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  • « The Greatest Blues Shouters - 1944-1955 » par Les Inrockuptibles
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    Au cours de la décennie précédant l’avènement du rock, son fils bâtard, le blues, pétait encore des flammes. A partir de 1940, et durant quinze années, de la Californie à Kansas City, des chanteurs énergiques et chaleureux maintinrent haute la tradition vocale issue des beuglants de la prohibition et autres lieux de plaisir. Pour séduire le public le plus large possible, il convenait qu’un chant (soit le sucre des crooners, soit la sueur du blues) se fraie son chemin en devant de scène. L’évocation historique offerte ici fige dans l’histoire l’instant attendrissant où les Noirs américains parviennent à une relative aisance économique, où des vocalistes se démènent toutes cordes vocales dehors, poussés au cul par de joviales sections de cuivres et où, pour séduire le chaland, le jazz se fait parfois appeler rhythm’n’blues. Dans à peine plus d’une décennie, le rock’n’roll blanc renverra aux marchés ethniques beaucoup d’étoiles filantes de la sueur et du rythme. Mais les meilleurs (a [...]

  • « Un document exceptionnel » par Blues Again
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    Roots of Rock’n’Roll – L’Histoire en tapant du pied est une anthologie sonore de l’origine du Rock, depuis ses racines en 1927 jusqu’à sa naissance officielle en 1952. François Jouffa et Gérard Herzhaft, qui signent la direction artistique, ont classé chronologiquement les titres en huit double CD, chacun accompagné d’un livret de 30 à 40 pages illustré de photos d’époque, qui remet en perspective l’évolution de la musique dans son contexte social et politique (libération des mœurs, maccartisme, ségrégation raciale…). Suit une présentation de chaque artiste. Les deux premiers coffrets couvrent des périodes larges correspondant aux premiers frémissements du Rock’n’Roll. Le premier (1927-1938) propose un retour aux sources en remontant au milieu des années vingt pour voir s’entremêler des genres musicaux bien distincts qui s’ignorent : blues, jazz et country, dont les interpénétrations aboutiront au rock. Au début d’ailleurs, le terme « Roch’n’Roll » n’est qu’une expression appliqué [...]

  • « Sister Rosetta Tharpe » par Musiq
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    Mais d’où sortait donc ce phénomène ? Réponse : de l’Eglise… Sister Rosetta Tharpe était un sacré numéro. De ceux qui abattent les murs et ouvrent des portes. Venant du gospel mais terriblement tiraillée par le blues, Sister Rosetta Tharpe ne s’épargna pas les querelles de clocher : blasphématoires selon l’église, ses incursions vers la musique profane lui coûtèrent cher. Mais les sectarismes de son époque ont été compensés par l’histoire : la sœur endiablée figure aujourd’hui sur les timbres américains…Rosetta Rubin voit le jour le 20 mars 1915 à Cotton Plant, dans l’Arkansas. Sa mère, Katie Bell Nubin, est une chanteuse de l’Eglise itinérante de Dieu dans le Christ. La petite Rosetta la suit sur la route, chante à ses côtés et apprend la guitare à l’âge de six ans. Elles s’installent à Chicago en 1920. Rosetta y grandit, affûte son jeu de guitare et son style vocal, caractérisé notamment par un redoutable vibrato. Adulte, elle épouse un certain Peter Thorpe, dont elle divorce tr [...]

  • « André Malraux - Grands Discours 1946 – 1973 » par Le Journal du médecin
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    On peut ne pas aimer le personnage, inventeur de sa légende (voir la biographie d’Olivier Todd), charlatan au-delà d’un certain courage physique (le charlot du Grand Charles ?), mais on ne peut nier les talents de bateleur d’André Malraux, reflet d’une époque où le discours politique s’apparente à une harangue, un style qui nous apparaît aujourd’hui bien désuet mais qui eut son charme. Qu’il s’agisse de la commémoration de la libération de Paris ou d’un discours « Pour la Ve république » (datant de 65), l’ancien ministre de la Culture de Charles de Gaulle fait preuve de verve, voire d’inspiration, et ne se révèle jamais aussi bon que dans l’inauguration des chrysanthèmes, activité devenue une spécialité de ce ministre depuis son marquant passage. Point d’orgue du genre, repris dans cette compilation répartie sur trois CDs, le discours du Transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon et son célèbre « Entre ici Jean Moulin ! ». Ce qui a fait dire à de mauvais plaisants, qu’effect [...]

  • « Bessie Smith - Quintessence » par Musiq
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    « Et puis un jour, en 1937, elle fut victime d’un accident d’auto dans le Mississippi, cet état d’assassins ; elle eut le bras quasiment arraché de l’épaule. On le mena à l’hôpital, mais voilà, il n’y avait pas de place piur elle… Vous comprenez, la couleur de sa peau n’avait pas j’heur de plaire à ces messieurs. La voiture fit demi-tour, tandis que le sang de Bessie inondait la paillasson. On l’admit enfin dans un autre hôpital où les gens devaient être daltoniens, mais elle perdu tant de sang qu’on ne put l’opérer, alors elle mourru.(…) Voilà où finit la route solitaire pour la plus grande chanteuse de folklore d’Amérique, avec Jim Crow comme agent de la circulation. » (Mezz Mezzrow, Really The Blues, cité par Daniel Nevers dans les liner notes de cette remarquable anthologie qui rend honneur à l’art suprême de Bessie Smith, la mère spirituelle des plus grandes voix américaines, de Billie Holidayà Janis Joplin en passant par Big Mama Thornton et tant d’autres…)N.A. - MUSIQ

  • « Swing Low – Archie Shepp, Horace Parlan » par Jazz Magazine
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    Comme un retour au calme, à la méditation et l’anamnèse, lors d’un concert à Zurich. Autrement dit une sorte de « Je me souviens » à quatre mains et deux vies dont les premières pages avaient été phonographiées dès 87, ou le b-a-ba de la mémoire afro-américaine inventoriée (et du même coup réinventée) par le ténor, l’alto, la voix de Shepp et le piano débordant de souvenirs de Parlan (Mingus, notamment, autre grand traverseur de tradition dont il fut longtemps partenaire) : Bessie Smith, Billie Holiday, Duke Ellington, W.C.Handy, et le blues offrant comme la mer l’idée de l’immensité et du mouvement sans cesse recommencés.JAZZ MAGAZINE

  • Louis Armstrong était sorti de l'anonymat et n'allait plus jamais y replonger pa
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    Le titre du coffret donne le ton : on entre le « dur » ! Ou, pour être plus explicite, on attaque les premiers chefs d’œuvre gravés avec le « Hot Five ». Cornet Shop Suey bien sûr, mais aussi Heebie Jeebies, Muskrat Ramble… Au total, 22 titres enregistrés par le fameux premier orchestre de Louis Armstrong (au cornet, mais surtout à la trompette), avec Kid Ory au trombone, Johnny Dodds à la clarinette, John St.Cyr au Banjo et Lil Harding-Armstrong au piano. Ou 23, en comptant un titre ou le quintet accompagne les chanteurs Butterbeans et Susie. Et même 26, en ajoutant les trois tires enregistrés sous un label concurrent sous le nom des « Lill’s Hot Shots » (!). Une anecdote concernant ces titres « clandestins » : au patron d’Okeh, la firme avec laquelle il était sous contrat, Armstrong aurait déclaré, faussement penaud : « Je sais pas qui chante, boss, mais je le ferai plus ! ». Le coffret permet également d’écouter Armstrong au sein d’autres formations, en accompagnement (cornet o [...]

  • « Mérite un boulevard dans les coeurs » par Jazz Magazine
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    Apparus avec les big bands des années 30, les blues shouters ont repris le flambeau des chanteuses professionnelles de blues « classique » (ou « vaudeville ») auxquelles le jazz avait prêté son concours dès les débuts de l’enregistrement. Durant leur période glorieuse, que vient borner l’explosion du rock and roll, ils se sont rendus indispensables à des formations swing de taille décroissante et ont dominé une bonne part de ce qui grouillait sous l’étiquette rhythm & blues. Cette sélection en deux CD due à Jacques Morgantini donne de ces chanteurs, du moins des principaux d’entre eux, une image à leur hauteur, ce qui n’est pas rien. Car ils figurent parmi les plus mémorables illustrateurs de la beauté du jazz et du blues quand ceux-ci cheminent ensemble et parfois se confondent. Une beauté dont Johnny Otis a pu dire qu’une « petite boîte », la télévision, lui avait lentement tordu le cou. On démarre avec le meilleur, Big Joe Turner de Kansas City, mais le vin sera presque aussi f [...]

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