927) et autour de 200 titres pour “PATHÉ” (1927-1932), le nom d’ALIBERT n’accède pas immédiatement au “vedettariat” et demeure pendant plusieurs années le “second” de quelqu’un parmi les plus Grands. Lorsqu’il enregistre “Dédé” il ne fait pas oublier Maurice CHEVALIER, pas plus qu’il ne surpasse Albert PRÉJEAN dans le “Chant du Marin” ou DREAN dans “Elle s’était fait couper les cheveux”...

J’ai voulu dans ce double album en proposer la comparaison avec “Histoire de Voir”, une création d’Henri GARAT, et “Emilienne” popularisée par Georges MILTON et dont ALIBERT avait repris pratiquement tout le répertoire... A l’évidence sa voix est ravissante, joyeuse et la diction parfaite, mais il ne fait oublier à aucun moment les grands créateurs qui ont popularisé ces refrains...

Soudain, au début des années 30 tout change, c’est la conquête de Paris par les Marseillais, Marcel PAGNOL fait triompher Raimu, CHARPIN et tous les autres dans “Marius” et le Trio Vincent SCOTTO, René SARVIL et ALIBERT leur emboîte le pas en jouant “La Revue Marseillaise”, puis en créant “Au Pays du Soleil” (1932), où ALIBERT et ses partenaires deviennent en quelques jours la coqueluche d’un public nouveau qui reprend en chœur “Zou! un peu d’Aïoli” et s’émerveille avec “La Chanson du Cabanon”, d’autres chansons de la même opérette deviendront vite des succès : “Miette” - “A Petits Pas” - “J’ai rêvé d’une Fleur” et bien sûr “Au Pays du Soleil”.

ALIBERT est enfin la grande Vedette qu’il mérite d’être, il en avait l’étoffe pour le devenir, mais il n’était pas encore entré dans le costume sur mesure que venait de lui tailler son beau-père Vincent SCOTTO.

Ce personnage plein de charme, jovial, enjoleur, galéjeur, va désormais enchaîner triomphe sur triomphes qui le consacrent “Roi de l’Opérette Marseillaise” .

L’œuvre suivante “Trois de la Marine” (1933), outre “A Toulon” et “Sur le plancher des vaches”, a également dans son livret une mélodie de toute beauté “L’Amour c’est une étoile”.

La troisième opérette annonce la couleur “Zou, le Midi bouge!” (1934) - portée à l’écran sous le titre “Arènes Joyeuses” - nous offre le plaisir d’entendre “Adieu, Venise provençale”, véritable joyau de la chanson populaire, et aussi une très belle “Rose rouge”.

Mais c’est incontestablement “Un de la Canebière” (l935) qui battra tous les records de popularité avec un bouquet de chansons toutes plus réussies les unes que les autres : “Le plus beau tango du monde”, “Vous avez l’éclat de la rose”, “Les Pescadous... ouh !... ouh !...”, “Comme un mouchoir de poche”, “J’aime la mer comme une femme” et bien sûr l’inévitable “Cane... Cane ... Canebière”...

La cinquième opérette “des mêmes auteurs et compositeur” au titre prometteur “Les Gangsters du Château d’If” (1936) va nous offrir une nouvelle série de succès : “Tout autour de la Corniche”, “Le plaisir de la pêche”, “Youpi ! ou la valse du Racati”, “Mon cœur vient de prendre un coup de soleil”, “Les îles d’or”...

ALIBERT créera ensuite “Le Roi des Galéjeurs” (1938) dont la meilleure chanson “Mon cœur a besoin d’aimer” est un joli duo avec Rose CARDAY, (la créatrice en France de “L’Auberge du Cheval Blanc”) et c’est en 1945 que le Trio SCOTTO-SARVIL-ALIBERT nous offrira sa dernière production avec “Les Gauchos de Marseille” dont les airs n’ont plus la magie de ceux qui précédèrent la guerre 39/45, exception faite toutefois pour “Le Petit Bal de la Belle de Mai” qui termine ce premier CD, lequel contient la plupart des “tubes” incontournables qui ont fait la gloire d’ALIBERT.

Le deuxième disque de cette anthologie est en grande partie consacré à de petites merveilles, beaucoup moins connues dans le répertoire d’ALIBERT mais dont il se dégage, à son écoute, un sentiment d’intense bonheur, de nostalgie heureuse qui nous envahit comme une bouffée d’air frais venue de la Méditerranée...

“C’est un refrain de Provence”, “Le petit bal Champêtre” et “L’Amour est un enfant du Midi”, trois évocations excellentes de ces lieux privilégiés signés Charles HUMEL, le compositeur aveugle, auquel Yves MONTAND doit “Dans les plaines du Far-West”, son premier succès.

Trois autres titres sont extraits de deux opérettes composées par son fidèle chef d’orchestre et ami Georges SELLERS... Le premier est un hommage à ce délicieux prénom qui symbolise notre Midi : “Mireille, bonjour l’Amour” (“Ma belle Marseillaise” 1940), les deux suivantes (“Le Port du Soleil” 1941) évoquées ici sont d’une excellente cuvée : “Ma Pitchoune” est une bien belle déclaration de tendresse et d’amour faite en grande partie en patois provençal, l’autre, “La chanson du soleil” nous offre un tempo syncopé, inhabituel chez ALIBERT, mais bien agréablement surprenant.

J’apparente volontiers “Toute la ville danse” (1941), “Elle avait des semelles en bois” (1941, restrictions de l’Occupation obligent...), “Elle vendait des billets” (1943) dont les rythmes sont très inspirés des comédies musicales américaines.

Le choix de ces musiques a toujours tenu compte de l’air du temps, mais leurs mélodies étaient d’une telle richesse que leur charme, parfois suranné, ajoute encore au plaisir de les redécouvrir.

Il est bon de se souvenir aussi qu’en 1936, ALIBERT obtint le grand Prix du Disque de cette année-là avec une chanson qui fleure bon nos traditions provençales “Le Noël des Petits Santons”.

C’est avec un titre, qui fût un immense succès dans le Midi lors de sa création en 1938 et jusqu’en 1946 - bien après la Libération - que l’on peut observer l’humour bon enfant d’ALIBERT interprétant “La Noce à Bouffartigues”, une chanson populaire pour fin de banquet, qu’il détaille avec une diction parfaite, avec une voix débordante de gaité, et un clin d’œil qui le préserve de toute vulgarité.

Les paroles et la musique de cette “Noce” seraient signés DUBOUT que je n’en serais pas étonné, tellement les personnages qui l’animent sont pittoresques et caricaturaux.

Il y a toujours quelques gênes à vouloir expliquer le choix de tel ou tel titre plutôt qu’un autre, mais les chansons sont liées très souvent à des souvenirs personnels qui ont marqués des heures irremplaçables dans notre vie.

BRASSENS, par exemple, avait toujours dans sa voiture une ou plusieurs cassettes avec les chansons de sa jeunesse qu’il aimait réentendre, et lorsqu’un “intello” lui prenait trop la tête en énumérant des chansons à textes, dites “chansons fortes”, Georges lui faisait entendre “Adieu, Venise Provençale” par ALIBERT en lui grommelant “Ecoute ça, c’est pas mal non plus...”.

N’ayons garde d’oublier, extrait de son dernier film “Au Pays des Cigales” tourné par Maurice CAM en 1945, “Dans notre roulotte” un petit bijou qui rend hommage à la philosophie et à la liberté des gens du voyage.

Et pour savourer une fois encore tous les succès des opérettes marseillaises dont il fut l’incomparable créateur, ALIBERT propose un bouquet garni de ses refrains dans une “Bouillabaisse d’Amour” des plus réussies.

Le public ne retient que ce qui vient du cœur et c’est la raison pour laquelle il chante toujours avec la même passion et la même chaleur les chansons créées par ALIBERT, symbole de la clarté radieuse de notre beau Midi.

André BERNARD

© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS, GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA, 2002

 

 

Henri Alibert (Allibert pour l’Etat-Civil) est né rue des Tanneurs, dans une boulangerie, le 3 décembre 1889, à Carpentras (Vaucluse).

Son enfance se passe chez son père Paul Allibert, à Loriol du Comtat. Alibert Henri a deux frères, Louis et Marcel, et deux sœurs Charlotte et Marie-Rose. A l’âge de 14 ans, avec sa mère, ses frères et ses sœurs, il va vivre en Avignon. Alibert entre en apprentissage : il fait le pâtissier. Déjà le démon de la scène le travaille et il tient le rôle de l’ange dans la Pastorale.

C’est à Monteux, tout près de Carpentras, qu’Alibert chante en public pour la première fois. Il a quinze ans et interprète des chansons du répertoire Mayol, la grande vedette du moment. Il est annoncé ainsi : “Alibert, le Mayol miniature”. Mitron dans la journée, Alibert chante maintenant le soir et le dimanche dans les cafés, les concerts et les fêtes votives des environs. A dix-sept ans, il chante régulièrement dans les cafés-concerts d’Avignon. Pour lui ça commence à marcher et à dix-huit ans, il quitte son patron, le pâtissier Frangipani (!) de la rue Noël-Biret pour tenter l’aventure de Paris. En 1908, il débute à Paris comme artiste professionnel aux Galeries Saint-Martin : toupet sur le sommet du crâne et muguet à la boutonnière, il continue d’imiter Mayol. Alibert passe ensuite au Concert Concordia et y reste jusqu’en 1912, toujours avec des chansons du répertoire Mayol.

En 1913, Alibert part en tournée dans le sud de la France avec la vedette William Brown; en octobre et novembre, il passe enfin a l’Alcazar de Marseille : c’est la consécration, il a vingt-quatre ans.

1914, la mobilisation, la guerre. Alibert est démobilisé en 1917 et c’est à Marseille qu’on le trouve, en juin, au Casino de la Plage dans la Grande Revue de la Plage, avec en vedette Valentin Sardou, père de Fernand et grand-père de Michel. A partir de 1918, la carrière d’Alibert prend une nouvelle ampleur. Ce n’est pas encore le genre marseillais. Il est “diseur-fantaisiste” et chante, en habit, un répertoire “parisien”. Il commence à mettre à son répertoire quelques chansons marseillaises comme Boulégan, Boulégan, Son petit fenestron, 0 ma quique, A la bonne franquette, Boudiou qué pastis. Début 1918, Alibert passe à l’Etoile-Palace puis part en tournée en Provence avec Raphaël M. et Carmen de Lilde. Au mois d’octobre, il revient à l’Alcazar de Marseille, avec au même programme Mercadier, Lina Tyber et Georgius.

En janvier 1919, Alibert est en tournée en Afrique du Nord. Revenu en France, il passe au Casino de Toulon, en avril, avec Andrée Turcy, puis repart en tournée avec Le Music-Hall en voyage en compagnie de Georges Vorelli et Charblay.

En 1920, c’est le circuit des grands music-halls parisiens qui commence : Concert Mayol, Eldorado, (il y crée Jazz-Band... partout), Les Ambassadeurs, Le Petit Casino en août et septembre. Puis il entreprend une nouvelle grande tournée : Lyon, Grenoble, Avignon, Arles, Toulon, Marseille, Nîmes, Bordeaux.

Le 4 février 1921, nous retrouvons Alibert a l’Eldorado dans la pièce dramatique de la Fouchardière et Mouezy-Eon, Le Crime du Bouif avec Tramel (dans le rôle du Bouif). Au cours d’une scène de cabaret, Alibert chante Le petit Jockey de ces dames : c’est sa seule prestation dans la pièce. A la rentrée de septembre, il est au Kursaal de Lyon avec trois autres artistes du Midi : Max Lucian, La Palma et Amor, le 2 décembre 1921, au théâtre de l’Odéon, avec la troupe des Jeunes Comédiens Français, Alibert est dans la distribution du Marchand de Venise de Camille de Sainte-Croix, musique de Paul Vidal.

En 1922, des tournées ; puis en 1923, il crée à l’Olympia : Quand on a une femme et une auto, et en septembre, il passe au Casino de Toulon dans le même programme que Musidora et le chanteur tyrolien Andréany. En 1924, à nouveau a l’Olympia, Alibert crée C’est Séraphin ; puis il passe à l’Alhambra et à l’Empire où, en avril, il crée Le pas des gigolos (chose inhabituelle, Vincent Scotto est le parolier de cette chanson dont la musique est de Charles Guindani). En mai, Alibert passe ensuite a l’Européen, au même programme que l’auteur-compositeur-interprète Cloërec-Maupas, puis il repart en tournée à partir du mois d’août.

Mars 1925, Alibert partage à l’Olympia l’affiche avec le diseur-fantaisiste Max Rogé, le comique Fournier et le chanteur Bervyl. Toujours en mars, il passe à l’Empire, avec le clown Grock en vedette, puis encore à l’Empire où nous le retrouvons en juillet et août avec Yvette Guilbert. Il repasse à l’Olympia en septembre et à l’Européen en octobre avec la chanteuse Emma Liebel.

C’est la faute à mon grand-père est la chanson créée par Alibert aux Folies-Bergère, dans la revue La Folie du Jour dont la première a eu lieu le 24 avril 1926. Aux côtés d’Alibert, deux autres grands noms du Music-hall, Joséphine Baker et Dorville. En septembre, Alibert revient à l’Alcazar de Marseille avec, au même programme, Fréhel et Tony French.

En janvier 1927, Alibert partage l’affiche de l’Olympia avec Sarthel et le 25 mars, nous le retrouvons aux Folies-Bergère dans Un vent de Folie. Pour terminer, en décembre, avec les clowns Boulicot, Recordier et Grock, Alibert est à l’Empire ou il crée la chanson Marie-Rose est une blonde.

En 1928, à l’Olympia, avec Gaby Sims, Géo Georgey, Frédo Gardoni et Marcel Puig au même programme, Alibert crée la chanson Le Fétiche Antonin; en septembre, il est de nouveau à l’Empire avec Germaine Lix. En 1929 et 1930, Alibert continue à se produire régulièrement à l’Européen et à l’Empire et, en décembre 1930, lors d’une grande tournée dans le Midi, il chante au Casino de Toulon et au Capitole de Marseille. Notons, pour 1931, entre autres, un passage d’Alibert à l’Empire, en octobre et novembre, avec Raquel Meller, pour en arriver à un tournant décisif de sa carrière artistique : La Revue marseillaise et les opérettes marseillaises de Vincent Scotto montées dans la capitale.

En 1932, depuis trois ans, avec Marius de Marcel Pagnol, créé au Théâtre de Paris le 9 mars 1929, la capitale est à l’heure marseillaise. Le succès de Marius est immense. Un certain nombre de Marseillais occupent une place de choix dans les spectacles parisiens. Henri Varna, Roger Ferréol, Jean Marsac, Vincent Scotto, tous de grands professionnels, sont devenus, comme Alibert, parfaitement nationaux et même parisiens, tout en gardant des liens étroits avec leur ville d’origine. D’autres encore sont dans l’entourage de Scotto, comme le chansonnier Sarvil ou comme Georges Sellers qui après Gardoni, est devenu l’accompagnateur d’Alibert. De plus, depuis 1925, à l’Olympia, à l’Empire, au Moulin-Rouge, au Concert Mayol, le populaire Doumel triomphe avec ses blagues, ses monologues, ses sketches et ses chansons marseillaises. C’est le moment pour Alibert, désormais vedette, maître de son art et de son public, d’utiliser cet ensemble d’éléments favorables pour monter un nouveau genre de spectacle à Paris. D’autant qu’Alibert, outre une grande volonté de travail et de réussite, a toujours eu le sens de ce qui était à la mode : Mayol, puis les rythmes syncopés, puis le parisianisme et le Musette, désormais le spectacle marseillais.

Alibert, donc, dès le début 1932, met en répétition La Revue marseillaise au Moulin de la chanson. Les auteurs en sont René Sarvil et Antoine Mas. La distribution comprend Alibert, Jenny Helia, Marthe Marty et Delmont. L’orchestre est sous la direction de Georges Sellers. La musique est de Vincent Scotto.

Le 26 avril 1932, le soir de la première, tout Paris, tout Marseille, tout le Midi était là : André Négis, président des Marseillais de Paris, Marcel Pagnol, tout auréolé de gloire depuis la réussite de Marius et Topaze, Edouard Daladier, né comme Alibert à Carpentras. Dès l’entrée du théâtre, l’ambiance était créée. Le mimosa frais garnissait le hall et la salle. Le marchand de programmes, les ouvreuses, s’interpelaient avec l’accent de Marseille. Le chef d’orchestre Georges Sellers (pour l’Etat-civil, Germain Blanc, né à Martigues - Bouches-du-Rhône) et ses musiciens, parurent en pantalon blanc et chemise Lacoste, comme s’ils allaient faire une pétanque. C’était la première fois qu’on voyait ça : à Paris, comme en province, les musiciens étaient toujours, sinon en smoking, du moins en tenue sombre. Le climat était donc créé dès avant le lever du rideau. Alibert et Sarvil chantaient Sous le soleil, nous chantons comme des cigales, qu’ils ont enregistrée l’un et l’autre. Il y avait aussi une scène intitulée Vive Pagnol; c’était l’inauguration de la statue de Marcel Pagnol. Pendant tout le discours ponctué de “Merci, Pagnol”, le cou de Pagnol, par un habile trucage, ne cessait de grandir. Lorsque le cou avait pris des proportions demesurées, toute la troupe reprenait en chœur :

Vive Pagnol, la gloire de Marseille
Vive Pagnol, ta gloire est sans pareille
Allons-y tous à pleins poumons
Chantons Vive Pagnol ! Vive Pagnol

Alibert et Jenny Helia chantent en duo Le tango du soleil ; et Alibert reprend quelques-uns de ses anciens succès dont O ma quique et La chanson du Cabanon créée par Turcy en 1919. Marthe Marty reprend elle aussi un ancien succès, créé par Darbon en 1907 : La poulido partisano. Et puis c’est la création de Zou ! un peu d’aïoli. Chanson reprise par toute la troupe et par toute la salle : du délire !

Le petit théâtre du Moulin de la chanson, avec ses 250 places, refusa du monde tous les soirs pendant des mois, jusqu’au jour où, le 22 octobre 1932, le spectacle, encore en plein succès, fut remplacé par l’opérette Au pays du soleil, exploitation habile de la recette que venaient de découvrir Alibert et ses amis. Celui-ci signe le livret auquel Marc Cab a collaboré, les lyrics sont de René Sarvil et, bien sûr, la musique de Scotto. La distribution est à peu de choses près celle de la Revue marseillaise, moins Delmont, plus Vilbert dans le rôle du riche quinquagénaire Monsieur Bouffetranche.

Après Paris, Alibert et toute sa troupe viennent reprendre l’opérette à l’Alcazar de Marseille, en janvier 1933. Seul Gorlett, victime d’un accident de voiture alors qu’il faisait un crochet par Pélissanne, sa ville natale, est remplacé : le nouveau comique de la troupe s’appelle Rellys. En mars, de retour à Paris, Alibert reprend sa Revue marseillaise au Pavillon (11, bd Poissonnière), le Moulin de la chanson étant décidément trop petit.

Le 19 décembre 1933, première à l’Ambigu d’une nouvelle opérette-revue d’Alibert, Sarvil et Scotto : Trois de la Marine. Alibert est alors devenu le gendre de Vincent Scotto.

L’été 1934, Alibert donne son spectacle aux Deux Anes qu’il dirige depuis octobre 1932. Puis c’est la création, le 8 décembre 1934, de Zou, le Midi bouge (ou Arènes Joyeuses), opérette en deux actes et seize tableaux, la troisième du trio Alibert-Sarvil-Scotto.

L’année suivante, en septembre 1935, la générale d’Un de la Canebière, sans doute la plus célèbre de cette série d’opérettes, a lieu au Théâtre des Célestins à Lyon et huit jours plus tard, le spectacle s’installe a Bobino (octobre) puis à l’Européen (novembre). Avec Alibert, nous trouvons dans la distribution, Mireille Ponsard, Gorlett, Rellys. Toutes les chansons de cette opérette sont devenues célèbres du jour au lendemain : Vous avez l’éclat de la rose, Le plus beau tango du monde, Un petit cabanon... J’aime la mer comme une femme, Cane, Cane, Canebière et Les pescadous ouh, ouh ! Fin 1935, début 1936, Un de la Canebière se retrouve au théâtre de l’Odéon de Marseille, justement sur cette Canebière qu’ils célèbrent à longueur de soirées. Le 3 avril 1936, Un de la Canebière s’installe au théâtre des Variétés de Paris, l’un des plus illustres de la capitale ; c’est là qu’Alibert montera à Paris ses futures opérettes mar­seillaises, tout en dirigeant activement plusieurs autres salles de spectacle comme les Deux Anes, et à partir de 1936, la Lune Rousse (58, rue Pigalle).

Le 10 novembre 1936, au théâtre des Célestins de Lyon, nouvelle opérette : Les gangsters du Château d’If et nouvelle série de succès En janvier 1937, le spectacle est transporté à Paris, aux Variétés où Alibert crée encore, en septembre 1938, une nouvelle opérette : Le roi des galéjeurs, avec Rose Carday, la créatrice de l’Auberge du Cheval blanc. Après Marseille, Toulon, la Camargue et Martigues, milieu naturel des premières opérettes, l’action nous transporte cette fois-ci jusqu’à Nice.

Parallèlement à ses activités scéniques de tour de chant et d’opérettes, à ses nombreuses séances d’enregistrement et à ses fonctions de directeur de théâtre, Alibert fait, depuis le début du parlant, une carrière cinématographique. Après son premier sketch “parlant”, Un cocktail, puis Cendrillon de Paris (1930), aux côtés de Colette Darfeuil, Alice Tissot, Nitta-Jo, Marguerite Moreno et Henri Poupon, il a tourné dans une demi-douzaine de films, pour la plupart repris de ses opérettes. Ses partenaires habituels, plutôt spécialistes de la scène, y sont remplacés par des vedettes du cinéma comme Lisette Lanvin, Germaine Roger, Betty Stockfeld, Charpin, Armand Bernard, Pierre Larquey, Lucien Baroux, Aimos. De son équipe marseillaise, seul Rellys est resté presque toujours à ses côtés, y compris dans Titin des Martigues (1937), spécialement fait pour le cinéma par Scotto et Sarvil. En 1939, Alibert tourne Les gangsters du Château d’If, puis la guerre vient interrompre cette extraordinaire “machine à spectacle” qu’il avait mise sur pieds avec Scotto et Sarvil.

Alibert se joint alors quelque temps à l’équipe Audiffred, Marc Cab, Tutelier et Georges Sellers qui, depuis quelques années, produit elle aussi un certain nombres d’opérettes marseillaises. Il re­trouve ainsi ses anciens partenaires Mireille Ponsard et Gorlett pour monter, en mai 1940 aux Variétés, Ma belle Marseillaise, qu’ils ont créée deux ans plus tôt avec Guy Berry dans le rôle principal.

Dans l’automne et l’hiver 1940, Alibert donne plusieurs revues à Marseille : en octobre, Qué coup de mistral, au Capitole, avec Rellys, Charpin, Gerlata et l’orchestre Georges Sellers, puis à partir du 6 décembre, trois jours après la visite du Maréchal Pétain à Marseille, C’est tout le Midi, opérette-revue d’Alibert et Raymond Vincy, musique de Scotto, au Capitole. Aux côtés d’Alibert, Rellys, Claude Dauphin et Gérard Oury, Raimu y joue le rôle de “l’huissier du Maréchal” dans un sketch de Carlo Rim. La revue tient l’affiche jusqu’à mars 1941, puis elle s’installe à Cannes dans une deuxième version à laquelle collabore Raymond Souplex.

Pour la rentrée d’octobre 1941, Alibert reprend C’est tout le Midi, aux Variétés de Paris, avec Eliane de Creus.

Directeur de ce Théâtre, Alibert fait deux grandes reprises de Marius et Fanny avec les créateurs à l’exception de Fresnay, remplacé par Berval, Alida Rouffe par Annie Toinon et Dullac, décédé, par Henri Vilbert. Il fera également représenter dans son théâtre l’opéra de Donizetti Don Pasquale, donnant sa chance à un jeune ténor qui fera son chemin : Luis Mariano. Toujours aux Variétés, Alibert joue en juin 1942 dans sa nouvelle revue Paris-Marseille et, en mai 1943, dans A la Marseillaise, avec une distribution éclatante : Milly Mathis, René Novan, Tramel, Henri Vilbert, Prior, Mireille Bard, Marguerite Chabert, Eliane de Creus, Suzy Leroy. En décembre 1943, il reprend son opérette Un de La Canebière avec Mireille Bard et Gaston Gabaroche.

Durant toute cette période, il s’est partagé entre Paris et Marseille où il a également monté a l’Odéon, en août 1942, Les plaisirs de Marseille et en mars, De Paris au Midi notamment avec Fernand Sardou.

En 1945, après la Libération, Alibert reprend sa collaboration avec Scotto pour ses deux derniers films L’affaire du Grand Hôtel et Au pays des cigales et, surtout, pour une nouvelle opérette dont il est l’auteur avec Sarvil : Les gauchos de Marseille qu’il monte aux Variétés en octobre, avec Mireille Bard. C’est la dernière production du trio Alibert-Sarvil-Scotto.

En 1946, Alibert va tardivement faire une incursion au théâtre. Dix ans plus tôt, Marcel Pagnol, à la suite des succès scéniques et cinématographiques de Marius et Fanny avait produit au cinéma César (sorti en première a Marseille en août 1936), mais la pièce de théâtre correspondante n’avait jamais vu le jour. Le 14 décembre 1946, l’adaptation est enfin réalisée et la première de César, pièce de théâtre, a lieu aux Variétes : Alibert tient le rôle de Marius. A ses côtés, une distribution étincelante : Henri Vilbert, qui succède à Raimu (dans le rôle de César) disparu 4 mois plus tôt, Milly Mathis, Marguerite Chabert, Arius, Maupi, Raymond Pellegrin, Nicolas Amato, Charles Blavette, Rivers Cadet et Edmond Ardisson.

De 1947 à 1950, Alibert organise de nombreuses tournées à travers la France. Il promène ainsi une opérette-revue comme Paris en plein soleil, la revue C’est tout Marseille (partie de Bordeaux le 24 octobre 1947), avec son ancienne partenaire Jenny Hélia ; puis Voilà Marseille créée à l’Odéon le 15 mai 1948 avec le concours de Réda Caire. Dans la saison 1948-1949, ce sera Hier contre aujourd’hui, de Robert Beauvais et Michel Vaucaire sur une musique de Paul Durand. On y trouve à nouveau Reda Caire, mais aussi Francis Linel, Fernand Sardou et Jackie Rollin. En 1949, l’auteur marseillais Charles Vidal présente à Alibert son opérette Monsieur Mystère (Un de Cucumiane), musique de Hellys. Cette opérette plaît à Alibert qui projette de la monter. Il ne le fera pas. Alibert a un accident de voiture et ne s’en remet pas. La maladie vient se greffer à la suite de l’accident. C’est fini : il meurt à Marseille dans sa villa de La Corniche le 23 janvier 1951.

Adrien ECHE

© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS, GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA, 2002

 

Cet album est dédié à Monsieur Jean HERBERT, Directeur du Théâtre des Deux Anes, pour sa fidélité au souvenir de Vincent SCOTTO et d'Henri ALIBERT, dont il fût pour l'un et pour l'autre, le Directeur de Tournées, l'ami, le confident, l'homme de confiance et l'exécuteur testamentaire, toujours disponible pour servir leur mémoire.

Ma vive gratitude à Adrien ECHE pour sa précieuse biographie d'Henri ALIBERT et le prêt de quelques photos.

Mes sincères remerciements pour leur amicale collaboration à Mesdames Jean-Marie ALIBERT et Marie-Flore BERNARD, à Messieurs Maurice BARRIER, Pierre ECHINARD, Christophe HENAULT, Dany LALLEMAND, Gérard ROIG et André TILLIEU.

Ma reconnaissance enfin à René CHATEAU, dont la collection vidéo "La Mémoire du Cinéma", nous permet de revoir ALIBERT dans la plupart de ses films.

 

ALIBERT
Direction Artistique
André BERNARD

Half a century has passed since Henri Alibert left us, but his sunlit voice remains as it always was : an elixir of youth, a delightful example of simplicity and high spirits without the slightest hint of vulgarity.

Alibert is fondly remembered for his Provençal accent of which he was so proud.  This sing-song accent of the Midi which was flavoured with the Mediterranean and the garrigue, an elegantly carefree accent which he never overemphasised for so much.  He sang as we speak - with no pretence - and this is why his voice touched both men and women.  I can listen to a song by Alibert three times running and never tire of it, but still want more.

Despite his extensive discography, recording over 100 titles for ‘Gramophone’ (1920-1927) and some 200 titles for ‘Pathé’ (1927-1932), Alibert did not enter the realms of stardom immediately.  When he recorded Dédé, Maurice Chevalier was not forgotten, and he never bettered Albert Préjean in Le Chant du Marin or Dréan in Elle s’était fait couper les Cheveaux.  In this double album, we can compare Histoire de Voir, a creation by Henri Garat and Emilienne, made popular by Georges Milton and whose repertoires were greatly borrowed by Alibert.  His voice is enchanting and his diction is perfect, but the great creators who were initially behind these tunes must not be forgotten.

Suddenly in the early thirties, the Marseillais conquered Paris with Marcel Pagnol bringing Raimu, Charpin and the others from Marius to the forefront, the trio comprising Vincent Scotto, René Sarvil and Alibert followed in their footsteps, appearing in La Revue Marseillaise and then creating Au Pays du Soleil (1932), making Alibert and his partners the darlings of the capital’s punters who revelled in the songs from the operetta - La Chanson du Cabanon, Miette, A petits Pas, J’ai rêvé d’une Fleur and of course, Au Pays du Soleil.

Alibert was now a celebrity, as he truly deserved, but he had not yet put on his made-to-measure outfit as had just been created by his father-in-law, Vincent Scotto.  From now on, our charming, jovial and humorous star was going to enjoy success after success, earning him the title of the ‘King of the Marseilles Operetta’.

The libretto of the following performance, Trois de la Marine (1933) included A Toulon, Sur le Plancher des Vaches and the very lovely L’Amour c’est une Etoile.  The third operetta, Zou, le Midi bouge ! (1934) was adapted to the screen, entitled Arènes Joyeuses and included a veritable gem of popular music, Adieu, Venise provençale as well as the beautiful Rose rouge.

However, it was Un de la Canebière (1935) which hit the jackpot with its selection of successful numbers - Le plus beau Tango du Monde, Vous avez l’Eclat de la Rose, Les Pescadous...ouh !... ouh !..., Comme un Mouchoir de Poche, J’aime la Mer comme une Femme and not forgetting Cane... Cane... Canebière.

The fifth operetta by ‘the same authors and composer’ was entitled Les Gangsters du Château d’If (1936), and included another series of hits - Tout autour de la Corniche, Le Plaisir de la Pêche, Youpi ! ou la Valse du Racati, Mon Coeur vient de prendre un Coup de Soleil and Les Iles d’Or.

Alibert then created Le Roi des Galéjeurs (1938), its best song being Mon coeur a besoin d’aimer, a pretty duet with Rose Carday and in 1945 the Scotto/Sarvil/Alibert trio came out with a final show, Les Gauchos de Marseille, but the tunes lacked the magic of those of the pre-war period, excepting Le petit Bal de la Belle de mai which closes the first CD, in which we may appreciate the majority of Alibert’s principal hits, those responsible for his renown.

The second part of this anthology is mainly dedicated to small treasures, less-known in Alibert’s repertory but which ooze with intense joy and blissful nostalgia swept over from the Medi­terranean.

C’est un Refrain de Provence, Le petit Bal Champêtre and L’Amour est un Enfant du Midi are three excellent evocative pieces from this superb region signed by Charles Humel, the blind composer who was also behind Yves Montand’s first hit, Dans les Plaines du Far-West.

Three other titles have been taken from two operettas composed by Alibert’s faithful band leader and friend, Georges Sellers.  The first, Mireilles, bonjour l’Amour is from Ma belle Marseillaise (1940) and the others are from Port du soleil (1941) :  Ma Pitchoune is a fine declaration of love, much being in Provincial patois whereas La Chanson du Soleil has a pleasant syncopated rhythm, straying from Alibert’s usual style.  Along the same lines, we find Toute la Ville danse (1941), Elle avait des Semelles en Bois (1941) and Elle vendait des Billets (1943), with rhythms inspired by American musicals. 

In 1936, Alibert was awarded with the Grand Prix du Disque for a song brimming with the traditions from Provence, Le Noël des Petits Santons.

La Noce à Bouffartigues was successful right from its creation in 1938 until 1946, after Liberation, a popular song written by Dubout, which overflows with gaiety but still avoids vulgar undertones.

It is not always easy to explain one’s musical preferences, but songs evoke personal memories which particularly marked our lives.  Singer Georges Brassens always kept a few cassettes in his car including his childhood favourites and when a highbrow began to irritate him by talking about lyrical quality, Georges would play Adieu, Venise provençale by Alibert, muttering, ‘Listen to that, that’s not bad either...’.

Taken from his final film, Au Pays des Cigales in 1945, we have also selected Dans notre Roulotte, a little pearl which pays tribute to the philosophy and freedom of gypsies.

And to relish once more in all the hits of the Marseilles operettas which he had created, we may find a medley of his best songs in Bouillabaisse d’Amour.

The listener retains sounds coming from the heart, and this is why we still sing Alibert’s songs with the same passion and warmth.  Alibert will always symbolise the radiant luminosity of France ‘s beautiful Midi.

Adapted in English by Laure WRIGHT from the French text of André BERNARD

 

Henri Alibert (or Allibert as he was officially known in the registry office) was born in a baker’s shop in Carpentras (Vaucluse) on 3 December 1889.

His childhood was spent with his father Paul Allibert in Loriol du Comtat.  Henri had two brothers, Louis and Marcel and two sisters, Charlotte and Marie-Rose.  At the age of fourteen he moved to Avignon along with his mother, brothers and sisters.  He then became an apprentice pastrycook.  Even then, he was fascinated by the stage and played the part of the angel in a pastorale.

Alibert sang in public for the first time in Monteux, near Carpentras.  He was fifteen years of age and sang songs from the repertoire of Mayol, a major star of the period, and he was introduced as ‘Alibert, the miniature Mayol’.  During the daytime he worked as a baker’s assistant but his evenings and Sundays were spent singing in cafés, concerts and local votive festivities.  At the age of seventeen, he regularly appeared in Avignon’s cafés-concerts.  As this part of his career expanded, he left his boss and left for Paris to try his luck.  In 1908, he debuted in Paris as a professional artist in the Galeries Saint-Martin, still imitating Mayol.  Alibert then went on to the Concert Concordia where he stayed until 1912, remaining forever faithful to Mayol’s repertory.

In 1913, he toured the south of France with the celebrated William Brown.  In October and November he was billed in Marseilles’ famous Alcazar.  He was twenty-four.

War began in 1914 and Alibert had to wait until 1917 before demobilisation.  In June he was back in Marseilles in the Grande Revue de la Plage in the Casino de la Plage, starring Valentin Sardou, father of Fernand and grandfather of singer Michel Sardou.  As from 1918, Alibert’s career truly took off.  He had not yet adopted the ‘Marseilles genre’ but was recognised as a humorist and singer, preferring a ‘Parisian’ repertoire.  He then began to interpret some songs from Marseilles such as Boulégan, Boulégan, Son petit Fenestron, O ma Quique, A la bonne Franquette and Boudiou qué Pastis.  In early 1918, he appeared in the Etoile-Palace then toured Provence with Raphaël M. and Carmen de Lilde.  In October, he returned to the Alcazar, where Mercadier, Lina Tyber and Georgius were also billed.

In January 1919, Alibert toured North Africa.  After this, he headed towards Toulon’s Casino in April with Andrée Turcy and then he went back on tour with Le Music-Hall en Voyage along with Georges Vorelli and Charblay.

In 1920, he began to appear in the big Parisian music-halls :  Concert Mayol, Eldorado, Les Ambassadeurs, Le Petit Casino in August and September.  He then set off once again to tour Lyon, Grenoble, Avignon, Arles, Toulon, Marseilles, Nîmes and Bordeaux.

On 4 February 1921, Alibert performed in the Eldorado in the dramatic play, Le Crime du Bouif and during the cabaret scene, he sang Le petit Jockey de ces Dames.  In September, he was in Lyon’s Kursaal with three other artists from the Midi - Max Lucian, La Palma and Amor.  On 2 December 1921 in the Odéon, he teamed up with the Jeunes Comédiens Français troupe, appearing in Camille de Sainte-Croix’ Marchand de Venise, with music by Paul Vidal.

The year 1922 saw more tours, then in 1923 he created Quand on a une Femme et une Auto in the Olympia and in September he was billed in Toulon’s Casino in the same show as Musidora and Andréany.  In 1924, he was back in the Olympia with his creation, C’est Séraphin then he went on to the Alhambra and the Empire, where, in April, he created Le Pas des Gigolos (with lyrics by Vincent Scotto and music by Charles Guindani).  In May, Alibert appeared in the Européen, where Cloërec-Maupas was also performing, then he went on tour in August.

In March 1925, Alibert shared the Olympia billboard with Max Rogé, comedian Fournier and singer Bervyl.  He then went onto the Empire where the clown, Grock was performing and in July and August he was again in the Empire with Yvette Guilbert.  In September he was welcomed back in the Olympia and the following month in the Européen with singer Emma Liébel.

Alibert created the song, C’est la Faute à mon Grand-père for the revue, La Folie du Jour in the Folies-Bergère, its première being on 24 April 1926.  Next to him were two other greats of the music-hall - Joséphine Baker and Dorville.  In September, he returned to the Alcazar in Marseilles, with Fréhel and Tony French in the same show.

In January 1927, Alibert was billed in the Olympia with Sarthel and in March, he was back in the Folies-Bergère in Un Vent de Folie.  The year ended with the clowns Boulicot, Recordier and Grock in the Empire where he created the song, Marie-Rose est une Blonde.

In 1928, he appeared in the Olympia with Gaby Sims, Géo Georgey, Frédo Gardoni and Marcel Puig and the show included his creation, Le Fétiche Antonin.  In September, he was back in the Empire with Germaine Lix.  In 1929 and 1930, Alibert continued to appear regularly in the Européen and the Empire and in December 1930, during a tour of the Midi, he sang in Toulon’s Casino and Marseilles’ Capitole.  Then in October 1931, La Revue marseillaise and Vincent Scotto’s Marseilles’ operettas hit Paris, marking a turning point in Alibert’s career.

Ever since March 1929, when Marcel Pagnol’s successful Marius hit the Théâtre de Paris, Marseilles was in vogue in the capital.  A number of artists of Marseilles origin held important roles on the Parisian stages. Henri Varna, Roger Ferréol, Jean Marsac and Vincent Scotto - all very professional in their trade - had become, as had Alibert, perfectly national and even Parisian, though were still close to their hometown.  There were others in Scotto’s entourage, such as Sarvil and Georges Sellers who, according to Gardoni, accompanied Alibert.  Moreover, ever since 1925 in the Olympia, the Empire, the Moulin-Rouge and the Concert Mayol, Doumel triumphed with his jokes, monologues, sketches and songs from Marseilles, offering Alibert the ideal opportunity to create a new kind of show in Paris, as he also had a good sense of what was in vogue.

In early 1932, Alibert began the rehearsals for La Revue marseillaise in the Moulin de la Chanson.  The show was written by René Sarvil and Antoine Mas and the cast included Alibert, Jenny Helia, Marthe Marty and Delmont.  Georges Sellers was in charge of the orchestra and the Vincent Scotto composed the music.  The opening night was on 26 April 1932 and spectators gathered from Paris, Marseilles and the Midi in general.  The theatre was decorated with fresh mimosa and the attendants cried out with their thick Marseilles accent.  Band leader Georges Sellers and his musicians were wearing white trousers and Lacoste shirts, as if dressed for a game of pétanque.  The ambience was thus created before the curtains were raised.  Alibert and Sarvil sang Sous le Soleil, Nous chantons comme des Cigales ?  There was also a scene entitled Vive Pagnol (‘Long live Pagnol’), inaugurating a statue of Marcel Pagnol.

Alibert and Jenny Helia sang Le Tango du Soleil and Alibert interpreted some of his old hits including O ma Quique and La Chanson du Cabanon, written in 1919 by Turcy.  Marthe Marty also came out with an old 1907 hit, La Poulido partisano.  And then the whole troupe, joined by the audience sang Zou ! un peu d’Aïoli.  The atmosphere was tremendous.

The small theatre only seated 250 and people were turned away every night for months, right up to 22 October 1932 when the still successful show was replaced by the operetta Au Pays du Soleil.  Alibert had also signed the libretto for this show with Marc Cab’s collaboration, the lyrics were by René Sarvil and Scotto, of course, was behind the music.

After Paris, Alilbert and the entire troupe took the operetta to Marseilles’ Alcazar in January 1933, with only Gorlett replaced by Rellys.  They returned to Paris in March and Alibert continued with his Revue marseillaise in the Pavillon, a larger venue than the Moulin de la Chanson.

On 19 December 1933, a new operetta by Alibert, Sarvil and Scotto opened in the Ambigu entitles Trois de la Marine.  Alibert was now Vincent Scotto’s son-in-law.

In summer 1934, the show moved to the Deux Anes, where Alibert was the director.  Then, on 8 December 1934, Zou, le Midi bouge opened - an operetta with two acts, the third by the Alibert/Sarvil/Scotto trio.

September of the following year gave birth to Un de la Canebière, undoubtedly the the most celebrated of this series of operettas.  It opened in Lyon’s Théâtre des Célestins and a week later, the show moved to Bobino and then to the Européen in November.  Alongside Alibert, the cast included Mireille Ponsard, Gorlett and Rellys.  All the songs from this operetta became famous overnight - Vous avez l’Eclat de la Rose, Le plus beau Tango du Monde, Un petit Cabanon..., J’aime la Mer comme une Femme, Cane, Cane, Canebière and Les Pescadous ouh, ouh !  In late 1935, early 1936, the show ran in Marseilles’ Odéon theatre, situated on the famous Canebière !  In April, the troupe moved on to the Variétés in Paris.  It is there that Alibert gave Paris a glimpse of his future Marseilles operettas, while still overseeing other venues such as the Deux Anes and the Lune Rousse.

A new operetta opened in Lyon’s Célestins in November 1936, Les Gangsters du Château d’If - it was again successful.  In January 1937, the show moved to the Variétés in Paris where Alibert created another operetta, Le Roi des Galéjeurs with Rose Carday who created the Auberge du Cheval blanc.  The company went on to Marseilles, Toulon, the Camargue, Martigues and right over to Nice.

Despite his very active life, Alibert was also involved in the film industry.  After his first ‘talking’ sketch, Un Cocktail, and then Cendrillon de Paris (1930) he shot half a dozen films, mainly taken from his operettas.  His usual partners were replaced by stars of the silver screen such as Lisette Lanvin, Germaine Roger, Betty Stockfeld, Charpin, Armand Bernard, Pierre Larquey, Lucien Baroux and Aimos.  From his Marseilles team, only Rellys almost always stayed by his side, even in Titin des Martigues (1937), specially made for the cinema by Scotto and Sarvil.  In 1939, Les Gangsters du Château d’If  was shot and then war broke out, interrupting his amazing flow of creativity.

For a while, Alibert teamed up with Audiffred, Marc Cab, Tutelier and Georges Sellers who had also been creating some Marseilles operettas.  He thus met up with his old partners, Mireille Ponsard and Gorlett for Ma belle Marseillaise in 1940.  In autumn and winter 1940, he was in several revues in Marseilles :  Qué Coup de Mistral in the Capitole with Rellys, Charpin, Gerlata and the Georges Sellers orchestra and then C’est tout le Midi by Alibert and Raymond Vincy with music by Scotto.  Alongside Alibert, Rellys, Claude Dauphin and Gérard Oury was Raimu.  The revue ran until March 1941 and then moved on to Cannes in a second version with Raymond Souplex.  In October 1941, the same show was billed in the Variétés de Paris with Eliane de Creus.

As director of the theatre, Alibert came out with remakes of Marius and Fanny with the creators excepting Fresnay who was replaced by Berval, Alida Rouffe by Annie Toinon and Dullac by Henri Viblert.  He also put on Donizetti’s opera, Don Pasquale, assisting the young tenor, Luis Mariano in the early days of his career.  Still in the Variétés, Alibert appeared in his new show, Paris-Marseille in June 1942 and in A la Marseillaise in May 1943 with a choice cast - Milly Mathis, René Novan, Tramel, Henri Vilbert, Prior, Mireille Bard, Marguerite Chabert, Eliane de Creus and Suzy Leroy.  In December 1943, he returned to his operetta, Un de la Canebière with Mireille Bard and Gaston Gabaroche.

During this period, his time was spent between Paris and Marseille where in August 1942, he also came out with Les Plaisirs de Marseille and in March, De Paris au Midi with Fernand Sardou.

In 1945, after Liberation, Alibert resumed his collaboration with Scotto for his two last films, L’Affaire du Grand Hôtel and Au Pays des Cigales and for a new operetta which he wrote with Sarvil, Les Gauchos de Marseille, billed in the Variétés in October with Mireille Bard.  This was the last creation by the Alibert/Sarvil/Scotto trio.

In 1946, Alibert made an excursion into the realms of the theatre for the staged version of Pagnol’s César.  Alibert, playing the part of Marius, was surrounded by Henri Vilbert, Milly Mathis, Marguerite Chabert, Arius, Maupi, Raymond Pellegrin, Nicolas Amato, Charles Blavette, Rivers Cadet and Edmond Ardisson.

During the 1947 to 1950 period, Alibert organised numerous tours around France, taking with him the operetta-revue Paris en plein Soleil, the revue C’est tout Marseille and then Voilà Marseille, created in the Odéon in May 1948 including Réda Caire.  The 1948-1949 season saw Hier contre aujourd’hui by Robert Beauvais and Michel Vaucaire with music by Paul Durand and which starred Réda Caire, Francis Linel, Fernand Sardou and Jackie Rollin.  In 1949, the Marseilles writer Charles Vidal offered Alibert his operetta, Monsieur Mystère with music by Hellys.  Alibert was keen on this new project but did not have the opportunity to work on it.  He was the victim of a car accident and, as illness also set in, he never recovered.  He passed away in Marseilles in his villa on 23 January 1951.

Adapted in English by Laure WRIGHT from the French text of Adrien ECHE

© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS, GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA, 2002



Discographie / Discography CD1

1. Cane... Cane... Canebière    2’33
(V. Scotto/R. Sarvil)
de l’Opérette “Un de la Canebière”
Pathé CPT 2212-1    PA 690    10 septembre 1935

2. Zou! Un peu d’aïoli    3’04
(V. Scotto/R. Sarvil)
extrait de “La Revue Marseillaise”
Pathé 203 475    X 94206    Janvier 1932

3. La chanson du cabanon    3’11
(Ch. Elmer/Fortuné Cadet-C. Labite)
extrait de “La Revue Marseillaise”
Pathé 203 478    X 94206    Janvier 1932

4. Sur le plancher des vaches    3’10
(V. Scotto/R. Sarvil)
de l’opérette “Trois de la marine”
Pathé 204 269    PA 75    Décembre 1933

5. A Toulon    2’38
(V. Scotto/R. Sarvil)
de l’opérette “Trois de la marine”
Pathé 204 268    PA 74    Décembre 1933

6. La rose rouge    2’56
(V. Scotto/R. Sarvil)
de l’opérette “Zou le midi bouge”
(“Arènes joyeuses”)
Pathé CPT 1587    PA 411    10 novembre 1934

7. Adieu... Venise provençale    2’50
(V. Scotto/R. Sarvil)
de l’opérette “Zou le midi bouge”
(“Arènes joyeuses”)
Pathé CPT 1584-1    PA 410    10 novembre 1934

8. Les pescadous... ouh! ouh!...    3’01
(V. Scotto/R. Sarvil)
de l’Opérette “Un de la Canebière”
Pathé CPT 2211    PA 692    10 septembre 1935

9. Le plus beau tango du monde    3’11
(V. Scotto/R. Sarvil)
duo avec Gaby Sims
de l’Opérette “Un de la Canebière”
Pathé CPT 2213-1    PA 691    10 septembre 1935

10. Comme un mouchoir de poche    2’39
(V. Scotto/R. Sarvil)
duo avec Gaby Sims
de l’Opérette “Un de la Canebière”
Pathé CPT 2215-1    PA 690    10 septembre 1935

11. Vous avez l’éclat de la rose    3’18
(V. Scotto/R. Sarvil)
duo avec Gaby Sims
de l’Opérette “Un de la Canebière”
Pathé CPT 2214-1    PA 690    10 septembre 1935

12. Mon cœur vient de prendre     2’34
un coup de soleil
(V. Scotto/R. Sarvil)
accompagné par Georges Sellers
et son Jazz Marseillais
de l’Opérette “Les gangsters du château d’If”
Pathé CPT 2878-1    PA 1018    7 octobre 1936

13. Les îles d’or    3’14
(V. Scotto/R. Sarvil)
accompagné par Georges Sellers
et son Jazz Marseillais
de l’Opérette “Les gangsters du château d’If”
Pathé CPT 2879-1    PA 1019    7 octobre 1936

14. Le plaisir de la pêche    2’56
(V. Scotto/R. Sarvil)
accompagné par Georges Sellers
et son Jazz Marseillais
de l’Opérette “Les gangsters du château d’If”
Pathé CPT 2892-1    PA 1020    7 octobre 1936

15. Youpi ou la valse du racati    2’43
(V. Scotto/R. Sarvil)
accompagné par Georges Sellers
et son Jazz Marseillais
de l’Opérette “Les gangsters du château d’If”
Pathé CPT 2893-1    PA 1020    7 octobre 1936

16. Tout autour de la corniche    3’04
(V. Scotto/R. Sarvil)
accompagné par Georges Sellers
et son Jazz Marseillais
de l’Opérette “Les gangsters du château d’If”
Pathé CPT 2933-1    PA 1043    23 octobre 1936

17. Mon cœur a besoin d’aimer    2’51
(V. Scotto/R. Sarvil)duo avec Rose Carday
de l’Opérette “Le roi des galéjeurs”
accompagné par Georges Sellers
et son Jazz Marseillais
Pathé CPT 3863-1    PA 1491    22 mars 1938

18. Le petit bal de la belle de mai    2’23
(V. Scotto/R. Sarvil)
duo avec Mireille Bard
de l’Opérette “Les gauchos de Marseille”
orchestre direction André Tildy
Pathé CPT 5963-1    PA 2236    29 juin 1945
Discographie / Discography CD2

1. C’est un refrain de provence    3’22
(Ch. Humel/R. Vincy-Ph. Loriol)
accompagné par Georges Sellers
et son Jazz Marseillais
Pathé CPT 3629    PA 1371    15 décembre 1937

2. Mireille, bonjour l’amour...    2’53
(G. Sellers/Audiffred-Marc Cab-Tutelier)
de l’opérette “Ma belle marseillaise”
avec chœur et accompagnement
du Jazz Marseillais, direction Georges Sellers
Pathé CPT 5075    PA 1911    29 février 1940

3. Mazurka provençale    2’35
(H. Sigell [Opus 78]/M. Julien-Ph. Loriol)
accompagné par Georges Sellers
et son Jazz Marseillais
Pathé CPT 2935-1    PA 1044    23 octobre 1936

4. L’amour est un enfant du midi    3’01
(C. Humel/P. Lorise)
accompagné par Georges Sellers
et son Jazz Marseillais
Pathé CPT 2936    PA 1044    23 octobre 1936

5. Emilienne (c’est-y-toi?)    2’54
(C. Oberfeld/A. Willemetz-Ch.-L. Pothier)
accompagnement d’accordéon, banjo et piano - du film “La bande à Bouboule”
Pathé N 203 302    X 94144    1931

6. Histoire de voir    2’37
(R. Moretti/A. Willemetz)
du film “Il est charmant”
Pathé N 203 417    X 94183    Janvier 1932

7. Dans ma petite calanque    3’02
(G. Sellers/R. Vincy-Ph. Loriol)
Avec accompagnement du Jazz Marseillais
Pathé CPT 2340    PA 759    13 novembre 1935

8. Toute la ville danse    2’35
(V. Scotto/V. Telly)
de la revue “C’est tout le midi”
Orchestre direction Georges Sellers
Pathé CPT 5354    PA 2041    11 décembre 1941

9. Le petit bal champêtre    3’16
(C. Humel/R. Vincy-Ph. Loriol)
accompagné par le Jazz Marseillais,
direction Georges Sellers
Pathé CPT 4582-1    PA 1700    Fin novembre 1938

10. La noce à Bouffartigues    2’38
(V. Scotto/G. Koger-Morelly)
accompagné par le Jazz Marseillais,
direction Georges Sellers
Pathé CPT 4584    PA 1701    Fin novembre 1938

11. Elle avait des semelles en bois    2’54
(V. Scotto-G. Sellers/R. Vincy-A. Bossy)
Orchestre direction Pierre Chagnon
Pathé CPT 5297-1    PA 2016    22 juillet 1941

12. La chanson du soleil    2’45
(G. Sellers/R. Vincy-Marc Cab-Audiffred)
de l’opérette “Le port du soleil”
Pathé CPT 5353-1    PA 2078    11 décembre 1941

13. Ma pitchoune    2’30
(G. Sellers/R. Vincy-Marc Cab-Audiffred)
de l’opérette “Le port du soleil”
Pathé CPT 5352-1    PA 2078    11 décembre 1941

14. Elle vendait des billets    2’55
(V. Scotto/J. Rodor-E. Gitral)
Orchestre direction Félix Chardon
Pathé CPT 5693    PA 2165    Juillet 1943

15. C’est une danse brune    2’51
(V. Scotto/J. Rodor)
Orchestre direction Félix Chardon
Pathé CPT 5692    PA 2165    Juillet 1943

16. Dans notre roulotte    2’47
(V. Scotto/Marc Cab-R. Vincy-H. Alibert)
réplique par Cécile Lanson
du film “Au pays des cigales”
Orchestre direction André Tildy
Pathé CPT 5959-1    PA 2225    29 juin 1945

17. Le Noël des petits santons    3’09
(Ackermans/R. Sarvil)
Avec accompagnement du Jazz Marseillais
Pathé CPT 234161    PA 756    13 novembre 1935

18. Bouillabaisse d’amour    6’39
(Pot-pourri sur les airs célèbres
des opérettes marseillaises)
(V. Scotto/H. Alibert-R. Sarvil)
Avec accompagnement
du Jazz Marseillais Sellers
Pathé CPT 2616/2617  PA 891    20 avril 1936
Renseignements extraits de la discographie établie par Dany Lallemand et Gérard Roig.

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