Quelle splendeur ! par Jazz Hot

« Quelle splendeur ! Ceux qui ont loupé le premier A Georges Brassens de Rodolphe Raffalli peuvent se ronger les doigts en écoutant ce second "Brassens". Les autres dégustent. Rodolphe Raffalli, avec son sens aigu de l’improvisation, avec de véritables inventions, avec son empathie complète avec Georges Brassens, ce qu’il a écrit et ce qu’il a voulu dire... » Michel BEDIN – JAZZ HOT

« Quelle splendeur ! Ceux qui ont loupé le premier A Georges Brassens de Rodolphe Raffalli peuvent se ronger les doigts en écoutant ce second "Brassens". Les autres dégustent. Rodolphe Raffalli, avec son sens aigu de l’improvisation, avec de véritables inventions, avec son empathie complète avec Georges Brassens, ce qu’il a écrit et ce qu’il a voulu dire ( et les chansons de Brassens sont tout, sauf des chansonnettes), nous donne une nouvelle écoute du poète. Ce qu’il joue, c’est ce qu’il ressent, ce qui l’émeut chez Georges. C’est avec du cœur et de l’âme qu’il joue, et cela s’entend et se voit. Dans la "Chasse aux papillons", ce sont des papillons qui volent, dans la "Chanson pour l’Auvergnat", c’est la compassion qu’on entend, dans "Au bois de mon cœur", c’est l’amitié qui est au rendez-vous et dans "Marinette" le pauvre type à la Charlot qui arrive toujours après la bataille. Que Brassens est imposant et comme Rodolphe Raffalli lui rend bien hommage. Ses accompagnateurs, Doudou Cuillérier (g), Max Robin (g) et Antonio Licusati (b) sont on ne peut plus indispensables que serviteurs d’une musique qui, sous les doigts magiques de Rodolphe Raffalli, s’envole et nous touche au plus intime de nous-mêmes. Est-ce du jazz ou même du swing manouche, les spécialistes vous préciseront la chose, avec force précisions musicologiques. Pas moi, je ne veux que vous dire à quel point ce CD m’a ému. Ce qui est sûr, c’est que c’est de la musique superbe, du sentiment à l’état pur passant par la guitare, du swing comme on en entend rarement, même sur tempo lent, c’est du Rodolphe Raffalli, un des meilleurs à l’heure actuelle. Rodolphe Raffalli, vous savez, ce grand monsieur de la guitare. » Michel BEDIN – JAZZ HOT