Rodolphe Raffalli - Le Retour
Rodolphe Raffalli - Le Retour
Ref.: LLL326

AVEC JOEL BOUQUET, CLAUDE MOUTON ET ABRAHAM MANSFARROLL ET INVITE SAPHO

Ref.: LLL326

Direction Artistique : BENJAMIN GOLDENSTEIN & PATRICK FREMEAUX

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 58 minutes

Nbre. CD : 1

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Présentation

Retour aux sources, retour aux premières amours, retour à cette exceptionnelle fusion musicale qui fait la personnalité hors normes de Rodolphe Raffalli : le jazz, la musique classique et les sonorités sud-américaines. Rodolphe est entré en studio au sein d’un quartet totalement renouvelé qui lui permet de renouer avec l’ensemble de ses influences et de son parcours musical : la musique d’Amérique du Sud et ses harmonies classiques, le swing du jazz. Avec la fougue du pianiste Joël Bouquet, la sensibilité du contrebassiste Claude Mouton, la fraîcheur latine du percussionniste Abraham « Manfa » Mansfarroll, Rodolphe Raffalli exprime pleinement son exceptionnel feeling et la diversité de sa palette.
Benjamin Goldenstein & Patrick Frémeaux
Production : Patrick Frémeaux pour Groupe Frémeaux Colombini SAS (La Lichère) avec le soutien de la SCPP.
Droits : Frémeaux & Associés.
Management : M. Olivier DAVID, tel. +33 (0)6 62 32 50 66

Rodolphe Raffalli goes back to his roots, returning to his first love and the exceptional musical fusion which characterizes his singularity:  jazz, classical music and South American sounds. Rodolph entered the studios with completely new quartet, enabling him to bond once again with his musical pathway:  South American music, classical harmony and the swinging rhythms of jazz. Backed by the zeal of pianist Joël Bouquet, the sensitivity of bassist Claude Mouton, the Latin originality of percussionist Abraham ‘Manfa’ Mansfarroll, Rodolphe Raffalli conveys his extraordinary sense of perception and array of colours.
Benjamin Goldenstein & Patrick Frémeaux
Rodolphe Raffalli : Guitares • Joël Bouquet : Piano • Claude Mouton : Contrebasse • Abraham Mansfarroll : Percussions • Invitée sur « Les feuilles mortes » : Sapho



Presse
RAFFALLI RODOLPHEGuitariste français né le 20 mai 1959, Rodolphe Raffalli commence l'apprentissage de son instrument dès l'âge de 8 ans.  Caractérisé par sa maîtrise de la guitare jazz (particulièrement swing dans la lignée de Django Reinhardt) il est également réputé pour son éclectisme : musique classique et styles sud-américains n’ont en effet plus de secret pour Rodolphe.  Autodidacte, il fait ses premiers pas à la guitare sous le signe tutélaire du grand Django Reinhardt, mais loin de s’enfermer dans une esthétique unique, Rodolphe fréquente avec bonheur les chemins de traverse qui lui feront tour à tour découvrir la chanson française, la musique classique, le folklore d'Amérique latine, le jazz traditionnel et surtout l'improvisation.  Fin des années 1970, suite à sa rencontre du guitariste argentin Martin Torrés (Guitare d'Or au Mondial de Venise 1976), Rodolphe fréquente les manouches et gitans des puces de Saint-Ouen (Ninine et Mondine Garcia) comme du très montmartrois Clairon des chasseurs (Maurice Ferret et Joseph Pouville). Retour aux sources pour ce franco-italo-corse qui intègre l’héritage de Django Reinhardt dans une esthétique propre où flotte, de manière sensible mais notable, l’esprit d’un autre italien, d’un autre émule de Django : le grand Henri Crolla.  Rodolphe est alors amené à approfondir sa connaissance des grands standards de jazz d’outre-atlantique (ces tubes indémodables des grands Cole Porter, Jerome Kern, Georges Gershwin, Fats Waller, Sidney Bechet, etc.) et élargit sa syntaxe harmonique à l’écoute du jazz américain.  Nouvelle aventure en 1982 avec une incursion très sérieuse dans le classique où, tout autodidacte qu’il est, il étudie (sa seule oreille pour complice) les grands noms de la composition pour six-cordes : Bach, Scarlatti, Haendel, Villa-Lobos, etc.  La route de Raffalli est également pavée de musiques sud-américaines, riches en guitares. Lui qui connut Atahulpa Yupanqui tout jeune à Paris, passa des heures au coeur du quartier latin à faire chanter sa guitare entouré de musiciens du Paraguay, du Pérou, d'Argentine et du Brésil.  C’est toutefois sa maîtrise du swing manouche qui lui vaut sa réputation et sa renommée grandissante en Europe. Rodolphe joue avec tous les manouches de Paris : Angelo Debarre, Moreno Winterstein, Christian Escoudé, pour ne pas citer le « clan » de la Chope des puces : Ninine, Mondine et autres Tchavolo Schmidt !  C’est par un coup de maître qu’il se fait connaître du grand public. En 2001, Rodolphe se décide à enregistrer son premier album ! L’année est symbolique ; ce sont les 80 ans de la naissance de Georges Brassens, mais aussi le vingtième anniversaire de son décès. Rodolphe lui consacre un album magnifique, tout de lyrisme et de pudeur, d’admiration fertile et de travestissements respectueux. Publié par le label La Lichère et Frémeaux & Associés, le disque fut un événement médiatique et à connu la bagatelle de quelques 15 000 ventes (disque d’or dans le Jazz), score exceptionnel pour ce petit monde alors pas si à la page qu’aujourd’hui : le swing manouche. Meilleure vente de jazz 2002 pour un éditeur indépendant (d’après GFK Pannel), le disque inspire au grand critique Alain Gerber les mots suivants : « Personne avant lui n’avait si finement dégagé le lyrisme du chanteur-poète ni montré ce qui le rattache à la tradition du swing. Son disque est exquis » (Diapason).  Deux ans plus tard, Monsieur Raffalli, qui a désormais droit de cité dans les médias et clubs de jazz, nous gratifie d’un second disque, plus purement jazz-swing que le précédent, mais tout aussi original : compositions de Django alternent avec des adaptations de quelques monstres sacrés de la variété (Aznavour, Trenet, Gainsbourg !), standards américains et compositions personnelles. « Avec ce disque magnifique qui fleure bon Django et Crolla, Rodolphe Raffalli entre à 42 ans dans la cour des grands. Un must. », dixit Francis Couvreux dans Trad Mag.  Acclamé par la critique, suivi par un public fidèle, Rodolphe Raffalli, derrière sa quasi immuable réserve et timidité, continue d’innover, de chercher les métissages harmoniques qui font sa griffe : celle d’un des très grands guitaristes actuels du jazz à la française. Laissons le mot de la fin à Hervé Guilleminot, qui note très justement dans Classica : « Chez Raffalli, on décèle plus de musicalité, de compréhension, et donc un supplément d’âme. Tout un monde semble se loger dans les six cordes d’une « sèche ». Presque une affaire de morale… »  En novembre 2006, Rodolphe nous propose un volume 2 de l’Hommage à Georges Brassens avec « Chanson pour l’Auvergnat », « Les sabots d’Hélène », « Le parapluie », « La mauvaise réputation », qui continue d’affirmer la fertilité du métissage entre création contemporaine et patrimoine intemporel.  Benjamin Goldenstein et Patrick Frémeaux.  © 2006 ÉDITIONS FRÉMEAUX & ASSOCIÉS  Francis Couvreux parle de Rodolphe Raffalli (inclus dans le livret du CD Hommage à Brassens – vol. 1) :  « Né en 1959 en Seine-et-Marne de père corse et de mère italienne, Rodolphe Raffalli se jette très tôt dans la musique ; il apprend la guitare en autodidacte en faisant preuve d’emblée d’une grande curiosité musicale. En 1977, il rencontre le guitariste argentin Martin Torrès puis côtoie gitans et manouches : Mondine et Ninine Garcia à la Chope des puces à Saint Ouen, Maurice Ferret et Joseph Pouville au Clairon des chasseurs à Montmartre ; école exigeante que cette veine populaire du swing manouche : là on joue six heures par d’affilée un répertoire très éclectique qui va de Piaf à Django en passant par les standards américains, la bossa, la valse musette, la musique tzigane ou les airs à la mode. A partir de 1981, Rodolphe approfondit les standards de jazz et perfectionne son répertoire dans les cafés-concerts tout en travaillant seul la guitare classique. Il cultive, en parallèle, la tradition du western swing tout en continuant, par goût et pour gagner sa vie, à faire la navette entre la musique de Django et les musiques sud américaines qu’il affectionne et pratique régulièrement avec des musiciens du Paraguay, du Pérou, du Brésil ou d’Argentine ; bref, une formation complète et une solide expérience qui permettent à Rodolphe d’être à l’aise dans tous les jazz et capable de s’adapter à tous les contextes. Malgré une timidité maladive et une discrétion rare qui poussent ce Buster Keaton de la guitare à ne jamais se mettre en avant, son talent le fait bien sûr reprérer : il se produit avec des musiciens aussi différents que le pianiste Ahmet Gülbay, l’accordéoniste Jean-Claude Laudat, les violonistes Jacques Quézin et Florin Nicolescu, ainsi qu’avec tous les plus clients de la guitare rabouine. Il est invité dans de grands festivals : Samois, Gypsy swing d’Angers, Oslo, nuits de la guitare de Patrimonio… mais c’est son premier vrai disque, la relecture poético-swing de l’œuvre de Georges Brassens qui le fait très justement exploser : un CD magnifique, unanimement salué par la critique et qui s’est vu décerner pas mal de prix et récompenses ; ce fut l’occasion pour un public élargi de découvrir un styliste élégant et raffiné, un sentimental avec une sensibilité à la Crolla, toujours attentif à la mélodie et à la respiration.  Avec un deuxième opus plus résolument jazz mais pas seulement (cf. la poésie de Roses de Picardie, l’étonnante relecture de God bless the child ou le très beau Alfonsina y el mar illuminé par le violon inspiré de Florin Nicolescu), Rodolphe confirme tout le bien qu’on pensait de lui. Son phrasé personnel a la rigueur et l’ascèse de la musique classique, allié à un sens aigu du swing et de l’improvisation. Maturité, maîtrise et musicalité sont les maîtres mots de ce nouveau disque d’un vrai musicien avec lequel il va falloir désormais compter !  Francis COUVREUX  © 2004 ÉDITIONS FRÉMEAUX & ASSOCIÉS  Rodolphe was born near Paris in 1959. He began to play the guitar very young as a self-taught musician. If his encounter with the Gypsy world of guitar players is crucial, Rodolphe’s main character and talent is his eclectism : this musician can play the South-american folklore as well as the classical repertoire for the guitar ! Rodolphe has the soul of the gypsy guitarist. He met them all, down in Saint-Ouen, or at Montmartre, playing for hours the jazzified popular song repertoire, and – of course – Django’s music.  Between generosity and timidity, fidelity to the roots and the heritage of the gypsy swing and need to conquer new territories for jazz guitar, this Selmer style playing guitarist is distinguishable from any others by his unique sensitivity and audacity.  Long-time well known from the gypsy style lovers in Paris, Rodolphe recorded his first CD in year 2001. His « Hommage to Georges Brassens », fruit of an eclectic and very personal swing, achieved an amazing success in France, while we were commemorating the 20 years anniversary of the great poet’s death. 15 000 sold CDs later, Rodolphe reunited his swinging team to record another rare beauty. « Gypsy Swing Guitar », his second CD, recorded in 2003 (with already legendary jazzmen Christian Escoudé and Florin Nicolescu), is really impressive by its inspiration, its innovation and its repertoire. A musician that sounds like no-one else : this hard-to-achieve definition of a true jazz player !  Benjamin GOLDENSTEIN  © 2006 ÉDITIONS FRÉMEAUX & ASSOCIÉS  © 2007 Frémeaux & Associés Biographie (Bio Rodolphe Raffalli - et non : Rafalli, Rafali, Raffali, Raffaelli, Rafaelli, Rafaeli, Raphaeli, Raphaelli !)
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« Encore une très intéressante compilation à mettre au crédit de Frémeaux & Associés et dont Gérard Herzhaft est le maître d’œuvre. Il s’agit là d’interprétations plutôt destinées à l’amateur confirmé, au collectionneur, plus que d’une sorte de "best of" qui présenterait des morceaux connus et estampillés. Cela n’empêche pas ces deux CDs de contenir quelques fort belles pièces. Et, dans l’ensemble, peu (voire pas) de déchet… » André FANELLI – JAZZ HOT. A reçu la distinction « Indispensable » Jazz Hot
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Strange Monk
    Rodolphe Raffalli
    Joël Bouquet
    00:03:45
    2008
  • 2
    Tomara
    Rodolphe Raffalli
    Vinicius de Moraes
    00:04:49
    2008
  • 3
    You'd Be So Nice to Come Home To
    Rodolphe Raffalli
    Cole Porter
    00:03:31
    2008
  • 4
    Copacabana
    Rodolphe Raffalli
    Alberto Ribeiro
    00:05:28
    2008
  • 5
    Baraka
    Rodolphe Raffalli
    Rodolphe Raffalli
    00:02:54
    2008
  • 6
    She's Funny that Way
    Rodolphe Raffalli
    R.A. Whiting
    00:06:43
    2008
  • 7
    Comme un p'tit coqu'licot
    Rodolphe Raffalli
    C. Valéry
    00:05:07
    2008
  • 8
    Les feuilles mortes
    Rodolphe Raffalli, Sapho
    Joseph Kosma
    00:04:31
    2008
  • 9
    Micro
    Rodolphe Raffalli
    Django Reinhardt
    00:03:44
    2008
  • 10
    Guarani
    Rodolphe Raffalli
    Rodolphe Raffalli
    00:02:50
    2008
  • 11
    Valsecito para Elena
    Rodolphe Raffalli
    Virgilio Rojas
    00:04:39
    2008
  • 12
    Gadjo
    Rodolphe Raffalli
    Rodolphe Raffalli
    00:03:44
    2008
  • 13
    Syracuse
    Rodolphe Raffalli
    Bernard Dimey
    00:03:55
    2008
  • 14
    Le retour
    Rodolphe Raffalli
    Rodolphe Raffalli
    00:03:01
    2008
Livret

Rodolphe Raffalli - Le Retour

Rodolphe Raffalli - Le Retour...
Joël Bouquet - Claude Mouton - Abraham Mansfarroll

Avec Sapho sur “Les feuilles mortes”



Merci à Claude Mouton pour le prêt de sa guitare flamenca tempérée (rectification de l’alignement des frets) du luthier Nicolas Escot


Vous avez senti ce changement qui s’est opéré en vous tandis que vous écoutiez ce disque ? Oui… Vous vous demandez ce que c’est, n’est-ce pas ? Il y a dans la vie des choses qui vous touchent et vous transforment durablement, comme par exemple un amour inattendu et miraculeux. C’est ce qui m’est arrivé après avoir entendu pour la toute première fois Rodolphe Raffalli. Je n’ai plus jamais été le même. Et vous non plus vous n’êtes plus les mêmes, que vous le vouliez ou non.
Pierre BARACHANT (écrivain)


Rodolphe RAFFALLI
Guitariste français né le 20 mai 1959, Rodolphe Raffalli commence l’apprentissage de son instrument dès l’âge de 8 ans. Autodidacte, il fait ses premiers pas à la guitare sous l’ombre tutélaire du grand Django Reinhardt, mais loin de s’enfermer dans une esthétique unique, Rodolphe fréquente avec bonheur les chemins de traverse qui lui feront tour à tour découvrir la chanson française, la musique classique, le folklore d’Amérique latine, le jazz traditionnel et surtout l’improvisation. Fin des années 1970, suite à sa rencontre du guitariste argentin Martin Torrés (Guitare d’Or au Mondial de Venise 1976), Rodolphe fréquente les manouches et gitans des puces de Saint-Ouen (Ninine et Mondine Garcia) comme du très montmartrois Clairon des chasseurs (Maurice Ferret et Joseph Pouville). Retour aux sources pour ce franco-italo-corse qui intègre l’héritage de Django Reinhardt dans une esthétique propre où flotte, de manière sensible mais notable, l’esprit d’un autre italien, d’un autre émule de Django : le grand Henri Crolla. Rodolphe est alors amené à approfondir sa connaissance des grands standards de jazz d’outre-atlantique (ces tubes indémodables des grands Cole Porter, Jerome Kern, Georges Gershwin, Fats Waller, Sidney Bechet, etc.) et élargit sa syntaxe harmonique à l’écoute du jazz américain. Nouvelle aventure en 1982 avec une incursion très sérieuse dans le classique où, tout autodidacte qu’il est, il étudie (sa seule oreille pour complice) les grands noms de la composition pour six-cordes : Bach, Scarlatti, Haendel, Villa-Lobos, etc. La route de Raffalli est également pavée de musiques sud-américaines, riches en guitares. Lui qui connut Atahulpa Yupanqui tout jeune à Paris, passa des heures au coeur du quartier latin à faire chanter sa guitare entouré de musiciens du Paraguay, du Pérou, d’Argentine et du Brésil. C’est toutefois sa maîtrise du swing manouche qui lui vaut sa réputation et sa renommée grandissante en Europe. Rodolphe joue avec tous les manouches de Paris : Angelo Debarre, Moreno Winterstein, Christian Escoudé, pour ne pas citer le « clan » de la Chope des puces : Ninine, Mondine et autres Tchavolo Schmidt ! ­C’est par un coup de maître qu’il se fait connaître du grand public. En 2001, Rodolphe se décide à enregistrer son premier album ! L’année est symbolique ; ce sont les 80 ans de la naissance de Georges Brassens, mais aussi le vingtième anniversaire de son décès. Rodolphe lui consacre un album magnifique, tout de lyrisme et de pudeur, d’admiration fertile et de travestissements respectueux. Publié par le label La Lichère et Frémeaux & Associés, le disque fut un événement médiatique et à connu la bagatelle de quelques 15 000 ventes (disque d’or dans le Jazz), score exceptionnel pour ce petit monde alors pas si à la page qu’aujourd’hui : le swing manouche. Meilleure vente de jazz 2002 pour un éditeur indépendant (d’après GFK Pannel), le disque inspire au grand critique Alain Gerber les mots suivants : « Personne avant lui n’avait si finement dégagé le lyrisme du chanteur-poète ni montré ce qui le rattache à la tradition du swing. Son disque est exquis » (Diapason).  Deux ans plus tard, Rodolphe nous gratifiait d’un second disque, plus purement jazz-swing que le précédent, mais tout aussi original : compositions de Django alternent avec des adaptations de quelques monstres sacrés de la variété (Aznavour, Trenet, Gainsbourg !), standards américains et compositions personnelles. « Avec ce disque magnifique qui fleure bon Django et Crolla, Rodolphe Raffalli entre à 42 ans dans la cour des grands. Un must. », dixit Francis Couvreux dans Trad Mag. Acclamé par la critique, suivi par un public fidèle, Rodolphe Raffalli, derrière sa quasi immuable réserve et timidité, continue d’innover, de chercher les métissages harmoniques qui font sa griffe. Comme le note Hervé Guilleminot, dans Classica : « Chez Raffalli, on décèle plus de musicalité, de compréhension, et donc un supplément d’âme. Tout un monde semble se loger dans les six cordes d’une « sèche ». Presque une affaire de morale… » En novembre 2006, Rodolphe livrait un volume 2 de l’Hommage à Georges Brassens avec continuant ainsi d’affirmer la fertilité du métissage entre création contemporaine et patrimoine intemporel. Il revient aujourd’hui en studio au sein d’un quartet totalement renouvelé qui lui permet de renouer avec ses premières amours : la musique sud-américaine et le jazz. Avec la fougue du pianiste Joël Bouquet, la sensibilité du contrebassiste Claude Mouton, la fraîcheur latine du percussionniste « Manfa », Rodolphe peut exprimer pleinement son exceptionnel feeling et la diversité de sa palette.
Benjamin GOLDENSTEIN et Patrick FREMEAUX
© 2008 FRÉMEAUX & ASSOCIÉS
Joël BOUQUET, pianiste
Joël Bouquet est sans aucun doute une perle rare du jazz français. Trop rare d’ailleurs, le pianiste, compositeur et pédagogue, s’il fait l’unanimité chez les connaisseurs, est peu connu du grand public. Pianiste arrangeur et compositeur, il a fait ses études de cor, piano, solfège et harmonie en Bretagne et à Paris. Joël Bouquet enseigne aujourd’hui le piano et l’harmonie et compose des musiques de scène et de films. En solo ou en trio, ses deux formules de prédilection, c’est surtout sur scène qu’on peut l’entendre.  Lauréat de plusieurs concours, invité par de nombreux festivals, Joël Bouquet joue également avec Pierre Blanchard, Georges Brown, Sunny Murray, Eric Seva...  Sa complicité avec Claude Mouton confère une assise de grande classe à un Rodolphe Raffalli quartet métissé où son piano prend une place de choix pour dynamiser l’ensemble dans des interventions percutantes et remarquablement construites.
Claude MOUTON, contrebassiste
Sideman recherché et excellent pédagogue, Claude Mouton a le profil du globe trotteur : de Madagascar au Bénin, en passant par Cologne ou Munster, en Algérie comme au Danemark, à Londres ou au Maroc, il a été l’invité d’innombrables festivals. Professeur au CNR de La Courneuve, Claude Mouton donne des Masterclasses au CNR Reims ainsi qu’aux CFPM de Lyon et Paris. On peut l’entendre dans les disques de Line Kruse, Kamlo Barré, Hélène Arntzen (Grieg in blue, 2006), Watremez & co (Mosaïque), René Urtreger (Serena), Pierre Blanchard (Gulf String), Raphaël Faÿs (Voyage)… Claude Mouton a joué avec Mal Waldron, Jackie Mac Lean, Sam Woodyard, Walter Bishop, Michel Grailler, René Urtreger, Alain Jean-Marie, Raphael Faÿs, Pierre Blanchard ou encore Bernard Maury… Son éclectisme et sa curiosité pour les cultures et luthiers du monde lui permettent de s’exprimer pleinement au sein de ce nouveau quartet construit autour de Rodolphe Raffalli, on peut ainsi l’entendre au Oud sur « Comme un p’tit coqu’licot ». Rodolphe joue sa guitare tempérée (du luthier Nicolas Escot) sur ses quatre compositions.


Abraham MANSFARROLL-RODRIGUEZ, « Manfa », percussionniste
Formé à Cuba, sa terre natale, où il a récolté nombre de premiers prix, « Manfa » s’est imposé, depuis son arrivée en France, comme l’un des meilleurs percussionnistes actuels. Parallèlement à ses activités de professeur à l’Ecole Nationale de Musique de la Havane, il rejoint le groupe du maestro Alfredo Rodriguez « Los Acereko ». Depuis 2002, il collabore régulièrement avec le trompettiste cubain Ernesto « Tito » Puentes, la violoniste Line Kruse, la chanteuse cubaine Niwver Navarro, la chanteuse mexicaine Djolanda Preciado­­­alais des Congrès de Charles Aznavour. Doté d’un sens rythmique extraordinaire et d’une curiosité naturelle à toute épreuve, il s’insère parfaitement dans le nouveau quartet de Rodolphe Raffalli dont il souligne le côté latin jazz et les influences sud-américaines que Rodolphe souhaitait développer.
Benjamin GOLDENSTEIN 
© 2008 FRÉMEAUX & ASSOCIÉS


Discographie :
?1. Strange Monk (Joël Bouquet)
?2. Tomara (Vinicius de Moraes)
?3. You’d be so nice to come home to (Cole Porter)
?4. Copacabana (João de Barro / Alberto Ribeiro / J. Burke)
?5. Baraka (Rodolphe Raffalli)
?6. She’s funny that way (Neil Moret / Richard A. Whiting)
?7. Comme un p’tit coqu’licot (Claude Valery)
?8. Les feuilles mortes (Jacques Prévert / Joseph Kosma)
?9. Micro (Django Reinhardt)
10. Guarani (Rodolphe Raffalli)
11. Valsecito para Elena (Virgilio Rojas)
12. Gadjo (Rodolphe Raffalli)
13. Syracuse (Henri Salvador / Bernard Dimey)
14. Le Retour (Rodolphe Raffalli)
Enregistré les 22, 23, 24, 25 avril et 9 mai 2008 au Studio Labroue (Paris), par Philippe Labroue. / Mixé au studio Labroue en mai 2008, avec les oreilles complices des Claude Mouton et Rodolphe Raffalli. / Photos : Gaston F. Bergeret. / Chant sur titre 8 : Sapho. / Contact-Booking / Management : M. Olivier DAVID, tél. : +33 (0)6 62 32 50 66


Je voudrais remercier pour leur esprit et leur influence, les grands maîtres de la guitare qui nous ont nourri de leur musique, André Ségovia, Django Reinhardt, Wes Montgomery, Barney Kessel, Baden Powell, Joe Pass, Jimi Hendrix, et bien d’autres encore… Un grand merci aux musiciens pour leur chaleureuse participation et leur soutien artistique, à Claude Mouton, Joël Bouquet, Abraham Mansfarroll-Rodriguez (« Manfa ») et à la chanteuse Sapho, le studio Labroue, les éditions Frémeaux-Colombini, Benjamin Goldenstein, Gaston F. Bergeret, Olivier David, Pierre Barachant, et les cordes Argentine-Savarez. Cet album est particulièrement dédié à mes enfants, et à tous ceux qui aimeront écouter ce disque.
Rodolphe RAFFALLI


CD Rodolphe Raffalli - Le Retour © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)

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