Rolling With Bolling
Rolling With Bolling
Ref.: FA5029

INTEGRALE CLAUDE BOLLING BIG BAND 1973-1982

CLAUDE BOLLING

Ref.: FA5029

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 3 heures 26 minutes

Nbre. CD : 3

Sélectionnez une version :
Grâce à ce pack, vous bénéficiez d’une remise de 20.00 % soit de 9,99 €
Cette œuvre est déjà dans votre panier
Une version numérique de cette œuvre est déjà dans votre panier
Expédié sous 24 à 48h
Distinctions
Recommandé par :
  • - ƒƒƒ TÉLÉRAMA
  • - PLAYLIST TSF
  • - RECOMMANDÉ PAR RÉPERTOIRE
  • - RECOMMANDÉ PAR ÉCOUTER VOIR
  • - * * * * JAZZMAN
Présentation

A la rubrique Bolling (Claude) les dictionnaires du jazz précisent qu’il joue du piano, fut influencé à ses débuts par Earl Hines, Willie Smith “The Lion” et Duke Ellington, et souvent choisi pour accompagner les plus grands musiciens de l’histoire du jazz. Après avoir dirigé des petites formations, il créa – en 1954 – un grand orchestre qui enregistra pour le Club Français du Disque. Le facétieux Boris Vian le surnomma alors Bollington. Ce grand orchestre, Claude a toujours cherché à le maintenir contre vents, marées et modes. En France, comme aux Etats-Unis d’ailleurs, ce n’est pas une mince affaire que de faire fonctionner aujourd’hui un grand orchestre. Beaucoup de travail, de soucis, musicaux et financiers. Pourtant Bolling s’obstine et réussit. Parce qu’il aime le jazz, le vrai. Amour d’autant plus exceptionnel qu’il a magnifiquement percé dans des secteurs plus rentables et spectaculaires que le jazz : la chanson et la musique de film. Il compose également des pièces où il joue en compagnie d’instrumentistes classiques (Jean-Pierre Rampal, Alexandre Lagoya, Jean-Bernard Pommier, Maurice André, Jean-Pierre Wallèz). Sa “Suite pour Flûte” a obtenu en février 1981 la récompense du Disque d’Or aux Etats-Unis. Malgré ces succès uniques dans les annales du jazz, Claude Bolling revient à la tête du grand orchestre. Il compose, arrange, improvise, se produit en concert et enregistre avec le Big Band. Un orchestre dynamique, qui swingue allègrement. Du jazz tonique et rafraîchissant où se reflète à chaque mesure la passion de Bolling pour cette musique.
Frank Ténot (notice 1982)
 
L'intégrale des enregistrements en Big Band de Claude Bolling de 1973 à 1982 en 3 CD avec un livret 24 pages. La mise en place et le swing du meilleur Big Band européen servi par une prise de son précise, claire et ample à la fois maintenant disponible avec une masterisation numérique.
Patrick Frémeaux
.
Droits audio : Frémeaux & Associés en accord avec Claude Bolling.


 FIAP 1984 Claude Bolling présenté par Patrick Frémeaux FIAP 1984 P Fremeaux & C Bolling



Let’s swing it • Brass band swing • Here comes the blues • Trade mark • Opening night • Suivez le chef • Jazz party • Tell your story • Just play • Not this time • Rockin’ march • Duke’s beat • Duke on my mind • For jammers only • Don’t be late • Jungle traps • Stay cool • Cette femme a un parfum étrange • City life • Quietly • Paris en bouteille • Summer flower • Clap in five • Blue kiss from Brazil • Attrape • Lazy girl • Take a break • Main de fer et gant de velours • Feed the cats • The bankers • Big boss birthday • Gentle girl • Bowling green • Trombinacoulos • Participation • Dors bonhomme • Just for fun • Big golden pipe rhapsody • Borsalino/Arts déco • Soft call • Keep smiling • Paté de canard • Happy congregation.

Complétez votre collection
Œuvres sélectionnés
Rolling With Bolling
CLAUDE BOLLING
Version CD
V. CD
29,99 €
Blossom Dearie - Little Jazz Bird
BLOSSOM DEARIE
Version CD
V. CD
29,99 €
Rive Gauche 1976-1985
MARCEL ZANINI
Version CD
V. CD
29,99 €
=
Pour un prix total de
80,97 €
au lieu de 89,96 €
Presse
CLAUDE BOLLING  Claude Bolling, 10 avril 1930 - 29 décembre 2020."Pianiste, compositeur et chef d’orchestre Français, Claude Bolling fait partie des figures majeures du jazz classique du XXème siècle. Dès l’après-guerre, Claude Bolling se fait remarquer dans les clubs de jazz les plus en vue de Paris et joue avec les meilleurs musiciens de jazz présents dans la Capitale (Rex Stewart, Lionel Hampton, Sidney Bechet, Django Reinhardt…). En octobre 1956, sous l’impulsion de Frank Ténot, il constitue sa première grande formation : le Grand Club Orchestra (cf. coffret Claude Bolling Collector, réf. FA5114).  Ci-dessus : Irène Bolling, Brigitte Bardot et Claude Bolling Ci-dessous : avec Duke EllingtonDisciple et ami de Duke Ellington, dont il s’est largement inspiré, il rassemble les meilleurs jazzmen – compagnons des anciens jours comme musiciens des nouvelles générations – leur offrant la joie d’exprimer tout leur talent sur des compositions créées dans la grande tradition de ses prédécesseurs : Count Basie, Glenn Miller, Tommy Dorsey, Benny Goodman… C’est tant par la créativité de son chef d’orchestre que par la dimension de ses solistes et musiciens que le Claude Bolling Big Band a atteint cette musicalité exceptionnelle. Maîtrisant un vaste répertoire de près de 400 titres, il a su séduire un large public tout au long de sa carrière internationale, dont la fidélité lui a permis une extraordinaire longévité. Sa notoriété auprès du grand public s’accroît considérablement au contact de grandes vedettes des variétés (Brigitte Bardot, Dario Moréno, Sacha Distel, Juliette Gréco, Henri Salvador, etc.) et grâce à des succès extraordinaires comme compositeur de musiques de films : plus de cent thèmes à son actif, dont les célèbres : Borsalino et Les Brigades du tigre.        Créateur d’un genre nouveau, à la croisée des chemins de la musique classique et du jazz (le crossover music), Claude Bolling détient le record mondial de ventes du disque classique en restant plus de dix ans dans les charts américains (Billboard classique) avec la Suite pour flûte et jazz piano trio (FA443). La complémentarité de ses talents et son extraordinaire longévité le classe comme un grand compositeur Français du XXè siècle et en même temps comme l’un des plus grands ambassadeurs du jazz dans le monde." Patrick Frémeaux & Claude Colombini© 2006 GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS"Your piano is something I'll always remember" Louis Armstrong à Claude Bolling, 1947"Your husband is a genius" Dizzy Gillespie à Irène Bolling, 1982Aux côtés de Louis Armstrong"Il est complètement inutile de présenter Claude Bolling. Tout le monde, que ce soit l'Ancien ou le Nouveau, sait que CLaude Bolling est le meilleur. Je ne veux pas énumérer ici ses mérites. Je risquerais d'en omettre plusieurs, et ce serait insulter sa modestie que d'oser rappeler une fois encore que sa verve de compositeur n'a dégal que sa virtuosité pianistique, et que ses arrangements ne sauraient atteindre leur plénitude orchestrale que lorsqu'il en dirige lui-même l'exécution... Ouf !" Jean-Christophe Averty   "Ecoutez Claude Bolling", réponse idéale à ceux qui vous disent "Le jazz, ce n'est pas de la musique". Boris Vian 1948"Hier soir, Claude Bolling était ici, à quatre heures du matin. Il m'a montré certaines choses en stride, des trucs de Fats Wallers... Il joue ! C'est ce que j'aime... Le jazz, les Afro-Américains l'ont inventé, mais si vous écoutez ceux qui en jouent, il est difficile de faire la différence. Prenons ce que m'a joué Claude Bolling hier soir : il n'y a pas un seul Afro-Américain capable de jouer comme ça, à part peut-être Hank Jones..." Winton Marsalis - Jazz Magazine, 1994   Earl Hines et la maman de Claude Bolling CLAUDE BOLLING  Par Benjamin Goldenstein et Patrick Frémeaux Claude Bolling, né en 1930. Pianiste, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre, Claude Bolling est sans doute l’un des musiciens français actuels les plus réputés dans le monde, dans des domaines allant du jazz à la variété et de la musique de films à la musique dite classique. De par la richesse de sa production phonographique, la longévité de sa carrière et la diversité de ses talents de compositeur, d’interprète, d’arrangeur et de directeur d’orchestre, il s’est forgé une stature exceptionnelle non seulement en France, mais dans le monde entier. Du haut de quelques soixante années de carrière, Claude Bolling peut aujourd’hui contempler avec fierté l’œuvre qu’il lègue aux amoureux de la musique et dont les éditions Frémeaux & Associés sont, depuis 2001, les garants. En tant que pianiste de jazz, il a joué avec les meilleurs musiciens de la planète (Django Reinhardt, Stéphane Grappelli, Duke Ellington, Sidney Bechet, Lionel Hampton, etc.).   A la tête de son Big Band depuis cinquante ans, il a sillonné le monde et les salles de concerts et a bien mérité son surnom de « Bollington » dans la promotion du swing américain des grands orchestres des années Duke Ellington. Compositeur éclectique, ses éclairs de génie ont illuminé des films comme Borsalino, ou la mythique série télévisée Les Brigades du tigre, mais lui ont aussi permis de créer et magnifier un nouveau genre musical issu du métissage entre la syntaxe du jazz et la diction de la musique classique. L’acte de naissance de cette « crossover music » date de 1974, avec la Suite pour flûte et jazz piano trio ou le trio jazz de Claude Bolling est accompagné par Jean-Pierre Rampal. Disque de platine, record absolu des ventes du Billboard avec plus de 530 semaines au classement des meilleures ventes classiques ! Bref, Claude Bolling incarne à lui seul toute une culture musicale, porte en lui et insuffle à ses partenaires l’héritage d’un savoir-faire exceptionnel dans l’interprétation, l’arrangement et la composition de la musique jazz.    Avec Don Byas & Roy EldridgeLes premières notes… Né à Cannes le 10 avril 1930, Claude Bolling a toujours vécu à Paris, hormis un intermède niçois pendant l’Occupation, au cours duquel il reçoit l’enseignement précieux de Marie-Louise « Bob » Colin, pianiste, trompettiste et batteur dans un des nombreux orchestres féminins à la mode dans l’entre-deux-guerres. Sitôt découvert le monde magique du jazz, il se passionne pour Thomas « Fats » Waller, dont la musique festive ne manque pas de le séduire.  Il est encore en culottes courtes quand, en 1945, il remporte le tournoi des amateurs, organisé par Jazz Hot et le Hot Club de France à Paris. Son champ d’intérêt s’étend rapidement aux autres maîtres du piano : Willie « The Lion » Smith, Erroll Garner et Earl Hines dont il est le disciple. Première formation à 16 ans ; premier disque à 18, Claude Bolling sent pourtant le besoin d’acquérir un authentique bagage musical. Il bénéficiera d’une instruction solide et complète – qui sera pour beaucoup dans la polyvalence qui la caractérisera plus tard – avec Germaine Mounier (piano classique), Léo Chauliac (piano jazz), Maurice Duruflé (harmonie) et André Hodeir (contrepoint, orchestration, écriture jazz). Après un service militaire passé dans la « Musique » du Premier Train des Equipages, où il joue du trombone et des percussions, c’est par le jazz que Claude Bolling entre dans la profession. Il fait les beaux soirs de tous les établissements à la mode : Club Saint Germain, Vieux Colombier, Caveau de la Huchette… autant de lieux emblématiques d’une activité jazzistique intense. Les plus grands solistes américains de passage en France ne manquent pas de faire appel à lui. Il participe ainsi, du haut de ses vingts ans, aux séances d’enregistrement et aux concerts de Rex Stewart, Buck Clayton, Lionel Hampton, Albert Nicholas, Roy Elridge… devenant l’une des personnalités les plus en vue du monde du jazz à Paris.  Avec Errol GarnerL’aventure Big Band… En octobre 1956, sous l’impulsion de Frank Ténot, Claude Bolling, âgé de 26 ans, constitue sa première grande formation : le Grand Club Orchestra (cf. coffret Claude Bolling Collector, réf. FA5114). Disciple et ami de Duke Ellington, dont il s’est largement inspiré, il rassemble les meilleurs jazzmen – compagnons des anciens jours comme musiciens des nouvelles générations – leur offrant la joie d’exprimer tout leur talent sur des compositions créées dans la grande tradition de ses prédécesseurs : Count Basie, Glenn Miller, Tommy Dorsey, Benny Goodman… C’est tant par la créativité de son chef d’orchestre que par la dimension de ses solistes et musiciens que le Claude Bolling Big Band a atteint cette musicalité exceptionnelle. Maîtrisant un vaste répertoire de près de 400 titres, il a su séduire un large public tout au long de sa carrière internationale, dont la fidélité lui a permis une extraordinaire longévité. En janvier 2006, celui-ci fête en effet ses cinquante ans lors d’une soirée mémorable au Jazz club Lionel Hampton de l’hôtel Méridien  Avec Duke EllingtonCourtisé par le grand public… C’est l’emblématique Boris Vian qui va permettre à Claude Bolling de compléter sa notoriété dans les milieux de la chanson dès l’après-guerre. Le célèbre écrivain et trompettiste amateur, il demande en effet à Claude d’écrire les arrangements de ses Chansons possibles et impossibles. Succès d’édition, le disque lui met le pied à l’étrier dans le monde des variétés. Plusieurs artistes célèbres lui confient alors la direction musicale de leurs réalisations : Sacha Distel, Jacqueline François, Juliette Gréco, Henri Salvador, Brigitte Bardot…  Musicien courtisé par les musiciens, il sera plébiscité par le grand public dans les années soixante pour un grand coup de maître dont il est l’instigateur : « Les Parisiennes », ce groupe vocal féminin qui fit tourner la tête à toute une génération, vibrer les planches de tous les dancing et swinguer les ondes des radios du monde entier – à commencer par France Inter et le cultissime Pop Club de José Arthur qui utilisa pendant près d’un demi-siècle une chanson des Parisiennes pour son générique.   Avec Henri Salvador Compositeur pour le cinéma… Après un travail régulier auprès de Dario Moréno, Claude Bolling se voit confier l’écriture de la musique d’un film dont Dario est la vedette. C’est le premier défi d’un genre où Bolling passera vite maître et marquera les mémoires de ses contemporains. C’est en effet une véritable carrière de compositeur de musiques de films qui commence alors pour Claude Bolling. Celui-ci en a, à ce jour, écrit plus de cent, dont certaines ont été d’immenses succès : Borsalino, c’est lui ! Flic Story, c’est lui ! Le Magnifique, c’est encore lui ! Pour ne pas citer : The Awakening, California Suite… Pour ne pas citer non plus les séries télévisées que Bolling a marqué de sa griffe : après avoir animé, dans les années soixante les grandes émissions télévisées de variétés d’Albert Raisner, de Maritie et Gilbert Carpentier, de Jean-Christophe Averty, il compose en effet de nombreuses musiques pour le petit écran. Des exemples ? Mais nous n’en manquons pas… Un seul pourrait suffire tant il est marquant : Les Brigades du Tigre ! Eh oui, ça aussi c’est Bolling ! Citons encore La Garçonne ou Le Clan…  Avec Jean-Christophe Averty Inventeur d’un genre nouveau… L’expérience professionnelle et les succès confèrent à Claude Bolling une autorité incontestée parmi ses collègues musiciens, lui permettant de travailler avec les plus grands noms de la profession, toutes musiques confondues. Il invente ainsi une forme nouvelle d’expression, sorte de patchwork musical, la « Crossover music », qui fait, sans les dénaturer, cohabiter, dans des pièces très organisées, les syntaxes du jazz et du classique. Sa Suite pour Flûte et Jazz Piano trio, écrite à l’intention de Jean-Pierre Rampal et enregistrée avec lui en 1974, connaîtra un immense succès aux Etats-Unis. Elle restera 530 semaines au hit parade (Billboard) et obtiendra les disques d’or et de platine (record mondial de ventes du disque classique). L’expérience se reproduira par la suite avec Alexandre Lagoya, Pinchas Zukerman, Maurice André, Yo-Yo Ma, l’English Chamber Orchestra, Patrice et Renaud Fontanarosa, Marielle Normdann, Guy Touvron, Eric Franceries…   En 2006, Sony BMG autorise pour la première fois les éditions Frémeaux & Associés à éditer pour l’Europe les plus grandes productions américaines de Claude Bolling (avec entre autres Maurice André, Alexandre Lagoya, Jean-Pierre Rampal, Yo-Yo Ma, accompagnés par Daniel Humair et Guy Pedersen)   Ci-dessous avec Lionel Hampton Retour aux sources… Le talent de Claude Bolling a pu s’exprimer dans toutes les formes d’expression musicale. Cependant, l’homme reste dans son tréfonds, un musicien de jazz qui continue à vibrer pour un solo de ragtime, pour un air de boogie, pour une orchestration de Sy Oliver. Le pianiste parfois s’efface et devient enfin chef, son rêve ellingtonnien d’un big band, qu’il organise et dirige depuis les années soixante-dix. Cette grande formation, composée de musiciens de très grand talent travaillant avec lui depuis de longues années, ne tarde pas à faire reconnaître ses qualités exceptionnelles. Le « Claude Bolling Big Band » a fêté son quarantième anniversaire en 1996 et à fait le tour du monde : invité aux Etats-Unis, en Asie, en Amérique du Sud, au Mexique… c’est partout un immense succès auprès d’un public large, conquis par le caractère populaire du jazz. Claude Bolling se fait alors serviteur des musiques de Duke Ellington, de Count Basie, de Jimmie Lunceford, de Glenn Miller… Ses albums sont le reflet de ce répertoire immortel, mais sont également l’occasion de présenter ses propres compositions écrites dans le respect d’une grande tradition. Il peut aussi accueillir les plus grandes personnalités du jazz, tels que les chanteurs Joe Williams, Carmen Mc Rae, Dee Dee Bridgewater, et les instrumentistes William « Cat » Anderson (tp), Dizzy Gillespie (tp), Jon Faddis (tp), Sam Woodyard (dm), Rhoda Scott (organ). Claude Bolling a même pu faire jouer ensemble son big band et celui d’Illinois Jacquet ou le Duke/Mercer Ellington Orchestra. Sa rencontre avec Stéphane Grappelli en 1991 dans l’album First Class (Django d’Or et Prix du HCF 1993) est l’une des grandes réussites phonographiques de ces dernières années. Claude Bolling est derrière Duke Ellington à la Gare du Nord La palette du talent de Claude « Bollington », comme l’avait affectueusement surnommé Boris Vian, s’est en 1996 élargie à la musique de scène, avec sa participation à la création en première mondiale sur la scène du Théâtre National de Chaillot de A Drum is a woman, la composition de Duke Ellington, son maître et ami. Parabole de l’histoire du jazz, créée par Duke sur une idée d’Orson Welles, A Drum is a woman avait été confiée à Claude Bolling par le maître en personne pour une adaptation européenne. Bolling s’acquitta de ce legs et créa le spectacle, jusqu’alors inédit, dans une mise en scène de Jérôme Savary – avec le concours de Manu Dibango. Pour célébrer le centenaire de Duke Ellington, Claude a re-créé, en 1999, une de ses œuvres majeure « A ton parallel to Harlem ». Et pour fêter le changement de millénaire, l’orchestre a mis Paris et le swing à l’honneur dans un album et un programme de concerts PariSwing.   FIAP 1984 Patrick Frémeaux producteur des concerts de Claude Bolling   Frémeaux & Associés, éditeur de Claude Bolling…  Ci-dessous avec Patrick & Jules FrémeauxA douze ans, Patrick Frémeaux baigne déjà dans la musique de Claude Bolling. A dix-sept ans, lorsqu’il organise ses premiers festivals de jazz, Claude est le seul artiste connu du grand public à accepter de jouer comme vedette. De cette aide substantielle allait naître une grande estime qui devait tout naturellement déboucher, à partir de 2001, sur la réédition totale des œuvres de Claude Bolling chez Frémeaux & Associés (éditeur muséographique de référence du groupe Frémeaux Colombini). A commencer par un coffret Rolling with Bolling qui regroupe les cinq premiers albums vinyles du Big Band. Evolution technique oblige The Victory Concert – Echoes of 1944-45 joué devant 300 000 personnes Place de la Concorde à l’occasion des 50 ans de la Libération de Paris ressort en DVD, suivi de la suite pour Flûte et de First Class. Fin 2004, un « Collector » voit le jour qui rassemble des enregistrements 78 tours de 1948 et ceux de son premier Big Band constitué pour le Club Français du disque.   Ci-dessous : Irène, Claude Bolling, Brigitte Bardot et Don ByasAujourd’hui, Claude Bolling occupe, par son rayonnement personnel, le rôle d’ambassadeur itinérant de la France dans le monde. En hexagone, son big band a joué un rôle décisif dans la formation de certains de nos plus grands jazzmen qui ont tous commencé chez lui : Claude Tissendier, Jean-Louis Chautemps, Stan Laferrière, Gérard Badini, Michel Portal, etc.  Il œuvre à la reconnaissance du jazz et de sa tradition, comme l’ont fait les deux grands maîtres français, Django Reinhardt et Stéphane Grappelli. Dernier grand jazzman européen, il incarne, pour quatre générations en simultané, la relecture européenne du grand répertoire de la culture américaine, traité avec l’expression de l’esthétique européenne. Cinquante ans après ses débuts, l’orchestre reste le plus représentatif du patrimoine bâti de l’histoire du jazz classique et fête son jubilé avec sa tournée 2006-2007, dont le coup d’envoi a été donné lors d’une semaine époustouflante passée sous les hospices du Jazz Club Lionel Hampton, où Claude Bolling, pour l’anniversaire des cinquante ans de son Big Band, a été élevé par la République au rang de Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres. La carrière phonographique de Claude Bolling est entièrement disponible dans le monde entier au catalogue Frémeaux & Associés, avec déjà 50 CDs et 3 films DVD. Benjamin Goldenstein & Patrick Frémeaux © 2006 GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS© Frémeaux & Associés Biographie (Bio Claude Bolling)
Lire davantage Lire moins
Frémeaux et Associés poursuit l’édition complète des œuvres de Claude Bolling. En l’espèce, réédite  en coffret de trois CDs la période fastueuse du compositeur : de 1973 à1983. L’éditeur accompagne le tout d’un livret de 24 pages rédigé en majeur partie par Daniel Nevers, qui dirige la collection Intégrales chez Frémeaux . Si vous aviez la sorti de ce coffret en 2001, il n’est pas trop tard pour vous le procurer à présent. Irremplaçables qu’il est: quatre étoile Jazzman, trois F Télérama, etc… un must-have ! Durant toute cette période, Claude Bolling s’est acharner à maintenir vivace sa grande formation orchestrale de jazz, au prix de soucis musicaux et financiers. Et dans le même temps, il a composé pour la chanson et la musique de film. Dix années incroyables.REVUE DES MEDIATHEQUES ET DES COLLECTIONS MUSICALES
Lire davantage Lire moins
« parvenir à le faire exister contre vents et marrées durant cinquante ans relève du miracle. » Alex DUTHIL – © JAZZMAN
Lire davantage Lire moins
«...je trouve que c’est le meilleur pianiste et arrangeur d’Europe… au point de vue jazz et puis même il déborde du jazz. Moi je me bats toujours quand on attaque Bolling ! De toute façon, il est inattaquable ! (...) » Claude Luter © JAZZ CLASSIQUE
Lire davantage Lire moins
« Encore une très intéressante compilation à mettre au crédit de Frémeaux & Associés et dont Gérard Herzhaft est le maître d’œuvre. Il s’agit là d’interprétations plutôt destinées à l’amateur confirmé, au collectionneur, plus que d’une sorte de "best of" qui présenterait des morceaux connus et estampillés. Cela n’empêche pas ces deux CDs de contenir quelques fort belles pièces. Et, dans l’ensemble, peu (voire pas) de déchet… » André FANELLI – JAZZ HOT. A reçu la distinction « Indispensable » Jazz Hot
Lire davantage Lire moins
“Où l’on s’aperçoit dès les premières mesures que le travail au long cours paye puisque, derrière le classicisme d’apparence, il y a non seulement un effort d’écriture colossal mais aussi l’intention très claire de servir les individualités qui lui sont longtemps restés fidèles : Badini, Chautemps, Shirrer, Villéger. Les trompettes : Verstraete, Martinez, Bodet, Delakian, Slominsky...les trombones : Gousset, Vasseur, Paquinet...Et des rythmiques que ni le Duke, ni le Count n’auraient répudiées. « Rolling with Bolling ? » Une tautologie : ça roule tout seul, cette machine.” François LACHARME, CLUB DIAL
Lire davantage Lire moins
“La musique elle est superlative !, avec la distance que donne la redécouverte de ces enregistrements, nous mesurons plus facilement l’importance de Bolling et de son orchestre dans l’histoire du jazz.” Dominique BURUCOA, JAZZ CLASSICS
Lire davantage Lire moins
“Placer délibérément son oeuvre sous le patronage de Duke et de Basie témoigne d’un courage beaucoup plus grand que l’on imagine, car les comparaisons peuvent n’être pas tendres. Tenir à bout de bras une grande formation privée depuis presque un demi siècle mérite tout le moins le respect.” Alain TERCINET, JAZZ MAN
Lire davantage Lire moins
“Voici une savoureuse triple tranche de big band jazz pour ceux qui écoutent uniquement avec leurs oreilles.” Jean-Pierre JACKSON, RÉPERTOIRE
Lire davantage Lire moins
Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    LET S SWING IT
    CLAUDE BOLLING
    00:06:35
    1973
  • 2
    BRASS BAND SWING
    CLAUDE BOLLING
    00:02:46
    1973
  • 3
    HER COMES THE BLUES
    CLAUDE BOLLING
    00:03:59
    1973
  • 4
    TRADE MARK
    CLAUDE BOLLING
    00:03:35
    1973
  • 5
    OPENING NIGHT
    CLAUDE BOLLING
    00:05:35
    1973
  • 6
    SUIVEZ LE CHEF
    CLAUDE BOLLING
    00:03:08
    1973
  • 7
    JAZZ PARTY
    CLAUDE BOLLING
    00:05:26
    1973
  • 8
    TELL YOUR STORY
    CLAUDE BOLLING
    00:03:32
    1973
  • 9
    JUST PLAY
    CLAUDE BOLLING
    00:04:01
    1973
  • 10
    NOT THIS TIME
    CLAUDE BOLLING
    00:03:33
    1973
  • 11
    ROCKIN MARCH
    CLAUDE BOLLING
    00:04:59
    1973
  • 12
    DUKE S BEAT
    CLAUDE BOLLING
    00:05:06
    1973
  • 13
    DUKE ON MY MIND
    CLAUDE BOLLING
    00:04:36
    1973
  • 14
    FOR JAMMERS ONLY
    CLAUDE BOLLING
    00:04:49
    1973
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    DON T BE LATE
    CLAUDE BOLLING
    00:03:52
    1973
  • 2
    JUNGLE TRAPS
    CLAUDE BOLLING
    00:05:47
    1973
  • 3
    STAY COOL
    CLAUDE BOLLING
    00:04:30
    1973
  • 4
    CETTE FEMME A UN PARFUN ETRANGE
    CLAUDE BOLLING
    00:06:22
    1973
  • 5
    CITY LIFE
    CLAUDE BOLLING
    00:05:34
    1973
  • 6
    QUIETLY
    CLAUDE BOLLING
    00:04:18
    1973
  • 7
    PARIS EN BOUTEILLE
    CLAUDE BOLLING
    00:03:53
    1973
  • 8
    SUMMER FLOWER
    CLAUDE BOLLING
    00:03:22
    1973
  • 9
    CLAP IN FIVE
    CLAUDE BOLLING
    00:04:55
    1973
  • 10
    BLUE KISS FROM BRASIL
    CLAUDE BOLLING
    00:05:11
    1973
  • 11
    ATTRAPE
    CLAUDE BOLLING
    00:05:00
    1973
  • 12
    LAZY GIRL
    CLAUDE BOLLING
    00:05:59
    1973
  • 13
    TAKE A BREAK
    CLAUDE BOLLING
    00:05:07
    1973
  • 14
    MAIN DE FER ET GANT DE VELOUR
    CLAUDE BOLLING
    00:05:07
    1973
  • 15
    FEED THE CATS
    CLAUDE BOLLING
    00:06:16
    1973
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    THE BANKERS
    CLAUDE BOLLING
    00:04:58
    1983
  • 2
    BIG BOSS BIRTHDAY
    CLAUDE BOLLING
    00:03:57
    1983
  • 3
    GENTLE GIRL
    CLAUDE BOLLING
    00:04:44
    1983
  • 4
    BOWLING GREEN
    CLAUDE BOLLING
    00:04:35
    1983
  • 5
    TROMBINACOULOS
    CLAUDE BOLLING
    00:04:28
    1983
  • 6
    PARTICIPATION
    CLAUDE BOLLING
    00:04:34
    1983
  • 7
    DORS BONHOMME
    CLAUDE BOLLING
    00:05:41
    1983
  • 8
    JUST FOR FUN
    CLAUDE BOLLING
    00:05:12
    1983
  • 9
    BIG GOLDEN PIPE RHAPSODY
    CLAUDE BOLLING
    00:06:11
    1983
  • 10
    BORSALINO ARTS DECO
    CLAUDE BOLLING
    00:04:38
    1983
  • 11
    SOFT CALL
    CLAUDE BOLLING
    00:06:02
    1983
  • 12
    KEEP SMILING
    CLAUDE BOLLING
    00:06:32
    1983
  • 13
    PATE DE CANARD
    CLAUDE BOLLING
    00:03:32
    1983
  • 14
    HAPPY CONGREGATION
    CLAUDE BOLLING
    00:04:06
    1983
Livret

Rolling with Bolling

Rolling with Bolling 
INTÉGRALE CLAUDE BOLLING BIG BAND 1973-1983 

« Toutes les compositions de Bolling recèlent des qualités communes de mélodie et d’architecture. Quant aux solistes (ex. : Gérard Badini), ils démontrent l’extrême vitalité du jazz français. » 
L’EXPRESS – 1978
« La musique, elle, est superlative ! Avec la distance que donne la redécouverte de ces enregistrements, nous mesurons plus facilement l’importance de Bolling et de son orchestre dans l’histoire du Jazz. »
Dominique BURUCOA – JAZZ CLASSIQUE  
Claude Bolling est un homme heureux – et qui nous rend heureux – parce qu’il s’est choisi une voie solide. Il préfère chanter dans son arbre généalogique plutôt que de jouer les aventureux chasseurs de trouble. Il semble posséder naturellement (mais c’est le fruit d’un long travail et d’un choix habile) le don de la mé­lodie. Ce qu’il écrit, comme ce qu’il improvise, chante si généreusement que l’on retient sans peine ses  compositions. C’est aujourd’hui une originalité extrême. Sans s’embarrasser de problèmes formels, il court au chevet de la musique, il la panse des blessures sordides que lui ont faites nombre de violeurs de l’avant-garde et, sur de souples rythmes naturels (Claude aime bien déclarer qu’il ne fait que des choses naturelles, basées sur l’étude classique de la résonance des sons, de la régularité des battements) et avec une palette de couleurs orchestrales aux contrastes bien délimités, il construit un monde sonore dont l’originalité est faite du respect qu’il porte toujours à ses maîtres en jazz : les arrangeurs des orchestres de Count Basie, de Woody Herman et l’immortel Duke Ellington et tous les grands classiques du piano des maîtres du ragtime aux premiers éclaireurs du bop. Ce disque, le septième qu’il ait signé à la tête d’un grand orchestre – ce qui pour un musicien français est un record –, nous le montre encore plus en possession d’un métier fait d’autorité souple et de volonté lyrique. Sans concessions au doute, il fait sonner, claquer, éclater son orchestre avec le bonheur d’un chef sûr de ses troupes. Puissiez-vous profiter pleinement de ce généreux classicisme.  
André FRANCIS (NOTICE © 1975) 
Claude Bolling in a happy man who radiates happiness because he has found a unique way of sharing his joy. He prefers to be a little bird signing on top of his own tree rather than a hawk stooping for bits and pieces. He seems to have a natural gift for melody (but this gift is the result of hard work and deliberate judgement). The melody he writes of improvises is so generous that it sound natural to our ears and we remember it. Nowadays this is very original. Following the path of sound he avoids problems and stops only to soothe Dame Music and dress her deep wounds perpetrated by avant-garde musicians. The light-footed Claude “swings” along in his natural way using the smooth vibrations of his live and the good beat of his heart – an aquarelle of instrumentals that creates a world of sound, full of an originality emanating from a deep respect of his masters in jazz; a world Count Basie, Woody Herman, Duke Ellington and others have created, a world of quality and sincerity. This recording is the seventh featuring Claude Bolling and his big band, and for a frenchman this is a... record! Will we feel his will to communicate with us? Will we hear the way he attacks, sings, swings and bursts? Will we understand a music man? Let’s hear it and find out.  
Ces bienheureux qui eurent, de la fin des années 50 au début des années 70, la veine d'assister aux concerts donnés régulièrement dans la capitale française par Duke Ellington et son orchestre, ne peuvent pas ne pas se rappeler ces invites à venir tenir le clavier, que lançait à un moment le patron à l'adresse de deux  pianistes qui, bien évidemment, ne manquaient jamais de se trouver dans la salle... Des gens en qui il avait comme il se doit toute confiance – ses Billy Strayhorn  français en quelque sorte. Ses enfants ou presque... L'un de ces pianistes était le regretté Raymond Fol; l’autre s’appelle Claude Bolling. Bolling en ce temps-là faisait il est vrai preuve d'une telle maestria, d'une telle virtuosité, qu'il ne pouvait que réveiller l'enthousiasme du Duke le plus blasé. D'autant qu'il ne l'imitait pas Bolling, le Duke, il se contentait de jouer comme lui. Nuance. Tous deux semblaient sortis du même monde musical pour rendre des comptes à l'esprit large... Ouverture considérée du côté anglo-saxon des choses comme le suprême raffinement digne du Tour du Monde en quatre-vingts jours, mais mal vue chez les héritiers (qu'ils disent!) de Descartes : «dilletantisme» tout au plus, jettent-ils avec la moue de circonstance. Dilletantisme, donc superficiel. Ouverture que le jeune Claude, né à Cannes le 10 avril 1930 et qui partagea sa vie d'enfant entre la Côte d'Azur et Paris, eut la chance de croiser fort tôt par la grâce d'un professeur de piano femme, remarquable musicienne et pédagogue, qui sut lui faire aimer tout autant les Grandes Figures européennes du passé que les nouveaux Maîtres du jazz, seule vraie musique du siècle révolu. Aussi n’eut-il pas à choisir entre l’art de Chopin et de Liszt et celui d’Elllington et de Garner. Position inconfortable dans un pays où il faut toujours choisir entre Bach et Basie, Hugo et Sartre, Carné et Godard, Brassens et Brel... Comme si on ne pouvait pas prendre tout le paquet, quitte à se trouver dans l'obligation de trier. La bourse ou la vie, fromage ou dessert, tant pis si on aime les deux et que l'on veut à la fois un bon camembert bien fait et un super truc glacé dégoulinant de crême chantilly! Si vous dites aimer Mozart, vous ne pouvez pas apprécier Armstrong et réciproquement. Et pourquoi pas, au fait?
Une heureuse prédisposition à l'improvisation entraîna assez vite le pianiste débutant du côté des hommes du jazz. Si dans ce domaine il éprouva d'emblée une prédilection marquée pour Ellington (davantage sans doute pour le compositeur, l'arrangeur, le monsieur dont l'instrument préféré était l'orchestre tout entier, que pour le pianiste), il se refusa là encore de se limiter à un seul modèle et se laissa également charmer par les géants du stride (Fats Waller, Willie "The Lion" Smith, James P. Johnson), tous trois dont Duke était l’émule, par les Grands Anciens des jours du ragtime (Scott Joplin, James Scott), par ceux qui permirent le passage du ragtime au jazz (Jelly Roll Morton), par les Rois de l'équilibre instable (Earl Hines) et les élégants au toucher perlé (Teddy Wilson), par les touche-à-tout inclassables (Erroll Garner) et même par les premiers fouineurs boppisants. Comme parfois le dimanche, pour s'amuser, Claude aimait à se livrer à des «à la manière de...», il n'en fallait pas plus à quelques sans-pitié, en ces temps de guerre chaude entre les Anciens et les Modernes, pour condamner cette insupportable légèreté de l'Etre papillonnant et décrêter avec un charmant mouvement du menton que, décidément, ce «style caméléon» ne servait qu'à dissimuler (habilement) une curieuse absence de personnalité. Pas gentil, ça... D'autant que de la personnalité, il n'avait pas attendu le jugement de ces fins connaisseurs, le prometteur Claude Bolling, pour en avoir à revendre. Dès la Libération, âgé d'une quinzaine de printemps, il obtient le prix du meilleur pianiste lors du tournoi annuel d'amateurs organisé par le Hot Club de France. Dans la foulée, il devient aussi le plus jeune sociétaire de la SACEM... Toutes choses qui l'encouragent à la fois à participer aux belles nuits du Saint Germain-des-Prés de l'après-guerre (où il cotoie les équipes de "revivalistes", et les premiers boppers gaulois) et à bosser sérieusement l'harmonie et la composition sous la houlette de Maurice Duruflé. En Angleterre, en Amérique, on trouve cela très bien, mais ici! Enfin quoi, ou on est revivaliste, ou on est bopper, ou on est apprenti concertiste dans le domaine de la musique dite "classique", mais pas les trois en même temps, que diable! Il a encore tout faux ce garçon...
Ce qui ne l'empêche quand même pas de monter son orchestre à seize ans et de graver ses premiers septante-huit tours chez Pacific le 28 mai 1948, soit quarante-huit jours après avoir soufflé ses dix-huit bougies. Certains de ses compagnons ne sont guère plus âgés que lui, tels le trompettiste Gérard Bayol et le clarinettiste Maxim Saury. Pour cette initiale session, les jeunes gens se sont tout de même retrouvés autour d'un répertoire relativement traditionnel (Ory's Creole Trombone, Black And Blue...), mais on note déjà la présence de The Mooche, l'une des plus envoutantes compositions ellingtoniennes. Le coup d'après (10 décembre 48), entre un thème d'Earl Hines (My Monday Date) et un autre de Jelly Roll Morton (Sidewalk Blues), l'imaginaire ellingtonien se trouve de nouveau sollicité avec une autre chose fameuse, East St. Louis Toodle-oo, qui fut des années durant l'indicatif de l'orchestre ducal. Le 25 février 49, c'est Rex Stewart en personne, ex-grand soliste ellingtonien, qui a demandé au groupe de l'accompagner. Trois compositions de l'ancien chef sortiront de cette rencontre. Et l'on pourrait continuer ainsi à longueur de pages à mentionner les très nombreuses séances d'enregistrement auxquelles participèrent, pour l'une ou l'autre firme, Bolling et sa clique au cours des décennies suivantes. Pour cette fois, nous nous contenterons de nommer quelques-uns des grands solistes américains en compagnie desquels Bolling prit plaisir à jouer. Outre Rex Stewart, il y eut la même année la chanteuse Bertha "Chippie" Hill, puis au fil des ans Roy Eldridge, Lionel Hampton, Cat Anderson, Albert Nicholas, Mezz Mezzrow, Paul Gonsalves, Dizzy Gillespie, Jo Jones, Milt Buckner, Thad Jones, Hubert Laws, Carmen McRae... Et puis Ellington bien sûr, qui lui confiait parfois son piano le temps de deux ou trois morceaux... Jusqu'au milieu des années 50, Claude Bolling dirige surtout de petites ou moyennes formations. En 1955, il franchit le pas et en monte enfin une grande : lui, l'admirateur d'Ellington et de Basie, ne peut décemment plus se contenter d'un quintette ni même d'un septette, surtout quand on estime qu'à vingt-cinq ans, l'âge de raison est largement atteint... Et voilà comment, une fois pour toutes, on engage le doigt de manière irréversible dans l'engrenage fatal, aussi séduisant qu'impitoyable... Car, pour ce qui est de faire (sur)vivre un grand orchestre de jazz en France... En France ou bien ailleurs, d'ailleurs.
Voyez Basie qui, au début des années 50, n'eut plus sous ses ordres qu'un sep­tette. Et le Duke lui-même, qui eut plus d'une fois chaud aux plumes... Evidemment, vingt ans avant, ça carburait plutôt bien les big bands, de l'autre côté de l’Atlantique. C'était même la grande mode, le fin du fin, et tout musicien connu digne de ce nom se devait d'en diriger un, même si au fond il n'en avait pas si envie que cela. Certes, Fletcher Henderson, Paul Whiteman, Jimmie Lunceford, Benny Goodman, Tommy Dorsey, Benny Carter, Duke, Basie, étaient des habitués de la chose, mais d'autres, finalement plus à l'aise avec les petits comités que dans les grosses machines, comme Louis Armstrong ou Coleman Hawkins, durent tout de même s'y coller. Cependant, à la fin de la guerre, raisons esthétiques et financières aidant, la faveur du public se reporta davantage sur les petites et moyennes formations, celles qui faisaient du "revival", celles qui perpétuaient la tradition "swing", celles qui se jetaient à corps perdu dans le "be-bop", ou encore celles, souvent velues, qui pratiquaient une musique chaude et directe que l'on baptisa "rhythm n’ blues"... Bien sûr, quelques grands orchestres au passé de légende parvinrent à tirer leur épingle du jeu, et le Comte, grâce à l'aide de Norman Granz, put même en reformer un qu'il dirigea jusqu'à sa mort... Mais d'une manière générale, il fut de plus en plus difficile de faire vivre en pernanence un big band aux U.S.A.. Même quelqu'un comme Dizzy Gillespie, homme de grand orchestre par excellence et figure emblématique du jazz moderne, n'arriva jamais – bien qu'il fût plutôt bon organisateur – à en conserver un plus de trois ou quatre ans... Et c'est précisément ce moment-là, alors qu'en France aussi les grands orchestres de music-hall qui pratiquent – assez souvent le jazz (Ray Ventura, Fred Adison, Jo Bouillon, Jacques Hélian), si prisés avant la guerre, – disparaissent les uns après les autres, que  choisit Claude Bolling pour se lancer dans l'aventure... Faut-il préciser qu'à notre connaissance, on ne lui octoya jamais la moindre subvention. Depuis 1955-56 donc, ce groupe dont les membres (de quinze à vingt) eurent le loisir de changer (tout en étant toujours sollicités parmi les meilleurs spécialistes français de leur instrument), se produit périodiquement en concert, tant au pays qu'hors des frontières (pays très protectionnistes, genre U.S.A., compris). On a pu également l'apprécier à la radio, à la télévision (spectacles le plus souvent réalisés par Jean-Christophe Averty et productions des Carpentier), ainsi que sur nombre de jolies galettes de vinyle de qualité, mêlant "classiques du jazz" remodelés sur des arrangements nouveaux ou, comme c'est ici le cas, compositions originales du Patron et de sa bande. Ici, ce sont surtout (et même exclusivement), regroupées sur trois disques-compacts (compression utile de cinq microsillons trente-trois tours, enregistrés entre 1973 et 1983), les idées du chef qui se trouvent à l'honneur. Morceaux aux titres souvent rigolos (Paté de Canard, Big Boss Birthday, Dors Bonhomme, Participation, Big Golden Pipe Rhapsody, Trombinacoulos, Suivez le Chef, Main de Fer et Gant de Velours...), avec ça et là des références fort explicites à l'endroit des objets (ou plutôt des sujets!) de son admiration musicale...
Comment diable peut-on espérer être pris au sérieux – et pour un "créateur" avec un grand "C' – dans la Patrie de Molière et de Voltaire si l'on avoue comme ça, en des titres sans équivoque (Duke On My Mind, Duke's Beat, For Jammers Only, Jungle Traps... ), que l'on continue, bien au-delà du temps parti à la période dite de formation, à se réclamer d'influences anciennes et à vouer aux vieux Maîtres une tendresse certaine? Dès lors, la relégation de quelqu'un comme Bolling dans cette catégorie sub­al­terne, presque infamante et à peu près négligeable des "revivalistes" est quasi-automatique, même si l'on sait que notre homme a depuis des lustres délaissé le "revival" pur et simple pour se lancer dans un programme nettement plus original et ambitieux. Comme si, à l'endroit d'une musique presque centenaire comme le jazz, il était toujours rigoureusement impensable, impossible, interdit de faire à côté des avant-gardistes leur place à ceux qui orientent autrement leur recherche et préfèrent reparcourir des chemins déjà certes existant, mais non pas complètement explorés, afin d’y mettre à jour de nouvelles richesses. Comme si l'activité d'inventeurs réels ou prétendus (de plus en plus cantonnés, d'ailleurs, depuis déjà bien des années dans le seul domaine de la technologie – le seul qui, dit-on, soit vraiment "rentable") condamnait les autres, les artisans et les ouvriers au mépris... On ne dira jamais assez tout ce que cet élitisme, appliquant au monde des artistes le bon vieux principe, éminnement capitaliste, de la division du travail, peut re­celer de réactionnaire . Et ce n'est pas seulement l'époque qui veut cela, même si elle est propice à ce genre de dichotomie tellement pratique. Il ne nous est malheureusement pas possible de citer tous les artisans et ouvriers qui œuvrèrent depuis 1955 sous la houlette de Claude Bolling, mais voici au moins quelques noms, laissant supposer que la musique qu'ils ont produite ne devait pas, de temps en temps, manquer de charme ni d'éclat. 
Trompettistes : Maurice Thomas, Pierre Sellin, Jean-Claude Naude, Patrick Artéro, Fernand Verstraete, Christian Martinez, Guy Bodet, Michel Delakian, Philippe Slominski ;
Trombonistes : Bill Tamper, Jean Bolognesi, Benny Vasseur, Michel Camicas, François Guin, Charlie Verstraete, Claude Gousset, Emile Vilain, Jean-Christophe Vilain, André Paquinet ;
Saxophones et clarinettes : Gérard Badini, Jean Aldegon, Jean-Louis Chautemps, Pierre Gossez, Claude Tissendier, André Villéger, Jacques Nourredine, Philippe Portejoie, Pierre Schirrer, Romain Mayoral ;
Guitaristes : Pierre Cullaz, Francis Lemaguer, Barthy Raffo, Jean-Paul Charlap ;
Bassistes : Max Hediguer, Guy Pedersen, Pierre Maingourd ; 
Batteurs : Michael Silva, Marcel Sabiani, Vincent Cordelette.  Le patron étant, comme il se doit, à son piano.
Parmi les bollingiennes compositions ici proposés, on notera la présence d'un Borsalino/Art Déco. Le premier mot suggère un titre de film qui connut un succès certain en France et ailleurs à la fin des années 60, grâce à la présence conjuguée de Jean-Paul Belmondo et d'Alain Delon (incidemment producteur), mais aussi à cause de la musique, en particulier de la rengaine servant de leitmotiv et évoquant pour le "grand public" la fin des syncopées années 20. Claude Bolling avait déjà travaillé pour le cinéma, comme certains autres membres de la Grande Famille du jazz hexagonal (Alix Combelle, Hubert Rostaing, Christian Chevalier, Martial Solal, André Hodeir...) sollicités par les tenants de l'Art numéro sept une bonne dé­cennie plus tôt. Il est vrai que, dans ce domaine, ni Django Reinhardt ni Stéphane Grappelli ne furent jamais en grande demande. Après Borsalino, Bolling composa ensuite sans interruption nombre d'autres partitions destinées à des pellicules signées Marcel Camus, Edouard Molinaro, Philippe de Broca, Pierre Grimblat, José Giovani, Claude Pinoteau, Gérard Pirès, Pierre Tchernia, ou encore Morris et Goscinny, sans parler de séries pour la télé. Pas un seul Godard dans le tas. Quelle tristesse. A défaut d'un Jean-Luc, il y eut dans les années 70-80 un Jean-Pierre (Rampal), un Alexandre (Lagoya), un Maurice (André), un Jean-Bernard (Pommier), un deuxième Jean-Pierre (Wallez), un Pinchas (Zukerman) et même un Yo-yo (Ma). Il était assez logique que parvenu en ce point de sa carrière, Bolling voulût renouer avec son autre grand centre d'intérêt musical, celui hérité de la tradition classique européenne et qu'il tentât de concilier les deux genres en les mettant en parallèle tout en conférant à l'ensemble de chaque œuvre ainsi conçue une solide unité. Ainsi put-on entendre successivement une Sonate pour deux Pianistes, un Jazz Concerto, une Suite pour Flûte et Jazz Piano Trio, une Suite pour Violon et Jazz Piano Trio, un Concerto pour Guitare classique et Jazz Piano Trio, une Picnic Suite (guitare et flûte classiques & Jazz Piano trio), une California Suite (interprétée par Hubert Laws, Bud Shank et Shelly Manne), une Toot Suite (pour trompette et Jazz piano trio), une Suite pour Orchestre de Chambre et Jazz Piano Trio (avec l'English Chamber Orchestra), qui retinrent fortement l'attention – surtout la Suite pour Flûte – du monde musical, principalement sur l'autre rive de l'Atlantique. Ici, en son pays, où il sait depuis longtemps qu'il ne sera pas pro­phète, Bolling eut parfois droit, de la part de ceux n'aimant pas le mélange des genres (alors que son projet n'était point tant de mêler des genres anciens que d'en faire surgir un nouveau), à la vieille question fatidique – "et qu'est-ce que cela apporte?". Sans doute pouvait-il répondre que cela, tout comme ce qu'il faisait à la tête du "Big Band", risquait peut-être d'apporter de temps en temps à l'auditeur un certain plaisir, voire un plaisir certain. A moins qu'il ne se soit souvenu de la réponse que fit, voici un siècle, Alfred Jarry à ceux qui lui demandaient ce que son personnage le plus célèbre était susceptible d'apporter à l'art théâtral : "Ubu n'apporte rien, il n'est pas un larbin"...
Daniel NEVERS 
© 2001 Frémeaux & Associés / Groupe Frémeaux Colombini SA, 2001 
discographie
CD1
1. Let’s swing it  6’32
2. Brass band swing  2’43
3. Here comes the blues 3’57
4. Trade mark  3’32
5. Opening night  5’32
6. Suivez le chef  3’05
7. Jazz party  5’23
8. Tell your story  3’29
9. Just play  3’58
10. Not this time 3’30
11. Rockin’ march  4’56
12. Duke’s beat  5’03
13. Duke on my mind  4’33
14. For jammers only.  4’49 
Toutes compositions  : Claude Bolling 
Editions : Caïd 
*   Technisonor 
** Bleu Blanc Rouge
Studio : Davout - Paris
Son : Claude Ermelin ou Roger Roche (p) 1973 - 1975- 1976 Claude Bolling. 
L’orchestre :
Saxes, Clar, Flûtes : 
AS 1 Jacques Nourredine ou Jean Aldegon 
AS 2 Marcel Canillar 5 (fl) – 10 (fl) ou Denis Fournier 
TS 1 Gérard Badini 1-2-4-8-11-12
TS 2 J.Louis Chautemps 9
BS Pierre Gossez 14
Trompettes :
1 Maurice Thomas
2 Pierre Sellin 1-14
3 J.Claude Naude 1-3-4
4 Fernand Verstraete 1-2-11-12
Trombones : 
1 Bill Tamper 14 ou Charles Verstraete 
2 François Guin ou Benny Vasseur
3 Michel Camicas 8-14 ou Charlie Verstraete
4 Emile Vilain ou Jean Orieux
Guitare : Francis Lemarguer ou Pierre Cullaz 10
Bass : Max Hediguer 13
Drums : Pierre-Alain Dahan ou Michael Silva ou Marcel Sabiani
Piano / dir : Claude Bolling.
Les chiffres indiquent les morceaux où les musiciens sont solistes 
Notice discographique par Claude Bolling, l’auteur 
CD1
1. Let’s swing it : comme son nom l’indique, tempo bien balancé qui appelle une conversation des trompettes (J.C. Naude / P. Sellin / F. Verstraete) suivie d’un monologue plein d’humour du ténor sax de G. Badini puis ensemble final
2. Brass band swing : sur un tempo plus enlevé fait de deux accords de trompettes, de trois notes de saxophones, d’une réplique des trombones, on y est ! Solos : TS G. Badini – Tp F. Verstraete
3. Here comes the blues : qui comme le swing est l’essence de cette musique. Pour le deuxième thème. Solo de Tp de J.C. Naude.
4. Trade mark : pourrait être la marque de fabrique de l’orchestre avec des ensembles contrastés. Solo : G. Badini – Tp J.C. Naude
5. Opening night : ouverture de l’orchestre pour les grandes premières et les soirées des Césars. Fl : M. Canillar
6. Suivez le chef : dialogue entre l’ensemble et le big band et le “ pianiste de l’orchestre ”
7. Jazz party : jeu entre les couleurs et les volumes sonores des différents groupes de timbres. Aucun solo dans cette composition.
8. Tell your story : M. Camicas Tb et G. Badini Ts racontent leur histoire, reprise par le choeur des cuivres de l’orchestre.
9. Just play : il n’y a qu’à jouer, la musique fera le reste. Ts J.-L. Chantemps.
10. Not this time : mais à la prochaine ! nous disent M. Canillar Fl et P. Cullaz Guit.
11. Rockin’ march : cette fois la séquence thématique du blues a 13 mesures au lieu de 12. Ce tempo de marche est emmené par G. Badini Ts et F. Vertraete Tp.
12. Duke’s beat : sur un tempo shuffle qu’affectionnait D. Ellington quand il évoquait les “local trains” Ts G - Badini. Tp F. Verstraete
13. Duke on my mind : conçu pour la contrebasse qui dialogue comme Elligton le faisait avec son piano et son orchestre. Soliste : Max Hédiguer
14. For jammers only : thème de blues médium, prétexte à une jam session. Tbs Bill Tamper et M. Camicas, B.S. Pierre Gossez, Tp Pierre Sellin. A été repris par Duke Ellington sous le titre de “ Wild Onions ”. 
CD2
1. Don’t be late  3’49
2. Jungle traps  5’44
3. Stay cool  4’27
4. Cette femme a un parfum étrange  6’19
5. City life  5’31
6. Quietly  4’15
7. Paris en bouteille  3’50
8. Summer flower  3’19
9. Clap in five  4’52
10. Blue kiss from Brazil  5’08
11. Attrape  4’57
12. Lazy girl  5’56
13. Take a break  5’05
14. Main de fer et gant de velours  5’04
15. Feed the cats  6’16 
Toutes compositions : Claude Bolling
Editions : Caïd 
* Top 2000 / Technisonor
** Bleu Blanc Rouge 
*** World Music Co
Studio : Davout - Paris
Son : Claud Ermelin ou Roger Roche (p) 1973 - 1975 - 1976 - 1979 Claude Bolling. 
L’orchestre :
Saxes, Clars, Flûte :
AS 1 Jean Aldegon ou Jacques Nourredine (14)
AS 2 Marcel Canillar 1 – 9 (fl) ou Denis Fournier ou Claude Tissendier 
TS 1 Gérard Badini 2-4 ou André Villéger 5-12 (s.sax)-13-15
TS 2 J. Louis Chautemps
BS Pierre Gossez
Trompettes :
1 Maurice Thomas
2 Pierre Sellin 3 ou Louis Vezan
3 J. Claude Naude ou Patrtick Artero 5
4 Fernand Verstraete 2-8-13
Trombones :
1 Bill Tamper 3 ou Jean Bolognesi
2 Benny Vasseur ou Charlie Verstraete 
3 Michel Camicas ou François Guin
4 Emile Vilain ou Jean Orieux
Guitare :
Francis Lemaguer ou Barthy Raffo
Bass :
Max Hediguer ou Guy Pedersen
Drums :
Pierre-Alain Dahan ou Marcel Sabiani 5 ou Maurice Bouchon 13
Piano /dir. : Claude Bolling.
Les chiffres indiquent les morceaux où les musiciens sont solistes 
Notice discographique par Claude Bolling, l’auteur 
CD2
1. Don’t be late : à ce tempo là on ne peut qu’arriver à l’heure. As M. Canillar
2. Jungle Traps : pièges et sortilèges de la jungle. Les dangereux fauves sont F. Verstraete Tp et Gérard Badini Ts
3. Stay cool : thème fraîcheur pour les trompettes à l’unisson en sourdines. Solos : Tb Bill Tamper, Flugelhorn : P. Sellin
4. Cette femme a un parfum étrange : capiteux et enivrant comme le respire le saxophone de  G. Badini
5. City life : la vie trépidante de la cité mo­derne, telle qu’elle était évoquée dans le dessin animé “Lucky Lucke” Daisy Town de René Goscinny. Solos : Ts A. Villéger, Tp P. Artéro, Drums M. Sabiani
6. Quietly : contraste en douceur avec le nu­méro précédent
7. Paris en bouteille : générique de l’émission du matin sur France Inter de Pierre Bouteiller. Ts J. L. Chautemps
8. Summer flower : Fernand Verstraete soliste vedette de l’orchestre à cette époque est l’interprète de cette mélodie avec le feeting qui le caractérise.
9. Clap in five : sur un “clap hands” à cinq temps (2/4 / 3/4), développement d’orchestre en forme de ballet. Fl M. Canillar
10. Blue kiss from Brazil : Méolide “bluesy” sur rythme brésilien. Tp F. Verstraete
11. Attrape : la clarinette de Pierre Gossez ne se laisse pas rattraper dans cette composition qui lui est consacrée.
12. Lazy girl : à l’origine dédié à Sydney Bechet, est interprété ici au saxophone soprano par André Villéger dans son style personnel.
13. Take a break : écrit pour Sonny Payne le fantastique batteur de Count Basie, à l’occasion d’une série de concerts avec l’orchestre. Joué par Maurice Bouchon. Ts A. Villéger, Tp F. Verstraete.
14. Main de fer et gant de velours : terme qui définit le jeu de saxophone alto de Johnny Hodges avec Duke Ellington. Soliste : J. Noureddine
15. Feed the cats : final des concerts de l’orchestre sur un tempo dans la tradition de Lionel Hampton. Solos : Ts A. Villéger, Tb B. Vasseur, puis superposition successive de riffs conclu par une cadence de batterie de M. Sabiani. 
CD3
1. The bankers  4’55
2. Big boss birthday  3’54
3. Gentle girl  4’41
4. Bowling green  4’32
5. Trombinacoulos  4’25
6. Participation  4’31
7. Dors bonhomme  5’38
8. Just for fun  5’09
9. Big golden pipe rhapsody  6’08
10. Borsalino/Arts déco  4’35
11. Soft call  5’59
12. Keep smiling  6’29
13. Paté de canard  3’29
14. Happy congregation 4’06 
Toutes compositions : Claude Bolling
Editions : Caïd 
*    World Music Co
**  Bleu Blanc Rouge/Famous Music
*** PECF/Warner Bross
Studio : Davout - Paris
Son :  Claude Ermelin (p) 1979 - 1983 Claude Bolling. 
L’orchestre :
Saxes, clars, flûtes :
AS 1 Jean Aldegon ou Francis Cournet 
AS 2 Marcel Canillar (11-12) ou   Claude Tissendier 4 – 10 (clar)
TS 1 André Villéger 1 (clar) 2-4-8-10
TS 2 Marcel Canillar 11 (fl) –12 (fl)
BS Pierre Gossez 1-9
Trompettes :
1 Maurice Thomas
2 J. Claude Verstraete 10 ou Guy Bardet
3 Pierre Sellin ou Patrick Artero 1-3-7-8
4 Fernand Verstraete 4 – 12 (flug. h.)
Trombones :
1 Charlie Verstraete 2 -5 ou Bill Tamper 6
2 Benny Vasseur 10-13 ou Charles Verstaete 10
3 Michel Camicas 4-5-6
4 Emile Vilain 13
Guitare :
Barthy Raffo ou J. Paul Charlap 12
Bass :
Guy Pedersen 7 ou Marc Michel 12
Drums :
Maurice Bouchon 1 ou André Arpino 
Piano / dir :
Claude Bolling
Les chiffres indiquent les morceaux où les musiciens sont solistes 
Notice discographique par Claude Bolling, l’auteur 
CD3
1. The bankers : générique de “The Silver Bears” d’Ivan Passer. Tp P. Artero, clar A. Villéger et  dialogue du sax baryton de P. Gossez avec la “pep section”.
2. Big boss birthday : l’anniversaire du chef étant le 10 avril, cette composition est construite sur un rythme à 10/4 (qui se décompose en 3/4 + 3/4 + 4/4 = 10/4)
3. Gentle girl : easy swing tempo. Tp A. Artero
4. Bowling green (le Boulingrin) titre donné par Billy Strayhorn en reference au carré de verdure où l’on joue aux boules.
5. Trombinacoulos (de l’opéri comaque) et non pas trombones à coulisses de l’opéra comique. Ils sont quatre dans l’orchestre. Soli : M. Camicas et Ch. Verstraete.
6. Participation : titre repris de l’idée sociale du Général de Gaulle, qui est toujours d’actualité. Concerne de nouveau la section de trombones. Solos : M. Camicas et Bill Tamper
7. Dors bonhomme : reprise jazzée de la mélodie de berceuses du film “Les Passagers” avec Jean-Louis Trintignant, Mireille Darc et Bernard Fresson. Tp solo P. Artero 
8. Just for fun : sorte de “When the Saints” pour P. Artéro Tp et A. Villéger Ts
9. Big golden pipe rhapsody : évoque cette grosse pipe de métal qu’est le saxophone  baryton. Soliste : P. Gossez.
10. Borsalino (et Art Déco) les deux thèmes du film de Jacques Deray immortalisé par Alain Delon et Jean-Paul Belmondo, dans une version jazzy du big band.
11. Soft call : atmosphère demi-teinte éclairée par la flûte de M. Canillar
12. Keep smiling : swing valse jouée avec le sourire des soli de F. Vertraete, M. Canillar Fl, J.Paul Charlap Guit / Marc Michel Lebevillon contrebasse.
13. Paté de canard : le trombone basse donne une belle couleur grave aux ensembles de cuivre. Il est exceptionnellement soliste ici. Emile Vilain est entouré de ses partenaires  Ch. Verstraete, B. Vasseur et M. Camicas.
14. Happy congregation : show-case des sections de l’orchestre, saxophones/trombones/ trompettes, dont les soli sont ponctués par des interludes de guitare, de contrebasse et de  batterie. Conçu pour présenter le big band au public des concerts.  
Partitions et parties séparées disponibles en librairies musicales.


CD Rolling with Bolling  INTÉGRALE CLAUDE BOLLING BIG BAND 1973-1983 © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)

commander les produits Frémeaux ?

par

Téléphone

par 01.43.74.90.24

par

Courrier

à Frémeaux & Associés, 20rue Robert Giraudineau, 94300 Vincennes, France

en

Librairie ou maison de la presse

(Frémeaux & Associés distribution)

chez mon

Disquaire ou à la Fnac

(distribution : Socadisc)

Je suis un(e) professionnel(le)

Librairie, disquaire, espace culturel, papeterie-presse, boutique de musée, médiathèque…

Contactez-nous