Benoit Blue Boy
Benoit Blue Boy
Ref.: LLL187

PLUS TARD DANS LA SOIREE

BENOIT BLUE BOY

Ref.: LLL187

Direction Artistique : PATRICK TANDIN

Label : LA LICHERE

Durée totale de l'œuvre : 47 minutes

Nbre. CD : 1

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Présentation

Avec “Plus tard dans la soirée”, Benoît Blue Boy côtoie familièrement l’esprit profond du blues pour cette éternelle route où tout sans cesse ne fait que recommencer. Patrick Tandin, son producteur, défend le plus grand ambassadeur du blues francophone matiné avec la culture cajun et mexicaine.
Patrick Frémeaux
Droits audio : Label La Lichère - Propriété : Groupe Frémeaux Colombini SAS.



BENOIT BLUE BOY Voix, harmonicas • JEAN-MARC DESPEIGNES Basse • FRANçOIS BODIN Guitares • PHILIPPE FLORIS Batterie, percussions. Elle veut vendre ma guitare • Sur tes traces • J’me r’lève la nuit • L’amour, la guerre • T’inquiète pas, Benoît • Coq en pâte • Noël toute l’année • Ca va t’revenir • Jacques a dit • Toujours du Rock ’n roll.

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Presse
  A l’automne 1988, Patrick Tandin, producteur de jazz et homme de radio, lance le label La Lichère, maison de production phonographique dédiée au jazz et la world music qui présentera : Okay Témiz, John Greaves, Richard Raux, Debora Seffer, Marcel Azzola, Raul Barboza, Benoît Blue Boy, Senem Diyici, Didi Duprat, Les Primitifs du Futur, La Campagnie des musiques à ouïr, Michel Godard, Jean-Charles Capon, Richard Galliano, Jo Privat et le concept mondial du revival accordéon Paris Musette. Juillet 2000, Patrick Tandin nous quitte à 55 ans. Le label La Lichère, est alors repris par son frère Jean-Pierre Tandin, qui assure une politique dynamique, en co-édition avec Frémeaux & Associés, dédié à une relecture originale et créative du patrimoine musical : Spice Bones, Rodolphe Raffalli, le tentet de Stan Lafferière, Annie Papin, Isabelle Carpentier, Les frères Ferret avec Alain Jean-marie, Capon et Escoudé… Pour la première fois dans le disque, la direction artistique est assurée par un comité d’écoute collégial (Franck Bergerot, Julien Dellifiori, Pascal Anquetil, Antoine Tandin, Jean-Pierre Tandin et Patrick Frémeaux) permettant de servir la logique de ce label indépendant ; être un espace de liberté et d’expression pour les musiciens contemporains, un espace d’accueil de tous les métissages à l’abri des modes et de l’air du temps. En décembre 2005, Jean-Pierre Tandin et Antoine Tandin cèdent à Frémeaux & Associés le catalogue La Lichère. Le comité d’écoute collégial conserve son aptitude à proposer des productions mais la direction artistique est désormais assurée par Patrick Frémeaux en collaboration avec Benjamin Goldenstein. Avec pour double objectif de continuer à faire vivre la carrière phonographique des artistes maisons, Rodolphe Raffalli, Raul Barboza… et d’ouvrir les portes aux artistes dont la culture est à mi-chemin entre le jazz et les musiques traditionnelles, conservant ainsi l’esprit de La Lichère, Christophe Lartilleux (Latcho Drom), Gadjo Combo, un film sur l’accordéon par Pierre Barouh, Patrick Favre, Jacques Bolognesi, Emy Dragoï…Parallèlement, Denis Leblond, au sein de ‘Tempo Spectacle’, poursuit l’organisation de concerts des artistes La Lichère (Primitifs du Futur, Paris Musette, John Greaves, Raul Barboza…) et produit les deux derniers disques de Benoît Blue Boy. Enfin, La Lichère accueille dans son catalogue le travail de Jean-Louis Wiart – AxolOtl, producteur indépendant, dont la politique artistique est proche de celle initiée par Patrick Tandin (Guillaume de Chassy, Patrick Favre, Lee Konitz, Cesarius Alvim…).Claude Colombini Frémeaux In autumn 1988, jazz producer and radio personality, Patrick Tandin created the La Lichère label, a record company specialising in jazz and world music such as Okay Témiz, John Greaves, Richard Raux, Debora Seffer, Marcel Azzola, Raul Barboza, Benoit Blue Boy, Senem Diyici, Didi Duprat, Les Primitifs du Futur, La Compagnie des musiques à ouir, Michel Godard, Jean Charles Capon, Richard Galliano, Jo Privat and the international revival of Paris Musette accordion music.  In July 2000, Patrick Tandin passed away at the age of fifty-five.  Today, the dynamic La Lichère label, having been taken over by his brother Jean Pierre Tandin, with the collaboration of Frémeaux & Associés, specialises in an original and creative review of the musical heritage :  Spice Bones, Rodolphe Raffalli, Stan Laffériere’s tentet, Annie Papin, Isabelle Carpentier, the Ferret brothers with Alain Jean-Marie, Capon and Escoudé etc.  For the first time in the history of recorded music, the artistic direction is handled by a collegial committee (Franck Bergerot, Julien Dellifiori, Pascal Anquetil, Antoine Tandin, Jean Pierre Tandin and Patrick Frémeaux), enabling this independent label to give freedom and expression to contemporary musicians and to open doors for artists who do not enter specific musical categories. Since 2006, the catatalog is owned by Frémeaux & Associés.Patrick Tandin, une pleine vieJe me souviens d’un drôle de mec sur Jazz à Fip, qui parlait du jazz comme on croque une pastèque, avec du jus plein les joues. Il avait quitté FIP pour créer Jumbo Jazz sur une radio indépendante et avait choisi pour générique Le retour de la baleine bleue d’Eddy Louiss. Je me souviens d’y avoir entendu Bernard Lubat et André Minvielle faire le bœuf à l’improviste devant les micros. Je me souviens de son hameau en Ardèche, La Lichère. Sous sa fenêtre, il y avait un couple de crécerelles qu’il appelait Geoges et Georgette. Le samedi, on se peignait les oreilles en bleu et on descendait faire la fanfare en ville. Une année, Eddy Louiss tenait la grosse caisse. Le soir, on remontait dans les montagnes faire le bal. On jouait Eddy soit bon ; Eddy jouait la série tango. Je me souviens qu’à La Lichère, il y avait la place Billie-Holliday, le pont Sonny-Rollins…Eddy, Didi Duprat et Hermeto Pascoal avaient inauguré leurs propres plaques. Je me souviens que lorsqu’il créa le label La Lichère, il avait loué le Bataclan un mardi soir, pour que les enfants qui n’avaient pas d’école le lendemain puissent venir. L’invitation disait : «  Venez avec des fleurs ». Jamais on avait vu le Bataclan aussi fleuri. Je me souviens que le 22 Mars, il essayait toujours de sortir un disque, ou d’être en studio, pour commémorer l’étincelle qui déclancha Mai 68. Je me souviens des disques : Senem Diyici, François Chassagnite, Richard Raux, Ecume, Cesarius Alvim, Data Error, Richard Galliano et Jean-Charles Capon, Michel Godard, John Greaves, Benoît Blue Boy, Paris-Musette, Raul Barboza, Les Primitifs du Futur, Okay Temiz et Sylvain Kassap, La Campagnie des musiques à ouïr…Je me souviens qu’il avait toujours un instrument de musique entre les mains, qu’il chantait Viens de Gilbert Bécaud, La Folle Complainte de Charles Trenet et Sweet Home Chicago de Robert Johnson. Je me souviens qu’il voulait amener le jazz dans les villages, qu’à cette intention il avait monté le festival des Vans et des trois vallées avec une poignée de bénévoles, deux bouts de ficelles, sa bite et son couteau. Je me souviens qu’on s’était moqué de lui, mais aujourd’hui, aux Vans, on lit Jazzman au salon de coiffure et le fils du coiffeur fait huit heures de saxophone par jour. Je me souviens que, lorsque Jo Privat avait vu sa trogne ronde et cramoisie de soleil et d’appétit de vivre, il l’avait surnommé « La Tomate ». Je me souviens que quelques jours avant sa mort, il avait la tête comme un radis et le teint terreux, qu’on ne voyait plus que ses dents de croqueur de pastèque qui disaient en riant « c’est rien, on va continuer ». Avant de partir, le 12 Juillet 2000, comme un pied de nez à la mort, Patrick a confié à son fils Antoine et à son frère Jean-Pierre le soin de continuer les productions du label la Lichère en partenariat avec Frémeaux & Associés. « C’est rien, on va continuer ».Franck BERGEROT  © JAZZMAN                                       Mort du producteur de disques Patrick TandinPatrick Tandin est mort le 12 Juillet des suites d'un cancer à l'âge de 53 ans à Montpellier. Homme de radio (FIP...) et de spectacles (le Festibal de Vans en Ardèche), il avait surtout exercé la fonction de producteur de disques, créant notamment le label La Lichère (Paris Musette, les Primitifs du Futur, Raul Barboza...)© LIBERATION
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Il aurait été injuste, voire même immoral que Benoît Blue Boy ne profite pas de la tendance du moment pour passer à son tour à la caisse. Lui qui fut de toutes les luttes bluesiennes, qui ne renia jamais une passion érigée en sacerdoce et qui prit même son bateau de pèlerin pour prêcher la bonne parole auprès de la nouvelle vague (production du second album de Stocks, le torride trio Lillois). Certes le faciès s’est un peu arrondi, les stigmates de quelques excès fermentés transpirent davantage que par le passé mais le métier est toujours là, consommé à l’extrême. L’autre intérêt de « Plus tard dans la soirée », c’est de remettre en perspective une version moins technicienne d’un genre qui tire l’essentiel de sa substance du feeling mais aussi et surtout de l’exploit instrumental. La fonction créant l’organe, le chanteur-harmoniciste qu’est Benoît Blue Boy ne peut qu’évoluer dans un moule qui n’engendre pas à ce genre de verbiage, même si son backing group, Les Tortilleurs, s’y entend pour faire swinguer la moindre note. L’essentiel est ailleurs, dans cette voix plus cristalline, moins roots que celles de Verbeke ou de Bill Deraime et surtout dans cet harmonica qui retrouve ici sa place aux premières loges. Voilà qui nous change de la sempiternelle slide ! Sans révolutionner les fondements du blues, ce disque vient à point nommé pour confondre ceux qui en faisaient un genre enfermé dans trop de carcans. Ce qui n’est déjà pas si mal.André BRODZKI - BEST
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Né en 1946, Benoît Billot (alias Blue Boy) est devenu, au fil du temps, une sorte de doyen d’un blues à la française dont il fut, à l’instar de Patrick Verbeke, un des grand précurseurs. La Lichère, label indépendant, publia deux de ses albums au début des années 1990 (rendez-vous compte : Bluesboarder n’existait même pas !). Pour fêter son retour sous la bannière de cette bonne maison avec son tout récent « En Amérique », celle-ci a décidé de les rééditer, ce qui nous permet de partir à la (re)découverte du temps perdu ! […] Enregistré en Avril 1992 en formation restreinte, ce septième album de Benoît introduit un seul petit nouveau : le bassiste Jean-Marc Despeignes. Demeurent les fidèles Tortilleurs Bodin et Floris, qui profitent d’ailleurs de l’absence d’invités pour briller à leur tour. Sur la pochette, Benoît cultive un look à mi-chemin entre Raimu et le Coluche de Tchao Pantin. Le point faible de cet album réside dans sa production, ou plutôt son mixage : s’il est louable de resserrer le son autour du combo ici présent, à quoi bon laisser Benoît chanter en Français, si c’est pour qu’on y comprenne rien à l’arrivée ? C’est particulièrement regrettable sur « Ca va t’rev’nir », « Coq en pâte » et « Jacques a dit », dont les bribes de paroles intelligibles laissent présumer de ce qu’on rate. Benoît est un parolier savoureux, et il est par conséquent dommage de ne pouvoir en profiter pleinement. Ceci posé, on flaire vite une sorte de concept derrière tout ça : après tout, sur les originaux de Slim Harpo et Clifton Chenier (qui constituent assurément le ferment de l’art des Tortilleurs), bien malin aussi celui qui parvient à décrypter de quoi il retourne vraiment. Cette transposition hexagonale ne manque heureusement pas d’attrait sur le plan strictement  musical. Dix titres (soit deux de moins que sur le précédent), d’où se détachent particulièrement le zydeco ‘n’ roll « Elle veut vendre ma guitare » (sur lequel l’harmo supplée l’accordéon, et Bodin assure une slide rugueuse au premier plan), et une poignée d’autres plages, au premier rang desquelles « Sur tes traces » et « T’inquiètes pas Benoît ». Le premier est un mini « road movie » : sur un riff proche de celui d’Anyway the wind blows » de J.J. Cale (et un tempo typiquement sudiste), les Tortilleurs y font preuve d’un groove que l’on croyait réservé à certains musiciens de studio de Muscles Shoals. Le second est un swamp-shuffle à la Lazy Lester revu façon Chicago West-Side, et auquel on ne comprend à nouveau pas grand-chose, du moins avant que Benoît ne commence à souffler dans ses lamelles ? Alors, tout devient clair : en fait, ça cause de Little Walter, dirait-on ! « J’me r’lève la nuit » est une lente ballade country, avec steel-guitar lacrymale de rigueur, et « Coq en pâte » un irrésistible zydeco twist avec frottoir, sur lequel la slide de Bodin décrit des vrilles et des loopings, avant que l’harmo ne viennent rétablir l’ordre. Le reste de mes plages favorites se répartit entre des références à Creedence, et d’autres aux T. Birds (qui devaient planer bien haut au firmament des idoles des Tortilleurs). « L’amour, la guerre » emprunte ainsi le roulis de « Proud Mary », et « Ca va t’rev’nir » confirme l’assise rythmique du groupe, qui nous propose (quelle idée !) d’imaginer un Fogerty qui marmonnerait au lieu de hurler. Un implacable soul beat fait décoller « Jacques a dit » en un swamp blues furieux, sur lequel la réverbe de la guitare de François Bodin le qualifie parmi les plus dignes émules de Jimmy Vaughan. Mention confirmée avec « Toujours du rock’n’roll », qui accentue encore la touche T.Birds : dès l’intro au chromatique, le rythme twist-shuffle et les riffs implacables de Bodin évoquent immanquablement les rois d’Austin. Pas si mal en fin de compte, pour un petit groupe frenchy ! Je rappelle que le premier album (5 titres) de Doo The Doo ne devait voir le jour que trois ans plus tard…Quand on vous dit que Benoît est le parrain de toute cette nouvelle scène blues française !BLUESBOARDER
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Les productions du regretté Patrick Tandin, reprises par son frère Jean-Pierre, rééditent deux disques de Benoît Blue Boy, « parlez-vous français » et « plus tard dans la soirée » parus respectivement en 1990 et 1993. Belle initiative car d’une part ces deux galettes n’ont pas pris une ride et d’autre part Benoît Blue Boy est toujours, hélas, ignoré des larges masses. Il faut dire qu’il a rarement les honneurs de la presse. Warum ? Car si la plupart des bluesmen français ont du mal à ne pas sonner « variétés », « Benoît côtoie familièrement cet esprit profond, essentiel, qui remet en scène l’éternelle route des amours, des raisons sociales, des déraisons humaines (…) le Blues » (Patrick Tandin), pas de production lisse calibrée FM mais une approche roots bienvenue. Depuis plus de 25 ans, Benoît Blue Boy suit son bonhomme de chemin, celui d’un blues relax, en français, tendance Louisiane, authentique et plein d’humour (« un maître du genre dans les paroles pleines de dérision (…) qui font appel au non-sens », écrit Jacques Lacava, dans les notes de pochette) cf. « Qu’est-ce que t’en feras », « Elle veut vendre ma guitare » ou « T’inquiètes pas Benoît ». Benoît Blue Boy est toujours très bien entouré : Claude Langlois steel guitar, Geraint Watkins, accordéon, Bill Thomas, guitare…sur le premier disque, et les Tortilleurs, très efficace, sur l’autre (J.M. Despeignes, basse, F. Bodin, guitare, qui se fend de bien beaux chorus et P. Floris batterie). Excellent chanteur (voix traînante, un peu fatiguée) et harmoniciste, Benoît Blue Boy a le feeling, l’esprit profond du blues. Ca l’fait comme on dit ! Benoît Blue Boy ne se prend pas la tête et laisse le bon temps rouler, cultivant une sorte de nonchalance et de décontraction qui l’air de rien vous embarque à fond. (cf. le très réussi « j’marche doucement » ou « j’’me relève la nuit »). Si vous avez raté la première parution, ne laissez pas passer cette deuxième chance !François COUVREUX – TRAD MAG
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Le même avec ses Totilleurs en réduction : François Bodin (g), Jean-Marc Despeigne (b), Philippe Floris (dr, perc) ; cela repart mes frères pour le blues de Montparnasse, où le français danse avec la musique du Delta du Mississipi et s’érige comme une profession de foi pour l’unique B.B.B.JAZZ NOTES
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Hey là-bas ! Hey là-bas ! Réjouissez-vous chers amis car deux anciens albums de Benoît Blue Boy viennent d’être réédités sous leur pochette initiale par l’excellent label Frémeaux & Associés, grand spécialiste des luxueuses anthologies consacrées à la musique roots, blues, rock’n’roll, western swing, et autres musiques cajun et mexicaines. Ça tombe à pic car les rayons Blue Boy dans les rayons des disquaires commençaient à ressembler à l’étal d’un boucher-charcutier de Ouagadougou. Tous les aficionados de Benoît gardant jalousement les précieuses galettes toutes de bleue imprégnées dans leur discothèque, avec la sécurité d’un bunker de la banque de France, prêt à dégainer leur 357 Magnum à la première incursion d’un individu avide de blues qui tortille un maximum. En 1990, « Parlez-vous français ? » et sa belle jaquette TEX-MEX, sonnait presque le glas d’un récent passé, en prenant une radicale orientation vers un côté plus Louisianais à la chaleur moite et suffocante. Dès l’âge des premières surprises-parties, des mobylettes-traficottées, et des Coca-Cola aromatisés, benoît a beaucoup écouté les Fats Domino, Clifton Chénier du rhythm & blues cajun, du swamp de Baton Rouge avec Slim Harpo et Lonesome Sundown, et des titres comme « Elle rentre dedans » ou « Louisiana » démontrent le melting-pot d’influences en provenance du Golf du Mexique, et même au-delà de la frontière du côté de Monterrey, où la tequila est la boisson providentielle. Benoît Blue Boy est entouré pour l’occasion de quelques Tortilleurs, et de moult invités comme Bill Thomas, Claude Langlois, ou encore Geraint Watkins considéré comme le meilleur pianiste-accordéoniste du côté de chez les rosbifs. Benoît fait sonner son harmonica comme un accordéon, on ne sait plus de quel instrument il s’agit, et avec classe recale crossroads, les bayous, San Antonio, New Orléans, sans oublier Ménilmontant qui malgré les milliers de kilomètres, ne semble pas si loin en raison du savoir de toute cette bande de joyeux lurons. En dépit de sa nationalité française, pour Benoît cela demeure un truc naturel, il a le rhythm & blues dans ses chromosomes. De sa voix pêchue et bourrue, il fait swinguer les mots et il nous délecte de véritables poésies des faubourgs et des zincs, dans lesquelles chaque laissé-pour-compte de la vie peut s’identifier. « Parlez vous français » était certainement l’album le plus accompli de Benoît Blue Boy pour l’époque. Deux ans après, sortait toujours chez La Lichère « Plus tard dans la soirée », qui était aussi le nom du premier groupe de Benoît Blue Boy pour l’époque. Deux ans après, sortait toujours chez  La Lichère  « Plus tard dans la soirée », quand il fallait sortir des sentiers battus afin de prêcher la bonne parole du blues dans tous les rades infâmes, et autres salles underground de la France profonde. Le style a sensiblement évolué vers un côté plus rock, plus musclé, plus instinctif, avec un François Bodin (sideman de renom) qui malmène sa strato avec aisance, dans la lignée des Thunderbirds et autres guitaristes texans « Jacques a dit », « Elle veut vendre ma guitare ». On en prend plein les mirettes car Philippe Floris et Jean Marc Despeignes font honneur à leur statut de Tortilleurs. Et derrière le look de Benoît, cravate négligemment détachée, fines bacantes d’hidalgo, cheveux gominés à la Cochran, regard d’aigle hors-la-loi, gouaille de tit, fausse nonchalance débonnaire, se cache un véritable maître de l’harmonica, un auteur-compositeur hors du commun, une encyclopédie vivante de la musique roots américaine, et sûrement le dernier franc tireur du blues de ce côté-ci de l’Atlantique. Ces deux rééditions sont un véritable bain de jouvence, et sont bien plus efficaces que l’aspirine des lendemains de fiesta. Quoi ? Mais non docteur je n’ai pas contracté la Blue Boy Mania. Non !non ! doc pas de piqûre, pas de piqûre. « Moi j’veux aller à New Orleans, j’ai déjà mon ticket à la main… »BLUES & CO
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A la première écoute, ce n’est pas le coup de foudre. Surtout lorsque trotte encore dans votre tête les refrains accrocheurs, l’ambiance Louisiane et les textes savoureux de « Parlez vous français » le précédent album de Benoît Blue Boy produit par La Lichère. Et pui – effet bizarre – « Plus tard dans la soirée », lancinant avec son feeling de blues balluche et de country western de banlieue, se met à vous titiller les oreilles. Et vous y revenez ; Certes, Benoît, toqué de blues et de Louisiane, avec ses faux airs de Coluche dans Tchao Pantin, « mange » les mots, ce qui entraîne immédiatement les commentaires acerbes du style « on ne comprend rien à ce qu’il raconte – c’est pire que Bashung ». Mais que le pilote auditeur prenne seulement le temps de maîtriser l’engin pour mieux voir le paysage défiler. Matins blafards, peines de cœur, humour grinçant. Benoît Blue Boy vous conte des histoires simples qui vous renvoie, le temps d’un éclair, à votre propre vie. Sacré Benoît. D’abord une méchante fille « veut vendre sa guitare ». Ce qui n’est pas gentil. Plus loin « il tourne en rond, perd la raison, se r’lève la nuit et pense à elle » et, bien entendu « se d’mande bien pourquoi » ? Son cafard s’envole, enfin, dans Coq en pâte : « J’me sens bien ce matin, t’inquiète pas je suis pas malade, je sais d’là où j’vais aller, je s’rai comme un coq en pâte ». C’est tout le mal qu’on lui souhaite.Christophe DRIANCOURT – JAZZMAN
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"Il y a dans ce personnage une sorte de bonne santé évidente, de richesse réjouie, d’envie de bonheur… Et pourtant, il chante le Blues. Sur scène, il crée un choc, fait naître dans la salle ferveur et joie collective". Le nouvel Observateur.
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"Benoit Blue Boy, sans doute la meilleure lecture française du blues". Télérama
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"On ne sait trop qu’admirer chez Benoit Blue Boy : sa capacité à assimiler le langage du blues ou sa facilité à acclimater le français aux rythmes du delta, du bayou". Le Monde
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"Du Blues avce des paroles pleines d'humour et de dérision façon Boris Vian." Le Nouvel Observateur.
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"Il y a dans ce personnage une sorte de bonne santé évidente, de richesse réjouie, d’envie de bonheur... Et pourtant, il chante le Blues..." Denis Leblond – Tempo Spectacles
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"Benoît Blue Boy, c’est un peu le parrain du blues français. En 1979, il fut le premier à sortir un album de blues entièrement écrit dans la langue de Molière, 3 semaines avant son ami Bill Deraime. Puisant à la source même du blues par ses nombreux voyages aux US, et plus particulièrement en Louisiane où blancs et noirs, cajuns et créoles défendent leur culture française, notre patriarche délivre régulièrement des albums qui racontent la vie, celle des bars, des rues, des chambres à coucher ou des fêtes entre amis, celle de tous les jours, la sienne, la votre, la notre. Aidé de ses harmonicas et de ses formidables Tortilleurs, c’est une invite pleine de convivialité pétrie d’émotion que nous lance Benoît Blue Boy, comme dans sa dernière production : Benoît Blue Boy en Amérique (Frémeaux & Associés - 2001)" par Blues Passion
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“Cette séance de 1992 parue sur le label La Lichère était devenue fort difficile à trouver et c’est une excellente idée qu’a eue Patrick Frémeaux de reprendre ce catalogue La Lichère et d’en republier les fleurons, comme cet album.“ JAZZ AROUND
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    ELLE VEUT VENDRE MA GUITARE
    BENOIT BLUE BOY
    00:04:22
    1992
  • 2
    SUR TES TRACES
    BENOIT BLUE BOY
    00:05:29
    1992
  • 3
    J'ME R'LEVE LA NUIT
    BENOIT BLUE BOY
    00:05:21
    1992
  • 4
    L'AMOUR LA GUERRE
    BENOIT BLUE BOY
    00:04:48
    1992
  • 5
    T'INQUIETE PAS BENOIT
    BENOIT BLUE BOY
    00:05:02
    1992
  • 6
    COQ EN PATE
    BENOIT BLUE BOY
    00:03:45
    1992
  • 7
    NOEL TOUTE L'ANNEE
    BENOIT BLUE BOY
    00:04:34
    1992
  • 8
    CA VA T'REVENIR
    BENOIT BLUE BOY
    00:05:33
    1992
  • 9
    JACQUES A DIT
    BENOIT BLUE BOY
    00:04:36
    1992
  • 10
    TOUJOURS DU ROCK'N ROLL
    BENOIT BLUE BOY
    00:03:41
    1992
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