Chants traditionnels des Pygmées
Chants traditionnels des Pygmées
Ref.: 10112

PYGMEES DU CONGO : TRADITIONS ORALES DES M’BENGA

M'Benga Pygmies In The Congo

Ref.: 10112

Direction Artistique : PIERRE HUGUET

Label : PITHYS / FREMEAUX & ASSOCIES

Durée totale de l'œuvre : 1 heures 9 minutes

Nbre. CD : 1

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Présentation

Musique spontanée et traditions orales des M'Benga.
Mêmes lorsque les circontances ne sont pas exceptionnelles, hors des fêtes, hors des initiations, hors des cérémonies, les Pygmées chantent à tout instant lorsqu’ils sont en forêt. Ce disque - enregistré in situ - rapporte le quotidien émouvant et joyeux des vocalises M’Benga qui résonnent dans la sylve équatoriale africaine. Union sacrée entre la nature et la culture ! Nouvelle édition de cet enregistrement patrimonial de Pierre Huguet référencé à la vente pour le public par les RMN (Réunion des Musées Nationaux) au Musée du Quai Branly (Musée des Arts Premiers).
Patrick Frémeaux

"Ces enregistrements (...) nous ramènent à l'essence même des musiques premières"
Etienne Bours - Trad Mag

Droits Masters : Groupe Frémeaux Colombini (Frémeaux & Associés - Patrimoine de l'Humanité), Editorialisation : Lola Caul-Futy Frémeaux, Edition originale : Louis Geslin pour Pithys.

Presse
GALERIE FREMEAUX & ASSOCIES, VINCENNESExposition, conférences, disques culturels"Les beautés tribales" (par VSM)Du 4 mai au 21 juillet a lieu l’exposition « Préjugés occidentaux sur l’art tribal ». C’est donc l’occasion de redécouvrir les très belles collections d’art africain et océanien de la Galerie Frémeaux, qui avance ici en terrain connu.Le regard qu’a porté l’occident sur les Arts Premiers n’était pas très bienveillant jusqu’au début du XXè siècle. Les artistes de la modernité, parmi lesquels Gauguin, Brancusi et Picasso, vont changer la donne en affirmant la valeur esthétique d’œuvres considérées alors comme de simples objets ethnographiques. Leur but est désormais d’atteindre la même force expressive et magique que ces idoles païennes.Ainsi, en 1907, Picasso s’inspire des masques africains pour peindre les visages des prostituées du célèbre tableau « Les Demoiselles d’Avignon ».Par suite, l’art africain et océanien va être adopté comme référence par les surréalistes. Pour eux, ces objets font montre d’une inquiétante étrangeté qui se rapporte au mystère de l’inconscient. André Breton, chef de file du mouvement, fut un grand collectionneur de ces arts qu’on appelait alors « primitifs ».C’est le terme d’Art Tribal qui préféra le galeriste et collectionneur passionné Patrick Frémeaux. Toute suggestion équivoque de hiérarchisation évitée, c’est bien l’aspect culturel qui est ainsi mis en avant.En outre, les sociétés tribales ont une conception de l’art très différente de la nôtre : l’art revêt des fonctions essentielles pour la vie de la tribu, puisqu’il est partout, dans l’exceptionnel comme dans le quotidien.Néanmoins, pour le collectionneur du XXIè siècle, il s’agit de distinguer les objets authentiques de ceux réalisés pour répondre à la demande marchande venant de l’Occident. Du contact avec l’Occident sont apparues des problématiques nouvelles. Ainsi, l’Art Tribal, s’inscrivant dans le mouvement inverse de la standardisation culturelle mondiale, ne devient-il pas aujourd’hui un « art de résistance » ?« Toute œuvre d’art n’est pas un acte de résistance, et pourtant, d’une certaine manière, elle l’est » Gilles Deleuze, au même titre que l’Art Contemporain …?Une exposition à voir et à comprendre grâce à des visites et des conférences organisées par la galerie : visite pédagogique pour enfants (3 à 8 ans) le samedi 12 mai à 11h, et pour adultes (avec une conférence de Patrick Frémeaux) le même jour à 15h30 et le 9 juin à 15h30.Conférence « L’Art tribal vu par le conservateur du musée » avec Gwénaëlle Dubreuil (ex-conservatrice du Musée national du Gabon à Libreville), le 12 mai à 16h30. »Cécile FOURNIER – VSMPROGRAMME DES EXPOSITIONS - VISITES ET CONFÉRENCES à Vincennes(La totalité des prestations pédagogiques et des visites commentées est gratuite)- EXPOSITION ET VISITE COMMENTÉE DU 4 MAI AU 21 JUILLET 2012A partir de la centaine d’objets tribaux présentés, visite explicative par Christophe Lointier, directeur de la galerie (sur demande et sous réserve de disponibilité).Durée : 15 à 25 minutes + questions.- VISITE PÉDAGOGIQUE ENFANTS (3 A 8 ANS) LE SAMEDI 12 MAI À 11 HEURESA partir de la centaine d’objets tribaux présentés, visite adaptée aux plus jeunes par Claude Colombini, collectrice d’objets tribaux indonésiens et directrice de la Librairie sonore jeunesse et des collections historiques de Frémeaux & Associés / RFI (Senghor, Césaire, etc.).Thème : nature et culture (l’environnement façonne l’homme, L’Enfant sauvage de Lucien Malson), la représentation par les animaux, éveil à la culture de l’autre, la culture et la notion relative du beau…(Les enfants doivent être accompagnés d’un parent.)Durée : 35 minutes + questions. Possibilité de recevoir par demi-classe les maternelles dernière section et les élèves de primaire sur RDV. Contact : Paulo Martins 01 43 74 90 24.- VISITE MATERNELLE-PRIMAIREVisite commentée pour les classes par les quatre intervenants en art plastique des écoles de Vincennes.- VISITE / CONFÉRENCE ADULTE LE SAMEDI 12 MAI À 15 HEURES 30 ET 9 JUIN 2012 À 15 HEURES 30A partir de la centaine d’objets tribaux présentés, visite explicative par PatrickFrémeaux, collecteur d’objets tribaux et éditeur d’ethnomusicologie.Thèmes abordés : explication des terminologies ; l’art tribal : trois approches différentes (l’ethnologue, le collectionneur et le musée) ; vérité anthropologique ou recherche du beau selon les critères occidentaux ; l’avant musée : les collectionneurs (d’André Breton à la fondation Dapper) ; nature et culture (l’environnement façonne l’homme) ; rencontre avec l’Occident : acculturation ou enrichissement culturel ? ; l’Occident et la notion du beau ; art contre artisanat : des biens fongibles ? ; critères comparatifs entre l’histoire de l’art occidental et notre perception de l’art tribal ; art coutumier, notions ethnographiques ; notion de vrai/faux, une atteinte à la création ? La notion de répertoire.Durée : 40 minutes + questions.- « L’ART TRIBAL VU PAR LE CONSERVATEUR DU MUSÉE » LE 12 MAI 2012 A 16 HEURES 30A partir d’objets Fang présentés, témoignage de Gwenaëlle Dubreuil qui a été la conservatrice du Musée national du Gabon à Libreville et qui a réhabilité le fonds permanent du musée (art Fang, etc.).Durée : 30 minutes + questions.- VISITE / COURS SCIENCES HUMAINES (SECONDE A TERMINALE LYCÉE BERLIOZ + PRÉPA SCIENCES PO)A partir de la centaine d’objets tribaux présentés, visite centrée sur les grandes notions de l’histoire culturelle, la philosophie esthétique, l’anthropologie et l’ethnologie mises en lumière avec des exemples concrets par Patrick Frémeaux, éditeur de sciences humaines et de philosophie (Paul-Émile Victor, Lévi-Strauss, Malraux, Onfray, Ferry, Camus, Sartre...). Thèmes abordés : nature et culture, une culture dans l’histoire de la mondialisation, la Négritude (Damas, Senghor, Cheikh Anta Diop, Malraux), l’anthropomorphisme et la culture de l’autre (Margaret Mead, Levi-Strauss, Germaine Tillon, Lucien Malson et Jared Diamond), rencontre avec l’Occident : acculturation ou enrichissement culturel ?, Le musée : lieu sacré de conservation ou espace scénographié pour la pédagogie ?.Durée : 35 minutes. (correspondant à un cours d’une heure avec l’aller-retour de 10 minutes entre le lycée Berlioz et la galerie Frémeaux). Possibilité pour un interclasse de 2 heures, d’une visite de 1 heure 30 avec questions (sujets abordés : thèmes histoire et sciences humaines ci-dessus + réflexion sur une esthétique liée au public occidental, + l’héritage de l’Afrique (art et musique) + initiation à l’économie culturelle).Sur RDV. Contact : Julie Rochette 01 43 74 90 24.- INITIATION JEUNES ADULTES - VISITE À PARTIR DU MERCREDI 9 MAI PAR PETITS GROUPES AVEC INITIATION CULTURELLE.Organisée par l’Afrique en marche (exposition et animation au théâtre Sorano, Librairie Millepages et Cinéma Les Trois Vincennes).- PRÉSENTATION DES DISQUES MUSICAUX, ETHNO-MUSICAUX, PARLÉS ET HISTORIQUES À LA LIBRAIRIE MILLEPAGESParution de “Tristes tropiques” de Claude Levi-Strauss en version intégrale interprété par Jean-Pierre Lorit.
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LE BESTIAIRE AFRICAINEn Afrique, de tout temps et en tous lieux, du Cap au désert du Tassili, les hommes et les animaux conversent continûment, ils échangent, par la parole et par les rites, des pouvoirs dont les uns et les autres sont profusément traversés. Une union sacrée entre la nature et la culture illustrée par les chants dialogués entre les oiseaux et les pygmées du Congo (Cf. CD 10112 / Frémeaux & Associés – Pygmées du Congo, Traditions orales des M’Benga). Dans un grand nombre de sociétés subsahariennes, la littérature orale est fondée sur un bestiaire important au sein duquel le serpent, l’éléphant, le crocodile, le buffle, le léopard, l’antilope et bien d’autres figures, prêtent leurs qualités aux humains. Considérés comme des référents incontournables, objets de crainte et d’admiration, les animaux sont les pivots de la sacralité. En effet, les assises de la vie sociale, les pratiques curatives, les activités de subsistance (la pêche, la chasse…), l’initiation recourent invariablement à une ménagerie sacrée et les relations magico religieuses qui unissent les bêtes et les hommes constituent une source d’inspiration inépuisable pour les sculpteurs. C’est à ce travail des artistes-artisans de l’Afrique subsaharienne que vous convie la Galerie Frémeaux et Associés, à travers la présentation d’oeuvres zoomorphes issue de diverses sociétés. Celle des Bwa, entre autres, dont les masques-crocodiles et les statues de calao aux motifs géométriques emblématiques sont les réceptacles des âmes des ancêtres et les passeurs des secrets du monde des esprits. Celle des Bobo, également, dont les masques-buffles et antilopes sont empreints d’une grande finesse et d’une évidente rigueur esthétique. Sans oublier, les étonnants masques Toma et Kran aux formes outrées et aux gueules protubérantes, qui lorsqu’ils sont parlés et dansés inspirent l’effroi et le respect. Enfin, comment ne pas citer les fameux masques-antilopes Dogon, aux cornes articulées, dont la fonction réside dans le fait d’offrir aux victimes de la chasse, un abri matériel pour leurs âmes errantes, et partant de protéger la communauté des hommes de la mauvaise influence de ces dernières. Toutes ces oeuvres, parmi d’autres exposées ici, sont autant de témoignages de l’extraordinaire pouvoir de création formelle de l’art africain, qui par sa propension à l’hybridation, reste l’une des influences majeures de l’art occidental contemporain. Christophe Lointier & Patrick Frémeaux  Patrick Frémeaux et le masque éléphantEXPOSITION ET VISITE COMMENTÉE DU 5 AVRIL AU 30 MAI 2014À partir de la cinquantaine d’objets tribaux présentés, visite explicative par Christophe Lointier, directeur de la galerie (sur demande et sous réserve de disponibilité).DUREE : 15 A 25 MINUTES + QUESTIONS.VISITE / COURS SCIENCES HUMAINES (2ND A TERMINALE LYCÉE BERLIOZ + PRÉPA SCIENCES PO) À partir de la cinquantaine d’objets tribaux présentés, visite centrée sur les grandes notions de l’histoire culturelle, la philosophie esthétique, l’anthropologie et l’ethnologie mises en lumière avec des exemples concrets par Patrick Frémeaux, éditeur de sciences humaines et de philosophie (Paul-Émile Victor, Lévi-Strauss, Malraux, Onfray, Ferry, Camus, Sartre…). Thèmes abordés : nature et culture, une culture dans l’histoire de la mondialisation, la Négritude (Damas, Senghor, Cheikh Anta Diop, Malraux), l’anthropomorphisme et la culture de l’autre (Margaret Mead, Levi-Strauss, Germaine Tillon, Lucien Malson et Jared Diamond), rencontre avec l’Occident : acculturation ou enrichissement culturel ?, Le musée : lieu sacré de conservation ou espace scénographié pour la pédagogie ?Durée : 35 minutes. (correspondant à un cours d’une heure avec l’aller-retour de 10 minutes entre le lycée Berlioz et la galerie Frémeaux).VISITE PÉDAGOGIQUE ENFANTS (3 A 8 ANS) LE SAMEDI 24 MAI À 11 HEURES À partir de la cinquantaine d’objets tribaux présentés, visite adaptée aux plus jeunes par Claude Colombini, collectrice d’objets tribaux indonésiens et directrice de la Librairie sonore jeunesse et des collections historiques de Frémeaux & Associés/ RFI (Senghor, Césaire, etc.) ou par Patrick Frémeaux. Thème : nature et culture (l’environnement façonne l’homme), la représentation par les animaux, éveil à la culture de l’autre, la culture et la notion relative du beau… (Les enfants doivent être accompagnés d’un parent.) Durée : 35 minutes + questions. Possibilité de recevoir par demi-classe les maternelles dernière section et les élèves de primaire sur RDV. Contact : Paulo Martins 01 43 74 90 24.
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PARCE QUE LA MÉMOIRE D’UN PEUPLE N’EST PAS FORCÉMENT POPULAIRE… Interview de Patrick Frémeaux par Claude Ribouillault pour le compte de Trad Magazine (100ème numéro – mars 2005) Vous avez probablement croisé l’un ou l’autre des coffrets édités par Frémeaux & Associés. Chacun constitue un ouvrage de référence sur un pan de culture musicale, historique et/ou géographique. Nous avons rencontré en Patrick Frémeaux, un visionnaire constructif qui, brique après brique, construit à sa façon ce qu’il faut bien considérer comme un monument à la culture sonore… Une entreprise… et une vocation culturelle L’ensemble des coffrets édités par Frémeaux & Associés relève, quant à sa conception globale, d’une véritable oeuvre éditoriale. Certains produits sont mis en place par un choix, d’autres par des opportunités. La cohérence globale est celle d’un corpus qui serait une mémoire collective, un patrimoine sonore de l’humanité, musical et parlé. Donc, à chaque fois, l’équipe se pose la question de savoir si le projet entre dans son oeuvre d’éditeur. Commercialement et sur le fond, l’effet collection se ressent, par définition, avec un fort nombre d’items proposés. Le catalogue – à peu près 800 disques – est considérable pour un directeur/fondateur d’entreprise de 38 ans, sur 20 ans d’entreprise… Frémeaux & Associés vend annuellement à peu près un million de disques mais, si certains albums se vendent à plusieurs milliers en un an, d’autres atteignent à peine 400 ventes en 10 ans… Il a fallu à Patrick Frémeaux une sorte de foi enracinée et énormément de travail, pour imposer aux revendeurs ces types de produits – coffrets de un ou plusieurs CD avec livret détaillé, contenant musiques, contes, chansons, discours, romans… –. Et cette foi est encore bien vivante. Textes, discours, musiques… Les sources utilisées sont nombreuses : collections phonographiques, enregistrements publics ou privés. La banque de données radiophonique de l’INA est, par exemple et à ce titre, du point de vue social, sociétal, culturel, musicologique, d’une importance énorme. Car la parole lue et les discours tiennent autant de place dans les productions de Frémeaux que la musique proprement dite. L’Étranger de Camus lu par Camus ou les enregistrements historiques de Céline, les discours du général de Gaulle, la Contre-histoire de la Philosophie de Michel Onfray (200 000 disques vendus !)… proposent une approche sensorielle différente des textes et de la pensée, qui remonte à notre enfance, aux contes, à l’oralité en général. La perception de véhicule de transmission des textes, des savoirs et de l’émotion s’en trouve renouvelée. Cela dit, les musiques populaires (et pas seulement “populaires”) ont dans le catalogue une place essentielle. L’entreprise a démarré avec un coffret “l’accordéon volume 1” coédité avec la discothèque des Halles, première Bibliothèque de la ville de Paris. C’est l’histoire musicologique et populaire de la capitale qui était en point de mire. L’idée originale est d’avoir fait ce coffret sur l’accordéon-musette en présentant cette musique comme on aurait présenté le samba à Rio de Janeiro ou le tango à Buenos Aires. Le succès a été immédiat, très important, à tel point que toutes les “majors” y avaient, quelques années plus tard, consacré elles aussi au moins une compil’. En tout cas ce fut le lancement de Frémeaux & Associés. Ensuite les productions se sont élargies, naturellement. Chez Frémeaux, il y a une volonté de défendre d’abord les cultures qui ne se défendent guère elles-mêmes. Par exemple, aux États-Unis, aussi curieux que cela puisse paraître, malgré certains collectages remarquables (Smithsonian Institute, Alan Lomax…), l’histoire du disque américain n’est pas vraiment traitée par les Américains eux-mêmes. « Ce n’est pas, dit Patrick Frémeaux, un pays d’histoire, surtout relativement récente. Sur beaucoup d’ouvrages et de nombreux thèmes, nous sommes d’inattendus “numéro un” des ventes aux USA… Certains chercheurs qui nous sont associés, tout comme des collectionneurs, ont permis de réaliser des volumes documentés. Car tous nos coffrets sont accompagnés de livrets, appareils documentaires critiques, qui se veulent de véritables études sur des thèmes ou des points de vue originaux. » Les musiques traditionnelles et populaires ont partout besoin d’être “renseignées” et mieux connues, mieux comprises dans leurs racines, leurs influences et leurs évolutions… La thèse de la diffusion maritime… En gros, historiquement, les médias ne se sont préoccupés – comme d’une nouveauté pour leurs bacs – des “musiques du monde”, dites aussi “world music”, que dans les années 80, avec Johnny Clegg et Sawuka par exemple. Mais le mouvement de découverte et de diffusion des musiques traditionnelles et populaires est aussi vieux que l’humanité. La théorie de Patrick Frémeaux est intéressante : « De notre côté, précise-t-il, nous nous sommes aperçus, d’un point de vue historique, que la fusion entre les cultures se manifeste surtout depuis que les transports maritimes existent. On peut ainsi lier les musiques du samba au Brésil, du son à Cuba, de la biguine à Fort-de-France, du jazz à la New-Orléans… au commerce triangulaire des XVII-XVIIIèmes siècles, celui qui menait d’un port européen à l’Afrique pour y échanger, contre de la pacotille (verroterie, tissus, rubans…), des humains, futurs esclaves, puis vers les Antilles ou l’Amérique pour les y vendre et acheter des produits exotiques (fruits, épices, fibres textiles, colorants…) qu’on revendait de retour à Bordeaux, en Guyenne ou ailleurs. Dans tous les cas de développement musical original, où les cultures africaines demeurent prégnantes, ce sont évidemment des ports qui sont concernés. Ils sont toujours, comme pour d’autres régions colonisées, ou comme pour le fado à Lisbonne, la base du métissage musical, qui n’est pas une invention récente. » Dans les coffrets country de chez Frémeaux, le sujet se trouve illustré de façon complémentaire : chacun peut se rendre compte, par exemple, que les musiques populaires des années 30-40 y reprennent les mêmes airs, avec des paroles de circonstances (histoires de cow-boys, de colons…), que des musiques irlandaises traditionnelles ou même des airs britanniques de salon ou de cour des XVI XVIIèmes siècles (comme celles que chantèrent les frère Deller). Le chanteur de “Ce cow-boy va-t-il revenir d’au-delà des plaines” reprend en se le réappropriant le thème de “Ce marin, perdu au-delà des mers, reverra-t-il sa patrie”… Des véhicules comme le chant, l’harmonica, instrument le plus facile à transporter sur soi dans une poche, le bandonéon des marins allemands… ont disséminé des canevas textuels et musicaux dans les ports du monde, selon les routes employées par les uns ou les autres. Puis l’Europe se ferma aux exotismes musicaux… « En retour, poursuit Patrick Frémeaux, on jouait de la musique hawaïenne à Berlin dans les années 30, de la biguine ou du tango à Paris… Mais, avec la Seconde Guerre Mondiale, notamment pour les raisons idéologiques et racistes, ces métissages vont disparaître rapidement ; la seule musique “de fusion” qui s’en sort alors, bien qu’elle soit critiquée, c’est le jazz. Et il aura fallu plusieurs décennies pour que la créativité de toutes les musiques urbaines et de métissages soit réécoutée, reconnue et replacée dans un statut qui pourrait aboutir, à travers nos productions et celles d’autres labels, à une discographie, une histoire des musiques au XXème siècle. Il y a encore 30 ans, cette histoire se limitait à un chemin qui menait de Wagner à Boulez et Stockhausen, en y ajoutant quelques traditions relativement méprisées de chansons et danses populaires parisiennes et urbaines en général. La créativité reconnue au jazz était méconnue ou méprisée pour les autres musiques. » En effet, même le tango n’avait droit alors qu’à la mention “divertissement exotique”, un “musette d’ailleurs”, et comme le musette sans réalité musicologique admise. Le nouveau statut du tango est une chose bien plus récente. Redonner un statut à ces musiques… Et pourtant, ces musiques, qui pouvaient être écrites (un facteur de reconnaissance pour l’académisme) – et même si elles ne l’étaient pas ! –, ont une qualité intrinsèque, du point de vue musicologique, qui est indiscutable, qui les rend passionnantes, mais qui a longtemps été ignorée. « C’est une des conséquences méconnues, poursuit Patrick Frémeaux, du trauma de la Seconde Guerre, qui a étouffé les métissages urbains de l’Entre-Deux-Guerres, moment de triomphe des musiques antillaises à Paris par exemple. » L’une des motivations des éditions Frémeaux & Associés est justement de revenir à ces fondements, à ces périodes d’épanouissement, pour évacuer le blanc de leur disparition d’après-guerre et recréer un lien, afin de faire valoir une richesse qui les justifie pleinement aujourd’hui. Il en est de même pour les traditions tsiganes : dans le grand cheminement de la “Gypsie route”, on va de Chine aux Saintes-Maries-de-la-Mer et jusqu’en Andalousie, et tout au long on retrouve des mélodies, des harmonies. « Certains de nos volumes, précise Patrick Frémeaux, prennent cette théorie comme base. » (C) TRAD MAGAZINE
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Nature et culture : art premier et coutumierFrémeaux & Associés est connu pour son travail de réédition relatif à l’histoire des musiques urbaines et de leurs pérégrinations géographiques dont ce métissage est couramment appelé « world music ». Par ailleurs, le catalogue Frémeaux & Associés comporte près de 150 références de disques ornithologiques et d’enregistrements d’ambiances naturelles qui révèlent l’identité du paysage acoustique que l’on retrouve dans les sonorités des cultures rurales ou primitives habitant ces mêmes biotopes. Si le rapport entre l’environnement et l’homme n’est pas nouveau, la collection de musiques traditionnelles de Frémeaux & Associés révèle l’harmonie entre l’homme et son milieu. Sur les traces de Claude Lévi-Strauss et dans le même esprit muséographique que l’établissement du Quai Branly, les éditions Frémeaux & Associés défendent l’art premier comme patrimoine de l’humanité.Patrick FREMEAUX© 2008 Groupe Frémeaux Colombini – La Librairie Sonore – Frémeaux & Associés Dictionnaire (musique du monde / world music)
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Le Musée de l’Homme, et maintenant celui du quai Branly, témoignent de l’histoire de populations longtemps considérées comme primitives. Livres et disques contredisent les idées reçues. En enregistrant des rythmes et des chants traditionnels, les musicologues et les preneurs de son jouent un rôle complémentaire à celui des ethnologues. Sous le label Patrimoine de l’humanité, l’éditeur et producteur Patrick Frémeaux s’attache à composer une librairie sonore dont chaque volume est enregistré en milieu naturel. Des hauts plateaux de l’Himalaya à la forêt équatoriale africaine, des vallées embrumées de Papouasie Nouvelle-Guinée au sud de l’Espagne, il propose des escales sonores. Dans le temps, dans l’espace, dans la diversité des sensibilités humaines. André FOUQUET – OUEST FRANCE
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PYGMEES M’BENGA DU CONGOMUSIQUE SPONTANEE ET TRADITIONS ORALES(...) "Ce disque s’impose comme démonstration incontournable. Imitations, appels, chants, petits yodels, paroles échangées, bruits de la nature et du temps qu’il fait… tout ce confond, s’emboîte, se prolonge, se marie. Ce n’est pas un disque de musique, c’est un disque de milieu de vie qui nous rappelle que la première influence sur la musique faite par l’homme vient de l’environnement dans lequel il vit et dont il dépend. Remarquable". Etienne BOURS – TRAD MAG
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    APPEL DE COHESION AUX ABORDS D UN CAMP
    PYGMEES DU CONGO
    00:01:08
    1992
  • 2
    APPRENTISSAGE DES CRIS DE L ANTILOPE
    PYGMEES DU CONGO
    00:02:22
    1992
  • 3
    VEILLEE DANS LA NUIT DE LA COMMUNAUTE AU COMPLET
    PYGMEES DU CONGO
    00:03:25
    1992
  • 4
    PLUS TARD DANS LA MEME NUIT
    PYGMEES DU CONGO
    00:10:28
    1992
  • 5
    ENCORE PLUS TARD
    PYGMEES DU CONGO
    00:01:05
    1992
  • 6
    ABLUTIONS ET LAVAGES DE RHIZOMES DANS L APRES MIDI
    PYGMEES DU CONGO
    00:06:54
    1992
  • 7
    TROIS JEUNES FILLES LORS D UNE JOURNEE DE CUEILLET
    PYGMEES DU CONGO
    00:06:14
    1992
  • 8
    UNE JEUNE FEMME ET TROIS JEUNES FILLES DEVANT LEUR
    PYGMEES DU CONGO
    00:03:05
    1992
  • 9
    TOUTE LA COMMUNAUTE APRES DEUX JOURNEES CONSACREES
    PYGMEES DU CONGO
    00:01:27
    1992
  • 10
    QUELQUES INSTANTS APRES
    PYGMEES DU CONGO
    00:02:12
    1992
  • 11
    ENCORE UN PEU PLUS TARD FIN DE L APRES MIDI
    PYGMEES DU CONGO
    00:02:58
    1992
  • 12
    UN ORAGE MENACE LE BOIS EST DEBITE EN PETITS MORCE
    PYGMEES DU CONGO
    00:05:09
    1992
  • 13
    DERNIER APRES MIDI DANS UN CAMPEMENT AVANT LE DEPA
    PYGMEES DU CONGO
    00:01:46
    1992
  • 14
    JUSTE APRES LA CONSTRUCTION D UN NOUVEAU CAMPEMENT
    PYGMEES DU CONGO
    00:07:15
    1992
  • 15
    DEUX JOURS PLUS TARD EN FIN DE MATINEE LES MEMES
    PYGMEES DU CONGO
    00:03:22
    1992
  • 16
    ABANDON D UN CAMPEMENT LA COLONNE D ETIRE DANS LA
    PYGMEES DU CONGO
    00:03:14
    1992
  • 17
    IMITATION DU CRIS D UNE ANTILOPE AU COURS D UNE
    PYGMEES DU CONGO
    00:02:17
    1992
  • 18
    UNE AUTRE CHASSE IMITATION DE CHIMPANZE PUIS DE
    PYGMEES DU CONGO
    00:03:14
    1992
  • 19
    LA FORET AU PETIT MATIN (THE FOREST EARLY IN THE M
    PYGMEES DU CONGO
    00:02:01
    1992
Livret

M’BENGA PYGMIES IN THE CONGO

PYGMÉES M’BENGA DU CONGO

Musique spontanée et traditions orales

M’BENGA PYGMIES IN THE CONGO - Spontaneous music and oral traditions

Cet album a été réalisé d’après des enregistrements effectués en 1989 et 1990 au Congo. Durant plusieurs semaines, Pierre Huguet, Sylvain Cordier et Jean-Louis Boivin ont accompagné une communauté de Pygmées M’Benga dans un périple de chasse et de cueillette.Les prises de son portaient sur l’ensemble des voix de la forêt, hommes, oiseaux, insectes et mammifères. A tous moments et dans toutes circonstances les micros et les magnétophones étaient en place.Cela a permis très rapidement de les faire oublier des Pygmées et de saisir ainsi des instants d’une spontanéité rare.Dans un montage qui rappelle la présence de la forêt entre chaque séquence de chant ou de polyphonie, ce disque retrace le quotidien so­nore des hommes.Bien qu’elles aient été ordonnées de façon chronologique, les différentes sé­quences n’ont pas été retenues selon des critères scientifiques ou démonstratifs, mais pour leur valeur illustrative, esthétique et émotion­nelle.Cet album n’a par conséquent qu’un seul objectif : la reproduction d’une trace de la mémoire d’un compagnon de voyage des Pygmées M’Benga.Vassaux à l’orée des bois, souverains en forêt, ce sont les Pygmées. Timides et discrets aux abords des villages bantous, ils deviennent lutins joyeux, bruyants et chantants sur les pistes qui mènent au miel et à la chasse.

Dédaignant l’agriculture et le travail des métaux, mais très oppor­tunistes, les M’Benga entretiennent depuis des siècles des relations d’échange qui leur donnent une maîtrise encore plus grande de la sylve équato­riale. Leur aisance y est merveilleuse. Leur esprit ludique, espiègle, transforme le quotidien en une fête presque permanente.La cohésion de la communauté tient sans doute parce qu’elle repose sur une grande liberté. D’un jour à l’autre, selon les humeurs du moment, les têtes changent dans le campement. Ainsi deux jeunes filles sont parties au petit matin, et un homme inconnu porteur d’un fusil arrive à la nuit tombante avec la dépouille d’un potamochère sur le dos.Où sont-elles donc allées ces demoiselles, et d’où vient ce nouveau personnage alors que le village le plus proche est à trois ou quatre jours de marche?La forêt fait corps avec le peuple Pygmée.La maîtrise de la forêt, c’est la certitude de s’y nourrir sans difficulté, d’y cons­truire une hutte dès que l’on en ressentira le besoin, sans l’aide de quiconque.Le nomadisme des Pygmées est aussi à l’origine de cette aisance. Il permet de choisir le lieu et le moment où le miel abonde, où les fruits sont mûrs, où le gibier est présent.Ce style de vie traduit ainsi une profonde adaptation des hommes aux variations des ressources de la forêt, et évite une prédation trop intense sur une surface réduite. C’est la fluidité de la vie...La compagnie des M’Benga, au cours de ce nomadisme sylvestre amène à penser que la forêt est le réservoir de la culture et de l’identité pygmée. C’est une raison de plus pour l’aimer et redouter sa disparition.

De la Sangha à la N’Gnoki 1989-1990 Congo
Pierre Huguet
© 1992 PITHYS © 2005 GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS
Séquences
01. Appel de cohésion aux abords d’un camp         1’08
02. Apprentissage des cris de l’antilope         2’22
03. Veillée dans la nuit de la communauté au complet (17 personnes)         3’25
04. Plus tard dans la même nuit          10’28
05. Encore plus tard 1’05
06. Ablutions et lavages de rhizomes dans l’après-midi  6’54
07. Trois jeunes filles lors d’une journée de cueillette       6’14
08. Une jeune femme et trois jeunes filles devant leur hutte en fin de matinée   3’05
09. Toute la communauté après deux journées consacrées à la récolte du miel  1’27
10. Quelques instants après        2’12
11. Encore un peu plus tard, fin de l’après-midi          2’58
12. Un orage menace. Le bois est débité en petits morceaux pour entretenir le feu dans une hutte durant la pluie  5’09
13. Dernier après-midi dans un campement avant le départ du lendemain          1’46
14. Juste après la construction d’un nouveau campement,toutes les femmes devant leur hutte          7’15
15. Deux jours plus tard en fin de matinée, les mêmes femmes à nouveau devant leur hutte          3’22
16. Abandon d’un campement, la colonne s’étire dans la forêt  3’14
17. Imitation du cri d’une antilope au cours d’une chasse à proximité d’un camp       2’17
18. Une autre chasse. Imitation de chimpanzé, puis de gorille          3’14
19. La forêt au petit matin    2’01
english notes
M’Benga PYGMIES
Spontaneous music and oral traditions

This album was compiled using recordings made in 1989 and 1990 in the Congo. For several weeks Pierre Huguet, Sylvain Cordier and Jean-Louis Boivin accompanied a community of M’Benga pygmies on a hunting and gathering expedition.The recordings cover all the voices in the forest, belonging to men, birds, insects and mammals. The microphones were ready at all times, whatever the circumstances. The pygmies were consequently able to forget about them very quickly and it was possible to capture moments of extraordinary spontaneity.The album is edited in such a way as to remind us of the forest’s presence, between each sequence of song or polyphonic recital. It reconstitutes the sounds that make up the daily life of the pygmies. Although they are presented in chronological order the various sequences were not chosen for scientific or didactic reasons, but rather for their aesthetic and emotional value, their quality as an illustration.In consequence this album has only one aim: the reproduction of part of the me­mory of a fellow traveller with the M’Benga pygmies.Vassals at the edge of the wood, the pygmies are like kings once they regain the forest. Timid and discreet on the outskirts of Boutu villages, they become joyful imps, noisy and full of songs as they follow the tracks which lead to their honey caches and hunting grounds.The M’Benga are bord opportunists and have scorned agriculture and metalwork. Over the centuries they have maintained barter relations which secure their mastery of the equatorial forests. Here they are perfectly at ease and their playful, mischievous spirit transforms everyday life into and endless celebration.The cohesion of their community is almost certainly related to the considerable liberty which they enjoy.

From one day to the next, depending on how the mood takes them faces change in the camp. Two young women leave in the early morning and an unknown man, carrying a rifle, arrives at nightfall with the carcass of an African Water Hog on his back. Where do the women go; where does this person come from? The nearest village is three of four days away on foot. The forest is one with the pygmy people.Their mastery of the forest environment leaves them certain to find food without difficulty, to build a hut whenever they feel the need, without requiring any help.Their nomadic habits also contribute to this relaxed attitude. They feel free to choose the place and time where honey is abundant, fruit is ripe and game is available. Their life style reflects a high degree of adaptation to the fluctuating resources of the forest and they naturally avoid being over-predatory on too small an area of land. Such is the fluidity of their life...The company of the M’Benga, during this nomadic outing through the woods, led me to conclude that the forest acts as a reservoir for the pygmy culture and identity. This is one more reason to care for it and fear its disappearance.

From la Sangha to la N’Gnoki, Congo.1989-1990
Pierre Huguet
© 1992 PITHYS
© 2005 GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS
Sequences
01. Call to gather on the edge of the camp          1’08
02. Apprenticeship of antelope cries   2’22
03. Nocturnal vigil for the entire community (17 persons)   3’25
04. Later the same night      10’28
05. Even later   1’05
06. Ablutions and washing of rhizomes during the afternoon  6’54
07. Three girls during a day spent gathering fruit  6’14
08. A young woman and three girls in front of their hut at the end of the morning         3’05
09. The entire community after two days spent harvesting honey       1’27
10. A few moments later   2’12
11. A little later, at the end of the afternoon         2’58
12. A storm threatens. Wood is chopped into little bits to keep the fire going in a hut, for as long as it rains  5’09
13. The last afternoon in a camp before leaving the next day  1’46
14. Just after building a new camp; all the women in front of their hut      7’15
15. Two days later, at the end of the morning, the same women,once again in front of their hut3’22
16. The camp is abandoned. Then, the column stretches out into the forest   3’14
17. Imitation of antelope cries during a hunt close to the a camp         2’17
18. Another hunt. Imitation of a chimpanzee, then a gorilla          3’14
19. The forest early in the morning  2’01

 

CD PYGMÉES DU CONGO © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)

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