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« Tout Gerber est là » par Les Dernières Nouvelles du jazz
Categories : Press« Figure vénérée de la jazzosphère par ses écrits (Jazz Magazine, les Cahiers du Jazz) et ses oraux (des émissions à France Culture et France Musique) sans oublier son travail de directeur de collection (The Quintessence, chez Frémeaux & Associés), Alain Gerber, c’est un fait connu d’un petit cercle, pratique également un instrument, disons plutôt un arsenal, la batterie.Retiré dans le midi depuis sa mise à la retraite par Radio France en 2008 -une mesure pour raison de limite d’âge qui frappa aussi Claude Carrière, Jean Delmas, Philippe Carles parmi les producteurs de jazz- l’écrivain à succès (une cinquantaine d’ouvrages, romans ou récits, lauréat du Prix Interallié, distingué par l’Académie Française, l’Académie du Jazz) s’est sérieusement (re)mis à la batterie découverte à l’adolescence à Belfort : une heure chaque jour dans un cabanon de sa maison à Toulon où il entre « au pays des merveilles ». Son constat : « Peut-être deviendrai-je un jour batteur, à la fin des fins. Je sa [...]
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« Sa musique est fraîche comme du jazz d’aujourd’hui. » Par Le Soir
Categories : Press« Jay Jay Johnson, c ’est le maître de tous les trombonistes. Il a su plier le trombone aux exigences du langage bop, élaboré par des trompettistes et des saxophonistes, des pianistes et des batteurs », précise Alain Gerber dans le livret de ce coffret 2 CD reprenant 32 morceaux enregistrés par Johnson de 1945 à 1961, 18 en tant que leader, 14 comme sideman. Mais Johnson ne s’est pas contenté du bop, poursuit Gerber : « Il l’enjambe dans la plupart de ses interventions. Et avec une grâce infinie. » Johnson a joué avec les plus grands : Bud Powell, Sonny Rollins, Miles Davis, Clifford Brown, Charlie Mingus, Horace Silver, Benny Carter, Coleman Hawkins, Benny Golson… Il était adulé par les musiciens, accablé d’éloges, mais il n ’a jamais été sûr de lui. Il a même fait parfois d’autres boulots pour regarder le jazz à distance. Son producteur devait souvent lui rappeler : « Mais tu es Jay Jay Johnson ! » Ce magnifique artiste est mor t à 77 ans, le 4 février 2001. Il souffrait d ’un d [...]
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« Le pari d’Alain Pailler » par Alain Gerber
Categories : PressVoici un commentateur – et ils ne sont pas si nombreux : dans le jazz peut-être encore moins qu'ailleurs – qui s'impose de hisser par l'écriture sa passion au niveau de l'objet qu'elle a élu, et de rendre cette écriture digne de cette passion. En matière de critique descriptive, la pertinence n'implique pas le style, ou du moins n'implique-t-elle pas qu'il soit beau. Cette qualité, cependant, peut ne pas être seulement une élégance, une courtoisie à l'égard du lecteur. Il suffit de relire Jacques Réda pour s'en convaincre : le style peut acquérir une dimension poétique qui autorise les mots à communiquer en contrebande ce que les mots sont incapables de dire ou ce qu'ils ne devraient pas avoir le droit d'exprimer. Chez cet auteur, l'idée n'est pas habillée par la forme : elle est la forme même. Il s'agit d'une observation sur la musique exprimée par la musique verbale, et qui condense tout un savoir et toute une réflexion dans des sonorités et, bien sûr dans des images. Quand Alai [...]
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« Un regard à la fois sensible et érudit » par Paris Move
Categories : Press« Éditeur phare du patrimoine sonore depuis un trentaine d’années, la maison Frémeaux & Associés étend à présent ses activités à l’édition littéraire (après en avoir certes déjà fait autant en matière d’audio-livres). Critique musical (à Jazz Magazine et Diapason), producteur et animateur d’émissions sur France Culture et France Musique, mais aussi essayiste, novelliste et romancier (pour une soixantaine d’ouvrages), Alain Gerber cumule ces fonctions et talents à celui de directeur artistique de la collection “The Quintessence”, qui dénombre désormais 80 coffrets au sein du catalogue Frémeaux. À l’aube de sa huitième décennie en ce bas monde, il porte un regard à la fois sensible et érudit sur son propre parcours d’instrumentiste amateur et éclairé. Dépourvu de la moindre indulgence quant à l’estimation de ses propres aptitudes en ce domaine (au point que l’on aurait presque pu sous-titrer cet ouvrage “Autocritique biographique d’un autodidacte sans illusions”), l’auteur nous prom [...]
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« Un récit empreint de philosophie » par Notes de Jazz
Categories : Press« Deux petits bouts de bois » : c’est là le titre du dernier livre d’Alain Gerber. Sous-titré « Une autobiographie de la batterie de jazz », ce livre qui vient de paraître chez le très remarquable éditeur musical « Frémeaux et Associés » (désormais également éditeur de livres) est à la fois une autobiographie, non pas tant de la batterie en elle-même que du, ou peut-être, des rapports de l’écrivain à son instrument de prédilection et aussi un récit empreint de philosophie, pratique ou non, de morale, d’une conception du jazz et de la musique tout entière. Et enfin, il faut ajouter, pour ne rien dissimuler, ne rien oublier, bref pour être aussi juste que possible, qu’il s’agit sans doute plutôt, d’une manière très subtile et, disons, tout aussi élégante, de dire ce qu’est la vie.Alain Gerber est un écrivain reconnu qui a cumulé les prix littéraires (parmi lesquels le Goncourt de la nouvelle et l’Interallié). Il a additionné les reconnaissances et le succès public. Ce qui n’est pas [...]
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« Les baguettes magiques d’un conteur enchanteur » par Jacques Aboucaya
Categories : Press« Du bois dont on fait les flûtes ? Pas vraiment. Plutôt les baguettes de tambour. Et, plus précisément, de batterie de jazz, cet instrument complexe qui regroupe grosse caisse, caisses claires, cymbales, pédale, baguettes, balais et autres accessoires. L’auteur est un expert en la matière. Non seulement il pratique la batterie depuis des années, en disciple appliqué des plus grands drummers, mais le jazz est le domaine dans lequel il se meut avec une aisance peu commune. Il lui a consacré de nombreux livres et moult émissions de radio. Un talent multiforme Tel est Alain Gerber. Une référence indiscutable dans l’univers du jazz. Avec cela, romancier, nouvelliste, essayiste, poète aussi original que captivant. Voilà pourquoi son texte ne laisse pas de bois. Il offre plusieurs facettes d’un auteur aux dons multiples. Capable d’unir simultanément l’historien et le technicien érudit, le mémorialiste, le psychologue et l’autobiographe plein de pudeur, le philosophe et le litté [...]
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« L’une de nos grandes plumes contemporaines » par Culture Jazz
Categories : Press« Alain Gerber est non seulement l’une de nos grandes plumes contemporaines, mais également un historien du jazz de référenceAlain Gerber (Belfort 1943) a d’abord été pour moi un chroniqueur de disques dans les premiers Jazz-Mag que j’ai achetés en mai 1965 : "Bill Evans, Trio 64" et en juin 65 : "Lee Konitz, Subsconcious Lee", disques que j’ai achetés et qui me sont toujours chers. En juin 65, il publiait un article sur Anthony Williams qui montrait que son auteur pratiquait sans doute la batterie. Plus tard, ce fut une voix à la radio (p.82).Gerber nous entraîne à la recherche de la baguette parfaite, de la cymbale idéale, de la batterie qui sonne toute seule, du jeu miraculeux. Au fil du livre, il évoquera des batteurs - ainsi Philly Jo Jones (p.98), des disques, l’ambiance jazzistique du Pigalle des années 60/ 70, où il habitait. On trouvera des esquisses d’autobiographie -comment il vécut au hasard des contributions dans la presse-, son opinion sur sa propre littérature -il n [...]
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« J'écris de la façon dont les jazzmen improvisent » Alain Gerber dans Le Monde
Categories : Press« (...) Le disque prolonge le travail accompli pour la radio : " La radio m'a amené à passer par le gueuloir ce que j'écrivais." La diction de Gerber est proche de sa façon d'écrire. Pour ses premiers romans, il pouvait " passer la nuit sur une phrase" prise, reprise, démantibulée, reconstruite, abandonnée, restructurée. "A présent, pour la première fois, j'écris de la façon dont les jazzmen improvisent. Je ne me relis plus. L'essentiel est de tenir la pulsation." Le mot est lâché. Il est l'une des vérités du jazz. Et ne comptez pas sur Alain Gerber, tombé en amour avec la batterie, pour l'oublier. A Belfort, les nouveautés discographiques arrivaient au compte-gouttes au début des années 1960. " J'imaginais la musique contenue dans les 33 tours à partir des chroniques de disques paraissant dans Jazz Magazine." Un jour, à la fin de l'année 1963, son sang ne fait qu'un tour à la lecture d'un article s'en prenant à Daniel Humair. A l'époque, le batteur suisse installé en France n' [...]