Rodolphe Raffalli
Rodolphe Raffalli
Ref.: LLL328

UN PIED SUR L'ÎLE

Rodolphe Raffalli

Ref.: LLL328

Label : LA LICHERE / FREMEAUX & ASSOCIES

Durée totale de l'œuvre : 1 heures 17 minutes

Nbre. CD : 1

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Présentation

Rodolphe Raffalli, passé maître dans l’arrangement swinguant des grands succès de la chanson, rend à sa Corse d’origine un hommage plein de panache. Emule de Django, disciple de Crolla, Raffalli réussit, dans sa facture swing manouche, valses et balades, l’alliage parfait des mélodies méditerranéennes et de l’école tsigane du jazz.
Patrick Frémeaux


Virtuose de l’esthétique manouche qui a transposé avec tant de bonheur les mélodies de Brassens dans l’univers irrésistible du swing, Rodolphe Raffalli, aujourd’hui, ouvre les cordes de sa guitare à l’ardente Méditerranée dont il est l’enfant. Laissons-nous guider par cette guitare qui est un prolongement de son coeur vers cette île à nulle autre pareille et dont il pare la musique d’une aura supplémentaire.
Jean-Paul Sermonte
Rodolphe Raffalli : Guitares - Dominique Lemerle : Contrebasse - Stan Laferrière : Batterie

Rodolphe Raffalli, a master of swinging arrangements for hit songs, pays tribute to his Corsican origins with great panache. As Django’s equal
and a disciple of Crolla, Raffalli, in his Romany-swing waltzes and ballads, has succeeded in perfectly blending Mediterranean melodies with jazz from the gypsy school.

Benjamin Goldenstein
1. Corsaswing 3’48. 2. Méditerranée 3’50. 3. Les pêcheurs de perles 3’23. 4. Un pied sur l’île 3’58. 5. U Tragulinu (version samba) 2’52. 6. Sirinate Ajaccienne 3’48. 7. Corsica Bella 3’22. 8. La Boudeuse 2’41. 9. Valse Ajaccienne (version swing-musette) 2’42. 10. La vieille guitare (version valse-bop) 4’46. 11. Pietralba 2’18. 12. Solenzara 3’56. 13. U miu mulinu 5’39. 14. Ma Corse 3’44. 15. Le Prisonnier “Je t’envie petit moineau” 4’18. 16. Chi fa (version swing) 3’13. bonus : 17. La vieille guitare (version swing) 4’06. 18. U Tragulinu (version swing) 4’17. 19. Valse Ajaccienne (version bop) 3’18. 20. Chi fa (version latine) 4’08. 21. La complainte corse 3’10.


Production : Studio Labroue et Rodolphe Raffalli pour Label La Lichère / Frémeaux & Associés avec le soutien dela SCPP.
Droits : Groupe Frémeaux Colombini SAS.



Presse
RAFFALLI RODOLPHEGuitariste français né le 20 mai 1959, Rodolphe Raffalli commence l'apprentissage de son instrument dès l'âge de 8 ans.  Caractérisé par sa maîtrise de la guitare jazz (particulièrement swing dans la lignée de Django Reinhardt) il est également réputé pour son éclectisme : musique classique et styles sud-américains n’ont en effet plus de secret pour Rodolphe.  Autodidacte, il fait ses premiers pas à la guitare sous le signe tutélaire du grand Django Reinhardt, mais loin de s’enfermer dans une esthétique unique, Rodolphe fréquente avec bonheur les chemins de traverse qui lui feront tour à tour découvrir la chanson française, la musique classique, le folklore d'Amérique latine, le jazz traditionnel et surtout l'improvisation.  Fin des années 1970, suite à sa rencontre du guitariste argentin Martin Torrés (Guitare d'Or au Mondial de Venise 1976), Rodolphe fréquente les manouches et gitans des puces de Saint-Ouen (Ninine et Mondine Garcia) comme du très montmartrois Clairon des chasseurs (Maurice Ferret et Joseph Pouville). Retour aux sources pour ce franco-italo-corse qui intègre l’héritage de Django Reinhardt dans une esthétique propre où flotte, de manière sensible mais notable, l’esprit d’un autre italien, d’un autre émule de Django : le grand Henri Crolla.  Rodolphe est alors amené à approfondir sa connaissance des grands standards de jazz d’outre-atlantique (ces tubes indémodables des grands Cole Porter, Jerome Kern, Georges Gershwin, Fats Waller, Sidney Bechet, etc.) et élargit sa syntaxe harmonique à l’écoute du jazz américain.  Nouvelle aventure en 1982 avec une incursion très sérieuse dans le classique où, tout autodidacte qu’il est, il étudie (sa seule oreille pour complice) les grands noms de la composition pour six-cordes : Bach, Scarlatti, Haendel, Villa-Lobos, etc.  La route de Raffalli est également pavée de musiques sud-américaines, riches en guitares. Lui qui connut Atahulpa Yupanqui tout jeune à Paris, passa des heures au coeur du quartier latin à faire chanter sa guitare entouré de musiciens du Paraguay, du Pérou, d'Argentine et du Brésil.  C’est toutefois sa maîtrise du swing manouche qui lui vaut sa réputation et sa renommée grandissante en Europe. Rodolphe joue avec tous les manouches de Paris : Angelo Debarre, Moreno Winterstein, Christian Escoudé, pour ne pas citer le « clan » de la Chope des puces : Ninine, Mondine et autres Tchavolo Schmidt !  C’est par un coup de maître qu’il se fait connaître du grand public. En 2001, Rodolphe se décide à enregistrer son premier album ! L’année est symbolique ; ce sont les 80 ans de la naissance de Georges Brassens, mais aussi le vingtième anniversaire de son décès. Rodolphe lui consacre un album magnifique, tout de lyrisme et de pudeur, d’admiration fertile et de travestissements respectueux. Publié par le label La Lichère et Frémeaux & Associés, le disque fut un événement médiatique et à connu la bagatelle de quelques 15 000 ventes (disque d’or dans le Jazz), score exceptionnel pour ce petit monde alors pas si à la page qu’aujourd’hui : le swing manouche. Meilleure vente de jazz 2002 pour un éditeur indépendant (d’après GFK Pannel), le disque inspire au grand critique Alain Gerber les mots suivants : « Personne avant lui n’avait si finement dégagé le lyrisme du chanteur-poète ni montré ce qui le rattache à la tradition du swing. Son disque est exquis » (Diapason).  Deux ans plus tard, Monsieur Raffalli, qui a désormais droit de cité dans les médias et clubs de jazz, nous gratifie d’un second disque, plus purement jazz-swing que le précédent, mais tout aussi original : compositions de Django alternent avec des adaptations de quelques monstres sacrés de la variété (Aznavour, Trenet, Gainsbourg !), standards américains et compositions personnelles. « Avec ce disque magnifique qui fleure bon Django et Crolla, Rodolphe Raffalli entre à 42 ans dans la cour des grands. Un must. », dixit Francis Couvreux dans Trad Mag.  Acclamé par la critique, suivi par un public fidèle, Rodolphe Raffalli, derrière sa quasi immuable réserve et timidité, continue d’innover, de chercher les métissages harmoniques qui font sa griffe : celle d’un des très grands guitaristes actuels du jazz à la française. Laissons le mot de la fin à Hervé Guilleminot, qui note très justement dans Classica : « Chez Raffalli, on décèle plus de musicalité, de compréhension, et donc un supplément d’âme. Tout un monde semble se loger dans les six cordes d’une « sèche ». Presque une affaire de morale… »  En novembre 2006, Rodolphe nous propose un volume 2 de l’Hommage à Georges Brassens avec « Chanson pour l’Auvergnat », « Les sabots d’Hélène », « Le parapluie », « La mauvaise réputation », qui continue d’affirmer la fertilité du métissage entre création contemporaine et patrimoine intemporel.  Benjamin Goldenstein et Patrick Frémeaux.  © 2006 ÉDITIONS FRÉMEAUX & ASSOCIÉS  Francis Couvreux parle de Rodolphe Raffalli (inclus dans le livret du CD Hommage à Brassens – vol. 1) :  « Né en 1959 en Seine-et-Marne de père corse et de mère italienne, Rodolphe Raffalli se jette très tôt dans la musique ; il apprend la guitare en autodidacte en faisant preuve d’emblée d’une grande curiosité musicale. En 1977, il rencontre le guitariste argentin Martin Torrès puis côtoie gitans et manouches : Mondine et Ninine Garcia à la Chope des puces à Saint Ouen, Maurice Ferret et Joseph Pouville au Clairon des chasseurs à Montmartre ; école exigeante que cette veine populaire du swing manouche : là on joue six heures par d’affilée un répertoire très éclectique qui va de Piaf à Django en passant par les standards américains, la bossa, la valse musette, la musique tzigane ou les airs à la mode. A partir de 1981, Rodolphe approfondit les standards de jazz et perfectionne son répertoire dans les cafés-concerts tout en travaillant seul la guitare classique. Il cultive, en parallèle, la tradition du western swing tout en continuant, par goût et pour gagner sa vie, à faire la navette entre la musique de Django et les musiques sud américaines qu’il affectionne et pratique régulièrement avec des musiciens du Paraguay, du Pérou, du Brésil ou d’Argentine ; bref, une formation complète et une solide expérience qui permettent à Rodolphe d’être à l’aise dans tous les jazz et capable de s’adapter à tous les contextes. Malgré une timidité maladive et une discrétion rare qui poussent ce Buster Keaton de la guitare à ne jamais se mettre en avant, son talent le fait bien sûr reprérer : il se produit avec des musiciens aussi différents que le pianiste Ahmet Gülbay, l’accordéoniste Jean-Claude Laudat, les violonistes Jacques Quézin et Florin Nicolescu, ainsi qu’avec tous les plus clients de la guitare rabouine. Il est invité dans de grands festivals : Samois, Gypsy swing d’Angers, Oslo, nuits de la guitare de Patrimonio… mais c’est son premier vrai disque, la relecture poético-swing de l’œuvre de Georges Brassens qui le fait très justement exploser : un CD magnifique, unanimement salué par la critique et qui s’est vu décerner pas mal de prix et récompenses ; ce fut l’occasion pour un public élargi de découvrir un styliste élégant et raffiné, un sentimental avec une sensibilité à la Crolla, toujours attentif à la mélodie et à la respiration.  Avec un deuxième opus plus résolument jazz mais pas seulement (cf. la poésie de Roses de Picardie, l’étonnante relecture de God bless the child ou le très beau Alfonsina y el mar illuminé par le violon inspiré de Florin Nicolescu), Rodolphe confirme tout le bien qu’on pensait de lui. Son phrasé personnel a la rigueur et l’ascèse de la musique classique, allié à un sens aigu du swing et de l’improvisation. Maturité, maîtrise et musicalité sont les maîtres mots de ce nouveau disque d’un vrai musicien avec lequel il va falloir désormais compter !  Francis COUVREUX  © 2004 ÉDITIONS FRÉMEAUX & ASSOCIÉS  Rodolphe was born near Paris in 1959. He began to play the guitar very young as a self-taught musician. If his encounter with the Gypsy world of guitar players is crucial, Rodolphe’s main character and talent is his eclectism : this musician can play the South-american folklore as well as the classical repertoire for the guitar ! Rodolphe has the soul of the gypsy guitarist. He met them all, down in Saint-Ouen, or at Montmartre, playing for hours the jazzified popular song repertoire, and – of course – Django’s music.  Between generosity and timidity, fidelity to the roots and the heritage of the gypsy swing and need to conquer new territories for jazz guitar, this Selmer style playing guitarist is distinguishable from any others by his unique sensitivity and audacity.  Long-time well known from the gypsy style lovers in Paris, Rodolphe recorded his first CD in year 2001. His « Hommage to Georges Brassens », fruit of an eclectic and very personal swing, achieved an amazing success in France, while we were commemorating the 20 years anniversary of the great poet’s death. 15 000 sold CDs later, Rodolphe reunited his swinging team to record another rare beauty. « Gypsy Swing Guitar », his second CD, recorded in 2003 (with already legendary jazzmen Christian Escoudé and Florin Nicolescu), is really impressive by its inspiration, its innovation and its repertoire. A musician that sounds like no-one else : this hard-to-achieve definition of a true jazz player !  Benjamin GOLDENSTEIN  © 2006 ÉDITIONS FRÉMEAUX & ASSOCIÉS  © 2007 Frémeaux & Associés Biographie (Bio Rodolphe Raffalli - et non : Rafalli, Rafali, Raffali, Raffaelli, Rafaelli, Rafaeli, Raphaeli, Raphaelli !)
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More gypsy-jazz comes courtesy of Rodolphe Raffalli, with Un Pied Sur L’Ile. This is again swinging guitar music par excellence, with dazzlingly fast and accurate single string runs from Rodolphe over a lovely, loose but perfect rhythm section of just string bass and drums. Raffalli’s Corsican roots are in evidence through his choice of Mediterranean material, though he was raised in Conakry in Guinea (the playing at the very beginning of “La Complainte Corse” seems African-inflected), in Algeria, and in France. Some of the material is recognisably gypsy-jazz, some tracks are reminiscent of French popular songs, and others have American influences.Par Norman DARWEN – BLUES IN BRITAIN
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« Le projet de ce nouvel ouvrage aura germé quelque dix ans pour que Rodolphe Raffalli resserre ses liens avec l’île de Beauté. N’est-il pas corse du côté de sa mère, et les frères Ferré (Matelo et Baro), n’ont-ils pas écumé l’île lors de saisons mémorables dans la région de l’Ile Rousse ? Deux frères aussi, François et Dominique Vincenti, tous deux sensibles au jazz de cette époque, avaient écrit «  Chi fa » et « Tragulinu », que nous livre ici Rodolphe en version swing. Citons parmi les titres les « Pêcheurs de perles » de Georges Bizet, ou « Méditerranée » de Vincent Scotto, popularisée par Tino Rossi, également jazzifiés. Si le cœur de Raffalli balance entre le swing et la Corse, il s’exprime pleinement dans ses compositions («Corsaswing», nostalgique, paré de ces envolées dont il a le secret, ou « Un pied sur l’île », véritable chanson corse, qui s’assortit particulièrement bien de la rythmique swing). Sa latinité ressort aussi dans « Pietralba » (une bossa), du nom de son village d’origine. A noter la version bop de la « Valse ajaccienne », qui contraste avec le caractère « napolitain » du jeu d’Antoine Bonelli (guitariste ajaccien à qui Rodolphe rend hommage), ainsi que la « Complainte corse », restituée avec une belle sensibilité. Loin d’être repliée sur elle-même, la musique populaire de l’île s’ouvre à un public plus élargi, celui qui aime la belle guitare qui swing, sans s’encombrer des préjugés. La belle histoire d’amour de la tradition de Django avec la Corse continue… Merci Rodolphe ! »Par Antoine Tatich — GUITAR ACOUSTIC
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« Rodolphe Raffalli a plus d’une corde à sa guitare. On savait que ce guitariste aimé le jazz, le classique, la musique sud-américaine, Georges Brassens et Django Reinhardt entre autre, et qu’il était chez lui dans toutes ces musiques. Avec ce cinquième CD pour le label Frémeaux & Associés, le Buster Keaton de la guitare célèbre ses racines.  Si Rodolphe est né en Seine-et-Marne, son père est corse et sa mère italienne. C’est dire si les traditions musicales méditerranéennes, en particulier celle de la Corse où les guitares et mandolines sont les instruments rois, ont  bercé sa jeunesse et forgé ses racines. Grand sentimental avec une sensibilité à la Crolla, Roldolphe fait merveille sur les sérénades (superbe Sirinate Ajacciu d’Antoine Bonelli), les ballades ou les valses, un répertoire méconnu sur le continent Aux côtés de Dominique Lemerle (contrebasse) et Stan Lafferrière (batterie), Rodolphe assure toutes les parties de guitares (accompagnement et solo). Son phrasé conjugue rigueur du classique et sens aigu du swing comme l’impro, avec un coup de médiator style mandoline, faisant rouler les cordes. Il signe trois compos convaincantes : Corsaswing, Pietralba et Un pied sur l’île, très jolie mélodie introduite par un bel exposé à la guitare. Pour le reste, il s’agit des compos de guitaristes corses ou des morceaux ayant la Corse pour thème : Solenzara, Corsica bella, Ma Corse, La complainte corse, Méditerranée (qui n’est pas de Tino Rossi comme indiqué mais de Vincent Scotto). Rodolphe aime les belles mélodies. Pour quatre morceaux, il propose deux versions : valse bop et swing pour La vieille guitare ; swing musette et bop pour La valse ajaccienne ; samba (on verrait bien Hamilton de Holanda ou Stochelo lui donner la réplique) et swing pour Utra gulinu ; latine (et non pas grecque) et swing pour Chifa. Ce styliste raffiné et élégant s’empare de ritournelles légères, entraînantes et souvent nostalgiques (U miu mulinu, jolie ballade de D. Marfisi), et les magnifie par des chorus jazzy limpides et inspirés. Même si certains musiciens corses ne se retrouvent pas dans son interprétation, Rodolphe joue de façon remarquable ce répertoire auquel il insuffle poésie et sentiment (Le prisonnier façon boléro ou Ma Corse précédée d’un exposé du thème façon guitare classique). Comme l’écrit J.-P. Sermonte sur la pochette : « Laissons nous guider par cette guitare qui est un prolongement de son cœur vers cette île à nulle autre pareille et dont il pare la musique d’une aura supplémentaire. » De la belle guitare, comme on l’aime. Rodolphe Raffalli est un grand, mais ça on le savait depuis longtemps. »Par Francis Couvreux — TRAD MAGAZINE
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« Le guitariste Rodolphe Raffalli, avec deux « f » et deux ailles, est corse par son père. On se doutait qu’un jour ce super-doué du swing manouche, du bebop, de la musique brésilienne ou caraïbe, qui a une façon  à lui de sonner jazz et d’improviser comme il respire avec une invention constante, allait se lancer dans un projet de ce genre : faire sonner jazz la musique de ses ancêtres paternels, tant il est vrai que Corse un jour, Corse toujours, même si on n’a pas passé de longues années sur l’Ile. Les donneurs habituels de conseils ont dû le lui déconseiller, pensez donc, de la musique à mandoline en jazz, il allait droit à la catastrophe. C’est mal connaître Rodolphe qui fait ce qu’il a envie de faire et qui joue ce qu’il aime, à l’instar d’un Patrick Saussois. Comme ce magicien transforme tout en musique dès qu’il le touche, tout devient swing manouche, bebop, boléro gitan ou valse tsigane, avec une touche jazz typique de Raffalli. Il se permet même, clin d’œil, de mandoliniser quelques airs, pour la provoc’. Ou de transformer un saucisson comme «  Méditerranée » de Tino ou « Corsica Bella » de Vincent Scotto, en morceaux jazzés à faire des jaloux. Enfin histoire d’enseigner à l’auditeur débutant la différence entre un musicien et un jazz man, il nous donne deux versions de certains airs : « Valse ajaccienne », avec une version swing, «  La Vieille guitare » en valse bop et version swing, ou bien «  U tragulinu » versions samba et swing. Le mieux étant « Chi fa » version swing et surtout «  version latine », qui me console de toutes celles, de Sénèque à Ovide, qui occupèrent ma studieuse jeunesse. »Par Michèle Bedin — JAZZ HOT
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« Encore une très intéressante compilation à mettre au crédit de Frémeaux & Associés et dont Gérard Herzhaft est le maître d’œuvre. Il s’agit là d’interprétations plutôt destinées à l’amateur confirmé, au collectionneur, plus que d’une sorte de "best of" qui présenterait des morceaux connus et estampillés. Cela n’empêche pas ces deux CDs de contenir quelques fort belles pièces. Et, dans l’ensemble, peu (voire pas) de déchet… » André FANELLI – JAZZ HOT. A reçu la distinction « Indispensable » Jazz Hot
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«... L’ensemble est bouleversant et est porteur de grandes émotions grâce à Gérard Herzhaft qui a fait un travail  remarquable et signe un excellent livret. Une très belle réalisation Frémeaux. » Michel PLISSON – TRAD MAG. A reçu la distinction “Bravos !!!” Trad Mag
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    CorsaSwing
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    Rodolphe Raffalli
    00:03:48
    2010
  • 2
    Méditerranée
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    Tino Rossi
    00:03:50
    2010
  • 3
    Les pêcheurs de perles
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    M. Carré
    00:03:23
    2010
  • 4
    Un pied sur l'île
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    Rodolphe Raffalli
    00:03:58
    2010
  • 5
    U tragulinu
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    F. Vincenti
    00:02:52
    2010
  • 6
    Sirinate ajaccienne
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    Antoine Bonelli
    00:03:48
    2010
  • 7
    Corsica bella
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    J. Rodor
    00:03:22
    2010
  • 8
    La boudeuse
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    A. Baldino
    00:02:41
    2010
  • 9
    Valse ajaccienne
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    Antoine Bonelli
    00:02:42
    2010
  • 10
    La vieille guitare
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    M. Lorenzi
    00:04:46
    2010
  • 11
    Pietralba
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    Rodolphe Raffalli
    00:02:18
    2010
  • 12
    Solenzara
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    B. Baccara
    00:03:56
    2010
  • 13
    U miu mulinu
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    D. Marfisi
    00:05:39
    2010
  • 14
    Ma Corse
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    J. Larue
    00:03:44
    2010
  • 15
    Le prisonnier: je t'envie petit moineau
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    D. Revel
    00:04:18
    2010
  • 16
    Chi fa
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    F. Vincenti
    00:03:13
    2010
  • 17
    La vieille guitare
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    M. Lorenzi
    00:04:06
    2010
  • 18
    U tragulinu
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    F. Vincenti
    00:04:17
    2010
  • 19
    Valse ajaccienne (2)
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    Antoine Bonelli
    00:03:18
    2010
  • 20
    Chi fa
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    F. Vincenti
    00:04:08
    2010
  • 21
    La complainte corse
    Rodolphe Raffalli, Dominique Lemerle, Stan Laferrière
    R. Lucchesi
    00:03:10
    2010
Livret

Rodolphe RAFFALLI Un pied sur l’île

Rodolphe RAFFALLI
Un pied sur l’île 
avec Dominique LEMERLE et Stan LAFERRIERE 
Il fallait bien qu’un jour la fibre reinhardtienne de Rodolphe Raffalli rejoigne celle de ses racines corses. Que l’enfant de Django retrouve l’enfant de l’île de Beauté. Depuis longtemps nous espérions le résultat d’une telle rencontre. Ce disque, il le désirait depuis des années comme on rêve d’un voyage sans cesse remis. Il l’attendait non pas comme un devoir à accomplir mais comme un vieil ami que l’on veut retrouver. C’est une offrande à sa propre enfance. En évoquant ainsi la terre de son passé, il rend hommage à ces inoubliables guitaristes corses, qui, des décennies durant, ont régné sur les nuits estivales. Les plus grands artistes ne restaient pas insensibles à la virtuosité de ces solistes qui parfois ignoraient tout du solfège. Ils ont suscité chez des générations de jeunes corses la passion de la guitare. Puis, ils ont été délaissés voire méprisés, parce que passés de mode. Certains les regardaient de haut, prétextant que l’image de la Corse grave, profonde n’avait rien à voir avec cette musique légère, entraînante et parfois nostalgique. Ceux-là n’avaient pas compris que la Corse possède également cette couleur-là. Plus qu’une musique pour égayer les nuits d’été, ces ballades, ces sérénades, ces mélodies si agréables traduisent une autre facette de l’âme méditerranéenne. Ces ritournelles exaltent simplement la joie de vivre. Depuis, la nostalgie aidant, ces artistes ont de nouveau eu droit de cité dans leur propre cité. Hélas, beaucoup d’entre eux sont déjà partis pour ce paradis des musiciens où, dit-on, aucune forme de musique n’est méprisée. Virtuose de l’esthétique manouche qui a transposé avec tant de bonheur les mélodies de Brassens dans l’univers irrésistible du swing, Rodolphe Raffalli, aujourd’hui, ouvre les cordes de sa guitare à l’ardente Méditerranée dont il est l’enfant.  Laissons-nous guider par cette guitare qui est un prolongement de son cœur vers cette île à nulle autre pareille et dont il pare la musique d’une aura supplémentaire.
Jean-Paul Sermonte

Musicien autodidacte Rodolphe Raffalli est né en 1959, en Seine-et-Marne, de père corse et de mère italienne. Son berceau musical est l’Afrique, puisqu’il grandit à Conakry (Guinée) puis en Algérie, au gré des mutations de son père, instituteur. De retour en France, dès l’âge de 7 ans, il s’initie passionnément à la guitare tout en découvrant les traditions musicales méditerranéennes qui ont forgé ses racines et dont il s’imprègne lors des veillées sur la place du village paternel : sérénades, valses, tarentelles et tangos se succèdent au son joyeux des guitares et des mandolines, instruments majeurs, alors, de la culture corse.  ?
Discographie
1. Corsaswing (Rodolphe Raffalli) 3’48 ?
2. Méditerranée (Tino Rossi) 3’50 ?
3. Les Pêcheurs de perles (M. Carré - Cormon / G. Bizet) 3’23 ?
4. Un pied sur l’île (Rodolphe Raffalli) 3’58 ?
5. U Tragulinu (version samba) (F. Vincenti) 2’52 ?
6. Sirinate Ajaccienne (Antoine Bonelli / B. Baccara) 3’48 ?
7. Corsica Bella (J. Rodor / E. M. Gitral / Vincent Scotto) 3’22 ?
8. La Boudeuse (A. Baldino) 2’41 ?
9. Valse Ajaccienne (version swing-musette) (Antoine Bonelli / Olivieri / B. Baccara) 2’42
10. La vieille guitare (valse-bop) (M. Lorenzi / D. Revel) 4’46
11. Pietralba (Rodolphe Raffalli) 2’18
12. Solenzara (B. Baccara / E. Macias / C. Darbal / D. Marfisi) 3’56
13. U miu mulinu (D. Marfisi) 5’39
14. Ma Corse (J. Larue / José Lucchesi) 3’44
15. Le prisonnier “je t’envie petit moineau” (D. Revel / M. Lorenzi) 4’18
16. Chi fa (version swing) (F. Vincenti) 3’13 Bonus
17. La vieille guitare (version swing) (M. Lorenzi / D. Revel) 4’06
18. U Tragulinu (version swing) (F. Vincenti) 4’17
19. Valse Ajaccienne (version bop) (Antoine Bonelli / Olivieri / B. Baccara) 3’18
20. Chi fa (F. Vincenti) (version latine) 4’08
21. La Complainte Corse (R. Lucchesi / C. Giovoni) 3’10
Total time : 77’29 
Rodolphe RAFFALLI : Guitares
Dominique LEMERLE : Contrebasse
Stan LAFERRIERE : Batterie

Enregistré & mixé au Studio Labroue par Philippe LABROUE entre juillet et octobre 2009 et janvier 2010 Photos de Rodolphe : Christian AVRIL – sauf photo page 3 : Bernard COLLIN / Rodolphe Raffalli joue sur des cordes Savarez-Argentine 
Remerciements : Un grand merci, pour leur aimable participation, au studio Labroue, à Marion et Philippe Labroue, au éditions Frémeaux & Associés, à Jean-Paul Sermonte, Jean-Jacques Filippi, Jean-Marie Vincenti, aux musiciens Dominique Lemerle, Stan Laferrière et Rafaél Gayoso, à Patrick Frémeaux, Claude Colombini et Benjamin Goldenstein, à Bernard Maillot, à Christian Avril, Mado et Costin, à Bernard Collin et à l’Espace Cyrnéa.
Merci à Rafaël Gayoso, pour sa participation aux maracas sur le titre “Chi fa” (version latine) 
Le titre “La complainte corse” à été enregistré à Paris au studio Labroue, en 2003, avec Max Robin Philippe “Doudou” Cuillerier, aux guitares d’accompagnement, et Antonio Licusati à la contrebasse. / Les photos du livret ont été réalisées au “Piano Vache” (Paris 5è) par le photographe Christian Avril, un grand merci à Richard Duquesnoy, et à toute l’équipe du “Piano Vache”, pour leur amicale et chaleureuse participation. (Sur les photos du livret : guitare du luthier Jean-Pierre Favino)

english notes
It had to happen one day: the Django Reinhardt fibre inside Rodolphe Raffalli had to rejoin that of his Corsican roots. Or in other words, the son of Django had to meet up with the son of the “Island of Beauty”. We’d been waiting for the results of that meeting for a long time. This record is one he’d wanted to do for years, like a long journey, dreamt about but constantly postponed: he was waiting to do it, not like some duty to perform, but like some old friend he’d been hoping to meet again. This record is an offering to his childhood. Choosing this manner of recalling the land of his past is his tribute to those unforgettable Corsican guitarists who reigned for decades on summer nights. The greatest artists have been sensitive to the virtuosity shown by these soloists, some of whom were blissfully ignorant of music theory... and yet they sparked a passion for the guitar in whole generations of young Corsicans. Fashions come and go, and these guitarists were forgotten, if not frowned upon. Some of them were disdained, on the pretext that Corsica had a grave, profound image that had nothing in common with the light, spirited and sometimes nostalgic music played by these guitarists. It was an excuse used by people who didn’t understand that Corsica possesses that colour, too. More than being music merely to enliven summer evenings, these pleasant ballads, serenades and melodies translate another facet of the Mediterranean soul: these ditties simply exalt its “joie de vivre”. Since those times, thanks in part to nostalgia, these artists have regained acceptance among their own; alas, many of them didn’t live to see the day, and they rest in that musicians’ paradise where, so they say, no form of music is scorned. Rodolphe Raffalli is a virtuoso among musicians of the gypsy aesthetic, successfully converting the melodies of Brassens within the irresistible universe of swing. Today he has opened up the strings of his guitar to the ardent Mediterranean whose child he is. With this guitar as our guide, we can feel his heart reach out to this unique island, enveloping its music in a new aura. 
Jean-Paul Sermonte
A self-taught musician, Rodolphe Raffalli was born in 1959 in Seine-et-Marne; his father was Corsican, his mother an Italian. His musical cradle was African, as he was raised in Conakry in Guinea before living in Algeria when his father went there to teach. When he returned to France at the age of seven, Rodolphe became an enthusiastic guitarist, and discovered the Mediterranean musical traditions that forged his roots, steeping himself in music during popular gatherings in the village square: serenades and waltzes followed tarantellas and tangos to the joyful sounds of guitars and mandolins, then the principal instruments in the culture of Corsica. 
CD Rodolphe RAFFALLI Un pied sur l’île © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)

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