Jean-Pierre Rampal - Claude Bolling
Jean-Pierre Rampal - Claude Bolling
Ref.: FA443

SUITE FOR FLÛTE

CLAUDE BOLLING

Ref.: FA443

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 15 minutes

Nbre. CD : 1

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  • - 10 YEARS IN THE BILLBOARD (TOP 50 MUSIQUE CLASSIQUE (ETATS-UNIS)
Présentation

La suite pour flûte et piano jazz trio de 1976 a été une véritable révolution dans le monde du classique aux USA. D’abord parce que Claude Bolling eut l’idée d’associer le plus grand mouvement musical du XXe siècle, à savoir le jazz avec la musique classique, dialogue intemporel et formidablement bien écrit. Le public américain accordera la première place à cette œuvre métissée en hissant la suite pour flûte et piano à la tête du hit-parade pendant deux ans et en lui accordant un classement au Billboard pendant 10 ans (530 semaines). Ce disque, de par son classement, constitue un record absolu dans l’histoire du phonogramme. Avec cette œuvre, Claude Bolling sera pour le grand public le créateur de la “crossover” music, avec son partenaire Jean-Pierre Rampal, considéré aujourd’hui comme le grand flûtiste classique du XXe siècle.
Patrick Frémeaux
In the Billboard charts for 10 years (530 weeks) !
Droits : Frémeaux & Associés - Groupe Frémeaux Colombini en accord avec Claude Bolling.



Baroque and blue • Sentimentale • Javanaise • Fugace • Irlandaise • Versatile (with Bass Flute)• Véloce.

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Presse
CLAUDE BOLLING  Claude Bolling, 10 avril 1930 - 29 décembre 2020."Pianiste, compositeur et chef d’orchestre Français, Claude Bolling fait partie des figures majeures du jazz classique du XXème siècle. Dès l’après-guerre, Claude Bolling se fait remarquer dans les clubs de jazz les plus en vue de Paris et joue avec les meilleurs musiciens de jazz présents dans la Capitale (Rex Stewart, Lionel Hampton, Sidney Bechet, Django Reinhardt…). En octobre 1956, sous l’impulsion de Frank Ténot, il constitue sa première grande formation : le Grand Club Orchestra (cf. coffret Claude Bolling Collector, réf. FA5114).  Ci-dessus : Irène Bolling, Brigitte Bardot et Claude Bolling Ci-dessous : avec Duke EllingtonDisciple et ami de Duke Ellington, dont il s’est largement inspiré, il rassemble les meilleurs jazzmen – compagnons des anciens jours comme musiciens des nouvelles générations – leur offrant la joie d’exprimer tout leur talent sur des compositions créées dans la grande tradition de ses prédécesseurs : Count Basie, Glenn Miller, Tommy Dorsey, Benny Goodman… C’est tant par la créativité de son chef d’orchestre que par la dimension de ses solistes et musiciens que le Claude Bolling Big Band a atteint cette musicalité exceptionnelle. Maîtrisant un vaste répertoire de près de 400 titres, il a su séduire un large public tout au long de sa carrière internationale, dont la fidélité lui a permis une extraordinaire longévité. Sa notoriété auprès du grand public s’accroît considérablement au contact de grandes vedettes des variétés (Brigitte Bardot, Dario Moréno, Sacha Distel, Juliette Gréco, Henri Salvador, etc.) et grâce à des succès extraordinaires comme compositeur de musiques de films : plus de cent thèmes à son actif, dont les célèbres : Borsalino et Les Brigades du tigre.        Créateur d’un genre nouveau, à la croisée des chemins de la musique classique et du jazz (le crossover music), Claude Bolling détient le record mondial de ventes du disque classique en restant plus de dix ans dans les charts américains (Billboard classique) avec la Suite pour flûte et jazz piano trio (FA443). La complémentarité de ses talents et son extraordinaire longévité le classe comme un grand compositeur Français du XXè siècle et en même temps comme l’un des plus grands ambassadeurs du jazz dans le monde." Patrick Frémeaux & Claude Colombini© 2006 GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS"Your piano is something I'll always remember" Louis Armstrong à Claude Bolling, 1947"Your husband is a genius" Dizzy Gillespie à Irène Bolling, 1982Aux côtés de Louis Armstrong"Il est complètement inutile de présenter Claude Bolling. Tout le monde, que ce soit l'Ancien ou le Nouveau, sait que CLaude Bolling est le meilleur. Je ne veux pas énumérer ici ses mérites. Je risquerais d'en omettre plusieurs, et ce serait insulter sa modestie que d'oser rappeler une fois encore que sa verve de compositeur n'a dégal que sa virtuosité pianistique, et que ses arrangements ne sauraient atteindre leur plénitude orchestrale que lorsqu'il en dirige lui-même l'exécution... Ouf !" Jean-Christophe Averty   "Ecoutez Claude Bolling", réponse idéale à ceux qui vous disent "Le jazz, ce n'est pas de la musique". Boris Vian 1948"Hier soir, Claude Bolling était ici, à quatre heures du matin. Il m'a montré certaines choses en stride, des trucs de Fats Wallers... Il joue ! C'est ce que j'aime... Le jazz, les Afro-Américains l'ont inventé, mais si vous écoutez ceux qui en jouent, il est difficile de faire la différence. Prenons ce que m'a joué Claude Bolling hier soir : il n'y a pas un seul Afro-Américain capable de jouer comme ça, à part peut-être Hank Jones..." Winton Marsalis - Jazz Magazine, 1994   Earl Hines et la maman de Claude Bolling CLAUDE BOLLING  Par Benjamin Goldenstein et Patrick Frémeaux Claude Bolling, né en 1930. Pianiste, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre, Claude Bolling est sans doute l’un des musiciens français actuels les plus réputés dans le monde, dans des domaines allant du jazz à la variété et de la musique de films à la musique dite classique. De par la richesse de sa production phonographique, la longévité de sa carrière et la diversité de ses talents de compositeur, d’interprète, d’arrangeur et de directeur d’orchestre, il s’est forgé une stature exceptionnelle non seulement en France, mais dans le monde entier. Du haut de quelques soixante années de carrière, Claude Bolling peut aujourd’hui contempler avec fierté l’œuvre qu’il lègue aux amoureux de la musique et dont les éditions Frémeaux & Associés sont, depuis 2001, les garants. En tant que pianiste de jazz, il a joué avec les meilleurs musiciens de la planète (Django Reinhardt, Stéphane Grappelli, Duke Ellington, Sidney Bechet, Lionel Hampton, etc.).   A la tête de son Big Band depuis cinquante ans, il a sillonné le monde et les salles de concerts et a bien mérité son surnom de « Bollington » dans la promotion du swing américain des grands orchestres des années Duke Ellington. Compositeur éclectique, ses éclairs de génie ont illuminé des films comme Borsalino, ou la mythique série télévisée Les Brigades du tigre, mais lui ont aussi permis de créer et magnifier un nouveau genre musical issu du métissage entre la syntaxe du jazz et la diction de la musique classique. L’acte de naissance de cette « crossover music » date de 1974, avec la Suite pour flûte et jazz piano trio ou le trio jazz de Claude Bolling est accompagné par Jean-Pierre Rampal. Disque de platine, record absolu des ventes du Billboard avec plus de 530 semaines au classement des meilleures ventes classiques ! Bref, Claude Bolling incarne à lui seul toute une culture musicale, porte en lui et insuffle à ses partenaires l’héritage d’un savoir-faire exceptionnel dans l’interprétation, l’arrangement et la composition de la musique jazz.    Avec Don Byas & Roy EldridgeLes premières notes… Né à Cannes le 10 avril 1930, Claude Bolling a toujours vécu à Paris, hormis un intermède niçois pendant l’Occupation, au cours duquel il reçoit l’enseignement précieux de Marie-Louise « Bob » Colin, pianiste, trompettiste et batteur dans un des nombreux orchestres féminins à la mode dans l’entre-deux-guerres. Sitôt découvert le monde magique du jazz, il se passionne pour Thomas « Fats » Waller, dont la musique festive ne manque pas de le séduire.  Il est encore en culottes courtes quand, en 1945, il remporte le tournoi des amateurs, organisé par Jazz Hot et le Hot Club de France à Paris. Son champ d’intérêt s’étend rapidement aux autres maîtres du piano : Willie « The Lion » Smith, Erroll Garner et Earl Hines dont il est le disciple. Première formation à 16 ans ; premier disque à 18, Claude Bolling sent pourtant le besoin d’acquérir un authentique bagage musical. Il bénéficiera d’une instruction solide et complète – qui sera pour beaucoup dans la polyvalence qui la caractérisera plus tard – avec Germaine Mounier (piano classique), Léo Chauliac (piano jazz), Maurice Duruflé (harmonie) et André Hodeir (contrepoint, orchestration, écriture jazz). Après un service militaire passé dans la « Musique » du Premier Train des Equipages, où il joue du trombone et des percussions, c’est par le jazz que Claude Bolling entre dans la profession. Il fait les beaux soirs de tous les établissements à la mode : Club Saint Germain, Vieux Colombier, Caveau de la Huchette… autant de lieux emblématiques d’une activité jazzistique intense. Les plus grands solistes américains de passage en France ne manquent pas de faire appel à lui. Il participe ainsi, du haut de ses vingts ans, aux séances d’enregistrement et aux concerts de Rex Stewart, Buck Clayton, Lionel Hampton, Albert Nicholas, Roy Elridge… devenant l’une des personnalités les plus en vue du monde du jazz à Paris.  Avec Errol GarnerL’aventure Big Band… En octobre 1956, sous l’impulsion de Frank Ténot, Claude Bolling, âgé de 26 ans, constitue sa première grande formation : le Grand Club Orchestra (cf. coffret Claude Bolling Collector, réf. FA5114). Disciple et ami de Duke Ellington, dont il s’est largement inspiré, il rassemble les meilleurs jazzmen – compagnons des anciens jours comme musiciens des nouvelles générations – leur offrant la joie d’exprimer tout leur talent sur des compositions créées dans la grande tradition de ses prédécesseurs : Count Basie, Glenn Miller, Tommy Dorsey, Benny Goodman… C’est tant par la créativité de son chef d’orchestre que par la dimension de ses solistes et musiciens que le Claude Bolling Big Band a atteint cette musicalité exceptionnelle. Maîtrisant un vaste répertoire de près de 400 titres, il a su séduire un large public tout au long de sa carrière internationale, dont la fidélité lui a permis une extraordinaire longévité. En janvier 2006, celui-ci fête en effet ses cinquante ans lors d’une soirée mémorable au Jazz club Lionel Hampton de l’hôtel Méridien  Avec Duke EllingtonCourtisé par le grand public… C’est l’emblématique Boris Vian qui va permettre à Claude Bolling de compléter sa notoriété dans les milieux de la chanson dès l’après-guerre. Le célèbre écrivain et trompettiste amateur, il demande en effet à Claude d’écrire les arrangements de ses Chansons possibles et impossibles. Succès d’édition, le disque lui met le pied à l’étrier dans le monde des variétés. Plusieurs artistes célèbres lui confient alors la direction musicale de leurs réalisations : Sacha Distel, Jacqueline François, Juliette Gréco, Henri Salvador, Brigitte Bardot…  Musicien courtisé par les musiciens, il sera plébiscité par le grand public dans les années soixante pour un grand coup de maître dont il est l’instigateur : « Les Parisiennes », ce groupe vocal féminin qui fit tourner la tête à toute une génération, vibrer les planches de tous les dancing et swinguer les ondes des radios du monde entier – à commencer par France Inter et le cultissime Pop Club de José Arthur qui utilisa pendant près d’un demi-siècle une chanson des Parisiennes pour son générique.   Avec Henri Salvador Compositeur pour le cinéma… Après un travail régulier auprès de Dario Moréno, Claude Bolling se voit confier l’écriture de la musique d’un film dont Dario est la vedette. C’est le premier défi d’un genre où Bolling passera vite maître et marquera les mémoires de ses contemporains. C’est en effet une véritable carrière de compositeur de musiques de films qui commence alors pour Claude Bolling. Celui-ci en a, à ce jour, écrit plus de cent, dont certaines ont été d’immenses succès : Borsalino, c’est lui ! Flic Story, c’est lui ! Le Magnifique, c’est encore lui ! Pour ne pas citer : The Awakening, California Suite… Pour ne pas citer non plus les séries télévisées que Bolling a marqué de sa griffe : après avoir animé, dans les années soixante les grandes émissions télévisées de variétés d’Albert Raisner, de Maritie et Gilbert Carpentier, de Jean-Christophe Averty, il compose en effet de nombreuses musiques pour le petit écran. Des exemples ? Mais nous n’en manquons pas… Un seul pourrait suffire tant il est marquant : Les Brigades du Tigre ! Eh oui, ça aussi c’est Bolling ! Citons encore La Garçonne ou Le Clan…  Avec Jean-Christophe Averty Inventeur d’un genre nouveau… L’expérience professionnelle et les succès confèrent à Claude Bolling une autorité incontestée parmi ses collègues musiciens, lui permettant de travailler avec les plus grands noms de la profession, toutes musiques confondues. Il invente ainsi une forme nouvelle d’expression, sorte de patchwork musical, la « Crossover music », qui fait, sans les dénaturer, cohabiter, dans des pièces très organisées, les syntaxes du jazz et du classique. Sa Suite pour Flûte et Jazz Piano trio, écrite à l’intention de Jean-Pierre Rampal et enregistrée avec lui en 1974, connaîtra un immense succès aux Etats-Unis. Elle restera 530 semaines au hit parade (Billboard) et obtiendra les disques d’or et de platine (record mondial de ventes du disque classique). L’expérience se reproduira par la suite avec Alexandre Lagoya, Pinchas Zukerman, Maurice André, Yo-Yo Ma, l’English Chamber Orchestra, Patrice et Renaud Fontanarosa, Marielle Normdann, Guy Touvron, Eric Franceries…   En 2006, Sony BMG autorise pour la première fois les éditions Frémeaux & Associés à éditer pour l’Europe les plus grandes productions américaines de Claude Bolling (avec entre autres Maurice André, Alexandre Lagoya, Jean-Pierre Rampal, Yo-Yo Ma, accompagnés par Daniel Humair et Guy Pedersen)   Ci-dessous avec Lionel Hampton Retour aux sources… Le talent de Claude Bolling a pu s’exprimer dans toutes les formes d’expression musicale. Cependant, l’homme reste dans son tréfonds, un musicien de jazz qui continue à vibrer pour un solo de ragtime, pour un air de boogie, pour une orchestration de Sy Oliver. Le pianiste parfois s’efface et devient enfin chef, son rêve ellingtonnien d’un big band, qu’il organise et dirige depuis les années soixante-dix. Cette grande formation, composée de musiciens de très grand talent travaillant avec lui depuis de longues années, ne tarde pas à faire reconnaître ses qualités exceptionnelles. Le « Claude Bolling Big Band » a fêté son quarantième anniversaire en 1996 et à fait le tour du monde : invité aux Etats-Unis, en Asie, en Amérique du Sud, au Mexique… c’est partout un immense succès auprès d’un public large, conquis par le caractère populaire du jazz. Claude Bolling se fait alors serviteur des musiques de Duke Ellington, de Count Basie, de Jimmie Lunceford, de Glenn Miller… Ses albums sont le reflet de ce répertoire immortel, mais sont également l’occasion de présenter ses propres compositions écrites dans le respect d’une grande tradition. Il peut aussi accueillir les plus grandes personnalités du jazz, tels que les chanteurs Joe Williams, Carmen Mc Rae, Dee Dee Bridgewater, et les instrumentistes William « Cat » Anderson (tp), Dizzy Gillespie (tp), Jon Faddis (tp), Sam Woodyard (dm), Rhoda Scott (organ). Claude Bolling a même pu faire jouer ensemble son big band et celui d’Illinois Jacquet ou le Duke/Mercer Ellington Orchestra. Sa rencontre avec Stéphane Grappelli en 1991 dans l’album First Class (Django d’Or et Prix du HCF 1993) est l’une des grandes réussites phonographiques de ces dernières années. Claude Bolling est derrière Duke Ellington à la Gare du Nord La palette du talent de Claude « Bollington », comme l’avait affectueusement surnommé Boris Vian, s’est en 1996 élargie à la musique de scène, avec sa participation à la création en première mondiale sur la scène du Théâtre National de Chaillot de A Drum is a woman, la composition de Duke Ellington, son maître et ami. Parabole de l’histoire du jazz, créée par Duke sur une idée d’Orson Welles, A Drum is a woman avait été confiée à Claude Bolling par le maître en personne pour une adaptation européenne. Bolling s’acquitta de ce legs et créa le spectacle, jusqu’alors inédit, dans une mise en scène de Jérôme Savary – avec le concours de Manu Dibango. Pour célébrer le centenaire de Duke Ellington, Claude a re-créé, en 1999, une de ses œuvres majeure « A ton parallel to Harlem ». Et pour fêter le changement de millénaire, l’orchestre a mis Paris et le swing à l’honneur dans un album et un programme de concerts PariSwing.   FIAP 1984 Patrick Frémeaux producteur des concerts de Claude Bolling   Frémeaux & Associés, éditeur de Claude Bolling…  Ci-dessous avec Patrick & Jules FrémeauxA douze ans, Patrick Frémeaux baigne déjà dans la musique de Claude Bolling. A dix-sept ans, lorsqu’il organise ses premiers festivals de jazz, Claude est le seul artiste connu du grand public à accepter de jouer comme vedette. De cette aide substantielle allait naître une grande estime qui devait tout naturellement déboucher, à partir de 2001, sur la réédition totale des œuvres de Claude Bolling chez Frémeaux & Associés (éditeur muséographique de référence du groupe Frémeaux Colombini). A commencer par un coffret Rolling with Bolling qui regroupe les cinq premiers albums vinyles du Big Band. Evolution technique oblige The Victory Concert – Echoes of 1944-45 joué devant 300 000 personnes Place de la Concorde à l’occasion des 50 ans de la Libération de Paris ressort en DVD, suivi de la suite pour Flûte et de First Class. Fin 2004, un « Collector » voit le jour qui rassemble des enregistrements 78 tours de 1948 et ceux de son premier Big Band constitué pour le Club Français du disque.   Ci-dessous : Irène, Claude Bolling, Brigitte Bardot et Don ByasAujourd’hui, Claude Bolling occupe, par son rayonnement personnel, le rôle d’ambassadeur itinérant de la France dans le monde. En hexagone, son big band a joué un rôle décisif dans la formation de certains de nos plus grands jazzmen qui ont tous commencé chez lui : Claude Tissendier, Jean-Louis Chautemps, Stan Laferrière, Gérard Badini, Michel Portal, etc.  Il œuvre à la reconnaissance du jazz et de sa tradition, comme l’ont fait les deux grands maîtres français, Django Reinhardt et Stéphane Grappelli. Dernier grand jazzman européen, il incarne, pour quatre générations en simultané, la relecture européenne du grand répertoire de la culture américaine, traité avec l’expression de l’esthétique européenne. Cinquante ans après ses débuts, l’orchestre reste le plus représentatif du patrimoine bâti de l’histoire du jazz classique et fête son jubilé avec sa tournée 2006-2007, dont le coup d’envoi a été donné lors d’une semaine époustouflante passée sous les hospices du Jazz Club Lionel Hampton, où Claude Bolling, pour l’anniversaire des cinquante ans de son Big Band, a été élevé par la République au rang de Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres. La carrière phonographique de Claude Bolling est entièrement disponible dans le monde entier au catalogue Frémeaux & Associés, avec déjà 50 CDs et 3 films DVD. Benjamin Goldenstein & Patrick Frémeaux © 2006 GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS© Frémeaux & Associés Biographie (Bio Claude Bolling)
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Perhaps no one has so effortlessly and consistently crossed the line between jazz and classical music as French pianist-composer Claude Bolling. His first crossover hit was “Suite for Flute and Jazz Piano”, which he wrote for flutist Jean-Pierre Rampal. The record won Bolling a Grammy award and has sold nearly 2 million copies since its 1974 release. Last month it was reissued on Frémeaux/City Hall Records along with two other early Bolling collaborations with violinist Pinchas Zuckerman and guitarist Alexandre Lagoya. But Bolling is not content to rest on his considerable laurels. He also has three new releases this year. “First Class” is a pure jazz outing pairing Bolling’s 16-piece big band and legendary violinist Stephane Grappelli on great American standards. “The new thing with this is that Stephane had never played and recorded with a brass big band”, Bolling said. “He is the best jazz violinist of all time.” “Cross Over USA” reunites the pianist and Rampal for a collection of American standards based on place names, including “New York, New York”, “Chicago”, “Moonlight in Vermont” and “Way Down Yonder in New Orleans”. “These songs are difficult to arrange and adapt in the classical language, so it was a lot of work”, Bolling said in a phone interview from New York City, where he was promoting “Cross Over USA”. “Black, Brown & Beige” is Bolling’s version of the Duke Ellington suite first performed at Carnegie Hall in January 1943. Mercer Ellington, who took over leadership of the Ellington orchestra after his father died in 1974, has endorsed the Bolling tribute, saying, “Claude has done more than justice to this piece. He breathed life into it. He has assisted with my duty as the son of Duke Ellington to keep playing his music.” Bolling credited crossover artists who came before him for setting the standard. George Gershwin, Dave Brubeck, Peter Nero and John Lewis of the Modern Jazz-Quartet “made very beautiful combinations between the classical language and jazz. My way was different, but I was not the first”, he said. Bolling’s 1974 breakthrough recording began with a simple request from Rampal. “Jean-Pierre Rampal told me one day that he would like very much to have a jazz experience”, Bolling recalled. “He told me, ‘Write something classical for me and do some jazz behind and around it’. It was a challenge for me. “We did it just for the pleasure of the music. We never expected such a success.” The record remained on the Billboard charts for 530 weeks. Bolling, 63, said he was introduced to jazz through the recordings of Jelly Roll Morton, Fats Waller, Sidney Bechet, Louis Armstrong, Joe “King” Oliver, Coleman Hawkins and Benny Goodman. “That music attracted me because of its health, its humour, its power”, he said. “The jazz of today reflects the problems of today. That’s why it’s not so attractive to me.” Does Bolling have any future projects in mind? “Oh yes. I have enough for the rest of my life”, he said. “The next will be a strictly classical album with original compositions but no jazz in it.” Already recorded, it features a trio for harp, flute and cello; a trio for flute, clarinet and bassoon; a sonata for solo guitar; and a duet for alto saxophone and piano. Also in the works are another Claude Bolling Big Band recording and volume two of “Cross Over USA.”Tom INECK - LINCOLN JOURNAL
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« parvenir à le faire exister contre vents et marrées durant cinquante ans relève du miracle. » Alex DUTHIL – © JAZZMAN
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“Tout aussi réjouissant est le minimalisme de musique de chambre qui réunit Rampal et Bolling, tant la fluidité de l’écriture sert une complicité fructueuse.” Benjamin HALAY, JAZZ MAN
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“Une merveille musicale des seventies, mariat musique classique et jazz, restée pas moins de 10 ans au Billboard (le Top 50 américain !). On la doit aux compositions parfaites de Claude Bolling et à l'impeccable échange entre son piano et la flûte de Jean Pierre Rampal qui donnent un album inouï, métissé, resté étrangement intemporel, frais et même à la mode.” SIR ALI, NOVA MAG
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    BAROQUE AND BLUE
    CLAUDE BOLLING
    00:02:32
    1975
  • 2
    SENTIMENTALE
    CLAUDE BOLLING
    00:04:05
    1975
  • 3
    JAVANAISE
    CLAUDE BOLLING
    00:02:08
    1975
  • 4
    FUGACE
    CLAUDE BOLLING
    00:01:43
    1975
  • 5
    IRLANDAISE
    CLAUDE BOLLING
    00:01:40
    1975
  • 6
    VERSATILE (WITH BASS FLUTE)
    CLAUDE BOLLING
    00:02:23
    1975
  • 7
    VELOCE
    CLAUDE BOLLING
    00:01:.37
    1975
Livret

Bolling Suite for flute

Bolling Suite for flute
And piano jazz trio

Jean-Pierre Rampal / Claude Bolling


1. Baroque and blue 5’15
2. Sentimentale 7’42
3. Javanaise 5’16
4. Fugace 3’52
5. Irlandaise 3’01
6. Versatile (with Bass Flute) 5’07
7. Véloce 3’40


All compositions by Claude Bolling

Jean-Pierre Rampal : flûte
Claude Bolling : piano
Max Hediguer : contrebasse
Marcel Sabiani : batterie


L’HISTOIRE D’UN PHÉNOMÈNE MUSICAL
L’idée d’associer jazz et classique a souvent inspiré des personnalités musicales aussi diverses que George Gershwin, Dave Brubeck, Jacques Loussier voire des groupes comme le Modern Jazz Quartet ou les Swingle Singers. Pour sa part, Claude Bolling aborde ce type d’expérience en 1965 à l’occasion de “Jazz Gang Amadeus Mozart”, savoureux enregistrement en forme de gag musical, où la “Marche Turque” louche vers un jazz-dixieland débridé, teinté d’un humour à la Spike Jolies. Quelque temps plus tard, le jeune pianiste Jean-Bernard Pommier, lauréat du concours Tchaïkovski, partenaire occasionnel de Claude Bolling dans plusieurs émissions de télévision, lui demande une composition fondée sur le dialogue entre deux pianos, l’un jazz, l’autre classique. De cet échange entre deux langages musicaux se conjuguant dans une création commune naît en 1972 la “Sonate pour deux pianistes”, premier jalon de ce que les Américains vont bientôt appeler “Crossover Music”. «La “Sonate” venait de sortir quand j’ai fait la connaissance du flûtiste Jean-Pierre Rampal que j’admirais tellement – le plus grand –» raconte Claude Bolling. «Jean-Pierre l’a écoutée et, avec un enthousiasme spontané, m’a déclaré : “J’adore le jazz sans savoir le jouer, mais je rêve d’avoir une expérience avec des musiciens de jazz. Ecris-moi quelque chose qui soit classique pour ma flûte et jazz pour toi. Je me suis véritablement pris au jeu en considérant cette demande comme une vraie gageure. C’était un pari un peu fou!» Au fil des semaines, trois premiers mouvements naissent sous la plume de Claude Bolling. Jean-Pierre Rampal les découvre, les adopte et encourage le compositeur à poursuivre. Quand le minutage nécessaire à un album est atteint, les deux complices décident de passer a l’enregistrement, secondés de Max Hédiguer à la contrebasse et Marcel Sabiani à la batterie. La “Suite pour Flûte et Piano Jazz Trio” est née. L’une des clef de sa réussite tient au fait que Claude Bolling respecte la personnalité musicale de Jean-Pierre Rampal. Il lui tend la main sans chercher à l’attirer dans son propre univers. De son côté, Rampal apporte à l’œuvre une sensibilité exceptionnelle et forge avec Bolling une expression commune sans renoncer à ce qui fait son originalité. Ainsi, entre le phrasé particulier de la flûte traversière classique et le swing du trio jazz, un jeu de contrastes se met en place, favorisant des oppositions et superpositions aussi élégantes qu’audacieuses. De “Baroque and Blue” à “Véloce” en passant par “Sentimentale”, Claude Bolling les confronte pour finalement les réunir au sein d’une création originale et novatrice. Très rapidement, les Etats-Unis témoignent un grand intérêt à l’égard de la “Suite pour Flûte et Piano Jazz Trio”. Deux semaines après sa sortie, elle était en tête du hit-parade où elle conservait sa position pendant deux ans puis restait dans le classement du “Billboard” 530 semaines, record absolu depuis l’invention du phonographe ! Voilà comment, du jour au lendemain, une fantaisie musicale à la française se transforme en un gigantesque phénomène Outre-Atlantique! Les mois passent et le succès de la “Suite” ne se dément pas. D’une manière foudroyante, Claude Bolling popularise auprès du public américain une certaine forme de musique classique, rendue plus accessible car associée au jazz, élément issu de leur propre culture. Autrement dit, toute une portion de ce même public découvre la musique baroque à travers la “Suite pour Flûte et Piano Jazz Trio”. Bientôt Jean-Pierre Rampal invite son comparse à participer à sa représentation an­nuelle au mythique Carnegie Hall de New York. Nous sommes en 1976. C’est le premier concert de Claude Bolling aux Etats-Unis. «Pour moi, affirme t-il, Carnegie Hall a été un événement à la fois excitant et angoissant. Parce que la simple évocation de cette salle mythique implique des références tellement prestigieuses! Quand on sait qu’on va y jouer, on est pris d’un trac mortel. Le soir du concert, la majeure partie des spectateurs qui ne connaissait pas encore notre enregistrement, après les premières mesures à la Corelli de “Baroque and Blue” a poussé un “Oh!” massif de stupéfaction à la brusque intervention de la rythmique et du piano-jazz! Réaction tellement impressionnante que le bassiste et le batteur, absolument pétrifiés, se sont arrêtés de jouer pendant quelques secondes! En fait, l’audience classique de Carnegie ne s’attendait pas à ce choc de jazz-swing après une charmante exposition d’un thème en canon!» Rapidement, la “Suite” obtient le prix de la meilleure vente de disque, devient Disque d’Or puis Disque de Platine. Le phénomène se transforme en déferlante quand, de ce mariage fécond entre jazz et classique, naît une heureuse progéniture. En effet, l’état de grâce se renouvelle avec Alexandre Lagoya, Pinchas Zukerman, Yo-Yo Ma, Maurice André et l’English Chamber Orchestra dans une série de compositions où Claude Bolling agence avec bonheur des combinaisons instrumentales subtiles et colorées. Aujourd’hui, la “Suite pour Flûte et Piano Jazz” a plus de vingt ans. C’est une jeune fille condamnée à ne pas vieillir. Elle a et aura toujours vingt ans puisqu’elle ne porte les stigmates ni d’une époque précise, ni d’une mode musicale. Oeuvre de référence, elle traverse le temps avec jeunesse et insouciance, reprise par des groupes, jouée dans les conservatoires, Jean-Pierre Rampal la donnait très souvent lors de ses tournées aux U.S.A. En deux mots, elle est devenue intemporelle et universelle.
Stéphane LEROUGE


Claude Bolling

Six fois lauréat du Grand Prix du Disque en France, Claude Bolling a été plusieurs fois nominé aux Etats-Unis pour le Grammy Award et connaît depuis longtemps une célébrité internationale pour ses talents de compositeur, arrangeur, chef d’orchestre et pianiste. Né à Cannes, Claude Bolling s’est révélé à 14 ans comme un prodige du piano-jazz et a débuté très, tôt dans des activités professionnelles. Il avait reçu un solide enseignement de l’harmonie et du contrepoint, mais avait acquis la plupart de ses connaissances musicales en écoutant des disques. Ses premiers enregistrements ont été réalisés à 18 ans, avec son propre groupe de jazz Dixieland, et il est vite devenu l’un des musiciens de jazz les plus populaires d’Europe. Grâce à ses contacts fréquents avec de nombreux jazzmen américains expatriés en Europe dans les années 1950-60, Claude Bolling a cotoyé toute l’histoire du jazz au contact de ses plus grands innovateurs. Son guide en la matière fut  Duke Ellington qui avait lui-même une grande admiration pour Bolling et appréciait énormément sa manière d’interpréter ses compositions. Compositeur prolifique, Claude Bolling a écrit plus d’une centaine de partitions pour la télévision et le cinéma, composant la musique de films comme “Borsalino”, “The Awakening”, “Willie et Phil”, “California Suite”, “The Silver Bears”, “Louisiane” et “Le Magnifique”. Claude Bolling a enregistré du ragtime, du boogie-woogie, du blues, des thèmes populaires, et il est surtout connu par ses propres compositions qui mêlent de façon unique la musique jazz, pop et classique. C’est ce style, connu sous le nom de “Crossover Music”, qui permit à Claude Bolling d’entrer dans l’histoire de la musique, avec la composition aujourd’hui célèbrissime “Suite pour Flûte et Piano Jazz Trio”. L’intérêt et l’engouement suscités, par la “Suite pour Flûte et Piano Jazz Trio” a incité d’autres musiciens classiques de premier ordre, tels que Pinchas Zukerman, Alexandre Lagoya, Yo-Yo Ma, Maurice André, Hubert Laws et l’English Chamber Orchestra, à rechercher les compositions de Claude Bolling pour leurs instruments respectifs. Bolling a répondu par une abondante production dans son style de Crossover Music, toujours basé sur le même trio, avec la “Suite pour Violon, le Concerto pour Guitare Classique, la Suite pour Violoncelle”, et bien d’autres ont suivi. Il dirige le plus célèbre Big Band de jazz européen, qui a déjà travaillé avec des musiciens et des chanteurs de jazz et de musique populaire aussi connus que Dizzy Gillespie, Lionel Hampton, Joe Williams, Carmen McRay, et récemment avec Stéphane Grappelli.
JEAN-PIERRE RAMPAL
Né à Marseille. Ayant remporté les premiers prix de flûte, successivement au Conservatoire de Marseille - où il fut élève de son père Joseph Rampal - et au Conservatoire National Supérieur de Paris, il commence sa prodigieuse carrière en 1945. Jean-Pierre Rampal parcourt le monde entier et cette carrière internationale lui laisse de moins en moins de temps pour sa France natale. Il abandonne son poste de flûtiste solo à l’Orchestre de l’Opéra de Paris après quelques années seulement ainsi que celui de professeur au Conservatoire National Supérieur de Paris. Tout en poursuivant sa carrière de concertiste, il crée des formations de musique de chambre avec ses amis Pierre Pierlot et Robert Veyron-Lacroix (Quintette à Vent Français, Ensemble Baroque de Paris, Duo Rampal - Veyron-Lacroix) avec lesquels il se produira pendant de nombreuses années. Il forme ensuite un Duo avec le pianiste et claveciniste américain John-Steele Ritter et joue très souvent en concerts comme en enregistrements avec Isaac Stern et Mstislav Rostropovich. Sa carrière de chef d’orchestre amène Jean-Pierre Rampal à conduire les plus grandes formations comme l’Orchestre National de France, le San Francisco Symphony, l’Orchestre Symphonique de Montréal, le Minnesota Orchestra, le Pittsburgh Symphony, le Los Angeles Philharmonic, le Saint Louis Orchestra... et à se produire régulièrement à la tête du National Symphony Orchestra de Washington. Nombreux sont les Grands Prix que Jean-Pierre Rampal a obtenus : Académie Charles Cros, Académie du Disque Français, Prix Edison, Prix Mondial du Disque, Prix d’Honneur de Montreux... Jean-Pierre Rampal fut Commandeur de la Légion d’Honneur, Commandeur des Arts et Lettres, Commandeur de l’Ordre National du Mérite et Lauréat du Prix Léonie Sonning 1978. En 1987, Jean-Pierre Rampal s’est vu attribuer la Grande Médaille de la Ville de Paris qui a créé pour lui un Concours International de Flûte. Jean-Pierre Rampal a enregistré plus de 300 disques pour les plus importantes maisons de disques dans le monde entier.


english notes
THE STORY OF A MUSICAL  PHENOMENON
The idea of associating jazz with classical has often inspired musical personalities as diverse as George Gershwin, Dave Brubeck, Jacques Loussier, and even groups such as the Modern Jazz Quartet or the Swingle Singers. As far as Claude Bolling is concerned, this type of experience was first approached in 1965 with the “Jazz Gang Amadeus Mozart”, a savory recording in the form of a musical gag, where the “Turkish March” canters towards unbridled dixieland jazz, tinted with Spike Jones humor. Later on, the young pianist Jean-Bernard Pommier, winner of the Tchaikovsky prize, who had performed with Claude Bolling in several television programs, asked him to compose a piece based on a dialogue between two pianos, one jazz, the other classical. From this exchange between two musical languages joining together in a single creation, the “Sonata for Two pianists” was born in 1972, the first landmark in what the Americans would soon call “Crossover Music”. Claude Bolling recalls, «The “Sonata” had just been released when I met Jean-Pierre Rampal whose truly exceptional talent I much appreciated. He told me “I love jazz without knowing how to play it, but I dream of working with jazz musicians. Write something that stays in the classical field for my flute and in the jazz idiom for you.” I took this request seriously considering it a real challenge. It was a rather crazy bet!» As the weeks passed, three themes emerged from Claude Bolling’s mind. Jean-Pierre Rampal heard them, liked them, and encouraged the composer to continue. When the number of compositions necessary for an album was achieved, the two accomplices decided to move on to the recording, adding Max Hédiguer on double bass and Marcel Sabiani on drums. The “Suite for Flute and Jazz Piano Trio” was born. One of the keys to the album’s success lies in Claude Bolling’s respect for Rampal’s musical personality. He holds out his hand without trying to pull him into his own universe. Rampal, on his part, brings his exceptional sensitivity to the work and with Bolling, forges a joint expression without renouncing his own originality. Thus, between the particular phrasing of the classical flute and the swing of the jazz trio, a game of contrasts is installed, favoring elegant as well as audacious oppositions and superpositons. From “Baroque and Blue” to “Véloce”, and through “Sentimentale”, Claude Bolling confronts them so that in the end they are united at the heart of an original and innovative creation. Rapidly, the United States audiences showed great interest for “Suite for Flute and Jazz Piano Trio”. «Two weeks after its release, Claude Bolling said, The “Suite for Flute and Jazz Piano Trio” was at the top of the Billboard charts, keeping its number one position for two years. It remained on the charts for a total of 530 weeks, an absolute record since the invention of the phonograph!» This is how a French musical fantasy was transformed overnight into a gigantic phenomenon overseas! The months pass and the success of the “Suite” does not falter. In an overwhelming manner, Claude Bolling popularizes a certain form of classical music for the American public, more accessible because of its association with jazz, an element of their own culture. At the same time, a whole segment of the same public discovers baroque music through the “Suite for Flute and Jazz Piano Trio”. Soon, Jean-Pierre Rampal invites his colleague to participate in his annual performance at the mythic Carnegie Hall in New York. It is 1976, Claude Bolling’s first concert in the United States. «For me», he declared, «Carnegie Hall was both exciting and frightening because the mere mention of the Hall implies such prestigious references! When you know that you are going to perform there,  you are taken with deathly stage-fright! The night of the concert, the great majority of the audience had not yet heard our recording. After the first few measures of “Baroque and Blue” a la Corelli, as the rhythm section and the jazz-piano came in, the audience response was overwheming! It was such a reaction that the bassist and the drummer, absolutely petrified, stopped playing for a few seconds! In fact, the classical audience of Carnegie Hall did not expect this jazz-swing shock after a charming introduction of a classical theme!» Soon, the “Suite” (winner of the 1976 and 1977 NARM awards for the best-selling classical record) obtained the Gold Record, followed by Platinum, and this happy marriage betvveen jazz and classical music gave birth to a number of happy offsprings. Indeed, the “état de grâce” is renewed wilh Alexandre Lagoya, Pinchas Zukerman, Yo-Yo Ma, Maurice André and the English Chamber Orchestra in a series of compositions where Claude Bolling arranges subtle and colorful instrumental combinations. Today, the “Suite for Flute and Jazz Piano Trio” is more than twenty years old. It is like a young girl who will never grow old. It is and will always remain twenty for it neither carries the marks of a precise era nor a musical trend. A work of reference, it travels through time young and carefree, taken up by groups, played in conservatories, and often performed by Jean-Pierre Rampal on his U.S. concert tours. In other words, it has become timeless and universal.
Stéphane LEROUGE


Claude Bolling

Claude Bolling, six times a winner of the French Grammy award Le Grand Prix du Disque and nominated several times for the American Grammy, has received consistent international acclaim as a composer, conductor, arranger, and pianist. Born in Cannes, France, Bolling was recognized as a jazz piano prodigy at the age of 14 and soon began to make professional appearances. He had formal training in harmony and counterpoint, but acquired most of his musical education by listening to records. His first recordings were made with his own Dixieland group when he was 18, and he subsequently became one of the most popular jazz musicians in Europe. Bolling’s frequent contact with the numerous expatriate jazz musicians in Europe during the 1950’s and 60’s exposed him to the entire history of jazz as performed by its major innovators. His mentor was Duke Ellington, who greatly admired and praised Bolling’s interpretations of his compositions. A prolific composer, he has written over hundred scores for TV and feature films such as “Borsalino”, “The Awakening”, “Willie and Phil”, “California Suite”, “The Silver Bears”, “Louisiana” and “Le Magnifique”. Bolling has recorded ragtime, boogie-woogie, blues, popular standards, and most widely known, his own compositions in a unique mixture of pop, jazz, and classical styles. It was the latter style known commonly as “Crossover Music”, that enabled Bolling to make musical history with his by-now famous composition “Suite For Flute and Jazz Piano Trio”. The interest and excitement generated by “Suite For Flute and Jazz Piano Trio” promoted other leading classical musicians, including Pinchas Zukerman, Alexandre Lagoya, Yo-Yo Ma, Maurice André and the English Chamber Orchestra to seek Bolling composilions for their respective instruments. Bolling responded with a prolific output in his classical crossover style still based on his trio “Suite For Violin”, “Concerto For Classic Guitar”, “Suite For Cello”, and many others followed. He is leading the most famous European Jazz big hand which has worked with well known Jazz and popular instrumentalists and vocalists, including Dizzy Gillespie, Lionel Hampton, Joe Williams, Carmen McRay and recentily with Stéphane Grappelli.


JEAN-PIERRE RAMPAL
Born in Marseille, France. He began his prodigious career in 1945 after having obtained first prizes both at the Marseille Conservatory where he was taught by his father, Joseph Rampal - and at the National Conservatory of Paris. Jean-Pierre Rampal travelled all over the world and his international career left him increasingly less time for his native France. After only a few years, he abandoned his post as flute soloist in the Paris Opera Orchestra as well as that of professor at the National Conservatory of Paris. While pursuing his career as a concert performer, he created chamber music groups with his friends Pierre Pierlot and Robert Veyron-Lacroix (French Wind Quintet, Paris Baroque Ensemble and the Rampal - Veyron-Lacroix duet) with whom he performed for many years. Later, Jean-Pierre Rampal formed a duo with the American pianist and harpsichord player John Steele Rittet. Also, he often performs in concert and on record with Isaac Stern and Mstislav Rostropovitch. Jean-Pierre Rampal has been pursuing a career as a conductor, which has lead to him conducting such great orchestras as the French National Orchestra, the San Francisco Symphony Orchestra, the Montreal Symphonie Orchestra, the Minnesota Orchestra, the Pittsburgh Symphony, the Los Angeles Philharmonic, the Saint-Louis Orchestra... and he regularly performed at the head of the National Symphony Orchestra of Washington. Jean-Pierre Rampal has been awarded many honors, including the Academie Charles Cros, the Academie du Disque Français, the Edison Prize, the Prix Mondial du Disque and the Prix d’Honneur de Montreux. Rampal was Commander of the Legion of Honnor, Commander of Arts and Letters, Commander of the National Order of Merite and Laureate of the 1978 Léonie Sonning Prize. In 1987 he received the Grande Médaille of the city of Paris which created the International Flute Competition in his honor. Jean-Pierre Rampal has recorded more than 300 records for some of the world’s largest record companies.
CD SUITE FOR FLUTE - Jean-Pierre Rampal et Claude Bolling © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)
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JEAN-PIERRE RAMPAL (BOLLING STORY)
Mai 1968. Tandis qu’à Paris, les pavés volent, Irène accompagnée du photographe François Gragnon - les deux “envoyés spéciaux” de Paris-Match - voguent sur le paquebot “Mermoz” où se déroule la première croisière musicale.


A bord, c’est la vie de cocagne et les musiciens classiques se révèlent de joyeux drilles, toujours prêts à partager leurs tables et leurs émotions musicales. Pour certains comme Samson François, jusqu’au cœur de la nuit... Et tant que le bar est ouvert. Le champion toutes catégories est Jean-Pierre Rampal. L’homme à la flûte d’or doué d’un appétit d’ogre pour les nourritures terrestres. Ce grand gourmand se révèle aussi curieux de tout et tous. Ensemble, Françoise son épouse, Jean-Pierre et Irène, ils flânent dans les rues de Dubrovnik où ils s’attablent pour boire un verre et deviser... Et c’est lui qui interviewe Irène ! Lui qui est un amateur de jazz, il s’enthousiasme lorsque qu’elle lui apprend que je suis son mari et lui pose mille et une questions sur ma carrière, mes goûts en musique et lui fait promettre que nous nous reverrons très vite.


Et c’est quelques semaines plus tard que qu’ils débarquent dans notre appartement de Boulogne. Connaissant l’ogre, Irène a mis tous ses talents à concocter un dîner digne de ses hôtes. Mais c’est la musique et le jazz qui l’intéressent. Il sait que j’ai écrit pour l’émission Âge Tendre et Tête de Bois une composition où classique et jazz se marient, que je l’ai interprétée avec Jean-Bernard Pommier. Je dois lui fais entendre tout de suite, le dîner peut attendre.


Comme deux gamins, nous sommes immédiatement devenus complices. Enthousiaste, Jean-Pierre souhaite que toutes affaires cessantes je me mette à l’ouvrage et lui écrive une pièce bien classique pour sa flûte qui se mêlerait aux rythmes et harmonies du piano-jazz. Il en suivra toute l’écriture, mouvement par mouvement, Jean-Pierre y apportant sa joie de vivre et de jouer. Mais nos agendas surchargés ne nous permettront de réaliser notre projet que cinq ans plus tard ! [...]

SUITE POUR FLUTE

Au retour des vacances, je retrouve Jean-Pierre Rampal et enfin nous décidons de mener notre vieux projet à son terme. Nous commençons à répéter la Suite pour flûte et Jean-Pierre me propose de l’enregistrer en assumant la production entre nous. Yves Chamberland, propriétaire du studio Davout, se propose d’en être le co-producteur. Il assure le studio, moi la musique, Jean-Pierre sa flûte et nous n’aurons les frais que des deux musiciens, Max Hédiguer (contrebasse) et Marcel Sabiani (batterie) qui étaient mes partenaires d’alors. La bande “master” est enregistrée le 9 octobre 1973 et le disque sort en France sous le label CY d’Yves Chamberland distribué par RCA.


Jean-Pierre Rampal, comme Alexandre Lagoya, le hautboïste Pierre Pierlot, le violoniste Patrice Fontanarosa, le violoncelliste Roland Sauvy et bien d’autres enseignaient à l’Académie nationale d’été de Nice. Dans cette belle villa du boulevard de Cimiez, le conservatoire m’avait demandé de créer une classe de piano-jazz. Ce fut l’occasion de revoir Jean-Pierre et de jouer notre Suite pour Flûte pour la première fois en public. Il était fier de montrer à ses étudiants qu’il s’encanaillait avec un musicien de jazz et exhibait à tout moment le disque de notre ‘‘Suite’’ qu’il avait emporté avec lui. Une de ses élèves américaine la découvre et lui demande la permission d’emporter le disque dans ses bagages. Cette flûtiste amateur était secrétaire chez “Masterworks”, le département classique des disques CBS à New York qui était la compagnie de disques américaine de Jean-Pierre. De retour, elle l’écoute dans son bureau à l’étonnement de ses collègues surpris d’entendre Rampal accompagné d’un piano et d’une rythmique de jazz.  L’événement parvient à la direction, qui amusée à son tour et intéressée à en publier le disque, m’appelle. J’ai eu beaucoup de peine à leur faire admette que j’étais le compositeur, l’interprète et le producteur, et qu’il n’y avait pas de tractations compliquées pour publier cet enregistrement pour lequel, par la force des choses, j’étais le seul interlocuteur. Etonnés par la simplicité de l’opération, ayant l’habitude de choses compliquées avec de nombreux ayants-droit assistés d’avocats et de comptables, le disque Suite pour flûte et piano jazz trio a été finalement mis sur le marché américain et international.


Est-ce parce qu’il y a une teinte d’humour dans la musique, toujours est-il que CBS-Masterworks nous soumettent un projet de pochette qui aurait pu être issu d’un “cartoon” ou d’une bande dessinée. Jean-Pierre habitué à des couvertures d’un classicisme de bon aloi et, de plus militant antitabac, a failli en avaler sa flûte ! Laquelle, sur le dessin, fumait au lit couchée avec un piano. Mais, le piano et la flûte dans le lit d’une chambre d’hôtel de passe a tellement amusé autour et alentour, que nous nous sommes ralliés à la majorité des avis et la pochette a été admise.


L’illustrateur Roger Huyssen a créé avec grand talent et invention toutes les pochettes de ce genre nouveau de croisement de musiques que les américains ont appelé ‘‘Crossover Music’’.


Deux semaines après sa sortie, le disque était en tête au Hit-Parade du “Bilboard” classique, magazine de référence du monde du disque. Après avoir tenu les premières places pendant deux ans, la Suite pour flûte s’y est maintenue pendant 533 semaines, record de présence toutes catégories. Jean-Pierre et moi étions aussi heureux qu’étonnés car nous n’avions mis aucun ingrédient d’une musique commerciale (percussions, cordes, chœurs etc…) pour faire un succès.


Extrait de Bolling Story de Jean-Pierre Daubresse et Claude Bolling édité par Jean-Paul Bertrand - Editions Alphée (avec l'autorisation de Claude Bolling)

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