Offre Naissance de la bossa nova - Livre + CD

Réf. : FA5899 / FAL3260

D'Alain Gerber

Antonio Carlos Jobim • Vinicius De Moraes • João Gilberto • Quincy Jones • Stan Getz

Réf. : FA5899 / FAL3260

Direction Artistique : ALAIN GERBER

Label :  FREMEAUX & ASSOCIES

Durée totale de l'œuvre : 2 heures 13 minutes

Nbre. CD : 2

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Présentation

Le livre et le coffret événements d'Alain Gerber sur la naissance de la bossa nova. L'auteur revient avec tout son talent d’écrivain, sur les racines, les figures tutélaires et l’élan créatif qui ont fait de ce style une étape incontournable de l’histoire musicale mondiale.

La bossa nova est l’une des plus emblématiques des musiques populaires du XXe siècle. En plus d’avoir offert au grand répertoire quelques-uns de ses plus beaux fleurons elle a placé la musique brésilienne sur le devant de la scène internationale. En parallèle à son ouvrage, Alain Gerber sélectionne 45 des oeuvres les plus emblématiques des débuts de la bossa nova entre Brésil et États-Unis. Antônio Carlos Jobim, João Gilberto, Johnny Alf, Luiz Bonfá, Carlos Lyra et Baden Powell font échos à Stan Getz, Dizzy Gillespie, Dave Brubeck et Sonny Rollins.
Patrick FRÉMEAUX



CD 1 - RIO DE JANEIRO : HEITOR VILLA-LOBOS : BACHIANA BRASILEIRA N° 5 • DICK FARNEY & LUCIO ALVES : TEREZA DA PRAIA • JOHNNY ALF : RAPAZ DE BEM • ANTÔNIO CARLOS JOBIM & VINÍCIUS DE MORAES : SE TÔDOS FÔSSEM IGUAIS A VOCÊ • LUIZ BONFA : LUZES DO RIO • JOÃO GILBERTO : UM ABRAÇO NO BONFÁ • ELIZETE CARDOSO : OUTRA VEZ • JOÃO GILBERTO : CHEGA DE SAUDADE • DORIVAL CAYMMI : SAMBA DA MINHA TERRA • JOÃO GILBERTO : SAMBA DA MINHA TERRA • TRIO CAMARA : MUITO A VONTADE • JOÃO GILBERTO : HO-BÁ-LÁ-LÁ • ELIZETE CARDOSO : SERENATA DE ADEUS • BADEN POWELL : SAMBA NOVO, PT. 2 • BADEN POWELL : PARA NÂO SOFRER • MAYSA (MATTARAZZO) : O BARQUINHO • SYLVIA TELLES : SE É TARDE ME PERDOA • JOÃO GILBERTO : LOBO BOBO • SYLVIA TELLES : DISCUSSÃO • JOÃO GILBERTO : SAMBA DE UMA NOTA SO • JOÃO GILBERTO : DESAFINADO • SYLVIA TELLES : CORCOVADO • CARLOS LYRA : COISA MAIS LINDA • CARLOS LYRA : MARIA NINGUÉM • OS CARIOCAS : TUDO É BOSSA • SÉRGIO RICARDO : MAXIMA CULPA • ANIBAL SARDINHA “GAROTO” : ALMA BRASILEIRA • OSCAR CASTRO-NEVES : AULA DE MATEMATICA.

CD 2 - (QUELQUE CHOSE SUR L’AMÉRIQUE DU NORD) : CURTIS FULLER : ONE NOTE SAMBA • DAVE BRUBECK : VENTO FRESCO • STAN GETZ & CHARLIE BYRD : É LUXO SÓ • CAL TJADER : SE É TARDE ME PERDOA • SONNY ROLLINS : THE NIGHT HAS A THOUSAND EYES • DIZZY GILLESPIE : DESAFINADO • BOB BROOKMEYER : CHORA TUA TRISTEZA • STAN GETZ : BIM BOM • ZOOT SIMS : MARIA NINGUEM • QUINCY JONES : BLACK ORPHEUS • DAVE PIKE : PHILUMBA • COLEMAN HAWKINS : UM ABRAÇO NO BONFÁ • IKE QUEBEC : FAVELA • LALO SCHIFRIN : RAPAZ DE BEM • CHARLIE ROUSE : VELHOS TEMPOS • GEORGE SHEARING : MANHA DE CARNAVAL • BUD SHANK : PENSATIVA.

DIRECTION ARTISTIQUE : ALAIN GERBER

« Grâce à Dizzy Gillespie surtout, le jazz s’est afro cubanisé au milieu des années 40. Grâce à Stan Getz entre autres, le jazz s’est brésilianisé au début des années 60. A cette nuance près qu’on n’emploie jamais le terme. Sans doute parce que, loin de Rio, on n’est jamais certain, lorsqu’on l’évoque, de respecter l’esprit (...). » Alain GERBER « Comment expliquer que la bossa nova, ce style informel élaboré par de jeunes bourgeois (Nara Leão, Roberto Menescal…) et de moins jeunes (Jobim, Vinícius de Moraes …) de Rio de Janeiro, ait conquis le monde ? Sans doute par ses qualités harmoniques et rythmiques, son chant intimiste et un certain art de vivre ; mais aussi par le coup de pouce donné par les majors du disque américains. (...) Des jazzmen comme Dizzy Gillespie et Stan Getz sauront l’illuminer d’une touche personnelle. »
Philippe LESAGE

De Rio de Janeiro à New York et Los Angeles, paraît enfin le livre sur la bossa nova qui raconte comment une musique du monde enrichit la première musique savante du XX siècle, celle qui accompagnera les noirs dans leurs luttes contre la ségrégation raciale. De João Gilberto à Quincy Jones, de Chico Buarque à Stan Getz, Alain Gerber se réapproprie un statut d’historien pour nous livrer une histoire de la plus belle des douceurs métissées du monde...
Patrick FRÉMEAUX

Alain Gerber a reçu le prix Goncourt de la nouvelle, mais aussi le prix Interallié pour « Le verger du diable ». Critique à Jazz Magazine et Diapason, producteur à France Musique et France Culture, auteur d’une vingtaine de biographies de grands jazzmen, Alain Gerber est le directeur artistique de la collection « The Quintessence » regroupant chez Frémeaux les 80 coffrets offrant une relecture historique parfaite du jazz.



320 pages

Presse
« L’été est la saison idéale pour écouter de la Bossa Nova, musique née dans le pays solaire  et chaleureux qu’est le Brésil, aux sens propre et figuré !Et le label Frémeaux, qui nous avait offert il y a quelques mois un délicieux coffret sur la chanson brésilienne des années 30 à 60, nous offre à présent un tout aussi délicieux coffret qui met en lumière l’évolution et les multiples facettes du genre Bossa Nova, né à la fin des années 50 à Rio de Janeiro, et qui est devenu éternel, car il vit toujours aujourd’hui, par la grâce d’artistes brésiliens mais aussi, et c’est le plus important, du monde entier, compositeurs et interprètes tombés amoureux, comme des millions d’entre nous, de ce style musical à la fois suave et énergisant. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, ce coffret de 2 disques, concocté par le spécialiste du genre Alain Gerber, est accompagné par un livre du même auteur et sur le même sujet. Autrement dit : le développement, en quelque 300 pages, du livret déjà très fourni qu’il a rédigé pour ce coffret de CDs. « Qui n’est pas amoureux de la Bossa Nova ? » est la question que nous nous sommes posée, en écoutant les quelque 35 titres, soit plus de deux heures, de ce riche coffret. Et notre hypothèse est que, si nous aimons tous la Bossa Nova, c’est que chacun de nous, quelle que soit notre culture d’origine et sensibilité musicale, retrouve dans ce style musical un peu de son propre monde et univers artistique. (…)L’on retrouvera dans cette anthologie des grands classiques – Corcovado, Desafinado, O Barquinho,…. – par des voix ou des instrumentistes devenus célèbres dans le monde entier et aujourd’hui immortels – Antonio Carlos Jobim, Vinicius de Moraes, João Gilberto, ou Baden Powell. Et dans leur version de l’époque, ce qui n’est pas sans intérêt tant ces thèmes ont été repris depuis 60 ou 70 ans, par les mêmes artistes ou par d’autres. Surtout, ce coffret a l’immense mérite de ressusciter des artistes injustement oubliés de ce côté-ci de l’Atlantique, telles Elizete Cardoso ou Sylvia Telles, qui étaient de véritables stars à leur époque, respectivement les années 50 et 60, diffusées par toutes les radios, et qui ont chacune une voix merveilleuse. Et si le premier CD, intitulé « Rio de Janeiro » est consacré aux artistes brésiliens qui donnèrent naissance à la Bossa Nova, l’autre, « Quelque chose sur l’Amérique du Nord », est consacré aux artistes, essentiellement nord-américains, qui s’emparèrent de ce genre et en devinrent de vrais ambassadeurs, tels Stan Getz, Sonny Rollins ou Coleman Hawkins. Un coffret indispensable à tous les amoureux des musiques brésiliennes – et nous sommes des millions, pas seulement au Brésil mais dans le monde entier !Par Nadia KHOURI-DAGHER
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« La bossa nova, bande sonore d’un Brésil idéal, vous fait-elle rêver de Rio, du Corcovado sur des airs connus « Chega de Saudade » ou l’inoxydable « Garota de Ipanema» ? Heureusement pour les plus cinéphiles viennent à l’esprit des scènes du film de Marcel Camus Orfeu Negro, succès planétaire de 1959, Palme d’Or à Cannes et Oscar à Hollywood l’année suivante. La bossa allait faire le lien entre la samba des rues et le jazz. Le romancier du jazz, l’écrivain de cette musique Alain Gerber s’est lancé dans l’un de ses nouveaux chantiers, l’un de ses travaux d’Hercule auxquels il se livre régulièrement, cette fois sur la bossa nova et sa naissance, les liens réels complexes avec le jazz, faussés souvent par l’engouement médiatique planétaire après le Jazz samba de Stan Getz / Charles Byrd. Même Frank Sinatra enregistrera avec Joào Gilberto, ne voulant pas rater cette Nouvelle Vague en 1967.Deux grandes parties subdivisées en plusieurs chapitres structurent le livre : la Genèse à Rio de Janeiro comprenant un « prologue » essentiel où il est question autant de Johnny Alf, Baden Powell, Henri Salvador avant Georges Moustaki (D’utiles points de repère) et Jeunesse à New York et ailleurs dans le monde. Où l’on voit que tout ne commence pas avec Stan Getz et surtout Charlie Byrd qu’il ne faudrait pas négliger car c’est lui qui amena Getz à la bossa. 1962 est l’année de la Bossa Craze nous annonce Alain Gerber en référence à la Swing Craze des années 30.  Tous les grands jazzmen s’en emparent avec plus ou moins de bonheur et ce, malgré le rendez-vous raté à Carnegie Hall avec les musiciens Brésiliens. Enfin presque tous les bons puisque ni Coltrane, ni Ayler, ni Ornette ne se frottèrent à ce nouveau courant. Reconnaissons le rôle précurseur une fois encore, mais non reconnu faute de preuves immédiates d’enregistrement de Dizzy Gillespie avec Lalo Schifrin, les essais pas toujours transformés de Quincy Jones, Sonny Rollins, Elek Bacsik. Evitant de figer la bossa nova dans une aventure, une épopée historique, Gerber inscrit chaque interprète dans l’évolution de cette musique. Il examine tous ceux qui ont oeuvré pour faire connaître la bossa nova ou s’adapter à sa modernité, les déterminants Bud Shank et Laurindo Almeida et encore Dave Brubeck, Paul Desmond, Herb Ellis. La liste est si longue… impossible de les mentionner tous ! N'oublions pas les musiciens français Claude Bolling et Guy Laffite, pourtant inscrits dans la tradition qui se laissèrent séduire par cette révolution « tranquille ». Toutes ces tentatives ne furent pas toujours de grandes réussites er ce sont peut-être les tenants de la West Coast qui se sont le plus rapprochés de la bossa nova. L’année suivante 1963 voit cet engouement perdurer. Après avoir lu la somme d’Alain Gerber, vous en saurez beaucoup plus assurément sur la naissance de ce mouvement qui révolutionna l’histoire musicale à la fin des années cinquante. Vous saurez à peu près tout sur sa préhistoire, son histoire, son évolution, ses avatars plus ou moins heureux. Sans faire œuvre de musicologue, Alain Gerber a une démarche d’historien mais ce qui lui importe est de rendre compte de son sujet de la façon la plus musicale possible. Si vous le lisez attentivement, défileront tous les maîtres de cet art musical, les trois pères fondateurs déjà. Dans une période de modernisation urbaine et de fort sentiment d’identité nationale, âge d'or d' un regime qui comptait rattrapper cinquante ans en cinq ans, Vinicius de Moraes, « le Cocteau Carioca », Antonio Carlos « Tom » Jobim qui apporta un nouveau raffinement à la musique populaire brésilienne, João Gilberto, venu de Bahia qui donna à la bossa son rythme, ont su dégager poésie et harmonie dans un style musical délicat, minimaliste qui se caractérise peut être par sa nonchalance élégante, j’oserai avancer avec une « sprezzatura » toute italienne, celle de la Renaissance, d’un Leonard ou d’un Raphaël. Des légendes avec un portrait vivant pour chacun.Suivent tous les musiciens en orbite de cette triade, chanteurs le plus souvent comme Chico Buarque, Caetono Veloso qui furent les dignes héritiers du canto falado (parler chanter), mais encore des « passeurs » oubliés aujourd’hui que l’auteur évoque précisément avec une certaine tendresse pour ces défricheurs, ces passionnés pas toujours brésiliens Mark Murphy, Jon Hendricks. Une mention particulière est faite à la muse aux macaronis Nara Leão qui, avant de devenir une égérie du mouvement tropicaliste, ouvrit la voie à d’autres chanteuses qu’il ne faudrait pas oublier non plus Maria Bethãnia. Gal Costa, Elis Regina, Eliane Elias.Alain Gerber écrit avec sa passion habituelle, son « addiction » de collectionneur qui sait extraire la quintessence d’une formule sans oublier des fulgurances qui peuvent flirter avec le paradoxe dont il a le goût. Difficile de résumer un tel livre si riche d’informations et d’analyses. Une somme jamais fastidieuse mais labyrinthique tant le sujet, pour attachant qu’il soit, se révèle complexe. Avec ce travail d’archives, de recherches colossales qui prirent beaucoup de temps, il nous ouvre la voie pour éviter les raccourcis faciles sur cette musique dans un magistral essai qui ne veut surtout pas ressembler à une étude universitaire. Tout amateur de musique trouvera son compte avec ces références discographiques innombrables, détaillées dans des notes de bas de page, des vignettes photos, y compris de livres sur le sujet. Il est vrai qu’il s’appuie sur la référence patrimoniale incontournable des Editions Frémeaux & Associés pour laquelle la musique brésilienne est un territoire déjà sillonné avec plus de trente anthologies de référence. En témoigne la postface précise et personnelle de Philippe Lesage, justement directeur de la collection Brésil Amérique du Sud. L’un des intérêts et non des moindres de son commentaire est d’avoir souligné les difficultés de la bossa à s’imposer en dépit ou à cause de son attraction populaire immédiate : les jazzeux se montrèrent condescendants et il est savoureux de lire ce qu’en écrivait alors Jacques Réda dans Jazz Magazine, notre poète flâneur des banlieues, amoureux du bop : inévitable monotonie …. comme les chevaux de bois, ça monte jamais bien haut puis ça descend même pas très bas. Ça tourne en rond, ça recommence. Le cher Réda se trompait... bien qu’il reconnût que le vieux Bean s‘en tirait à merveille, lui qui avait su monter sur le manège (Desafinado : Bossa Nova et Jazz Samba, un Impulse de 1962). Alain Gerber n’égratigne pas son ami critique mais rend hommage en revanche à Alain Tercinet, le spécialiste incontestable de la West Coast alors peu prisée qui aima la bossa et su voir dans la voix de Chet une préfiguration du chant intimiste de la bossa. « Chet et Gerry Mulligan captèrent l’attention des jeunes Turcs de Rio » tempérant le goût marqué de la samba sans abandonner le swing. Mais le final flamboyant du livre est consacré à Stan Getz le traduttore/ traditore, ambassadeur et même V.I.P . Si Alain Gerber avait dénigré quelque peu le succès planétaire de Getz/Gilberto, et surtout le coup publicitaire avec Astrud Gilberto, il finit par ce qu’il fait de mieux et depuis longtemps, un portrait psychologique de Getz qui sut prendre congé suffisamment tôt de la bossa nova pour ne pas perdre l’estime artistique. Cet éternel insatisfait était d’une loyauté à toute épreuve envers sa musique, voulant jouer comme il savait le faire. Ironiquement sa plus grande popularité, il la trouva avec une musique qu’il avait attaqué avec désinvolture dès ce « Jazz Samba », sorte de « sieste voluptueuse ». Mais la « batida » de Gilberto qui fait tanguer la bossa comme aucune autre musique et « son » jazz sans oublier la mélancolie ou saudade qui leur était commune firent de cette association une vraie réussite avec en mars 1963 Getz/Gilberto featuring Antonio Carlos Jobim. Pour conclure: « Stan (à qui Gilberto reconnaissait une âme) a inventé son Brésil, le Brésil universel. » » Par Sophie CHAMBON – LES DERNIERES NOUVELLES DU JAZZ
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« Sans conteste, le jazz s’est imposé comme LA musique du XXème siècle. Née comme on sait, dans le sud des Etats-Unis, il a, au fil des ans, essaimé quasiment dans le monde entier, rencontrant maints folklores avec, il faut bien le dire, des bonheurs divers. (…) Par bonheur il est des mariages heureux. Des unions lumineuses. Tel est le cas de la bossa nova, fruit de la rencontre entre le jazz et la musique brésilienne. En l’occurrence, nulle idéologie abstraite mais un vrai coup de foudre. Une idylle qui se prolongera des décennies durant depuis le début des années 1960 jusqu’à nos jours.Il y eut certes des précurseurs comme Dizzy Gillespie, fasciné par les rythmes afro-cubains au point d’intégrer dans son orchestre le batteur Chano Pozo (Manteca). Rien de commun toutefois avec la subtilité de musiciens brésiliens tels Vinicius de Moraes, Antônio Carlos Jobim ou encore Joao Gilberto. De quoi subjuguer Stan Getz et Charlie Byrd et autres musiciens nord-américains, Dave Brubeck, Quincy Jones ou Herb Ellis, pour ne citer qu’eux.Qui mieux qu’Alain Gerber aurait pu rendre compte de cette idylle devenue une véritable épopée, narrée avec une précision entomologique assortie d’une vision panoramique ? La réputation de l’auteur dépasse largement le seul monde du jazz et son talent d’écrivain n’est plus à louer. Fleuron des éditions Frémeaux et Associés, tant dans le domaine du disque que dans celui du livre, il en est la clé de voûte. La pierre angulaire. Qui ne se souvient de sa contribution remarquable à la collection Quintessence ? Il en donne ici, une fois de plus, l’exemple : à son livre passionnant de bout en bout il adjoint un complément sonore indispensable. En effet un coffret de deux disques illustrant son propos d’historien vient en apporter la confirmation. Tous les grands noms y figurent, tous les succès mondiaux aussi. De Villa-Lobos à Bud Shank en passant par Jobim et Zoot Sims, ils sont tous là avec leurs chefs d’œuvre, Bachiana Brasileira, Pensativa, Maria Ninguem, entre bien d’autres.Une plongée rafraîchissante.Un voyage à la fois dépaysant et exaltant dont on sort revigoré. »Par Jacques ABOUCAYA
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« Frémeaux & Associés est depuis 30 ans le spécialiste des collections de musiques du XXè siècle . Cette fois c’est sur la bossa nova que s’est penché un des écrivains phares de cet éditeur, Alain Gerber. Journaliste, auteur d’une vingtaine de biographies de jazzmen, il est le directeur artistique chez Frémeaux de la collection « Quintessence » qui regroupe 80 coffrets relatant l’histoire du jazz.Bien plus qu’un courant musical la bossa nova est une révolution douce, une éclosion artistique née de l’effervescence culturelle du Brésil des années 1950. Dans ce livre Alain Gerber revient sur les racines de cet élan créatif, le replaçant dans son contexte de modernisation urbaine et de forte identité nationale.Les figures tutélaires sont bien sûr présentes, Joao Gilberto l’inventeur du rythme lui-même, l’imaginatif Antonio Carlos Jobim, le fantasque Vinicius de Moares. Mêlant rythmes de samba avec une sensibilité différente, une élégance nonchalante, la bossa nova puise aussi ses racines dans le jazz et en deviendra un des volets importants. Combien de mes amis qui n’aiment pas, ou pas trop, le jazz sont-ils ainsi sensibles au charme de la bossa !Élément important de la bossa, le chant avec la présentation de ses chanteuses et chanteurs emblématiques dans le berceau de Rio de Janeiro puis à la conquête de New York et Los Angeles où les plus grands jazzmen adoptent ce courant musical et le propulsent au niveau mondial. Vous découvrirez qu’un certain Henri Salvador a mis sa pièce à l’édifice même si son auto proclamation d’inventeur de la bossa nova est très exagérée…Alain Gerber nous raconte tout cela comme un roman nous donnant envie de réécouter d’une autre oreille cette musique. Cela tombe bien car parallèlement à cet ouvrage, paraît une anthologie musicale, toujours signée Alain Gerber, qui en deux CD et 45 titres nous relate la naissance et les premiers pas de la bossa, de Villa-Lobos à Quincy Jones en passant bien sûr par les maîtres incontestés du genre, Joao Gilberto, Luiz Bonfa, Tom Jobim, Vinicius de Moraes, Baden-Powell et les américains Stan Getz, Sonny Rollins, Dizzy Gillespie, Coleman Hawkins et bien d’autres. »Par Philippe DESMOND – ACTION JAZZ
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« Une fois n’est pas coutume, notre Disque coup de cœur est accompagné d’un livre coup de cœur, tous deux signés par Alain Gerber, qu’on ne présente plus – enfin je crois, enfin j’espère ! – et qui nous tend la main pour mieux nous faire tendre l’oreille en sélectionnant sur les deux CD de l’anthologie moult pépites d’Antônio Carlos Jobim, Vinícius de Moraes, João Gilberto, Sylvia Telles, mais aussi, car quand la bossa est là le jazz ne s’en va pas, des perles de Curtis Fuller, Dave Brubeck, Quincy Jones ou, bien sûr, Stan Getz pour, in fine, fort de sa plume savante et généreuse, nous faire rêver à des monde meilleurs où la musique ne serait que source de bonheurs tranquilles. »
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Bachiana Brasileira n° 5
    Heitor Villa-Lobos
    Heitor Villa-Lobos
    00:06:19
    1956
  • 2
    Tereza da Praia
    Dick Farney, Lucio Alves
    Billy Blanco
    00:02:47
    1954
  • 3
    Rapaz de Bem
    Johnny Alf
    Johnny Alf
    00:02:39
    1955
  • 4
    Se Tôdos Fôssem Iguais A Você
    Antônio Carlos Jobim, Vinícius De Moraes
    Antônio Carlos Jobim
    00:03:34
    1956
  • 5
    Luzes do Rio
    Luiz Bonfa
    Luiz Bonfá
    00:02:31
    1959
  • 6
    Um Abraço no Bonfá
    João Gilberto
    João Gilberto
    00:01:40
    1960
  • 7
    Outra Vez
    Elizete Cardoso
    Antônio Carlos Jobim
    00:01:55
    1958
  • 8
    Chega de Saudade
    João Gilberto
    Antônio Carlos Jobim
    00:02:03
    1958
  • 9
    Samba da Minha Terra
    Dorival Caymmi
    Dorival Caymmi
    00:01:55
    1957
  • 10
    Samba da Minha Terra
    João Gilberto
    Dorival Caymmi
    00:02:22
    1961
  • 11
    Muito a Vontade
    Trio Camara
    João Donato
    00:02:33
    1966
  • 12
    Ho-bá-lá-lá
    João Gilberto
    João Gilberto
    00:02:14
    1959
  • 13
    Serenata de Adeus
    Elizete Cardoso
    Vinícius De Moraes
    00:03:10
    1958
  • 14
    Samba Novo, Pt. 2
    Baden Powell
    Baden Powell
    00:04:39
    1995
  • 15
    Para Nâo Sofrer
    Baden Powell
    Antônio Carlos Jobim
    00:02:52
    1987
  • 16
    O Barquinho
    Maysa (Mattarazzo)
    Roberto Menescal
    00:02:20
    1961
  • 17
    Se é Tarde me Perdoa
    Sylvia Telles
    Carlos Lyra
    00:01:45
    1960
  • 18
    Lobo Bobo
    João Gilberto
    Carlos Lyra
    00:01:21
    1959
  • 19
    Discussão
    Sylvia Telles
    Antônio Carlos Jobim
    00:01:58
    1959
  • 20
    Samba de uma nota so
    João Gilberto
    Antônio Carlos Jobim
    00:01:41
    1958
  • 21
    Desafinado
    João Gilberto
    Antônio Carlos Jobim
    00:02:03
    1958
  • 22
    Corcovado
    Sylvia Telles
    Antônio Carlos Jobim
    00:02:34
    1960
  • 23
    Coisa mais linda
    Carlos Lyra
    Carlos Lyra
    00:01:31
    1961
  • 24
    Maria Ninguém
    Carlos Lyra
    Carlos Lyra
    00:02:57
    1960
  • 25
    Tudo é Bossa
    Os Cariocas
    Miguel Gustavo
    00:02:11
    1961
  • 26
    Maxima Culpa
    Sérgio Ricardo
    Sérgio Ricardo
    00:02:03
    1961
  • 27
    Alma Brasileira
    Anibal Sardinha “Garoto”
    Radamés Gnattali
    00:01:33
    1953
  • 28
    Aula de Matematica
    Oscar Castro-Neves
    Antônio Carlos Jobim
    00:03:38
    1961
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    One Note Samba
    Curtis Fuller
    Antônio Carlos Jobim
    00:01:11
    1961
  • 2
    Vento Fresco
    Dave Brubeck
    Dave Brubeck
    00:03:34
    1962
  • 3
    É Luxo Só
    Stan Getz, Charlie Byrd
    Ary Barroso
    00:03:44
    1961
  • 4
    Se É Tarde Me Perdoa
    Cal Tjader
    Carlos Lyra
    00:02:49
    1962
  • 5
    The Night Has A Thousand Eyes
    Sonny Rollins
    Buddy Bernier
    00:09:12
    1961
  • 6
    Desafinado
    Dizzy Gillespie
    Antônio Carlos Jobim
    00:03:21
    1961
  • 7
    Chora Tua Tristeza
    Bob Brookmeyer
    Oscar Castro-Neves
    00:04:13
    1962
  • 8
    Bim Bom
    Stan Getz
    João Gilberto
    00:04:31
    1962
  • 9
    Maria Ninguem
    Zoot Sims
    Carlos Lyra
    00:02:38
    1962
  • 10
    Black Orpheus
    Quincy Jones
    Luiz Bonfá
    00:02:56
    1962
  • 11
    Philumba
    Dave Pike
    João Donato
    00:05:18
    1962
  • 12
    Um Abraço no Bonfá
    Coleman Hawkins
    João Gilberto
    00:04:53
    1962
  • 13
    Favela
    Ike Quebec
    Joracy Camargo
    00:04:04
    1962
  • 14
    Rapaz De Bem
    Lalo Schifrin
    Johnny Alf
    00:02:33
    1962
  • 15
    Velhos Tempos
    Charlie Rouse
    Luiz Bonfá
    00:04:46
    1962
  • 16
    Manha de Carnaval
    George Shearing
    Luiz Bonfá
    00:03:28
    1962
  • 17
    Pensativa
    Bud Shank
    Clare Fischer
    00:00:00
    1962
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