Benoit Blue Boy et les Tortilleurs
Benoit Blue Boy et les Tortilleurs
Ref.: LLL087

PARLEZ VOUS FRANCAIS ?

BENOIT BLUE BOY

Ref.: LLL087

Direction Artistique : PATRICK TANDIN

Label : LA LICHERE

Durée totale de l'œuvre : 56 minutes

Nbre. CD : 1

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Présentation

Benoît Blue Boy, l’homme qui a popularisé le blues à la française, a découvert un beau jour de son adolescence, grâce à un voisin de palier mélomane, un album de Chicago blues, “The best of Little Walter”. Puis voilà l’ami Benoît aux States écoutant attentivement ses mentors. Il achète alors ses premiers enregistrements de l’accordéoniste, roi du zydeco, Clifton Chénier. Mais, c’est Zachary Richard qui lui fait découvrir la scène vivante louisianaise. Désormais Blue Boy écrira en français. Le premier album de Benoît a engendré bon nombre de vocations, rappelez-vous de “Descendre au café” qui était dans les juke-boxes de 1978. La démarche de Benoît a été intelligente : au lieu de copier les classiques il a pris le problème à l’envers en se passionnant pour une musique qui pourrait être parrainée par le ministère de la francophonie! Nous avons en effet des cousins acadiens qui, dans l’atmosphère tropicale du golfe du Mexique, ont créé des cultures chamarées avec les migrants noirs. Benoît rapproche ainsi les villes cosmopolites, ses deux amours que sont la Nouvelle Orléans et Paris. Quand on entend Benoît souffler dans son saxo du Mississippi, on se rend compte qu’il ne sonne pas comme le premier harmoniciste venu. Blue Boy est original, et a su adapter une technique plus complexe qu’il n’y paraît, qui lui permet d’émettre des sons de piano à Bretelles. B.B.B. est devenu un maître du genre dans les paroles pleines de dérision et d’humour qui font appel au non-sens, il faudrait presque remonter à Boris Vian pour retrouver une telle verve de parolier à la gouaille digne d’un titi parisien. La poésie réaliste des blues est transposée au second degré comme “... c’est à l’orange qu’elle est toujours pressée...” Benoît chante sa profession de foi : “... Moi j’veux aller à New-Orleans. Quand j’vais arriver là-bas, j’vais m’mettre à pécher l’poisson-chat... Ecouter l’accordéon... Laissez rouler l’bon temps...”
Jacques Lacava, Chicago le 12 février 1990.

Droits audio : Label La Lichère - Propriété : Groupe Frémeaux Colombini SAS.



BENOIT BLUE BOY Voix, harmonica, guitares • GERANT WATKINS Accordéon, piano ou orgue, chœurs • FRANçOIS BODIN Guitares • JOHN GREAVES Basse • PHILIPPE FLORIS Batterie, percussions • BILL THOMAS Guitare • CLAUDE LANGLOIS Steel guitar • JACQUES MERCIER Chœurs.

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Presse
  A l’automne 1988, Patrick Tandin, producteur de jazz et homme de radio, lance le label La Lichère, maison de production phonographique dédiée au jazz et la world music qui présentera : Okay Témiz, John Greaves, Richard Raux, Debora Seffer, Marcel Azzola, Raul Barboza, Benoît Blue Boy, Senem Diyici, Didi Duprat, Les Primitifs du Futur, La Campagnie des musiques à ouïr, Michel Godard, Jean-Charles Capon, Richard Galliano, Jo Privat et le concept mondial du revival accordéon Paris Musette. Juillet 2000, Patrick Tandin nous quitte à 55 ans. Le label La Lichère, est alors repris par son frère Jean-Pierre Tandin, qui assure une politique dynamique, en co-édition avec Frémeaux & Associés, dédié à une relecture originale et créative du patrimoine musical : Spice Bones, Rodolphe Raffalli, le tentet de Stan Lafferière, Annie Papin, Isabelle Carpentier, Les frères Ferret avec Alain Jean-marie, Capon et Escoudé… Pour la première fois dans le disque, la direction artistique est assurée par un comité d’écoute collégial (Franck Bergerot, Julien Dellifiori, Pascal Anquetil, Antoine Tandin, Jean-Pierre Tandin et Patrick Frémeaux) permettant de servir la logique de ce label indépendant ; être un espace de liberté et d’expression pour les musiciens contemporains, un espace d’accueil de tous les métissages à l’abri des modes et de l’air du temps. En décembre 2005, Jean-Pierre Tandin et Antoine Tandin cèdent à Frémeaux & Associés le catalogue La Lichère. Le comité d’écoute collégial conserve son aptitude à proposer des productions mais la direction artistique est désormais assurée par Patrick Frémeaux en collaboration avec Benjamin Goldenstein. Avec pour double objectif de continuer à faire vivre la carrière phonographique des artistes maisons, Rodolphe Raffalli, Raul Barboza… et d’ouvrir les portes aux artistes dont la culture est à mi-chemin entre le jazz et les musiques traditionnelles, conservant ainsi l’esprit de La Lichère, Christophe Lartilleux (Latcho Drom), Gadjo Combo, un film sur l’accordéon par Pierre Barouh, Patrick Favre, Jacques Bolognesi, Emy Dragoï…Parallèlement, Denis Leblond, au sein de ‘Tempo Spectacle’, poursuit l’organisation de concerts des artistes La Lichère (Primitifs du Futur, Paris Musette, John Greaves, Raul Barboza…) et produit les deux derniers disques de Benoît Blue Boy. Enfin, La Lichère accueille dans son catalogue le travail de Jean-Louis Wiart – AxolOtl, producteur indépendant, dont la politique artistique est proche de celle initiée par Patrick Tandin (Guillaume de Chassy, Patrick Favre, Lee Konitz, Cesarius Alvim…).Claude Colombini Frémeaux In autumn 1988, jazz producer and radio personality, Patrick Tandin created the La Lichère label, a record company specialising in jazz and world music such as Okay Témiz, John Greaves, Richard Raux, Debora Seffer, Marcel Azzola, Raul Barboza, Benoit Blue Boy, Senem Diyici, Didi Duprat, Les Primitifs du Futur, La Compagnie des musiques à ouir, Michel Godard, Jean Charles Capon, Richard Galliano, Jo Privat and the international revival of Paris Musette accordion music.  In July 2000, Patrick Tandin passed away at the age of fifty-five.  Today, the dynamic La Lichère label, having been taken over by his brother Jean Pierre Tandin, with the collaboration of Frémeaux & Associés, specialises in an original and creative review of the musical heritage :  Spice Bones, Rodolphe Raffalli, Stan Laffériere’s tentet, Annie Papin, Isabelle Carpentier, the Ferret brothers with Alain Jean-Marie, Capon and Escoudé etc.  For the first time in the history of recorded music, the artistic direction is handled by a collegial committee (Franck Bergerot, Julien Dellifiori, Pascal Anquetil, Antoine Tandin, Jean Pierre Tandin and Patrick Frémeaux), enabling this independent label to give freedom and expression to contemporary musicians and to open doors for artists who do not enter specific musical categories. Since 2006, the catatalog is owned by Frémeaux & Associés.Patrick Tandin, une pleine vieJe me souviens d’un drôle de mec sur Jazz à Fip, qui parlait du jazz comme on croque une pastèque, avec du jus plein les joues. Il avait quitté FIP pour créer Jumbo Jazz sur une radio indépendante et avait choisi pour générique Le retour de la baleine bleue d’Eddy Louiss. Je me souviens d’y avoir entendu Bernard Lubat et André Minvielle faire le bœuf à l’improviste devant les micros. Je me souviens de son hameau en Ardèche, La Lichère. Sous sa fenêtre, il y avait un couple de crécerelles qu’il appelait Geoges et Georgette. Le samedi, on se peignait les oreilles en bleu et on descendait faire la fanfare en ville. Une année, Eddy Louiss tenait la grosse caisse. Le soir, on remontait dans les montagnes faire le bal. On jouait Eddy soit bon ; Eddy jouait la série tango. Je me souviens qu’à La Lichère, il y avait la place Billie-Holliday, le pont Sonny-Rollins…Eddy, Didi Duprat et Hermeto Pascoal avaient inauguré leurs propres plaques. Je me souviens que lorsqu’il créa le label La Lichère, il avait loué le Bataclan un mardi soir, pour que les enfants qui n’avaient pas d’école le lendemain puissent venir. L’invitation disait : «  Venez avec des fleurs ». Jamais on avait vu le Bataclan aussi fleuri. Je me souviens que le 22 Mars, il essayait toujours de sortir un disque, ou d’être en studio, pour commémorer l’étincelle qui déclancha Mai 68. Je me souviens des disques : Senem Diyici, François Chassagnite, Richard Raux, Ecume, Cesarius Alvim, Data Error, Richard Galliano et Jean-Charles Capon, Michel Godard, John Greaves, Benoît Blue Boy, Paris-Musette, Raul Barboza, Les Primitifs du Futur, Okay Temiz et Sylvain Kassap, La Campagnie des musiques à ouïr…Je me souviens qu’il avait toujours un instrument de musique entre les mains, qu’il chantait Viens de Gilbert Bécaud, La Folle Complainte de Charles Trenet et Sweet Home Chicago de Robert Johnson. Je me souviens qu’il voulait amener le jazz dans les villages, qu’à cette intention il avait monté le festival des Vans et des trois vallées avec une poignée de bénévoles, deux bouts de ficelles, sa bite et son couteau. Je me souviens qu’on s’était moqué de lui, mais aujourd’hui, aux Vans, on lit Jazzman au salon de coiffure et le fils du coiffeur fait huit heures de saxophone par jour. Je me souviens que, lorsque Jo Privat avait vu sa trogne ronde et cramoisie de soleil et d’appétit de vivre, il l’avait surnommé « La Tomate ». Je me souviens que quelques jours avant sa mort, il avait la tête comme un radis et le teint terreux, qu’on ne voyait plus que ses dents de croqueur de pastèque qui disaient en riant « c’est rien, on va continuer ». Avant de partir, le 12 Juillet 2000, comme un pied de nez à la mort, Patrick a confié à son fils Antoine et à son frère Jean-Pierre le soin de continuer les productions du label la Lichère en partenariat avec Frémeaux & Associés. « C’est rien, on va continuer ».Franck BERGEROT  © JAZZMAN                                       Mort du producteur de disques Patrick TandinPatrick Tandin est mort le 12 Juillet des suites d'un cancer à l'âge de 53 ans à Montpellier. Homme de radio (FIP...) et de spectacles (le Festibal de Vans en Ardèche), il avait surtout exercé la fonction de producteur de disques, créant notamment le label La Lichère (Paris Musette, les Primitifs du Futur, Raul Barboza...)© LIBERATION
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Frémeaux et ses associés ont réactivé le fonds La Lichère et en rééditent les pièces maîtresses. Ces enregistrements de Benoît Blue Boy avec des partenaires de choix (en particulier Geraint Watkins à l’accordéon) en font partie et un CD comme celui-ci ne déparera aucune collection. Le cachet « Louisiane » et le style R&B sont tout à fait compatibles avec des lyrics en français surtout que Benoît privilégie le dialecte cajun. Ces faces ont été largement commentées en leur temps, elles n’ont guère vieilli et on ne peut que recommander cet album fait avec goût et talent.Robert SACRÉ – JAZZ HOT
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Né en 1946, Benoît Billot (alias Blue Boy) est devenu, au fil du temps, une sorte de doyen d’un blues à la française sont il fut, à l’instar de Patrick Verbeke, un des grand précurseurs. La Lichère, label indépendant, publia deux de ses albums au début des années 1990 (rendez-vous compte : Bluesboarder n’existait même pas !). Pour fêter son retour sous la bannière de cette bonne maison avec son tout récent « En Amérique », celle-ci a décidé de les rééditer, ce qui nous permet de partir à la (re)découverte du temps perdu ! Enregistré en moins de 10 jours en Décembre 1989 et paru en 1990, « Parlez-vous français ? » est déjà le sixième album de Benoît sous son propre nom. Il nous ramène les Tortilleurs de l’époque (qui changeront avec « Couverts de Bleus » en 1994), à savoir le batteur Philippe Floris et el guitariste François Bodin, augmentés ici des anglais John Greaves (bassiste coutumier de la scène de Canterbury) et l’accordéoniste et claviériste Geraint Watkins. Claude Langlois (complice régulier de Patrick Verbeke) et Bill thomas figurent au registre des invités. Plus de dix ans après sa sortie, cet album a plutôt bien vieilli. Il faut dire qu’outre la plage éponyme, on y trouve « J’marche doucement » qui est devenu un de ses classiques, avec « Descendre au café ». Comme sur son récent « C’est moi qui tiens l’volant », les paroles résument toute la philosophie du bonhomme : « patience et longueur de temps font mieux que force et que rage ». Musicalement, cette plage est le mid-tempo Louisianais typique, emballé en deux temps, trois mouvements par l’accordéon de Watkins et un superbe solo de gratte de François Bodin. « Parlez-vous Français ? », la chanson, est une sorte de « Tango-blues-stomp » (moi aussi, je peux inventer des genres si je veux !), strié d’une partie de slide à faire pâlir Ry Cooder en personne. Autres titres de bravoure : « la porte de derrière » (avec la steel guitar tuante de Langlois), « Assis là, nerveux » (un paresseux swamp-blues à la Slim Harpo, avec Bill Thomas à la guitare, et entrelardé d’un splendide solo d’harmo, 100% Walter Horton), ou encore « Ils sont partis » (bien belle ballade, au spleen proche d’un John Fogerty en mal de Bayou, et bercée par l’accordéon de Watkins). Il faut encore mentionner « Qu’est-ce que t’en f’ras », mambo bien Louisianais (avec des paroles cryptées, dans la veine de « On peut plus en trouver », sur « Lent ou Rapide »). L’harmo y est encore à la fête, de même que sur « Angela », Texas swing déchaîné sur lequel Benoît prend sa voix de rocker, entraînant ses comparses dans son sillage avant de signer un solo grandiose, entre George Smith et Frank Frost. Reste à signaler la pièce de résistance (7’40 et quelques !), « Louisiana » sa profession de foi. Sur un riff de guitar-boogie et un rythme chaloupé soutenu par l’accordéon zydeco (Watkins, toujours), Benoît y délivre des soli totalement habités. On ne le dira jamais assez : Benoît Blue Boy est l’un des tout meilleurs harmonicistes en activité. « Parlez-vous Français ? » est peut-être son album le plus indiqué pour le découvrir en tant qu’instrumentiste.BLUESBOARDER
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Les productions du regretté Patrick Tandin, reprises par son frère Jean-Pierre, rééditent deux disques de Benoît Blue Boy, « parlez-vous français » et « plus tard dans la soirée » parus respectivement en 1990 et 1993. Belle initiative car d’une part ces deux galettes n’ont pas pris une ride et d’autre part Benoît Blue Boy est toujours, hélas, ignoré des larges masses. Il faut dire qu’il a rarement les honneurs de la presse. Warum ? Car si la plupart des bluesmen français ont du mal à ne pas sonner « variétés », « Benoît côtoie familièrement cet esprit profond, essentiel, qui remet en scène l’éternelle route des amours, des raisons sociales, des déraisons humaines (…) le Blues » (Patrick Tandin), pas de production lisse calibrée FM mais une approche roots bienvenue. Depuis plus de 25 ans, Benoît Blue Boy suit son bonhomme de chemin, celui d’un blues relax, en français, tendance Louisiane, authentique et plein d’humour (« un maître du genre dans les paroles pleines de dérision (…) qui font appel au non-sens », écrit Jacques Lacava, dans les notes de pochette) cf. « Qu’est-ce que t’en feras », « Elle veut vendre ma guitare » ou « T’inquiètes pas Benoît ». Benoît Blue Boy est toujours très bien entouré : Claude Langlois steel guitar, Geraint Watkins, accordéon, Bill Thomas, guitare…sur le premier disque, et les Tortilleurs, très efficace, sur l’autre (J.M. Despeignes, basse, F. Bodin, guitare, qui se fend de bien beaux chorus et P. Floris batterie). Excellent chanteur (voix traînante, un peu fatiguée) et harmoniciste, Benoît Blue Boy a le feeling, l’esprit profond du blues. Ca l’fait comme on dit ! Benoît Blue Boy ne se prend pas la tête et laisse le bon temps rouler, cultivant une sorte de nonchalance et de décontraction qui l’air de rien vous embarque à fond. (cf. le très réussi « j’marche doucement » ou « j’’me relève la nuit »). Si vous avez raté la première parution, ne laissez pas passer cette deuxième chance !François COUVREUX – TRAD MAG
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Réédition du catalogue La Lichère avec le bluesman français B.B.B. accompagné des Tortilleurs. Un garçon plein d’humour qui traduit le blues de la Nouvelle Orléans en bon français, avec la dérision qui lui est propre. Il utilise pour s’accompagner, la guitare ou l’harmonica. Quand aux Tortilleurs, il sont 7 : Geraint Watkins (accor, p, org, voc), François Bodin (g), John Greaves (b), Philippe Floris (dr, perc), Bill thomas (g), Claude Langlois (g), Jacques Mercier (voc). Humour, originalité et blues gouailleur.JAZZ NOTES
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Hey là-bas ! Hey là-bas ! Réjouissez-vous chers amis car deux anciens albums de Benoît Blue Boy viennent d’être réédités sous leur pochette initiale par l’excellent label Frémeaux & Associés, grand spécialiste des luxueuses anthologies consacrées à la musique roots, blues, rock’n’roll, western swing, et autres musiques cajun et mexicaines. Ça tombe à pic car les rayons Blue Boy dans les rayons des disquaires commençaient à ressembler à l’étal d’un boucher-charcutier de Ouagadougou. Tous les aficionados de Benoît gardant jalousement les précieuses galettes toutes de bleue imprégnées dans leur discothèque, avec la sécurité d’un bunker de la banque de France, prêt à dégainer leur 357 Magnum à la première incursion d’un individu avide de blues qui tortille un maximum. En 1990, « Parlez-vous français ? » et sa belle jaquette TEX-MEX, sonnait presque le glas d’un récent passé, en prenant une radicale orientation vers un côté plus Louisianais à la chaleur moite et suffocante. Dès l’âge des premières surprises-parties, des mobylettes-traficottées, et des Coca-Cola aromatisés, benoît a beaucoup écouté les Fats Domino, Clifton Chénier du rhythm & blues cajun, du swamp de Baton Rouge avec Slim Harpo et Lonesome Sundown, et des titres comme « Elle rentre dedans » ou « Louisiana » démontrent le melting-pot d’influences en provenance du Golf du Mexique, et même au-delà de la frontière du côté de Monterrey, où la tequila est la boisson providentielle. Benoît Blue Boy est entouré pour l’occasion de quelques Tortilleurs, et de moult invités comme Bill Thomas, Claude Langlois, ou encore Geraint Watkins considéré comme le meilleur pianiste-accordéoniste du côté de chez les rosbifs. Benoît fait sonner son harmonica comme un accordéon, on ne sait plus de quel instrument il s’agit, et avec classe recale crossroads, les bayous, San Antonio, New Orléans, sans oublier Ménilmontant qui malgré les milliers de kilomètres, ne semble pas si loin en raison du savoir de toute cette bande de joyeux lurons. En dépit de sa nationalité française, pour Benoît cela demeure un truc naturel, il a le rhythm & blues dans ses chromosomes. De sa voix pêchue et bourrue, il fait swinguer les mots et il nous délecte de véritables poésies des faubourgs et des zincs, dans lesquelles chaque laissé-pour-compte de la vie peut s’identifier. « Parlez vous français » était certainement l’album le plus accompli de Benoît Blue Boy pour l’époque. Deux ans après, sortait toujours chez La Lichère « Plus tard dans la soirée », qui était aussi le nom du premier groupe de Benoît Blue Boy pour l’époque. Deux ans après, sortait toujours chez  La Lichère  « Plus tard dans la soirée », quand il fallait sortir des sentiers battus afin de prêcher la bonne parole du blues dans tous les rades infâmes, et autres salles underground de la France profonde. Le style a sensiblement évolué vers un côté plus rock, plus musclé, plus instinctif, avec un François Bodin (sideman de renom) qui malmène sa strato avec aisance, dans la lignée des Thunderbirds et autres guitaristes texans « Jacques a dit », « Elle veut vendre ma guitare ». On en prend plein les mirettes car Philippe Floris et Jean Marc Despeignes font honneur à leur statut de Tortilleurs. Et derrière le look de Benoît, cravate négligemment détachée, fines bacantes d’hidalgo, cheveux gominés à la Cochran, regard d’aigle hors-la-loi, gouaille de tit, fausse nonchalance débonnaire, se cache un véritable maître de l’harmonica, un auteur-compositeur hors du commun, une encyclopédie vivante de la musique roots américaine, et sûrement le dernier franc tireur du blues de ce côté-ci de l’Atlantique. Ces deux rééditions sont un véritable bain de jouvence, et sont bien plus efficaces que l’aspirine des lendemains de fiesta. Quoi ? Mais non docteur je n’ai pas contracté la Blue Boy Mania. Non !non ! doc pas de piqûre, pas de piqûre. « Moi j’veux aller à New Orleans, j’ai déjà mon ticket à la main… »BLUES & CO
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« Bien sûr ignoré des larges masses, Benoit Blue Boy et les tortilleurs suivent depuis quelques années un chemin pavé d’authenticité et de découvertes depuis leur rencontre avec Zachary Richard et la Louisiane dans les années 70. Ces tortilleurs-là sont une occasion pour l’amateur de blues, de rock, de danse, de prendre un train qui s’arrête à toutes les stations du blues et du rock américain.Ça sonne comme une invitation au voyage, en français dans le texte ! » BEST
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"Du Blues avce des paroles pleines d'humour et de dérision façon Boris Vian." Le Nouvel Observateur.
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"Il y a dans ce personnage une sorte de bonne santé évidente, de richesse réjouie, d’envie de bonheur... Et pourtant, il chante le Blues..." Denis Leblond – Tempo Spectacles
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"Benoît Blue Boy, c’est un peu le parrain du blues français. En 1979, il fut le premier à sortir un album de blues entièrement écrit dans la langue de Molière, 3 semaines avant son ami Bill Deraime. Puisant à la source même du blues par ses nombreux voyages aux US, et plus particulièrement en Louisiane où blancs et noirs, cajuns et créoles défendent leur culture française, notre patriarche délivre régulièrement des albums qui racontent la vie, celle des bars, des rues, des chambres à coucher ou des fêtes entre amis, celle de tous les jours, la sienne, la votre, la notre. Aidé de ses harmonicas et de ses formidables Tortilleurs, c’est une invite pleine de convivialité pétrie d’émotion que nous lance Benoît Blue Boy, comme dans sa dernière production : Benoît Blue Boy en Amérique (Frémeaux & Associés - 2001)" par Blues Passion
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    PARLEZ VOUS FRANCAIS
    BENOIT BLUE BOY
    BENOIT BLUE BOY
    00:04:00
    1990
  • 2
    ELLE RENTRE DEDANS
    BENOIT BLUE BOY
    BENOIT BLUE BOY
    00:04:56
    1990
  • 3
    OH CHERIE OH
    BENOIT BLUE BOY
    BENOIT BLUE BOY
    00:04:06
    1990
  • 4
    LA PORTE EN ARRIERE
    BENOIT BLUE BOY
    BENOIT BLUE BOY
    00:05:09
    1990
  • 5
    ASSIS LA NERVEUX
    BENOIT BLUE BOY
    BENOIT BLUE BOY
    00:03:21
    1990
  • 6
    PETITE FILLE
    BENOIT BLUE BOY
    BENOIT BLUE BOY
    00:06:15
    1990
  • 7
    ILS SONT PARTIS
    BENOIT BLUE BOY
    BENOIT BLUE BOY
    00:07:47
    1990
  • 8
    LOUISIANA
    BENOIT BLUE BOY
    BENOIT BLUE BOY
    00:04:46
    1990
  • 9
    QU'EST C'QUE T'EN F'RAS
    BENOIT BLUE BOY
    BENOIT BLUE BOY
    00:04:01
    1990
  • 10
    J'MARCHE DOUCEMENT
    BENOIT BLUE BOY
    BENOIT BLUE BOY
    00:04:23
    1990
  • 11
    ANGELA
    BENOIT BLUE BOY
    BENOIT BLUE BOY
    00:04:54
    1990
  • 12
    TELEPHONE PORT ARTHUR
    BENOIT BLUE BOY
    BENOIT BLUE BOY
    00:03:01
    1990
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