L' ARGENT
L' ARGENT
Ref.: FA174

ANTHOLOGIE : 36 TITRES DE VALEUR 1922 - 1947

Ref.: FA174

Artistic Direction : JEAN JACQUES CHOLET

Label : Frémeaux & Associés

Total duration of the pack : 1 hours 47 minutes

Nbre. CD : 2

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Presentation

ANTHOLOGIE : 36 TITRES DE VALEUR 1922 - 1947



(2-CD set) The most valued of music-hall artists have shown thier assets from singing about money. An amount of dramatic and comical situations. Includes a 32 page booklet with both French and English notes.



Tracklist
  • Piste
    Title
    Main artist
    Autor
    Duration
    Registered in
  • 1
    UN MILLION
    TRAMEL
    R PUJOL
    00:02:46
    1930
  • 2
    AS TU DECLARE TES REVENUS
    GEORGES MILTON
    C L POTHIER
    00:03:05
    1933
  • 3
    SANS UN
    GEORGEL
    JEAN LENOIR
    00:03:18
    1929
  • 4
    POUR CENT MILLE FRANCS PAR MOIS
    NILA CARA
    R LUCCHESI
    00:03:25
    1943
  • 5
    LA SERENADE DE LA PUREE
    PERCHICOT
    GEORGES VILLARD
    00:03:36
    1929
  • 6
    C EST PAS TOUJOURS RIGOLO D AVOIR DE L ARGENT
    TRAMEL
    BERTHOMIEU
    00:03:13
    1932
  • 7
    LES VOLEURS VOLES
    RENE HERENT
    A RIVOIRE
    00:02:01
    1934
  • 8
    LA FORTUNE
    LA PALMA
    P ALBERTY
    00:02:44
    1932
  • 9
    L IMPOT SUR LES FEIGNANTS
    MARTY
    MONTEHUS
    00:02:54
    1931
  • 10
    L ARGENT
    DRANEM
    R PUJOL
    00:02:47
    1930
  • 11
    COMME UNE BANQUE
    JOSEPHINE BAKER
    H BROWN
    00:03:12
    1937
  • 12
    JE SUIS FAUCHE
    ROLAND TOUTAIN
    S VEBER
    00:02:54
    1931
  • 13
    QUAND LE FRANC VAUDRA 20 SOUS
    GERMAINE LIX
    JEAN BOYER
    00:02:47
    1926
  • 14
    LA CRISE EST FINIE
    DANIELLE DARRIEUX
    WAXMAN
    00:02:34
    1934
  • 15
    DOLLAR
    GILLES ET JULIEN
    JEAN VILLARD
    00:03:23
    1932
  • 16
    PASSEZ LA MONNAIE
    LA PALMA
    MARCEL DUHAMEL
    00:02:34
    1933
  • 17
    DU FRIC
    LOUIS CHARCO
    MARC HELY
    00:03:24
    1929
  • 18
    ALASKA
    GEORGEL
    LEMARCHAND
    00:03:13
    1926
  • Piste
    Title
    Main artist
    Autor
    Duration
    Registered in
  • 1
    LES MARCHANDS D ILLUSIONS
    GEORGEL
    B POUPON
    00:03:37
    1930
  • 2
    CE QU ON RIGOLE
    GERMAINE LIX
    GASTON GABAROCHE
    00:02:53
    1926
  • 3
    VISITE NOCTURNE
    GEORGEL
    F HEINTZ
    00:02:44
    1929
  • 4
    MONSIEUR ERNEST A REUSSI
    EDITH PIAF
    MICHEL EMER
    00:03:30
    1947
  • 5
    LES CLOCHARDS
    BERTHE SYLVA
    LUCIENNE BOYER
    00:03:01
    1932
  • 6
    POURVU QUE CA N ME COUTE RIEN
    ORCH MUSETTE DU TOURBILLON
    VICTOR MARCEAU
    00:02:43
    1930
  • 7
    POUR GAGNER MA CROUTE
    HENRI LAVERNE
    J MONTEUX
    00:02:31
    1932
  • 8
    T AS BONNE MINE
    TRAMEL
    R PUJOL
    00:03:04
    1930
  • 9
    JE CHERCHE UN MILLIONNAIRE
    MISTINGUETT
    A FREED
    00:03:09
    1938
  • 10
    ANTONIO
    ANDREX
    R VINCY
    00:03:08
    1941
  • 11
    AVEC UN PEU D ARGENT
    TROUBADOURS
    F WARMS
    00:02:57
    1936
  • 12
    MILLIARDAIRE
    FERNANDEL
    JEAN MANSE
    00:02:32
    1934
  • 13
    FAUT BIEN QU ON VIVE
    GILLES ET JULIEN
    JEAN VILLARD
    00:02:54
    1935
  • 14
    PAS BESOIN D ARGENT
    GASTON GABAROCHE
    GABRIELLO
    00:03:04
    1933
  • 15
    LES LOIN DU PEZE
    FRED
    R DESMOULIN
    00:02:42
    1930
  • 16
    LES CHEVALIERS DE LA PUREE
    GEORGEL
    J BERTET
    00:02:44
    1924
  • 17
    ENCORE 50 CENTIMES
    DRANEM
    A BARDE
    00:03:08
    1931
  • 18
    LE SAC D ARGENT
    MAYOL
    C A ABADIE
    00:03:17
    1922
Booklet

L’Argent 36 Titres de Valeur (1922-1947) fa174

L’Argent
36 Titres de Valeur
(1922-1947)

La principale utilité des réserves d’or est d’être utilisées.
John Maynard Keynes
Economiste anglais (1915)
L’argent, le fric, la thune, le pèze, l’oseille, entre autres noms fleuris, qu’il soit en papier ou en espèce sonnante et trébuchante, a toujours inspiré les paroliers de chansons. Celles entièrement consacrées à l’argent représentent une faible partie de la production, mais l’on trouve souvent dans les années 20 et 30 un couplet sur le sujet. Parmi les titres auxquels, hélas, nous avons échappé pour ce disque, voici : «Si les riches voulaient», par Sorgel; «Le territorial sans le sou», de Montéhus; «Si vous avez du pognon», par Perchicot; «Les 40 sous d’Arlequin», du film «600 000 francs par mois», chanté par Biscot; «J’gagne de l’argent», de et par Georgius; «Ca s’paie», par Léoni; «Avez-vous deux sous?», «On n’a pas l’sou» par Georgel; «La tirelire», par Armand Bernard; «Avec mes cent sous», par Ouvrard; «La polka des thunes», par Charlus; «La bosse des affaires», par Boucot; «Ce sont les p’tits milliardaires» de l’opérette «Princesses Dollar»; «Faut qu’ma femme m’envoie d’l’argent», par Dalbret; «A qui le million?», par Chaumel; «Quand on n’est pas riche», par Victor Lejal, dont le dernier refrain peut donner des idées :
«Quand on n’est pas riche,
Ah! c’que l’on s’en fiche.
On prend, c’est facile,
Des l’çons près des sergents d’ville
Et l’on exécute
La boxe et la lutte,
En gros, en détail,
A la Bourse du Travail.»

Avant de défrayer ses auteurs et de faire leur fortune, la chanson a d’abord défrayé  la chronique dans  une affaire dont le dénouement est historique : sur les représentations publiques, les auteurs, compositeurs  et éditeurs de chansons ne perçoivent rien. Messieurs Bourget, Parizot et Henrion assistent à un spectacle chantant au café-concert des Ambassadeurs. Sur scène, on chante quelques unes de leurs oeuvres. Comme ces auteurs-compositeurs  ne touchent aucun centime, ils trouvent normal de ne pas payer leurs consommations. Le dernier tableau de cette soirée mémorable a pour décor le palais de justice où ils obtiennent gain de cause et fondent en 1851 une société connue sous le nom de SACEM. Vingt ans plus tard, la recette de la SACEM s’élève à un million de francs. Les auteurs Villemer et Delormel gagnent chacun plus de 10 000 francs par an! Mais c’est une exception. Si la plupart des auteurs ont vaincu leur misère en cette fin de XIXème siècle, les interprètes de chansonnette commencent eux aussi à faire tomber une pluie de billets de banque et les scies qu’ils débitent font en peu de temps des grosses coupures. C’est ainsi que Thérésa, de son vrai nom Eugénie Emma Valladon, en 1865 gagne 120 000 francs par an, alors que le salaire d’une danseuse-étoile de l’Opéra ne dépasse pas 10 000 francs.
Celle que l’on appelle «la Patti de la chope», en hommage à la célèbre cantatrice italienne Adélina Patti (1843-1919), triomphe dans «Les canards tyroliens», «La femme à barbe», «Rien n’est sacré pour un sapeur», et tant d’autres chansons comiques, avant de chanter Jean Richepin, Jules Jouy et Paul Déroulède. Elle est la première vedette de la chanson française . Un peu plus tard, Paulus (Jean-Paul Habans pour l’état-civil), invente un jeu de scène qui lui vaut rapidement un énorme succès. Il danse et mime les chansons  avec une vitalité incroyable ; on le surnomme «le gambillard». Quand il crée, en 1886, «En revenant de la revue», Paulus exige 400 francs par soirée! Un record pour l’époque. Mais l’artiste se fait homme d’affaires, mène grande vie, rachète Ba-Ta-Clan et l’Alhambra de Marseille. Il doit bientôt revendre ces deux établissements qui engloutissent des sommes trop importantes. Paulus épuise son immense fortune et s’il évite de finir dans la misère, c’est grâce à une soirée donnée en 1906 par les plus grands noms de la chanson et qui rapporte 30 000 francs au profit du chanteur le mieux payé de toute la grande période du café-concert.
En 1900, le Parlement rejette un projet de loi déposé par Joseph Caillaux, ministre des Finances, qui veut créer l’impôt sur le revenu. Définitivement adoptée à la veille de la guerre, cette loi est appliquée en 1917. Le «chansonnier humanitaire» Montéhus ne manque pas de dénoncer ce qu’il appelle «L’impôt sur les feignants», dans cette chanson enregistrée au début des années 30 par Marty, de l’Opéra de Monte-Carlo :
«Au lieu d’imposer l’travailleur
Qui gagn’ le pain de ses enfants,
Imposez plutôt les noceurs
Qui gaspillent tant d’argent.
Oh ! oui, la loi qu’il fallait faire,
J’vous l’dis, messieurs du Parlement,
C’est pas l’impôt sur les salaires,
Mais c’est l’impôt sur les feignants!»

Pendant la guerre de 1914-1918, Montéhus, de son vrai nom Gaston Brunschwig, en homme de gauche et pacifiste exemplaire, écrit «La chanson de l’emprunt ou l’argent du pauvre», afin de décider le bon peuple à cracher au bassinet d’un gouvernement qui préfère, pour étourdir ses concitoyens, en guise d’apéro, leur payer des canons. Mais l’on entend quand même avec «La chanson de Craonne» d’autres sons de clairon dans ce répertoire de chansonniers belliqueux :
«Ceux qu’ont l’pognon, ceux-là r’viendront,
Car c’est pour eux qu’on crève.
Mais c’est fini car les troufions
Vont tous se mettr’ en grève.
Ce sera votre tour messieurs les gros,
De monter sur l’plateau,
Car si vous voulez la guerre,
Payez-là de votr’ peau.»

Il est beaucoup question, après la Grande Guerre, de demander des comptes à l’ancien ennemi. Le dernier refrain d’une chanson de Jean Rodor et Vincent Scotto, «Des amis partout», résume l’opinion générale :
«Ce que nous voulons, c’est que l’All’magne nous paye,
Et puis après, qu’on nous fiche la paix!».

Sous la présidence de Paul Deschanel, un impôt sur les instruments de musique est à l’ordre du jour, et c’est le piano que l’on veut taper ! Alors, Albert Willemetz écrit à Maurice Yvain : «Cach’ ton piano» pour qu’il en compose la musique. La revue qui porte le même titre que la chanson dévoile ses couplets satiriques en mai 1920, avec le fantaisiste Dréan comme vedette au Casino de Paris. Les chansons mises «à contribution» continuent de pleuvoir et de pleurer sur les phonos dans les années 20 et 30. Dalbret chante «Les «contri­buables» et si Montéhus, par la voix de Marty, fustige le gouvernement, Georges Milton, en 1933, dans «As-tu déclaré tes revenus?», invite ses compatriotes à ne rien cacher au fisc :
«As-tu déclaré ton salaire?
As-tu déclaré tes revenus?
Tes coupons de min’s de gruyère
Et les pots d’vin que tu as r’çus;
Tout c’que t’as gagné à la Bourse,
Tout c’que t’as ramassé aux courses,
Ton 5%, tes caoutchoucs,
Et tes fond’ries d’caramel mou
Et tes valeurs pétrolifères
Et ta fabriqu’ de nouill’s au jus...»

Dans les années 20, les nouveaux riches se montrent au music-hall et Mistinguett, pour les mettre à l’aise, entre en scène avec des costumes et des bijoux d’une valeur de 150 000 francs. Pas de quoi rassurer les pauvres qui ne peuvent aller l’entendre gouailler qu’elle «en a marre de n’avoir pour toilette que celle que l’on jette». Pas de quoi retenir les culs de jatte qui prennent leurs jambes à leur cou en apprenant que miss Bourgeois fait assurer les siennes pour la modique somme de 500 000 francs, lors de représentations à New-York en 1919. Mais, comme elle dit en descendant l’escalier du Casino de Paris : «C’qui m’fait remarquer, c’est ma simplicité». Enfin, que voulez-vous, les années sont folles... Alors, Mayol, entre  des femmes poussées à la prostitution. «Ce qu’on rigole», ironise Germaine Lix, en 1926, dans cette admirable chanson. Plus tard, en 1935, c’est «Je vends d’l’amour», de l’opérette «Les joies du Capitole», que chante la même artiste. Les plus grandes chanteuses, Fréhel, Damia, Berthe Sylva, créent de nombreux titres sur le sujet. En 1925, «Les faux-monnayeurs» d’André Gide ne semblent pas inspirer  le ministère Herriot qui, l’année suivante, annonce que les caisses de l’Etat ne peuvent plus subvenir aux besoins du pays. La chanson est encore au rendez-vous de l’actualité avec «Quand le franc vaudra 20 sous»... «Comme il les valait naguère, dans une France prospère...» Il en est loin. Mais l’ancien président de la République Raymond Poincaré revient en sauveur pour faire grimper notre monnaie de 2 à 4 sous et, en juin 1928, remplacer le franc-argent par un nouveau franc-or.
La crise, le krach, la banqueroute entraînent souvent la misère, la dèche, la mouise et autres noms fleuris que le grand capital sait faire fructifier en lettres de sang. Il est donc normal que «La sérénade de la purée» chantée par Perchicot en 1929 devienne l’hymne à la mode, que Georgel se fasse le porte-parole de ceux qui se retrouvent «Sans-un» et que sur des paroles de Marc Hély, Louis Charco lance «Du fric», chanson où l’on croit entendre Léo Ferré avec vingt ans d’avance :
«C’est l’évangil’, c’est la r’ligion
De la nouvell’ génération,
C’est sa moral’, son idéal philosophique,
Le fric.
Il est sans dout’ quelques Français
Qui pour la gloir’, pour le progrès,
Résolument tent’nt le grand saut de l’Atlantique,
C’est chic...»

En 1936, le chansonnier Marc Hély monte au Théâtre de Dix Francs une revue nommée «Parlons francs».Dans une France encore épargnée par la crise, le music-hall est prêt à tous les sacrifices pour son public. Fin 1929, le président Gaston Doumergue vient féliciter Mistinguett qui joue dans la revue «Paris-Miss». Il congratule également le maître d’œuvre de ce spectacle, Henri Varna, qui lui avoue :
«Cette revue a coûté 4 millions. Il a fallu 1500 mètres de tissus pour les costumes!
- Ah! eh bien tant pis,»
répond le président que l’on appelle Gastounet.
«Les marchands d’illusions» dont parle Georgel en 1930 ressemblent comme des frères à ces chevaliers d’industrie qui déguisent aujourd’hui au nom de la rentabilité leurs semblables en «Chevaliers de la purée». Mais dans ces années d’avant-guerre, il est curieux d’entendre «Les clochards» plaindre «les pauvres richards» et «Les loin du pèze» danser la java devant le buffet. Quand un noceur, un dandy flambeur veut avouer avec bonne humeur  sa déchéance, Roland Toutain, tout sourire, fait des loopings avec sa voix en chantant «Je suis fauché» :
«Voilà c’que c’est que d’être un débauché;
Je n’ai, j’vous l’dis, plus un radis,
Plus un pélot, plus un maravédis.
Faut pas se frapper, c’est la crise;
Y a pas que moi qu’est dans la mouise!»

Alors, pour les marquis de la Bourse Plate, en 1933, naît une nouvelle invention, un miroir aux alouettes qui va faire recette parmi les joueurs et surtout renflouer les caisses de l’Etat : la Loterie nationale. C’est un coiffeur de Tarascon  qui empoche le premier gros lot de cinq millions. Un sujet digne d’intérêt dont la chanson profite joyeusement avec «Si j’gagnais les cinq millions», chanté par Albert Préjean et par Jean Cyrano. Le déficit budgétaire, l’accroissement du nombre des chômeurs (330 000 au début de 1933), les gouvernements qui se succèdent à un rythme soutenu : quatre, de fin 1932 à début 1934 ; tout cela n’empêche pas Danielle Darrieux de chanter en 1934 «La crise est finie». Mais c’est celle de 1929 que l’on essaie d’oublier à coups de refrains optimistes.En janvier 1934, on annonce la mort de Stavisky, alors en cavale après un nouvel acte frauduleux : le Crédit Municipal de Bayonne, fondé par le célèbre escroc, a émis, pour une valeur de 200 millions, des bons de caisse dont le remboursement n’a pas été effectué. Stavisky est l’intime de ministres, de banquiers, d’artistes et l’ami de membres de la haute administration policière. Toujours à l’affût de faits divers, et d’autant plus lorsque le gouvernement est en cause, les auteurs de chansons, en France, ne se privent pas, à cette époque, de distiller des couplets incendiaires. Les chansonniers René Dorin et Max Régnier s’emparent donc de l’affaire Stavisky; le premier en chantant «Les justiciers», le second en créant : «Un nouveau scan­dale» :(...)
L’affair’ de Bayonn’ chaqu’ jour se précise.Mais on n’comptait pas sur un’ tell’ surprise :Ah ! c’est du joli c’qu’on a déniché;Y a un député... qui n’a pas touché.»Si la plupart des artistes, comme aujourd’hui, peuvent être de véritables hommes-sandwiches, ils donnent volontiers des représentations au profit d’oeuvres de charité. En 1936, le «Bal des petits lits blancs» fête à Cannes ses seize ans. Devant deux mille dîneurs et spectateurs, Mayol , Tino Rossi, Jean Sablon, entre autres, donnent leur voix pour cette soirée qui rapporte 700 000 francs.Quelques chanteurs parmi les plus connus, les plus cossus, laissent une partie de leur gain à leurs confrères moins chanceux. Mayol, dans les années 20, possède près de Toulon, sa ville natale, une immense propriété qu’il a baptisée le clos Mayol. Composée de plusieurs villas, elle est à l’époque un véritable musée de la chanson, avec un théâtre de verdure, un cinéma et même un stade! Les amis artistes malades ou fatigués par les tournées y viennent se ressourcer. A l’entrée, Mayol a fait graver : «La Chanson a bâti cet asile champêtre; vous qui passez, merci!...Je vous le dois peut-être!». On sait que Dranem, autre vedette du café-concert, est «une riche nature», (titre de son roman); s’il demande , dans l’opérette en trois actes  d’André Barde «Encore cinquante centimes», c’est sans doute pour la maison de retraite qu’il a fondée à Ris-Orangis afin d’assurer les vieux jours des artistes lyriques.Comme tout est possible dans ces bouillonnantes années 30, le Front populaire, de son côté, rassemble bientôt la foule des exploités dans les rues et bloque le pays par des grèves. Les ouvriers vont enfin pouvoir se payer des congés ! Mais, malgré les promesses de Léon Blum, le franc est bientôt dévalué pour stopper sa surévaluation chronique.Cette même année 1936, dans «La vie est à nous», le film de Jean Renoir, produit par le Parti communiste, on peut entendre une chanson sur les plus grandes fortunes de l’hexagone :
«En France, il est deux cent familles
Qui accaparent la richesse.
En France, il est deux cent familles
Qui provoquent votre détresse.»

Cela pourrait être un refrain de Jean Villard, dit Gilles, que l’on retrouve sur ce disque avec son compère Julien dans «Faut bien qu’on vive» et dans «Dollar», où il s’attaque à l’américanisation de l’Europe et à la folie provoquée par l’argent. «L’effet de cette chanson sur le public fut considérable (...) En abordant un sujet d’une actualité brûlante, je répondais à une obscure aspiration» :
«Mais sous un ciel de marbre,
Vous verrez un soir
Le dieu Dollar descendre
Du haut d’son perchoir
Et devant ses machines
Sans comprendre encor,
L’homm’ crever de famine
Sous des montagn’s d’or.»

Depuis le début des années 30, si le cinéma parle, il chante aussi tous les genres de chansons. Le public veut bien sûr ré­entendre ses airs favoris. Voilà donc un nouveau filon profitable aux maisons de disque. Mais c’est grâce au Front popu­laire que la classe ouvrière a les moyens d’acheter, en plus du poste de radio, un phono et des disques; encore une aubaine pour ceux qui encaissent l’argent de la «galette». Les chansons dont le thème nous intéresse ne sont pas monnaie courante dans les années 40, même si parmi celles-ci on trouve, entre autres : «Antonio» en 1941; «Pour cent mille francs par mois» en 1943 et «Monsieur Ernest a réussi» en 1947. Il faut attendre les années 50 pour que le répertoire de chansons sur l’argent vienne s’enrichir de nouvelles productions.En écoutant ces 36 titres (de valeur), il est possible que l’on change d’opinion sur le fameux adage : «L’argent fait le bonheur». Alors, comme Léo Ferré, laissons-nous rêver à l’heureux temps où «nous aurons l’amour dedans tous nos problèmes... Mais notre âge alors, sera l’âge d’or».
Jean-Jacques Chollet.
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS,GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA, 2000.
Cet album est construit comme un spectacle : les chansons se mettent en valeur les unes les autres, grâce à une véritable mise en scène concernant le choix et l’ordre des titres. Nous avons regroupé les chansons en séquences, suivant leur style musical ou leur manière grave ou légère d’aborder un sujet. Ainsi peut s’installer un climat, une ambiance. Certaines chansons distillent des atmosphères très prenantes; laissons leur charme s’épanouir! D’autres ont une puissance suggestive rare; pourquoi casser leur impact ?Ce disque s’écoute en entier, comme une histoire. Un fil conducteur relie les chansons ; elles se prolongent, s’opposent ou se répondent. Nous espérons ainsi faciliter l’approche de cette époque de la chanson française à ceux qui ont aujourd’hui d’autres musiques en tête. Cet itinéraire à travers des répertoires oubliés permet de découvrir avec plaisir toute une pléiade d’artistes sans se limiter à quelques noms connus.On remarquera la présence dans cet album de nombreux inédits en CD : «Un million», «Les loin du pèze», «Du fric», «Alaska», «Ce qu’on rigole», «Visite nocturne», «Le sac d’argent», «Les voleurs volés»...On se réjouira de retrouver de purs joyaux discographiques, des titres qui devraient figurer parmi les classiques de la chanson française, comme : «Dollar», par Gilles et Julien ; «Sans un», par Georgel ; «Monsieur Ernest a réussi», par Edith Piaf.Les rapports à l’argent sont multiples. Les chansons rassemblées dans cet album témoignent d’une grande diversité de situations face à la fortune, des pouvoirs qu’elle donne, des comportements qu’elle engendre :
«Un million...
(...) J’veux des émotions, des honneurs, des décorations ...
(...) Et j’aurai ma place au Panthéon.
(...) Quand on a d’l’argent, pas besoin d’être intelligent ;
Tous les abrutis vont s’esclaffer sur mon esprit ...
» nous chante Tramel avec assurance. Par contre Louis Charco, amer, constate :
(...) «Et de nos jours, comme autrefois,
Au-d’ssus des homm’s, au-d’ssus des lois,
Il est le maître inexorable et tyranniqu’,
le fric.
C’est lui l’arbitre tout-puissant
Qui fait le coupable innocent,
Le juge aveugl’, et la justic’ paralytiqu’,
le fric.
C’est le
philtre qui n’importe où,
Fait foisonner autour de vous
Des dévouements, des sentiments que rien n’expliqu’,
le fric.»

Quant au groupe Les Troubadours, il prend la chose avec bonhommie :«Avec un peu d’argent, la vie est belle ;On peut s’offrir c’qu’on veut ou c’qu’on a pas ;On peut mêm’ se payer un’ femm’ fi­dèle ...»Si la fortune est, comme le chante La Palma, «le meilleur atout pour réussir», si elle apporte les honneurs et la considération sociale, paradoxalement, les moyens pour s’enrichir sont parfois moins recommandables. Les «marchands d’illusions», escrocs à l’amour, chercheurs d’or, joueurs, cambrioleurs et autres dénicheurs de combinaises ont des occupations très lucratives ; entres autres, comme le chante Louis Charco dans «Du fric» : «Y a la carambouille, la coco». Mais si ce genre de commerce vous répugne, «Faites comme Antonio, nous conseille Andrex, trouvez une poire et retournez au casino, banco !» ; ou alors, suivez le sage et classique exemple de Mistinguett qui lance à tous les échos : «Je cherche un millionnaire».A côté des multiples variantes de «ah ! si j’étais riche !», qui excitent les convoitises les plus folles, on peut s’étonner que nombre de chansons vantent avec la même verve la fortune et la dèche. Berthe Sylva essaie de nous faire croire que «la vie est si pénible pour les pauvres richards» et Tramel chante :
«C’est pas toujours rigolo d’avoir d’l’argent,
Car on se crée aussitôt des tas d’tourments.
(...) On ne vit plus, on ne pens’ plus qu’à son oseille;
Il vous faut tenir un rang, c’est embêtant,
Car on est quelqu’un maint’nant d’très important.»

Les «chevaliers de la purée», les «loin du pèze» et les «sans un» nous éblouissent par leur débrouillardise et leur philosophie de la vie. On peut s’interroger : est-ce la nostalgie d’un Eden où l’argent n’existe pas? Est-ce une manière perverse de faire accepter la misère et de décourager les gens de changer de condition à une époque où voyager en première classe du métro ou s’offrir une place de cinéma était un luxe. Nous étions loin de notre société de consommation «citoyenne»!
Carole Rosenthal
Un grand merci à Jacques Primack, Dany Lallemand et Gérard Roig.
AVERTISSEMENT : Nous avons fait le choix de limiter les filtrages pour être le plus fidèle possible aux documents d’origine. Nous remercions Christophe Hénault et le Studio Dante pour leur magnifique travail de restauration qui donne une présence étonnante et une belle musicalité à la majorité des chansons.
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS,GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA, 2000.
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english notes
Money, dough, lolly, dosh, whether in the shape of crisp notes or clinking coins, has always inspired lyric writers.  Not many songs have been entirely dedicated to the subject but during the twenties and thirties it was not uncommon to find a verse related to money.  Amongst the titles which have unfortunately been omitted from this compilation we find Si les Riches voulaient by Sorgel, Le Territorial sans le Sou by Montéhus, Si vous avez du Pognon by Perchicot, Les 40 Sous d’Arlequin sung by Biscot, Passons la Monnaie, J’gagne de l’Argent by Georgius, Ca s’paie par Léoni, Avez-vous deux Sous ? by Ouvrard, La Polka des Thunes par Charlus, La Bosse des Affaires by Boucot, Ce sons les p’tits Milliardaires from the operetta Princesses Dollar, Faut qu’ma Femme m’envoie d’l’Argent by Dalbret, A qui le Million by Chaumel and Quand on n’est pas riche by Victor Lejal.Before the composers could start filling their pockets, the history of song reached a turning point in 1791 when royalties were finally recognised by the French House of Commons.  However, when titles were publicly interpreted, the authors, composers and publishers received nothing.  Then in 1850 Messrs Bourget, Parizot and Henrion were amongst the audience of a café concert given in the Ambassadeurs where one of their compositions was interpreted.  As the author and the two composers were to receive no compensation they esteemed it fair to not settle their drinks.  This anecdote finished in the law courts where they won their case and consequently founded the syndicate for authors, composers and music publishers.  In 1851 the syndicate became a company known as the SACEM which rapidly became financially sound, with the authors Villemer and Delormel earning over 10 000 francs each per annum !
As a result, towards the end of the 19th century most authors managed to overcome their poverty as did the entertainers.  For example Thérésa (born Eugénie Emma Valladon) earned 120 000 francs in the year 1865 whereas a ballerina from the Paris Opera was only on 10 000 francs.  The lady known as ‘La Patti de la Chope’ triumphed in Les Canards tyroliens, La Femme à Barbe, Rien n’est sacré pour un Sapeur and a host of other comic songs before singing Jean Richepin, Jules Jouy and Paul Déroulède, thus becoming the first female star of French song. Shortly afterwards Paulus successfully developed his vivacious style of dancing and miming songs earning himself the nickname ‘le gambillard’ (‘the song-and-dance artist’).  In 1886 he created En revenant de la Revue, demanding the outrageous sum of 400 francs per evening.  The artist turned into a business man and led a life of luxury but his ventures turned sour and just avoided total pauperism thanks to a charity concert in 1906 given by the most celebrated singers of the time.In 1900, Parliament rejected a bill tabled by Exchequer Joseph Caillaux calling for the introduction of income tax, but the law came into force in 1917.  The ‘humanitarian chansonnier’ Montéhus did not attempt to conceal his disdain for this new decree which was manifest in his L’Impôt sur le Feignants recorded in the early thirties by Marty from the Opera of Monte-Carlo :“
Au lieu d’imposer l’travailleur
Qui gagn’ le pain de ses enfants,
Imposez plutôt les noceurs
Qui gaspillent tant d’argent.”

(Instead of taxing the working man
Who earns his living to feed his children,
You should tax the roisterers
Who squander so much money... )
During the First World War, Montéhus (otherwise known as Gaston Brunschwig) was already a pacifistic left-winger who attempted to stir the people against the government which was spending the nation’s money on arms.After the war a certain resentment was felt towards the old enemy as indicated in Des Amis partout by Jean Rodor and Vincent Scotto, “ We want Germany to pay us back, And then they can leave us alone. ”Under the presidency of Paul Deschanel a new tax on musical instruments was suggested, targeting the piano.  This led to the song Cach’ ton Piano (‘Hide your piano’) and in turn a show bearing the same title was staged in 1920 starring Dréan.  Throughout the twenties and thirties a multitude of titles on the subject of tax echoed over the phonographs.  Dalbret sang Les Contribuables, Montéhus, using Marty’s voice thrashed the government and Georges Milton came out with As-tu déclaré tes Revenus in 1933, encouraging the citizens to remember to declare everything.During the twenties the nouveaux riches made an appearance in the music-halls so, in order to make them feel comfortable, Mistinguett climbed on stage decked in costumes and jewels worth 150 000 Francs, to then state, “It’s my simplicity that gets me noticed”.  Then, varying from the usual repertoire of sentimental or licentious songs, Mayol sang Le Sac d’Argent.The realistic song of the thirties was not afraid of depicting the distress of women forced into prostitution.  In 1926 Germaine Lix came out with the ironic Ce qu’on ri­gole then later in 1935 she sang Je vends d’l’Amour from the operetta Les Joies du Capitole.  The most esteemed female singers of the day including Fréhel, Damia and Berthe Sylva also covered the same topic.
In 1925 the minister Herriot announced that the coffers of the State could not meet the country’s needs.  Three years later the President Raymond Poincaré replaced the silver franc by a gold one.An economical crisis, a slump, a crash often leads to poverty, ruin, misery - words which were not uncommon in the late twenties.  La Sérénade de la Purée (‘Serenade Of The Stony Broke’) sung by Perchicot became a fashionable hymn and Georgel and Louis Charco were considered as other spokesmen of the times.In 1936, the chansonnier Marc Hély started a show in the Theatre de Dix Francs entitled Parlons francs (‘Let’s talk frankly’).  France was not yet hit by the economical crisis and much extravagance was put into the music-hall.  The revue Paris-Miss starring Mistinguett cost 4 million francs and used 1500 metres of fabric for the costumes alone !During the pre-war days there was a surprising number of songs which gaily proclaimed the penniless with Les Clochards (‘Tramps’) pitying the Pauvres Richards ((Poor Rich’) and Roland Toutain, as a gambling dandy, happily announcing his downfall in Je suis fauché (‘I am broke’).1933 saw the invention of the national lottery which naturally helped to replenish the State’s pockets. 
The first big winner of five million francs was a Tarascon hairdresser, which opened the doors to a new song, Si j’gagnais les cinq Millions by Albert Préjean and Jean Cyrano.The financial deficit, the increasing unemployment numbers and the governmental instability (it changed four times between late 1932 and early 1934) did not prevent Danielle Darrieux from singing La Crise est finie (‘The Crisis is over’) in 1934 but in fact it was that of 1929 which people were attempting to forget.In January 1934 the financier Stavisky, notorious for his fraudulent dealings, was found dead and the government tried to hush up the affair.  Songwriters immediately came onto the scene, concocting fiery verses - René Dorin interpreted Les Justiciers and Max Régnier created Un nouveau Scandale.As today, artists could employ their stardom for the benefit of various appeals, and were always prepared to appear charitably. In 1936 the ‘Bal des petits Lits blancs’ (Little White Beds Ball) celebrated its sixteenth anniversary in Cannes where celebrities including Mayol, Tino Rossi and Jean Sablon sang before two thousand spectators, bringing in the sum of 700 000 francs.  Some of the most famed singers displayed their generosity towards fellow performers in need.  Mayol, who owned an immense estate near Toulon, welcomed sick or fatigued artists who wanted a break.  Another star of the café-concert, Dranem, founded a retirement home in Ris-Orangis for ageing lyric artists.Still in the effervescence of the thirties, the Popular Front movement was encouraging the throngs to block the country with strikes.  Shortly, the workers were to be able to afford holidays !  But despite the promises of socialist prime minister Léon Blum, the franc was devalued in order to put an end to its chronic overvaluation.
In 1936 Jean Renoir’s film, directed by the Communist party, La Vie est à nous was released which included a song on the richest inhabitants of France :
“En France, il est deux cent familles
Qui accaparent la richesse
En France, il est deux cent familles
Qui provoquent votre détresse.”

(In France there are two hundred families
Which monopolise the wealth
In France there are two hundred families
Which are responsible for your despair)
In the successful song Dollar, the Americanisation of Europe is criticised which was a topic very much in vogue.From the beginning of the thirties the screen not only spoke but it also sang thus giving a new opening to the record companies.  Thanks to the Popular Front the working class could afford a phonograph and discs and listen to their favourite tunes in the comfort of their own homes.The forties were poor in songs related to our theme, but we may discover, amongst others, Antonio in 1941, Pour cent mille Francs par Mois in 1943 and Monsieur Ernest a réussi in 1947.  Then the money repertory developed once more in the fifties.This album has been pieced together in the same way as a show - the songs are complementary to one another due to the artful choice and title order.  The songs have been grouped together in sequences according to their musical style or treatment of a certain subject.  An atmosphere has thus been created - one of charm or of suggestive strength.The compilation should be heard in its entirety as if it were a story.  A linking element forms a bond, either by prolongation, opposition or by response. 
We hope that by following an itinerary which crosses forgotten repertoires and which reunites a brilliant host of artists, this period of French song may be discovered by those more accustomed to other musical styles.Many of the titles have never been issued on a CD before now - Un Million, Les loin du Pèze, Du Fric, Alaska, Ce qu’on rigole, Visite nocturne, Le Sac d’Argent, and Les voleurs volés.  And it is with great pleasure that we find gems which should be ranked among the classics of French song, such as Dollar, Sans un and Monsieur Ernest a réussi.The multitude of attitudes towards wealth are apparent in the various songs.  According to La Palma, money is ‘the best asset in order to succeed’, whereas Louis Charco evokes the more dishonest ways to find fortune and Mistinguett’s solution is to look for a millionaire.  An abundance of money was a dream for some whereas others philosophically got on with living despite their empty pockets.  This was in the days when a first-class ticket on the underground or an outing to the cinema were considered as a luxury.  In today’s world of consumerism we can realise how times have changed !
Adapted by Laure WRIGHT from the French texts of Jean-Jacques CHOLLET and Carole Rosenthal
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS,GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA, 2000.
DISCOGRAPHIE
CD 1
1. UN MILLION - Tramel                2’42
de l’opérette «Six filles à marier» (René Pujol-Raoul Moretti)          Orchestre dir. André Cadou - Odéon K I 3722 - 166.358 (Octobre 1930)
2. AS-TU DECLARÉ TES REVENUS? - Georges Milton           3’03
(Charles -Louis Pothier - Jean Lenoir)    Orchestre dir. Pierre Chagnon - Columbia CL 4195 - DF 1186 (1er mars 1933)
3. SANS
UN - Georgel, de l’Empire                     3’16
(Jean Lenoir)      Orchestre Jean Lenoir - Polydor 2177 BK - 521514 (1929)       
4. POUR CENT MILLE FRANCS PAR MOIS - Nila Cara                  3’21
(Roger Lucchesi)   Accompagnée par Jean Marion et son ensemble - Pathé CPT 5638-1 - PA 2159 (Avril 1943)
5. LA SÉRÉNADE DE LA PURÉE - Perchicot, de l’Empire              3’33
(Georges Villard)         Orchestre Jean Lenoir - Polydor 521570 (1929)
6. C’EST PAS TOUJOURS RIGOLO D’AVOIR D’L’ARGENT - Tramel                 3’11
du film «Barranco» (A. Berthomieu - S. Casadesus)  Orchestre dir. André Valsien) Odéon K I 5360 - 166.529 (Mi-avril 1932)
7. LES VOLEURS VOLÉS - René Hérent                 1’57
Air de Périola de l’opérette «Mandrin» (A. Rivoire et R. Coolus - J. Szulc)        Orchestre du Théâtre Mogador (avec choeurs) - Pathé CPT 1657 - PA 447 (29 novembre 1934)
8. LA FORTUNE - La Palma               2’45
du film «La fortune» (Pierre Alberty - Alcib Mario)          Accompagnement d’orchestre - Pathé 203356 - X94165 (19 janvier 1932)
9. L’IMPÔT SUR LES FEIGNANTS - Marty, de l’Opéra de Monte-Carlo                   2’50
(Montéhus - R.Chantegrelet) Grand orchestre Perfectaphone - Perfectaphone  OW 557 - 3458 (1930-32?)
10. L’ARGENT - Dranem                  2’47
de l’opérette «Bégonia» (René Pujol - René Mercier)  Orchestre dir. André Cadou - Odéon K I 3111 - 166.274 (Février 1930)
11. COMME UNE BANQUE - Joséphine Baker                 3’09
(H. Brown - Feline)      Wal-Berg et son orchestre - Columbia CL 6432 - DB 2263 (5 novembre 1937)
12. JE SUIS FAUCHÉ - Roland Toutain                  2’51
du film «La femme de mes rêves» (Serge Veber - C. Oberfeld)          Orchestre dir. André Valsien - Odéon K I 5132 - 166.499 (Décembre 1931)
13. QUAND LE FRANC VAUDRA 20 SOUS - Germaine Lix, du Concert Mayol                 2’45
(Jean Boyer)         Accompagnement d’orchestre - Gramophone 233 375 - K5028 (12 novembre 1926)
14. LA CRISE EST FINIE - Danielle Darrieux             2’31
du film «La crise est finie» (Waxman - Colpe - Jean Lenoir)            Refrain chanté avec Pierre Mingand - Wal-Berg et son orchestre - Decca 1318 - PO 5106          (22 juin 1934)
15. DOLLAR - Gilles et Julien           3’20
(Jean Villard)      Accompagnement piano - Columbia WL 3997 - DF 1026 (10 novembre 1932)
16. PASSEZ LA MONNAIE - La Palma, de l’Empire                2’32
du film «Chercheuses d’or» (Marcel Duhamel - Harry Warren)       Accompagnement d’orchestre - Pathé  E 204.086 - X 94412 (15 septembre 1933)
17. DU FRIC - Louis Charco                    3’20
(Marc Hély - Jean Lenoir)      Orchestre Paul Godwin - Polydor 1667 BR - 42711 (1929)
18. ALASKA - Georgel             3’13
(Lemarchand, Decaye et Carol - Vincent Scotto) Pathé 200506 - 4312 (Novembre 1926)
CD 2
1. LES MARCHANDS D’ILLUSIONS - Georgel, de l’Empire                   3’35
(Blanche Poupon - Saiville - H. Poupon)     Orchestre Jean Lenoir - Polydor 3506 BKP - 521736 (1930)
2. CE QU’ON RIGOLE - Germaine Lix, du Concert Mayol              2’50
(Gabaroche)          Accompagnement d’orchestre - Gramophone 233376 - K 5028 (12 novembre 1926)
3. VISITE NOCTURNE - Georgel                2’42
(F. Heintz)  Orchestre dir. J. Sieulle - Edison Bell Radio 88887 - F 237 (Mai 1929)
4. MONSIEUR ERNEST A RÉUSSI - Edith Piaf      3’29
(Michel Emer)   Orchestre dir. Raymond Legrand - Decca FO.1686 - 8180 (Février 1947)
5. LES CLOCHARDS - Berthe Sylva                  3’00
(Lucien Boyer - Jean Eblinger)   Orchestre dir. André Valsien - Odéon K I 5261 - 250.174 (Février 1932)
6. POURVU QUE CA N’ME COÛTE RIEN - Orchestre musette du Tourbillon              2’40
(Marceau et Pellemoulle)    Refrain chanté par Galiardin - Parlophone A 106478 - 80.214 (Mai 1930)
7. POUR GAGNER MA CROÛTE - Henri Laverne               2’28
(J. Monteux - R. Féral - R. Toché  - L. Cazaux - J. Réale)     Orchestre dir. André Valsien - Odéon K I 5723 - 250346 (Début décembre 1932)
8. T’AS BONNE MINE - Tramel                3’01
de l’opérette «Six filles à marier» (René Pujol - Raoul Moretti)          Orchestre dir. André Cadou - Odéon K I 3723 - 166.358 (Octobre 1930)
9. JE CHERCHE UN MILLIONNAIRE - Mistinguett, avec Léo Kok                 3’07
de la revue «Féerie de Paris» (Arthur Freed - H. Brown - Marc Cab - Léopold de Lima)    Orchestre du Casino de Paris, dir. Marcel Pagnoul - Columbia CL 6529 - DF 2311    (10 janvier 1938)
10. ANTONIO - Andrex         3’06(Raymond Vincy - Georges Dervaux)   Orchestre dir. Jacques Météhen - Pathé CPT 5334-1 - PA 2035 (1941)
11. AVEC UN PEU D’ARGENT - Les Troubadours            2’55
Refrain chanté par Pierre Daragon (H. Lemarchand - F. Warms)     Cristal CP 1845 - 6157 (Janvier 1936)
12. MILLIARDAIRE - Fernandel                      2’30
du film «Le chéri de sa concierge» (Jean Manse - R.Praxy - Charlys - J.Dallin)   Orchestre dir. André Cadou - Odéon K I 6579-2 - 166.768 (Mars 1934)
13. FAUT BIEN QU’ON VIVE - Gilles et Julien                     2’51
(Jean Villard - C. François) Accompagnement piano - Columbia CL 5484 - DF 1824 (15 octobre 1935)
14. PAS BESOIN D’ARGENT - Gaston Gabaroche             3’02
du film «Pas besoin d’argent» (Gabriello - G. Gabaroche et L. Cazaux)     Accompagnement d’orchestre - Ultraphone P 76324 - AP 986 (Avril 1933)
15. LES LOIN DU PÈZE - Maguy Fred                2’39
(R. Desmoulin)  Orchestre musette Alexander - Broadcast Z 1635 - 2118 (Octobre 1930)
16. LES CHEVALIERS DE LA PURÉE - Georgel                   2’41
(J. Bertet - E. Gitral - Vincent Scotto)    Accompagnement d’orchestre - Pathé  1842 - 4166 (1924)
17. ENCORE 50 CENTIMES - Dranem, avec Suzanne Dehelly                 3’05
de l’opérette «Encore 50 centimes» (André Barde - Maurice Yvain)      Orchestre dir. André Valsien - Odéon K I 4809 - 238981 (24 septembre 1931)
18. LE SAC D’ARGENT - Mayol           3’17
(Ch. A. Abadie - Gabaroche)          Accompagnement d’orchestre - Pathé 4017 - 4414 (Fin 1922)

CD L Argent 36 titres de valeur  © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)

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