« Une tonicité et un entrain communicatifs » par Classica

Le Klezmer rituel, musique instrumentale populaire des juifs ashkénazes, ne pouvaient échapper à l’influence du jazz (voire du reggae avec Du Shaynts Vi Di Zin), même si la tradition y vibre encore de belles couleurs. Alexandre Litwak et son Klez’N’Zazou interprètent ainsi quatorze chansons avec une tonicité et un entrain communicatifs, mêlant comme il est de rigueur dans le genre, la joie la plus terrestre à la nostalgie la plus poignante (Mashav), parfois au sein d’un même morceau (Yid Un Goy Fantasy). Soigneusement arrangé, le répertoire à l’interprétation essentiellement collective réserve de beaux moments où chante la mémoire et se lèvent les fantômes d’un peuple musicien dans l’âme. Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA