« L’accordéoniste nous plonge dans les jours heureux » par Le Soir

« L’accordéoniste nous plonge dans les jours heureux des années 1950 et 60. Il revisite les mélodies parisiennes de ces temps-là, les nuits et les caves de Saint-Germain avec Boris Vian et Juliette Gréco, les chansons de Brassens et Mouloudji, et celles, insouciantes, de Charles Trenet. Des mélodies qui nous reviennent alors qu’on croyait les avoir oubliées : Roses de Picardie, J’aime Paris au mois de mai, Un jour tu verras, L’âme des poètes, Je me suis fait tout petit, Pigalle, etc. Marcel Loeffler, né dans une famille manouche dans l’est de la France, est lui-même un poète dans ses réinterprétations, avec ce swing léger, ces improvisations brillantes, cette musicalité qui sont sa patte. Il est très bien secondé par son fils Cédric à la guitare, Julien Pidancier au violon, Franck Bedez à la contrebasse et la voix de Sandra Djoudi sur deux chansons. Et c’est bien agréable de plonger, en ces temps difficiles, dans une musique folâtre et nonchalante. »
Par Jean-Claude VANTROYEN – LE SOIR