Le Soleil A Rendez-Vous Avec La Lune
Le Soleil A Rendez-Vous Avec La Lune
Ref.: FA5162

EDDIE CONSTANTINE, ANNIE CORDY, LINE RENAUD, GILBERT BECAUD....

Ref.: FA5162

Direction Artistique : ANDRE BERNARD

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 1 heures 49 minutes

Nbre. CD : 2

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Présentation

« Sous le patronage poétique des astres et des cieux, André Bernard nous convie à un voyage en chanson française permettant de (re)découvrir 36 joyaux dédiés à ces étranges compagnons de nos quotidiens, distillateurs du rythme de nos vies et de nos humeurs. “Le soleil a rendez-vous avec la lune” est la rencontre de la poésie avec la chanson. »

Patrick Frémeaux & Benjamin Goldenstein
• Yves Montand : Du soleil plein la tête
• Jacques Hélian & son orch. : Soleil levant
• Jacqueline François : Au soleil de mai
• Eddie Constantine : Bientôt le soleil
• Lucienne Delyle : Le soleil a sauté dans ma chambre
• Pierre Malar : Petit soleil
• Damia : Du soleil dans ses yeux
• Patachou : Avec ce soleil
• Jean Tranchant : Le soleil s’en fout
• Line Renaud : Le soleil sur l’horizon
• Annie Cordy : Du soleil
• Charles Trenet : Le soleil et la lune
• Simone Alma : J’ai le soleil le matin… (et la lune le soir)
• Reda Caire : Voyage dans la lune
• Leo Marjane : La chapelle au clair de lune
• Armand Mestral : La lune blanche
• Lucienne Boyer : L’Hôtel du clair de lune
• Jean Sablon : Mon village au clair de lune
• Jacques Hélian & orch. : Luna Rossa (Chant : Jean Marco)
• Suzy Solidor : La java du clair de lune
• André Claveau : La lune riait
• Bourvil : Sous la lune
• Florelle : Sans lune ce soir
• Charles Trenet : Au clair de la lune
• Ray Ventura & Orch. : Aux quatre coins du ciel (Refrain chanté par Lucien Jeunesse)
• Tino Rossi : Une étoile d’amour
• Eliane Embrun : Petite étoile d’or
• Georges Guétary : Comme une étoile
• Josephine Baker : J’ai lu dans les étoiles
• Pierre Dudan : Les étoiles s’en foutent
• Danielle Darrieux : Jolie petite étoile
• Rudy Hirigoyen : Prière aux étoiles
• Juliette Greco : A la belle étoile
• Gilbert Bécaud : Accroche-toi à ton étoile
• Jacqueline François : Pluie d’étoiles
• Tino Rossi : Tant qu’il y aura des étoiles.
Droits : Groupe Frémeaux Colombini SAS (Disques anciens restaurés en numérique - Collection Poésie et chansons).

Presse
« El sol, la luna y las estre llas, misteriosos vecinos de nuestro planeta que parcen tan cerca, cuando no tan lejcs de nosotros, han inspirado a poetas, escritores, pintores, musicos y artistas en general. Basandose en este concepto este album doble contienen 38 canciones francesas inspiradas, o que incluyen en sus letras, a los mencionados del firmamento celeste. Tomando el album el titulo de un verso sacado de la popular cancion de Charles Trenet Le soleil et la lune, aqui incluida, se destacan en el Brillantes interpretaciones de Yves Montand (Du  soleil  plein la tête). Jacqueline François (Au soleil de mai, Pluie d’étoiles), Eddie Constantine (Bientôt le soleil), Lucienne Delyle ( Le soleil a sauté dans ma chambre), Patachou ( Avec ce soleil), Leo Marjane (La Chapelle au clair de lune), Jean Sablon ( Mon village au clair de lune), Lucienne Boyer (L’hôtel du clair de line), Tino Rossi ( Une étoile d’amour, Tant qu’il y aura des étoiles), George Guetary (Comme une étoile), Danielle Darieux (Jolie petite étoile), Juliette Greco (A la belle étoile), Pierre Dudan (Les étoiles s’en foutent), Rudy Hirigoyen (Prière aux étoiles) y entre otros Gilbert Becaud (Accroche toi à ton étoile). Esta seleccion ha sido realizada por André Bernard, experto colectionista y conferencista sobre el music-hall y sus canciones. »Par TANGO REPORTER (USA)
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Ce coffret 2 CD nous propose une ‘anthologie stellaire’, c'est-à-dire 36 chansons créées entre 1934 et 1956, ayant pour thème les astres. Comme toujours, André Bernard, qui l’a concocté, a choisi avec le plus soin chansons connues ou oubliées et ses interprètes. Ces derniers, je ne les citerai pas tous, ont été à un moment ou à un autre ou tout au long de la période considérée, au plus haut de l’affiche : Yves Montant ‘Du soleil plein la tête’, Pierre Malar ‘Petit soleil’, bien évidemment Léo Marjane (‘La chapelle au clair de lune’), Jacques Hélian et son orchestre (‘Luna Rossa’), Tino Rossi (‘Tant qu’il y aura des étoiles’), Rudy Hirigoyen, Juliette Gréco, Jaqueline François, Jean Sablon, André Claveau… Bravo donc pour cette sélection qui vous fera redécouvrir également quelques joyaux du répertoire de la chanson française, aujourd'hui bien oubliés, et merci à André Bernard pour l’extraordinaire travail de mémoire auquel il se consacre et qui nous permet d’espérer pour bientôt de nouvelles raretés. Bien entendu, un livret très documenté, accompagne les enregistrements. JCF – OPÉRETTE
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Du soleil plein la tête
    YVES MONTAND
    ANDRE HORNEZ
    00:03:08
    1953
  • 2
    Soleil levant
    HELIAN
    L POTERAT
    00:03:09
    1950
  • 3
    Au soleil de mai
    JACQUELINE FRANCOIS
    H CONTET
    00:03:05
    1949
  • 4
    Bientôt le soleil
    EDDIE CONSTANTINE
    FRANCIS LEMARQUE
    00:02:52
    1954
  • 5
    Le soleil a sauté dans ma chambre
    DELYLE
    S VEBER
    00:02:53
    1941
  • 6
    Petit soleil
    MALAR
    H ITHIER
    00:02:47
    1952
  • 7
    Du soleil dans les yeux
    DAMIA
    NELLY-ELVAURY
    00:03:17
    1938
  • 8
    Avec ce soleil
    PATACHOU
    RENE ROUZAUD
    00:02:25
    1954
  • 9
    Le soleil s'en fout
    JEAN TRANCHANT
    J H TRANCHANT
    00:02:33
    1936
  • 10
    Le soleil sur l'horizon
    RENAUD
    ANDRE HORNEZ
    00:03:20
    1950
  • 11
    Du soleil
    ANNIE CORDY
    00:01:47
    1955
  • 12
    Le soleil et la lune
    CHARLES TRENET
    00:02:24
    1939
  • 13
    J'ai le soleil le matin (et la lune le soir)
    ALMA
    A WILLEMETZ
    00:02:32
    1939
  • 14
    Voyage dans la lune
    REDA CAIRE
    T RICHEPIN
    00:03:29
    1939
  • 15
    La chapelle au clair de lune
    LEO MARJANE
    LEO LELIEVRE
    00:03:14
    1937
  • 16
    La lune blanche
    MESTRAL
    A TABET
    00:03:28
    1950
  • 17
    L'hôtel du clair de lune
    BOYER
    R H GERARD
    00:03:33
    1936
  • 18
    Mon village au clair de lune
    SABLON
    J LARUE
    00:03:20
    1939
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Luna rossa
    MARCO
    F BONIFAY
    00:03:19
    1952
  • 2
    La java du clair de lune
    SOLIDOR
    HENRI JEAN BATAILLE
    00:02:44
    1936
  • 3
    La lune riait
    ANDRE CLAVEAU
    P DESTAILLES
    00:02:57
    1949
  • 4
    Sous la lune
    BOURVIL
    BOURVIL
    00:03:00
    1948
  • 5
    Sans lune ce soir
    FLORELLE
    N COJA-ARBOR
    00:03:17
    1934
  • 6
    Au clair de lune
    TRENET
    00:03:09
    1945
  • 7
    Aux quatre coins du ciel
    RAY VENTURA ET SON ORCHESTRE
    ANDRE HORNEZ
    00:02:45
    1949
  • 8
    Une étoile d'amour
    TINO ROSSI
    C FALLOT
    00:03:11
    1950
  • 9
    Petite étoile d'or
    EMBRUN
    R VALAYRE
    00:03:06
    1951
  • 10
    Comme une étoile
    GEORGES GUETARY
    J LARUE
    00:03:22
    1945
  • 11
    J'ai lu dans les étoiles
    BAKER
    H LEMARCHAND
    00:03:06
    1956
  • 12
    Les étoiles s'en foutent
    DUDAN
    00:02:56
    1947
  • 13
    Jolie petite étoile
    DANIELE DARRIEUX
    A TABET
    00:03:10
    1946
  • 14
    Prière aux étoiles
    HIRIGOYEN
    W ROZIER
    00:02:49
    1948
  • 15
    A la belle étoile
    JULIETTE GRECO
    JACQUES PREVERT
    00:03:42
    1951
  • 16
    Accroche-toi a ton étoile
    GILBERT BECAUD
    L AMADE
    00:02:34
    1954
  • 17
    Pluie d'étoiles
    JACQUELINE FRANCOIS
    E MARNAY
    00:03:46
    1951
  • 18
    Tant qu'il y aura des étoiles
    TINO ROSSI
    ANDRE HORNEZ
    00:03:11
    1936
Livret

Le soleil a rendez-vous avec la lune (1934-1956)

Le soleil a rendez-vous avec la lune (1934-1956)

Anthologie stellaire sous la direction d’André Bernard


Je suis un vieil E.T. Un peu égaré dans un monde que j’ai parfois du mal à reconnaître, j’ai souvent envie de rentrer “à la maison”. Mais comment faire ? Les astrophysiciens, les astronomes, les techniciens et leurs engins ne m’emmènent nulle part ; ni les arts souvent, dont la trop grande sophistication annule parfois l’émotion immédiate. Je ne connais depuis toujours qu’une seule fusée pour être propulsé dans l’instant même vers un ailleurs, qu’il soit d’hier d’aujourd’hui de demain ; un seul véhicule : la chanson. Aussi vais-je m’embarquer tour à tour, en variant les plaisirs, dans l’une de ces 36 machines, cette fois “à remonter le temps”, rassemblées par André Bernard, qui tout en m’emmenant très loin, me ramèneront, traversant à rebours tant d’atmosphères mêlées, aux astres à la fois lointains et familiers qui éclairèrent nos aurores.
Daniel SCHMITT, 13 mai 2006
© 2007 GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS
J’avais 4 ans. Nous habitions Montmartre. Mon lit d’enfant était placé face à l’immense fenêtre d’un atelier de peintre. Ma “nounou” de l’époque, qui en avait le nom mais pas la douceur, m’effrayait en m’assurant qu’un loup était caché dans le grand rideau rouge et que si je bougeais un tant soit peu, il me sauterait dessus… J’étais tétanisée… Quelle grandeur d’âme et d’intelligence !!!  Fort heureusement, un autre soir, ma Maman, qui en a le nom et aussi la douceur, me rassura en visitant avec moi les alentours du rideau. Rassurée, j’investissais de nouveau mon lit. La Lune, belle, ronde, imposante, illuminait mes draps, elle jouait au point sur le “i” avec l’immeuble d’en face. Ce soir là, je l’ai humanisée : elle m’a fait un clin d’œil, elle m’a souri, comme elle doit sourire à tous les enfants de sa cousine la Terre et, à sa lumière, avec l’abandon que confère la confiance, je me suis endormie. J’ai grandi, un peu, je me suis élevée amoureuse… Un soir de décembre, Lui était près de Paris et moi en Provence, suspendus au téléphone, nous avions besoin d’un lien plus fort à cet instant. Nous l’avons regardée et nous nous sommes racontés cette Lune à des centaines de kilomètres l’un de l’autre. Etait-elle de face ou de profil, celle qui se faisait notre complice et qui investissait nos cœurs ? Plus tard, c’est avec un autre que je suis partie en Lune de miel, je ne sais qui a créé cette expression mais elle est parfaite, absolument parfaite. Nous imaginez-vous contant notre “soleil de confiture” !!! Le charme serait immédiatement rompu… En revanche, il est vrai que la première fois où nos regards s’étaient croisés j’ai fondu comme neige au soleil…. Oui au soleil… Cet astre qui amoindri les peines… Combien de fois, dans ma belle Provence, m’a-t-il permis de relativiser mes idées noires… Se donner du temps devant un paysage de campagne, de mer ou de montagne et admirer ce roi partir s’éveiller sur un autre monde. Un coucher de soleil, privilège ultime. Je garde en mémoire le souvenir de quelques-uns et ils défilent dans ma tête pareils à des refrains. Le soleil de la Camargue, rouge sous les guitares et les feux de camp des Gitans ; le soleil de la Corse, doré, comme les peaux allongées sur le sable et les reflets balayés sur les vagues, le soleil du Luberon, pigmenté comme les ocres de sa terre et la diversité de ses habitants. Tout comme vous, j’ai partagé cet instant, où, avec l’Etre aimé, nous nous éclaboussions de bonheur l’un l’autre. Puis, allongés dans l’herbe ou sur le sable nous attendions impatients qu’une à une les étoiles viennent se mirer dans nos prunelles. Alors nous jouions à leur donner le nom de nos étoiles terrestres, de nos étoiles éternelles, certaines sont couchées dans les sillons de cet album.
Marie-Flore BERNARD
© 2007 GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS

Le Soleil a rendez-vous avec la Lune

L’objectif de ce double album est d’évoquer en quelques titres les chansons ayant pour thème les astres… Le soleil, la lune, les étoiles…. Ces voisins mystérieux de notre planète, à la fois si lointains et si proches de nous tant ils appartiennent à notre quotidien… Ces astres ont inspirés les poètes, les écrivains, les peintres, les musiciens et les artistes en général. Il nous a paru intéressant de faire une balade en compagnie de quelques-uns de celles et de ceux qui ont écrit ou composé ces refrains populaires et des interprètes qui les ont marqué de leur personnalité. Malgré l’opportunité, nous avons délibérément laissé de côté quelques titres tels que “Bonsoir Madame la Lune” par Fred Gouin ou “Pourt’avoir au clair de lune” de Vincent Scotto. Mais nous ne nous sommes pas privés de faire appel à Charles Trenet, le plus grand parmi les grands, qui nous offre ce rendez-vous entre “Le Soleil et la Lune” et enregistre en 1945 une improvisation particulièrement réussie de “Au Clair de la Lune”, ce thème éternel découvert dès notre petite enfance. C’est volontairement aussi que nous avons fait l’impasse sur tous les titres de Vincent Scotto où le soleil est roi et les étoiles sont reines, mais il n’était pas possible d’oublier “Tant qu’il y aura des étoiles”, ce chef d’oeuvre que Tino Rossi chante si bien et cette “Etoile d’amour” de Paul Delmet dont on ne se lasse pas - d’autant que c’est Tino qui incarna Delmet à l’écran dans “Envoi de Fleurs” en 1950. En 1953, Yves Montand confie en direct à son public du Théâtre de l’Etoile qu’il a “du soleil plein la tête” et cet optimisme va singulièrement bien à sa personnalité déjà très affirmée. La voix chaleureuse de Jean Marco, chanteur soliste de l’Orchestre Jacques Hélian, est particulièrement tonique pour une mise en forme dès les premiers rayons du “soleil levant”… Après l’entr’acte (entre ces deux CD), nous retrouvons l’Orchestre de Jacques Hélian, avec Jean Marco, dont le timbre de voix et la couleur des arrangements musicaux demeurent étroitement liés au succès international de cette “Luna rossa”. Ces deux enregistrements furent également réalisés en public au Théâtre des Champs-Élysées, tout comme celui de Line Renaud lorsqu’elle nous confie la beauté du “soleil sur l’horizon”. Jacqueline François, l’ambassadrice de la chanson française, nous conte au “soleil de mai”, l’histoire de son ami Gavroche imaginée par cet admirable et fraternel tandem que formèrent Henri Contet et Aimé Barelli. Nous retrouvons en fin d’album celle qui fut baptisée à travers le monde Mademoiselle de Paris pour “une pluie d’étoiles”. “Bientôt le soleil” et la voix d’Eddie Constantine s’élèvera pour nous rappeler sa place dans la lignée des Sinatra et autres grands crooners américains. Lucienne Delyle interprète “le soleil a sauté dans ma chambre” et nous rappelle ainsi qu’elle demeure une de nos plus grandes chanteuses populaires dont nous gardons la nostalgie. Pierre Malar, numéro un des chanteurs de charme au début des années cinquante, nous offre “son petit soleil”. Quant à la grande Damia, dont le nom s’écrit en lettres d’or dans l’histoire de la chanson, elle nous rappelle ce que sont l’intelligence et l’émotion dans son interprétation “du soleil dans ses yeux”, œuvre réaliste qui fleure bon une époque révolue. Patachou, qui outre sa distinction et son art de dire un texte, découvrit un soir dans son cabaret de Montmartre un jeune débutant nommé Georges Brassens ; elle nous rappelle “Avec ce soleil” la tragédie de quelques faits divers. Bien avant “Le soleil s’en fout”, Jean Tranchant, injustement méconnu eu égard à l’importance de son œuvre, nous annonce par la nouveauté de sa poésie et de ses mélodies l’arrivée imminente du génial Charles Trenet. Annie Cordy, par sa seule présence, son optimisme communicatif, sa tonicité et sa chaleur humaine clame et réclame “du soleil, du soleil, du soleil”. Simone Alma se réjouit d’avoir “du soleil le matin… et la lune le soir”. Reda Caire fut un précurseur à mi-chemin entre Jules Verne, Georges Méliès et Neil Armstrong en nous invitant, dès 1939, pour “Un voyage dans la lune”, nous faisant admirer au passage Vénus ou Neptune et proposant à sa bien-aimée d’échanger les anneaux de Saturne…
Les deux immenses interprètes que furent Léo Marjane et Lucienne Boyer nous conduisent au clair de lune et avec un égal bonheur, l’une dans une chapelle, l’autre dans cet hôtel où l’on parle d’amour. Dans le film “L’Homme de la Jamaïque” la voix de basse d’Armand Mestral évoque une “Lune blanche” et Jean Sablon, notre meilleur crooner français, nous promène dans son “Village au clair de lune” avec le vibrato de cette voix dontle charme n’avait d’égal que son élégance légendaire. La forte personnalité de Suzy Solidor inspira plusieurs peintres parmi les plus grands des années 1920-1930 et sa voix grave et sensuelle est une invitation sans équivoque pour une “Java au clair de lune”. Une fois encore, André Claveau nous émerveille par sa façon tellement personnelle de nous détailler la “Lune riait” et Bourvil, qui fut si souvent son complice à Radio-Luxembourg ou sur la scène de l’Alhambra, nous offre “Sous la lune”  une belle tranche de vie pleine d’humour et de mélancolie… “Sans lune ce soir” Florelle l’inoubliable créatrice de l’Opéra de “Quat’Sous” de Kurt Weill, nous entraîne à la découverte d’un univers étrange. Enfin pour nous faire rêver sous les étoiles, quatre chanteuses : Eliane Embrun, la séduisante créatrice de “Si j’étais une cigarette”, Joséphine Baker, cette légende des années folles, Danielle Darrieux, la star du Cinéma Français, nous enchante depuis son premier rendez-vous et Juliette Greco qui fut la Muse de Saint-Germain-des-Prés et de l’existentialisme de Jean-Paul Sartre conteste haut et fort “A la belle étoile”. Au cinéma, Georges Guétary dans “Trente et Quarante” chante “Comme une étoile” et peu après Rudy Hirigoyen dans “Les trafiquants de la mer” fait une “Prière aux étoiles”. Mais Pierre Dudan ne nous laisse pas rêver plus longtemps et nous ramène à la triste réalité avec “Les étoiles s’en foutent”. Fort heureusement, Gilbert Bécaud, dont la santé et la belle vitalité ont ébloui un demi-siècle de chanson française, nous donne ce précieux conseil “Accroche-toi à ton étoile”. Un aveu en conclusion : j’ai choisi “Aux quatre coins du ciel” par Ray Ventura et son orchestre, avec refrain chanté par Lucien Jeunesse, parce que j’ai découvert, à l’âge de 13 ans, Giselle Pascal, ravissante comédienne, à laquelle j’écrivais mes premières lettres d’amour depuis les bancs du collège. Dans ce film “Amours, délices, orgues” (Collège Swing), Giselle chantait en duo avec Jean Desailly : Parmi les planètes, En grande toilette, La plus petite étoile, Joue les grandes vedettes, Partout dans l’infini, C’est un grand bal de nuit. Depuis Giselle Pascal est devenue l’une de mes amies les plus proches et les étoiles dansent toujours dans ma tête.
André BERNARD
© 2007 GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS
Mes chaleureux remerciements pour leurinlassable complicité à Maurice Barrier, à Gérard Davoust et aux Editions Raoul Breton, à Adrien Èche, à Christophe Henault et, tout particulièrement, à Dany Lallemand. Mon affectueuse reconnaissance à Josy et à Marie-Flore Bernard, à Sabine Jeangeorges et à Daniel Schmitt. A.B.


Livret en anglais

This double album presents a few songs featuring heavenly bodies … The sun, the moon, the stars … These mysterious neighbours of our planet which seem both far away and close at hand as they are part of our daily life. They have inspired poets, writers, painters, musicians and artists in general. We thought it would be interesting to join them a while, to take a stroll with some of those who wrote or composed popular songs and interpreters who have added a dose of their own personality. Despite this opportunity, we have deliberately omitted a few titles such as “Bonsoir Madame la Lune” by Fred Goin and “Pour t’avoir au clair de lune” by Vincent Scotto. But there was no question of leaving out Charles Trenet, the greatest of all, who invites us on a trip in “Le Soleil et la Lune” and in 1945 recorded a particularly successful improvisation of “Au Clair de la Lune”, this undying childhood tune. We have also put to one side all Vincent Scotto’s titles where the sun is king and the stars are queens, but we couldn’t forget “Tant qu’il y aura des étoiles”, a masterpiece sung by Tino Rossi and “Etoile d’amour” by Paul Delmet and whose role was held by Tino in the 1950 movie “Envoi de Fleurs”. In 1953, Yves Montand confided in his audience at the Théâtre de l’Etoile that ‘his head was full of sun’ (“du soleil plein la tête”) and this optimism was so much in keeping with his personality, which was already well-defined. Jean Marco’s warm voice, the solo singer in the Jacques Hélian orchestra, is particularly sprightly right from the first beams of the “soleil levant”, or ‘sunrise’. After the interval (between these two CDs), we find the Jacques Hélian Orchestra with Jean Marco, whose timbre and hue of the arrangements remain directly linked to the international success of this “Luna rossa”. Both recordings were also made live at the Théâtre des Champs-Elysées, as was that of Line Renaud when she evoked the beauty of the ‘sun on the horizon’ (“soleil sur l’horizon”). Jacqueline François, the ambassadress of French song, relates the tale under the “Soleil de mai” of her friend Gavroche as invented by the admirable and fraternal tandem formed by Henri Contet and Aimé Barelli.  At the end of the album we again find ‘Mademoiselle de Paris’, as she was named by all, for a ‘shower of stars’, or “une pluie d’étoiles”.  “Bientôt le soleil” and the voice of Eddie Constantine remind us of his place among the great American crooners such as Sinatra. Lucienne Delyle interprets “Le soleil a sauté dans ma chambre”, proving that she still ranks as one of the greatest popular singers and is still fondly remembered. Pierre Malar, the number one crooner in the early fifties presents “Son petit soleil”. And the grand Damia, whose gilded name stands out in the history of song, shows both intelligence and emotion in her interpretation of “Du soleil dans ses yeux”, a realist tune of days long past. Patachou, boasting distinction and the talent of recitation, came upon a young novice named Georges Brassens in her Montmartre cabaret one night.  In “Avec ce soleil” she recalls the tragedy of various stories. Well before “Le soleil s’en fout”, Jean Tranchant, little known and unfairly so, given his work, announced through the new aspect of his poetry and tunes the forthcoming arrival of the wonderful Charles Trenet. Annie Cordy, through just her presence, her catchy optimism, liveliness and warmth, demands more and more sun, “du soleil, du soleil, du soleil”. Simone Alma is delighted with her sun in the morning and moon at night (“du soleil le matin… et la lune le soir”). Reda Caire, in the style of Jules Verne, Georges Méliès and Neil Armstrong, set off in 1939 for “Un voyage dans la lune”, admiring Venus and Neptune on the way and offering his sweetheart the rings of Saturn. The wonderful Léo Marjane and Lucienne Boyer take us under the moonlight, one in a chapel and the other in a hotel where they speak of love. In the movie “L’Homme de la Jamaïque” Armand Mestral’s bass voice evokes a white moon, “ Lune blanche ” and Jean Sablon, our best French crooner, takes us in his “ Village au clair de lune ” with his vibrato – indeed his voice was as charming as his legendary elegance. Suzy Solidor’s strong personality inspired several of the greatest painters in the 1920-1930 period and deep and sensual voice beckons for a “Java au clair de lune”. Once again, André Claveau astounds us with his very personal style, describing the “Lune riait” and Bourvil, who was often his accomplice on Radio Luxembourg or the Alhambra stage, presents “Sous la lune”, full of humour and melancholy. In “Sans lune ce soir”, Florelle, the unforgettable creator of Kurt Weill’s ‘Threepenny Opera” takes us to discover a strange universe. Finally, to let us dream under the stars, we find four singers:  Eliane Embrun, the charming creator of “Si j’étais une cigarette”, Joséphine Baker, the living legend of the roaring twenties and Danielle Darrieux, the star of the French cinema, who enchanted us right from the start and Juliette Greco, the Muse of Saint-Germain-des-Prés and Jean-Paul Sartre’s existentialism who sings “A la belle étoile”. On the silver screens, Georges Guétary in “Trente et Quarante” sings “Comme une étoile” and shortly after Rudy Hirigoyen in “Les trafiquants de la mer” interprets his “Prière aux étoiles”. But Pierre Dudan doesn’t leave us to dream long and brings us back to harsh reality in “Les étoiles s’en foutent”. Thankfully, Gilbert Bécaud advises us in “Accroche-toi à ton étoile”. To conclude, I must admit that I chose “Aux quatre coins du ciel” by Ray Ventura and his orchestra with the chorus sung by Lucien Jeunesse because at the age of 13, I discovered Giselle Pascal, a ravishing actress and wrote her my first love letters on the school bench.  In the film “Amours, délices, orgues” ‘Collège Swing), Giselle sang in a duo with Jean Desailly : Parmi les planets, En grande toilette, La plus petite étoile, Joue les grandes vedettes, Partout dans l’infini, C’est un grand bal de nuit. Since, Giselle Pascal has become one of my closest friends and stars still dance in my head.
Adapted in English by Laure WRIGHT from the French text of André BERNARD

© 2007 GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS
CD Le soleil a rendez-vous avec la lune (1934-1956) - Anthologie stellaire sous la direction d' André Bernard © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)

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