Ray Charles - Live at the Olympia - Paris, 1962
Ray Charles - Live at the Olympia - Paris, 1962
Ref.: FA5811

CONTAINS 20 PREVIOUSLY UNRELEASED TRACKS AND 7 BONUS TRACKS

RAY CHARLES

Ref.: FA5811

Direction Artistique : JOEL DUFOUR

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 3 heures 49 minutes

Nbre. CD : 3

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Distinctions
Recommandé par :
  • - SOULBAG ****
  • - Jazz Magazine "CHOC"
Présentation

Du 17 au 25 mai 1962 Ray Charles retourne à Paris pour une série de concerts mémorables. Le Genius, accompagné de son big band et de ses Raelets menées par l’éblouissante Margie Hendrix, est au sommet de son art. Conçu par Joël Dufour, réalisé avec le soutien de Michel Brillié et Gilles Pétard, ce coffret 3 CD présente des inédits et bonus, dont des enregistrements studio sur le propre label de Ray Charles, où il accompagne au piano ses artistes favoris : Percy Mayfield et Louis Jordan. Enfin, « Blue Stone », sa grande oeuvre instrumentale au sax alto, qu’il n’a jamais enregistrée en studio, est le joyau rare de cet album.

Patrick FRÉMEAUX

CD 1 : MOANIN’ • ONE MINT JULEP • LET THE GOOD TIMES ROLL • GEORGIA ON MY MIND • HIDE NOR HAIR • CARELESS LOVE • HALLELUJAH I LOVE HER SO • THE DANGER ZONE • MARIE • ALEXANDER’S RAGTIME BAND • I BELIEVE TO MY SOUL • HIT THE ROAD JACK • MY BONNIE • UNCHAIN MY HEART • BYE BYE LOVE • DROWN IN MY OWN TEARS • YES INDEED • WHAT’D I SAY. RAY CHARLES BONUS TRACKS: (NIGHT TIME IS) THE RIGHT TIME [ALTERNATE STUDIO TAKE] • CARELESS LOVE [ALTERNATE STUDIO TAKE]. BONUS TRACK WITH RAY CHARLES ON PIANO: PERCY MAYFIELD: COOKIN’ IN STYLE [MASTER TAKE].
CD 2 : BLUE STONE • FROM THE HEART • ONE MINT JULEP • LET THE GOOD TIMES ROLL • GEORGIA ON MY MIND • MARGIE • I’VE GOT A WOMAN • THE DANGER ZONE • HALLELUJAH I LOVE HER SO • CARELESS LOVE • JUST A LITTLE LOVIN’ • YOU DON’T KNOW ME • HIDE NOR HAIR • COME RAIN OR COME SHINE • TELL THE TRUTH • WHAT’D I SAY. BONUS TRACKS WITH RAY CHARLES ON PIANO: LOUIS JORDAN: HARDHEAD • LOUIS JORDAN: WORKIN’ MAN • LOUIS JORDAN: TEXARKANA TWIST • LOUIS JORDAN: YOU’RE MY MULE.
CD 3 : DOODLIN’ • ONE MINT JULEP • LET THE GOOD TIMES ROLL • GEORGIA ON MY MIND • MARGIE • CARELESS LOVE • HALLELUJAH I LOVE HER SO • UNTITLED BLUES • ALEXANDER’S RAGTIME BAND • I CAN’T STOP LOVING YOU • (NIGHT TIME IS) THE RIGHT TIME • HIT THE ROAD JACK • I BELIEVE TO MY SOUL • MY BONNIE • UNCHAIN MY HEART • BYE BYE LOVE • YES INDEED • WHAT’D I SAY. RAY CHARLES BONUS TRACK: SWINGIN’ ALONG.
DIRECTION ARTISTIQUE : JOËL DUFOUR

Presse
Difficile de se faire une idée du séisme qu’ont dû constituer ces concerts de 1962 pour le public français qui y a assisté. Merci à Frémeaux de nous laisser nous faire une idée. Pas besoin d’être un aficionado pour écouter trois versions de Georgia on my mind ou de What’d I say : voir le génie à l’œuvre fascine quoi qu’il arrive. Par BG – SOUL BAG
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Mai 1962 : sept mois après ses débuts parisiens (documentés par Frémeaux sur « The Complete 1961 Paris Recordings »), Ray Charles est de retour, cette fois-ci pour plusieurs soirées à l’Olympia. L’orchestre et les Raelets sont inchangés, mais Ray, qui avait choisi l’orgue en octobre 1961, est de retour au piano, et le répertoire proposé fait une place importante à des titres récents, parus en single ou sur l’album « Modern Sounds In Country & Western Music ». Le présent coffret ne reprend pas l’intégrale des concerts, mais une sélection de titres empruntés à six différents récitals, arrangés de façon à reproduire le format des concerts de l’époque, à savoir une série de titres instrumentaux, puis de morceaux chantés, avec l’arrivée en cours de route des Raelets et le final rituel du « What’d I say ». Une partie du programme présenté ici est déjà parue il y a quelques années chez Frémeaux (sous la référence FA 5466) dans la collection « Live in Paris », mais la présente édition y ajoute rien moins que dix-neuf inédits. Les sources de ces enregistrements sont visiblement diverses et cela entraîne des différences de qualité sonore (et parfois de volume) notables, mais qui ne nuisent cependant pas à l’écoute. Il faut dire que la musique proposée est de haute qualité. Si la routine n’est pas toujours loin, les perles sont nombreuses, des deux titres jamais enregistrés en studio (le superbe instrumental « Blue stone », emmené par le trop rare sax alto du Genius et un blues improvisé plus anecdotique) aux morceaux de « Modern Sounds » dépouillés des affèteries de studio dans des versions « à l’os » très intenses. Quelques bonus qualitatifs (dont un instrumental inédit tiré du film « Swingin’ Along ») viennent enrichir encore un coffret dans la continuité de ses prédécesseurs. Par Frédéric ADRIAN – SOUL BAG
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« La richesse de l’œuvre de Ray Charles est illustrée de façon satisfaisante par ses faces produites en studio. Cependant, il est bien utile pour en saisir toute l’ampleur de disposer aussi des enregistrements réalisés lors de concerts car le genius, en perpétuel renouvellement, testait souvent à ces occasions de nouvelles orientations musicales. C’est la voie empruntée par les éditions Frémeaux & Associés avec les coffrets « Live At Newport, 1960 » (FA 5643), « Ray Charles à Antibes, 1961″ (FA 5738) et « The Complete 1961 Paris Recordings, Palais des Sports » (FA 5748), tous concoctés de main de maître par l’éminent spécialiste Joël Dufour. Avec le même aux commandes, voici les trois CD de « Live At The Olympia 1962 » (FA 5811) qui reprennent une sélection de titres enregistrés lors des dix prestations de Ray et de son orchestre à l’Olympia de Paris.On trouve au répertoire les grands classiques de Ray Charles (What’d I Say, The Right Time) accueillis par les applaudissements nourris du public et significatifs de sa production des années 50, des titres provenant de son dernier album « Modern Sounds In Country & Western Music » témoignant de son orientation récente vers la Country Music (I Can’t Stop Loving You) et sept bonus tracks proposant deux alternate studio (Night Time Is The Right Time, Careless Love) et cinq faces avec Ray au piano accompagnant Louis Jordan et Percy Mayfield pour son propre label Tangerine. S’y ajoutent vingt inédits : Blue Stone, un morceau magnifique jamais enregistré en studio avec Ray au saxo alto, et Swingin’ Along utilisé dans la bande son du film éponyme ; le tout complété par dix-huit morceaux jamais parus provenant des différentes soirées à l’Olympia. Un témoignage significatif de la production de Ray Charles à un moment clé de sa carrière. »Par Alain TOMAS – COULEURS JAZZ
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« Décidément, chaque année vers la même période, le spécialiste français du Genius, Joël Dufour, semble tenir à nous gratifier de time-capsules plus roboratives les unes que les autres. Alternant blues depuis le fond du trou (“Danger Zone”, “Careless Love” ou l’inédit – et manifestement improvisé “on the spot” “Untitled Blues”), jazz échevelé à la frontière du swing et du bop (“Marie”, “Alexander’s Ragtime Band”) où étincellent les cuivres de son rutilant big band (avec pour solistes tueurs Hank Crawford et David ‘Fathead’ Newman), hits encore tout frais (“Hallelujah I Love her So”, “Unchain My Heart”, “Hit The Road, Jack”) et réminiscences gospel à tomber à genoux (“Georgia On My Mind”, “I Believe To My Soul”, “Drown In My Own Tears”), ce coffret triple CD déploie en 60 plages un panégyrique des dix récitals que Ray Charles offrit à la réputée plus belle ville du monde, du 17 au 25 mai 1962, tout en annonçant l’un de ses crossovers ultimes (l’alors imminent LP “Modern Sounds In Country & Western Music”), avec ses épatantes adaptations du “‘I Can’t Stop Loving You” de Don Gibson et du “Bye Bye Love” du couple Felice et Boudleaux Bryant (dont les Everly Brothers avaient déjà fait leurs choux gras). Si les Raelets historiques étaient manifestement du voyage, et si chacun de ses sets s’achevait déjà par le triomphal “What I’d Say” de rigueur, cette collection (qui le restitue au zénith de sa forme et de son talent) s’avèrera d’autant plus précieuse aux yeux (et aux tympans) de ses admirateurs qu’elle s’enrichit d’une vingtaine de prises inédites, ainsi que de cinq plages captées en studio, où le piano de Ray se met au service de deux de ses héros, Louis Jordan et Percy Mayfield. Pour couronner le tout, y figure également l’un des très rares enregistrements recensés de l’instrumental jazzy “Blue Stone” (signé Hank Crawford), où le Genius s’illustre en personne au saxophone alto (il en existe un autre sur le “Live At Newport 1960”, que la maison Frémeaux & Associés nous avait déjà proposé il y a cinq ans). Faut-il spécifier quel soin fut apporté au mastering, ainsi qu’à l’iconographie du livret copieusement détaillé ? 224 minutes de swing et de félicité céleste, yes indeed. »Par Patrick DALLONGEVILLE – PARIS MOVE
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Avec plus de trois heures de musique, vingt plages inédites et sept bonus, cette publication des moments forts des concerts que donna le chanteur à l’Olympia du 17 au 25 mai 1962 s’affirme, près de soixante ans plus tard, comme un événement. Alléluia ! [We love him so. NDR] D’abord un grand merci à Patrick Frémeaux d’ainsi raviver au fil de ses rééditions le souvenir fou et flou des ces instants magiques de jazz live. Après le Concert Band de Mulligan, voici le flamboyant florilège des premiers concerts olympiens que « Brother Ray » donna quelques mois après celui du Palais des sports en octobre 1961. A son écoute aujourd’hui, une évidence : jamais Ray Charles, propulsé par un formidable orchestre, aiguillonné par les Raelets menées par Magie Hendricks, n’aura autant mérité son surnom de « Genius » que lors de ces concerts, véritables cérémonies d’envoûtement collectif. Surtout en cette période, la plus prolifique de sa tumultueuse carrière. Impossible de ne pas se laisser emporter par cette houle de soul qui mit au roulis un public tout proche de la transe. La raison ? Cette voix unique, multiple et magnétique, bouleversée et brulante, qui chuinte, caresse et glisse naturellement du feulement au cri. Une voix de velours qui sait se briser en un éraillement lent pour éclater la seconde d’après en fausset, sanglot ou rire. Avec un sens consommé du suspense, au fil de ces six prestations parisiennes, Ray Charles s’amuse à ressasser avec gourmandise les mêmes chansons pour mieux les métamorphoser à chaque interprétation. Pour preuve, « Georgia On My Mind ». Pour l’introduire au piano, comme lors d’une parade d’amour, il s’amuse à en suggérer la courbe mélodique, à en étirer le temps pour mieux retarder l’instant de la reconnaissance et rendre la tension plus désirante que notre propre désir.Par Pascal ANQUETIL – JAZZ MAGAZINE
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Moanin’
    Ray Charles
    Bobby Timmons
    00:03:07
    1962
  • 2
    One Mint Julep
    Ray Charles
    Rudolph Toombs
    00:03:02
    1962
  • 3
    Let the Good Times Roll
    Ray Charles
    Sam Theard
    00:02:35
    1962
  • 4
    Georgia on My Mind
    Ray Charles
    Hoagy Carmichael
    00:06:28
    1962
  • 5
    Hide Nor Hair
    Ray Charles
    Percy Mayfield
    00:03:13
    1962
  • 6
    Careless Love
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:05:02
    1962
  • 7
    Hallelujah I Love Her So
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:03:06
    1962
  • 8
    The Danger Zone
    Ray Charles
    Percy Mayfield
    00:03:11
    1962
  • 9
    Marie
    Ray Charles
    Irving Berlin
    00:01:56
    1962
  • 10
    Alexander’s Ragtime Band
    Ray Charles
    Irving Berlin
    00:02:23
    1962
  • 11
    I Believe to My Soul
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:03:41
    1962
  • 12
    Hit the Road Jack
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:03:36
    1962
  • 13
    My Bonnie
    Ray Charles
    Percy Mayfield
    00:02:23
    1962
  • 14
    Unchain My Heart
    Ray Charles
    Bobby Sharp
    00:03:21
    1962
  • 15
    Bye Bye Love
    Ray Charles
    Bryant Boudleaux
    00:02:09
    1962
  • 16
    Drown in My Own Tears
    Ray Charles
    Henry Glover
    00:08:05
    1962
  • 17
    Yes Indeed
    Ray Charles
    Sy Oliver
    00:03:03
    1962
  • 18
    What’d I Say
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:05:22
    1962
  • 19
    Ray Charles bonus track: (Night Time Is) The Right Time [alternate studio take]
    Ray Charles
    Napoleon Brown
    00:03:32
    1962
  • 20
    Ray Charles bonus track: Careless Love [alternate studio take]
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:03:46
    1962
  • 21
    Bonus track with Ray Charles on piano: Percy Mayfield - Cookin’ in Style [master take]
    Ray Charles
    Percy Mayfield
    00:01:58
    1962
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Blue Stone
    Ray Charles
    Hank Crawford
    00:07:54
    1962
  • 2
    From the Heart
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:03:34
    1962
  • 3
    One Mint Julep 2
    Ray Charles
    Rudolph Toombs
    00:02:55
    1962
  • 4
    Let the Good Times Roll 2
    Ray Charles
    Fleecie Moore
    00:02:33
    1962
  • 5
    Georgia on My Mind 2
    Ray Charles
    Hoagy Carmichael
    00:06:38
    1962
  • 6
    Margie
    Ray Charles
    Con Conrad
    00:02:17
    1962
  • 7
    I’ve Got a Woman
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:05:24
    1962
  • 8
    The Danger Zone 2
    Ray Charles
    Percy Mayfield
    00:03:24
    1962
  • 9
    Hallelujah I Love Her So 2
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:03:05
    1962
  • 10
    Careless Love 2
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:05:17
    1962
  • 11
    Just a Little Lovin’
    Ray Charles
    Eddy Arnold
    00:03:11
    1962
  • 12
    You Don’t Know Me
    Ray Charles
    Cindy Walker
    00:03:58
    1962
  • 13
    Hide Nor Hair 2
    Ray Charles
    Percy Mayfield
    00:03:09
    1962
  • 14
    Come Rain or Come Shine
    Ray Charles
    Johnny Mercer
    00:07:08
    1962
  • 15
    Tell the Truth
    Ray Charles
    Lawman Pauling
    00:03:35
    1962
  • 16
    What’d I Say 2
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:05:17
    1962
  • 17
    Bonus track with Ray Charles on piano: Louis Jordan - Hardhead
    Ray Charles
    Eddie Curtis
    00:02:52
    1962
  • 18
    Bonus track with Ray Charles on piano: Louis Jordan - Workin’ Man
    Ray Charles
    Titus Turner
    00:01:51
    1962
  • 19
    Bonus track with Ray Charles on piano: Louis Jordan - Texarkana Twist
    Ray Charles
    Dave Deluca
    00:01:52
    1962
  • 20
    Bonus track with Ray Charles on piano: Louis Jordan - You’re My Mule
    Ray Charles
    Louis Jordan
    00:02:35
    1962
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Doodlin’
    Ray Charles
    Horace Silver
    00:07:30
    1962
  • 2
    One Mint Julep 3
    Ray Charles
    Rudolph Toombs
    00:03:01
    1962
  • 3
    Let the Good Times Roll 3
    Ray Charles
    Sam Theard
    00:02:34
    1962
  • 4
    Georgia on My Mind 3
    Ray Charles
    Hoagy Carmichael
    00:06:52
    1962
  • 5
    Margie 2
    Ray Charles
    Con Conrad
    00:02:16
    1962
  • 6
    Careless Love 3
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:05:12
    1962
  • 7
    Hallelujah I Love Her So 3
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:03:05
    1962
  • 8
    untitled blues
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:07:49
    1962
  • 9
    Alexander’s Ragtime Band 2
    Ray Charles
    Irving Berlin
    00:02:27
    1962
  • 10
    I Can’t Stop Loving You
    Ray Charles
    Don Gibson
    00:03:19
    1962
  • 11
    (Night Time Is) The Right Time
    Ray Charles
    Napoleon Brown
    00:03:54
    1962
  • 12
    Hit the Road Jack 2
    Ray Charles
    Percy Mayfield
    00:02:19
    1962
  • 13
    I Believe to My Soul
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:03:41
    1962
  • 14
    My Bonnie 2
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:03:34
    1962
  • 15
    Unchain My Heart 2
    Ray Charles
    Bobby Sharp
    00:03:28
    1962
  • 16
    Bye Bye Love 2
    Ray Charles
    Bryant Boudleaux
    00:02:09
    1962
  • 17
    Yes Indeed 2
    Ray Charles
    Sy Oliver
    00:03:01
    1962
  • 18
    What’d I Say 3
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:05:27
    1962
  • 19
    Ray Charles bonus track: Swingin’ Along
    Ray Charles
    Ray Charles
    00:04:26
    1962
Livret

Ray Charles
Live at the Olympia, Paris 1962
Par Joël Dufour


Seulement sept mois après la triomphale première série de concerts de Ray Charles à Paris, au Palais des Sports, en octobre 1961 (1), le « Genius » était de retour dans la capitale, cette fois pour une série de dix prestations dans la légendaire salle de l’Olympia, lesquelles devaient totaliser une affluence de 25 000 spectateurs.

Alors que Ray Charles avait refermé la parenthèse de son utilisation d’un orgue Hammond sur scène à la place d’un piano, son grand orchestre de seize musiciens était demeuré inchangé. On y retrouvait notamment le brillant trompettiste Phillip Guilbeau et les talentueux compagnons de route de sa petite formation des années 1950s, au premier rang desquels les saxophonistes-
ténor David « Fathead » Newman et Don Wilkerson (les solistes les plus sollicités), le chef d’orchestre et saxo-alto Hank Crawford, ainsi que les discrets mais essentiels Leroy Cooper au saxophone baryton et Edgar Willis à la basse, et évidemment les indispensables Raelets menées par la flamboyante Margie Hendrix.

Si le programme proposé comportait toujours une solide base de ses classiques de la décennie précédente (tels que Hallelujah I love her so, I got a woman, The right time, Yes indeed, Drown in my own tears, Tell the truth ou l’incontournable What’d I say final), Ray Charles y avait aussi fugitivement ajouté deux pièces jamais enregistrées en studio (et miraculeusement capturées lors d’une unique interprétation au cours d’un de ces concerts de 1962 à l’Olympia) : l’instrumental Blue stone, magistralement interprété par Ray au saxophone-alto (son chef-d’œuvre sur cet instrument, qu’il a trop peu utilisé), et un fascinant long blues sans paroles improvisé au piano.
Mais le principal ajout apporté au répertoire était dû à l’incorporation de pièces tout récemment enregistrées et publiées sur disques. Car, sur de multiples plans, tout allait très vite pour Ray Charles à cette période, la plus prolifique, la plus couronnée de succès et la plus tumultueuse de sa carrière et de sa vie. On y retrouvait donc aussi ses plus récents succès (parus sur 45 tours) dans son habituelle veine de ce Rhythm’n’Blues imprégné de gospel avec lequel il avait conquis le sous-prolétariat noir et nombre d’adolescents blancs fous de Rock’n’Roll (Unchain my heart, Hide nor hair, The danger zone), mais aussi pas moins de cinq chansons (Bye bye love, I can’t stop loving you, You don’t know me, Just a little lovin’, Careless love) de son nouvel album « Modern Sounds in Country & Western Music ». Celui-ci était déjà le cinquième, en trois ans, dans sa série de recueils destinés au « grand public » (schématiquement : les gens d’âge mûr aisés, noirs et, surtout, blancs), où le Genius reprenait des standards avec, pour la moitié des titres, un big band de jazz et, pour l’autre moitié, un orchestre à cordes de type symphonique et une chorale.
Mais, cette fois, Ray Charles s’attaquait à un répertoire lar­gement perçu par les commu­nautés blanche et noire comme « intouchable » par un chanteur afro-américain : celui de la musique « country », soit le mode d’expression « identitaire » des Blancs du Sud, dont la majorité était constituée de farouches partisans de la ségrégation raciale en vigueur. Ray Charles, qui n’avait aucun tabou en matière de musique (il rappelait toujours volontiers sa profession de foi : « Il n’existe que deux genres de musique : la bonne et la mau­vaise »), était un admirateur sincère de cette Country Music qu’il avait écoutée à la radio pendant toute son enfance, et même brièvement jouée au sein de la petite formation blanche des Florida Playboys quand il avait seize ans. Ray avait dû batailler pour convaincre les dirigeants de la marque de disques avec laquelle il était sous contrat, ABC-Paramount, de le laisser réaliser ce projet d’album particulièrement risqué.
Toutefois le pari hasardeux du Genius s’était très rapidement mué en un retentissant succès populaire au niveau national – et ceci en dépit du fait que les radios « country » persistaient à ne diffuser aucun de ses disques. Publiée en 45 tours, la chanson I can’t stop loving you, extraite de l’album, était classée n°1 dans 4 catégories du magazine professionnel Billboard : Rhythm & Blues, Country, Pop et Jazz, et avait déjà atteint la barre des 2 millions d’exemplaires vendus avant que Ray Charles ne débarque de nouveau à Paris.
« Brother Ray », qui accordait beaucoup d’importance aux paroles des chansons, disait affectionner celles qui pouvaient susciter une double interprétation, et l’album « Modern Sounds… » contenait une de ces chansons, You don’t know me, qui – au-delà de paroles banales sur une incompréhension amoureuse – pouvait aussi se lire comme une revendication sociale de reconnaissance de sa communauté par la majorité blanche. Le sens protestataire d’une autre chanson nouvellement ajoutée à son répertoire, le blues The danger zone écrit pour lui par Percy Mayfield, était encore plus transparent.
Ray Charles était alors déjà très impliqué dans le mouvement pour les droits civiques dans son pays, s’occupant notamment de réunir des fonds pour l’organisation SCLC (Southern Christian Leadership Conference) de Martin Luther King, même s’il ne participait pas à ses manifestations. Il y avait à cela une raison évidente : selon ses propres termes « Parce que je ne pourrais pas voir arriver les projectiles ». Mais un autre motif, non moins sérieux, l’incitait à faire profil bas : les démêlés avec la justice dans lesquels il se débattait depuis des années en raison de ses problèmes de drogue (ce n’est que trois ans plus tard qu’il parviendrait à se libérer de son addiction à l’héroïne).

La France avait été le premier pays hors des USA où Ray Charles s’était aventuré, le mérite en revenant à Frank Ténot qui, dès 1960, avait traversé l’Atlantique pour aller assister à l’un de ses concerts et l’interviewer (pour Jazz Magazine), lui suggérant ensuite de venir se produire au festival de jazz d’Antibes-Juan-les Pins. C’est ainsi que Ray fut la vedette de ce festival en juillet 1961 (2), qui fut alors seulement suivi d’un concert à La Baule.
Lorsque Ray Charles était revenu en Europe, trois mois plus tard, avec son premier grand orchestre, c’était encore essentiellement pour se produire en France, puisqu’en dehors d’un concert à Lyon et de ceux au Palais des Sports de Paris, il n’avait donné qu’un unique concert en Suisse (à Zurich).
Mais pour Ray Charles cette nouvelle tournée de 1962 était clairement celle d’un nouveau chapitre décisif dans l’internationalisation de sa carrière. Ainsi, même si la France restait son principal objectif européen, avec, outre les concerts de l’Olympia, des prestations à Lille, Roubaix, Strasbourg, Thionville, Montbéliard, Lyon, Bordeaux, Nice et Cannes ; le Genius devait aussi se produire à Bruxelles, Liège, Genève, Berlin et Stockholm. Bientôt ses tournées annuelles s’étendraient aux cinq continents.

Les « bonus »
1962 est aussi l’année où le Genius avait créé sa première marque de disques, Tangerine, sur laquelle il avait entrepris d’enregistrer certains de ses artistes favoris. Parmi ceux-ci figurait un artiste majeur de la musique afro-américaine, le chanteur et saxophoniste-alto Louis Jordan. Depuis l’enfance, Ray Charles était un « fan » de Jordan, qu’il reconnaissait comme l’une de ses influences (il avait d’ailleurs fait du Let the good times roll de Jordan une sorte d’indicatif personnel), et il voulait absolument relancer sa carrière, alors même que son style, qui avait été immensément populaire dans les années 1940, était passé de mode depuis une bonne décennie. Entre 1962 et 1965, Ray devait publier un album et sept 45 tours de Jordan, ne laissant à personne d’autre le soin de l’accompagner au piano sur les quatre titres de sa toute première séance pour Tangerine.
Mais le premier artiste que Ray Charles avait signé pour son label Tangerine, Percy Mayfield, occupait pour lui une place encore plus particulière. Mayfield avait eu d’importants succès comme chanteur entre 1950 et 1952, notamment avec son Please send me someone to love, devenu un standard de la musique populaire américaine. Mais un très grave accident de la route en 1952 lui avait laissé la moitié du visage défigurée, mettant un coup d’arrêt à sa carrière de chanteur et l’obligeant à vivre essentiellement de ses compositions pour d’autres artistes. Grand admirateur des talents de Percy Mayfield en tant qu’auteur, Ray Charles l’avait pris sous contrat d’exclusivité pour qu’il lui écrive des chansons, et il avait ainsi obtenu d’importants succès, tels que Hit the road Jack, But on the other hand baby, Hide nor hair ou At the club. Toutefois Ray n’appréciait pas Percy seulement comme auteur, il aimait aussi son inimitable voix profonde, qui suintait le blues, flirtant avec les abimes de la mélancholie. De tous les artistes qu’il a produits sur Tangerine, Percy Mayfield était celui dont Ray Charles était le plus proche, ce qui est reflété par le fait qu’il est celui qu’il a le plus enregistré (deux albums et douze 45 tours) et qu’il a le plus (admirablement) accompagné aux claviers sur disque (les quatre première séances Tangerine). Heureusement, tous les enregistrements de Percy Mayfield produits par Ray Charles ont été réunis sur un CD « Percy Mayfield – His Tangerine and Atlantic Sides » (Rhino Handmade RHM2 7828), mais, pour Cookin’ in style, ce n’est pas la version « master » du 45 tours Tangerine 934 qui a été incluse dans le CD mais une « prise alternative » précédemment inédite. La réédition de la version « master » s’imposait donc !
Enfin, grâce à André Monnot, nous avons le privilège de pouvoir présenter, pour la première fois, un magnifique blues instrumental de Ray Charles, qui avait été utilisé en musique de fond dans le film « Swingin’ Along ».

Joël Dufour

© Frémeaux & Associés 2021
(1)- ses trois prestations enregistrées à cette occasion sont disponibles dans leur intégralité dans le coffret CD Ray Charles –
The Complete 1961 Paris Recordings (Frémeaux & Associés FA 5748).
(2)- l’intégralité de ses prestations dans ce cadre est disponible dans le coffret CD Ray Charles in Antibes 1961 (Frémeaux
& Associés FA 5733).

Magazines consultés :
Philippe Adler : Dix jours avec Ray Charles, in Jazz Hot juillet-août 1962
Raymond Mouly : Moi, j’aime Ray Charles…, in Jazz Magazine juillet 1962
Dan Morgenstern : The Impact of Ray Charles, in Jazz, octobre 1962
Bill Quinn : Interview - Ray Charles, in Playboy, mars 1970

Remerciements à :
Michel Brillié & Gilles Pétard (Body & Soul / Live in Paris), André Monnot, Olivier Gillissen, Uroš Peric´, Christian Besnier, Bob Stumpel, Jean-Francis Merle, Michelle Dufour.

Blogs consacrés à Ray Charles :
-celui de Bob Stumpel : http://raycharlesvideomuseum.blogspot.com
-celui d’André Monnot : http://blog-raycharles.blogspot.fr


Ray Charles
Live at the Olympia, Paris 1962
By Joël Dufour


Only seven months after Ray Charles’s triumphant first series of concerts in Paris, at the Palais des Sports, in October 1961 (1), the “Genius” was back in the French capital, this time for a series of ten performances at the legendary Olympia theater, which attracted a total attendance of 25,000 spectators.

While Ray Charles had closed the parenthesis of his use of a Hammond organ on stage instead of a piano, his large orchestra of sixteen musicians had remained unchanged. They included the brilliant trumpeter Phil Guilbeau and the talented travelling companions of his small band of the 1950s, among them tenor-saxophonists David “Fathead” Newman and Don Wilkerson (the most sought-after soloists), conductor and alto-saxophonist Hank Crawford, as well as the discreet but essential Leroy Cooper on baritone saxophone and Edgar Willis on bass, and of course the indispensable Raelets led by the flamboyant Margie Hendrix.

If the proposed program still had a solid base of his classics from the previous decade (such as Hallelujah I love her so, I got a woman, The right time, Yes indeed, Drown in my own tears, Tell the truth or the inevitable What’d I say finale), Ray Charles also fleetingly added two pieces he never recorded in the studio (and which were miraculously captured, in a single performance each, during one of those 1962 concerts at the Olympia): the instrumental Blue stone, masterfully performed by Ray on alto-saxophone (his masterpiece on that instrument, which he has used too scarcely), and a fascinating long wordless blues improvised at the piano.
But the main addition to the repertoire was due to the incorporation of recently recorded and released pieces. For, in many respects, everything was going very fast for Ray Charles during that period of time, the most prolific, the most successful and the most tumultuous of his career and of his life. So there were also his most recent hits (published on singles) in his usual vein of Rhythm ‘n’ Blues imbued with gospel with which he had conquered the black sub-proletariat and many of the white teenagers who were crazy about Rock ‘n’ Roll (Unchain my heart, Hide nor hair, The danger zone), but also no less than five songs (Bye bye love, I can’t stop loving you, You don’t know me, Just a little lovin’, Careless love) from his new album “Modern Sounds in Country and Western Music”. This was already the fifth, in three years, in his series of albums aimed at the “general public” (schematically: middle-aged people, black, and, mostly, white), where the Genius was covering standards with, for half of the titles, a jazz big band and, for the other half, a symphonic string orchestra and a choir.
But this time, Ray Charles was tackling a repertoire widely perceived by the white and black communities as “untouchable” by an African-American singer: the one of “country music”, the “defining” mode of expression of Southern Whites, the majority of whom were staunch supporters of the ongoing racial segregation. Ray Charles, who had no taboos when it came to music (he always readily reminded his profession of faith: “There are only two kinds of music: good and bad”), was a sincere admirer of this Country Music that he had listened to on the radio during his whole childhood, and even briefly played within a small white band by the name of the Florida Playboys when he was sixteen years old. Ray had to struggle to convince the executives of the record label he was contracted to, ABC-Paramount, to let him realize this particularly risky album project.
However, the Genius’s perilous gamble quickly turned into a resounding national success, even though country radio stations persisted in not broadcasting any of his records. Published on a single, the song I can’t stop loving you, drawn from the album, peaked at No. 1 in 4 categories of the professional magazine Billboard: Rhythm and Blues, Country, Pop and Jazz, and had already reached the 2 million copies sales mark before Ray Charles landed again in Paris.
“Brother Ray”, who always emphasized his concern for the lyrics of the songs he performed, said he liked those that could elicit a dual interpretation, and the album “Modern Sounds... ” contained one of those songs, You don’t know me, which, beyond banal words about a love misunderstanding, could also be read as a social claim for recognition of his community by the white majority. The protestation meaning of another song newly added to his repertoire, the blues The danger zone written for him by Percy Mayfield, was even more transparent.
Ray Charles was already very much involved in the civil rights movement in his country, particularly in the function of funds raising for Martin Luther King’s Southern Christian Lea­dership Conference (SCLC), even if he did not take part in the public demons­trations of the organization. There was an obvious reason for this: in his own words: “Because I couldn’t see the projectiles coming.” But another reason, no less serious, encouraged him to keep a low profile: the run-ins with the law in which he had been struggling for years because of his drug problems (it was only three years later that he would be able to free himself from his addiction to heroin).

France had been the first country outside the USA where Ray Charles had ventured, the credit for this fact going to Frank Ténot who, as early as 1960, had crossed the Atlantic ocean to attend one of his concerts and interview him (for Jazz Magazine ), and then suggested that he would come and perform at the Antibes-Juan-les-Pins jazz festival. Ray was the star of that festival in July 1961 (2), which was then only followed by a single concert in La Baule.
When Ray Charles returned to Europe three months later with his first large orchestra, it was still mainly to perform in France, since apart from a concert in Lyon and those at the Palais des Sports in Paris, he had given only one concert in Switzerland (in Zurich).
But for Ray Charles this new tour of 1962 was clearly that of a new decisive chapter in the internationalization of his career. Thus – even if France remained his main European objective, with, in addition to the Olympia concerts, performances in Lille, Roubaix, Strasbourg, Thionville, Montbéliard, Lyon, Bordeaux, Nice and Cannes – the Genius was also to perform in Brussels, Liège Geneva, Berlin and Stockholm. Soon his annual foreign tour would extend to all five continents.

The “bonus tracks”
1962 was also the year that the Genius created his first record label, Tangerine, on which he had undertaken to record some of his favorite artists. Among them was a major African-American music artist – singer and alto saxophonist Louis Jordan. From childhood, Ray Charles was a “fan” of Jordan, whom he recognized as one of his influences (he had also made Jordan’s Let the good times roll an usual introductory song for himself), and he absolutely wanted to revive his career, even though Jordan’s style, which had been immensely popular in the 1940s, had gone out of fashion for a decade or so. Between 1962 and 1965, Ray was to release an album and seven singles on Louis Jordan, leaving to no one else the chore of accompanying him at the piano on the four tracks of his very first session for Tangerine.
But the first artist Ray Charles had signed to his Tangerine label, Percy Mayfield, held an even more special place for him. Mayfield had enjoyed a major success as a singer between 1950 and 1952, notably with his Please send me someone to love, which became a standard of American popular music. But a very serious road accident in 1952 had left half of his face disfigured, putting a stop to his singing career and forcing him to live mainly from his compositions for other artists. A great admirer of Percy Mayfield’s talents as an author, Ray Charles had taken him on an exclusive contract to write songs for him, and he had achieved major successes with Mayfield songs such as Hit the road Jack, But on the other hand baby, Hide nor hair or At the club. However, Ray did not appreciate Percy only as an author, he also loved his inimitable deep voice, which oozed the blues, flirting with the abyss of melancholy. Of all the artists he produced on Tangerine, Percy Mayfield was the one Ray Charles was closest to, which is reflected in the fact that he is the one artist that Ray recorded the most (two albums and twelve singles) and that he has (admirably) backed the most on keyboards (on Percy’s first four Tangerine sessions). Fortunately, all of Percy Mayfield’s recordings produced by Ray Charles were put together on a CD “Percy Mayfield - His Tangerine and Atlantic Sides” (Rhino Handmade RHM2 7828), but, for Cookin’ in style, it is not the “master” version (which is on the Tangerine single 934) that was included in the CD but a previously unpublished “alternate take” of the song. The reissue of the master version was therefore required!
Finally, courtesy of André Monnot, we are delighted to be able to present, for the first time, a magnificent instrumental blues by Ray Charles, which had been used as background music in the film “Swingin ‘Along”.
Joël Dufour
© Frémeaux & Associés 2021
(1)- his three performances recorded on this occasion are available in their entirety in the CD box set Ray Charles – The Complete 1961 Paris Recordings (Frémeaux & Associés FA 5748).
(2)- all of his performances in this setting are available in the Ray Charles in Antibes 1961 CD box set (Frémeaux & Associés
FA 5733).
Consulted magazines :
Philippe Adler: Dix jours avec Ray Charles, in Jazz Hot July-August 1962
Raymond Mouly: Moi, j’aime Ray Charles…, in Jazz Magazine July 1962
Dan Morgenstern: The Impact of Ray Charles, in Jazz, October 1962
Bill Quinn: Interview: Ray Charles, in Playboy, March 1970
Thanks to:
Michel Brillié & Gilles Pétard (Body & Soul / Live in Paris), André Monnot, Olivier Gillissen, Uroš Peric´, Christian Besnier, Bob Stumpel, Jean-Francis Merle, Michelle Dufour.
Blogs devoted to Ray Charles:
-Bob Sumpel’s : http://raycharlesvideomuseum.blogspot.com
-André Monnot’s : http://blog-raycharles.blogspot.fr



Discography Ray Charles in Paris 1962

CD-1    1:13:13
 1 – Moanin’    3:07
 2 – One Mint Julep    3:02 (*)
 3 – Let the Good Times Roll    2:35 (*)
 4 – Georgia on My Mind    6:28
 5 – Hide Nor Hair    3:13
 6 – Careless Love    5:02
 7 – Hallelujah I Love Her So    3:06 (*)
 8 – The Danger Zone    3:11
 9 – Marie    1:56
10 – Alexander’s Ragtime Band    2:23 (*)
11 – I Believe to My Soul    3:41 (*)
12 – Hit the Road Jack    2:23 (*)
13 – My Bonnie    3:36 (*)
14 – Unchain My Heart    3:21 (*)
15 – Bye Bye Love    2:09 (*)
16 – Drown in My Own Tears    8:05
17 – Yes Indeed    3:03
18 – What’d I Say    5:22 (*)

Ray Charles bonus tracks:
19 – (Night Time Is) The Right Time
[alternate studio take]    3:32
20 – Careless Love [alternate studio take]    3:46

Bonus track with Ray Charles on piano:
21 – Percy Mayfield: Cookin’ in Style
[master take]    1:58


CD-2    1:12:14
 1 – Blue Stone    7:54
 2 – From the Heart    3:34 (*)
 3 – One Mint Julep    2:55
 4 – Let the Good Times Roll    2:33
 5 – Georgia on My Mind    6:38 (*)
 6 – Margie    2:17
 7 – I’ve Got a Woman    5:24
 8 – The Danger Zone    3:24 (*)
 9 – Hallelujah I Love Her So    3:05 (*)
10 – Careless Love    5:17 (*)
11 – Just a Little Lovin’    3:11 (*)
12 – You Don’t Know Me    3:58 (*)
13 – Hide Nor Hair    3:09 (*)
14 – Come Rain or Come Shine    7:08
15 – Tell the Truth    3:35
16 – What’d I Say    5:17 (*)

Bonus tracks with Ray Charles on piano:
17 – Louis Jordan: Hardhead    2:52
18 – Louis Jordan: Workin’ Man    1:51
19 – Louis Jordan: Texarkana Twist    1:52
20 – Louis Jordan: You’re My Mule    2:35


CD-3    1:18.14
 1 – Doodlin’    7:30
 2 – One Mint Julep    3:01
 3 – Let the Good Times Roll    2:34
 4 – Georgia on My Mind    6:52
 5 – Margie    2:16
 6 – Careless Love    5:12
 7 – Hallelujah I Love Her So    3:05
 8 – untitled blues    7:49
 9 – Alexander’s Ragtime Band    2:27
10 – I Can’t Stop Loving You    3:19
11 – (Night Time Is) The Right Time    3:54
12 – Hit the Road Jack    2:19
13 – I Believe to My Soul    3:41
14 – My Bonnie    3:34
15 – Unchain My Heart    3:28
16 – Bye Bye Love    2:09
17 – Yes Indeed    3:01
18 – What’d I Say    5:27

Ray Charles bonus track:
19 – Swingin’ Along    4:26 (*)

(*) = previously unreleased track.


CD-1 tracks 1-18, CD-2 tracks 1-16 and CD-3 tracks 1-18 recorded at the Olympia Theatre in Paris.
Ray Charles (lead vocals & piano – except alto saxophone on track 1 of CD-2) & his orchestra: Marcus Belgrave, Wallace Davenport, Phillip “Phil” Guilbeau (+) (trumpet); John Hunt (flugelhorn); Henderson Chambers, Edward Lee Comegys, James Lee “Jim” Harbert, Frederic “Keg” Johnson (trombone); “Hank” Crawford [Bennie Ross Crawford, Jr.] (band leader, alto saxophone); Everard “Rudy” Powell (alto saxophone); David “Fathead” Newman (tenor saxophone, flute); Donald “Don” Wilkerson (tenor saxophone); Leroy “Hog” Cooper (baritone saxophone); Elbert “Sonny” Forriest (guitar); Edgar Willis (bass); Edward “Bruno” Carr (drums); the Raelets: Gwendolyn “Gwen” Berry, “Margie Hendrix” [Marjorie Hendricks], Priscilla “Pat” Moseley Lyles, Ethel “Darlene” McCrea (background vocals)
(+) Phil Guilbeau was absent from the band on May 18, 1962.
Tracks recorded on May 17, 1962:
• CD-2 tracks 7 & 14 / CD-3 tracks 4-7
Tracks recorded on May 18, 1962:
• CD-3 tracks 1-3, 8-18
Track recorded on May 19, 1962:
• CD-2 track 2
Tracks recorded on May 20, 1962:
• CD-1 tracks 1-18
Tracks recorded on May 21, 1962:
• CD-2 tracks 1, 3-6, 8-11, 13, 15-16
Track recorded on May 23, 1962:
• CD-2 track 12
Ray Charles bonus tracks:
• CD-1, track 19: (Night Time Is) The Right Time – alternate studio take: take 5 (Atlantic recording)
Recorded at Atlantic Studio, New York, October 28, 1958
Ray Charles (lead vocals & Wurlitzer electric piano); Margie Hendrix (2nd lead vocals); Marcus Belgrave, Lee “Ricci” Harper (trumpet); David Newman (alto & tenor saxophone); Hank Crawford (baritone saxophone); Edgar Willis (bass); Milton “Milt” Turner (drums); the Raelets: Gwen Berry, Pat Moseley Lyles, Darlene McCrea (background vocals)
• CD-1, track 20: Careless Love – alternate studio take: take 9 (master take is #11) (ABC-Paramount recording)
Recorded at Capitol Studios, New York, February 5, 1962
Ray Charles (vocals & piano); Martin Banks, Wallace Davenport, Phil Guilbeau (trumpet); John Hunt (flugelhorn); Jim Harbert, Keg Johnson, George Matthews, William “Dickie” Wells (trombone); Hank Crawford; Rudy Powell (alto saxophone); David Newman, Don Wilkerson (tenor saxophone); Leroy Cooper (baritone saxophone); Sonny Forriest (guitar); Edgar Willis (bass); Bruno Carr (drums).
• CD-3, track 19: Swingin’ Along
Recorded circa June 1961
Ray Charles (piano); Phil Guilbeau (trumpet); and probably: John Hunt (fluegelhorn); Hank Crawford (alto saxophone); David Newman (tenor saxophone); Leroy Cooper (baritone saxophone); Edgar Willis (bass); Bruno Carr (drums).

Bonus tracks with Ray Charles on piano:
• CD-1, track 21: PERCY MAYFIELD – Cookin’ in Style – master take [Tangerine 934]
Recorded in Los Angeles
Percy Mayfield (vocals); Ray Charles (piano); Marcus Belgrave (trumpet); Hank Crawford (alto saxophone); Howard Roberts (guitar); Al McKibbon (bass); Milt Turner (drums). Produced by Ray Charles.
• CD-2, track 17: LOUIS JORDAN – Hardhead [Tangerine 930]
• CD-2, track 18: LOUIS JORDAN – Workin’ Man [Tangerine 926]
• CD-2, track 19: LOUIS JORDAN – Texarkana Twist [Tangerine 924]
• CD-2, track 20: LOUIS JORDAN – You’re My Mule [Tangerine 924]
Recorded in Los Angeles April 17, 1962
Louis Jordan (vocals, alto saxophone on Hardhead & Texarkana Twist); Ray Charles (piano). Other musicians not identified. Produced by Ray Charles.

Repertoire:
- Alexander’s Ragtime Band (Irving Berlin) [arrangement: Ralph Burns] solo: MB
- Blue Stone (Hank Crawford) [arrangement: Hank Crawford] solo: RC
- Bye Bye Love (Diadorius Boudleaux Bryant, Felice Bryant) [arrangement: Gerald Wilson] solo: RC
- Careless Love (Ray Charles) [arrangement: Gerald Wilson]
- Come Rain or Come Shine (Johnny Mercer, Harold Arlen) [arrangement: Quincy Jones] solo: DW
- Cookin’ in Style (Percy Mayfield) [arrangement: Gerald Wilson] solo: RC
- Doodlin’ (Horace Silver) [arrangement: Quincy Jones] solo: RC, WD, DN, LC
- Drown in My Own Tears (Henry Glover) [arrangement: Ray Charles]
- From the Heart (Ray Charles) [arrangement: Quincy Jones] solo: RC, PG
- Georgia on My Mind (Hoagy Carmichael, Stuart Gorrell) solo: DN
- Hallelujah I Love Her So (Ray Charles) [arrangement: Ray Charles] solo: DW
- Hardhead (Eddie Curtis) solo: LJ
- Hide Nor Hair (Percy Mayfield) [arrangement: Ray Charles] solo: DN
- Hit the Road Jack (Percy Mayfield) [arrangement: Ray Charles] solo: MH
- I Believe to My Soul (Ray Charles) [arrangement: Ray Charles]
- I Can’t Stop Loving you (Don Gibson)
- I’ve Got a Woman (Ray Charles, Renald Richard) [arrangement: Ray Charles] solo: DW
- Just a Little Lovin’ (Eddy Arnold, Zeke Clements) [arrangement: Gil Fuller] solo: DN
- Let the Good Times Roll (Sam Theard, Fleecie Moore) [arrangement: Quincy Jones] solo: DN
- Margie (Con Conrad, Joseph Russel Robinson, Benny Davis) [arrangement: Marty Paich]
- Marie (Irving Berlin) [arrangement: Marty Paich] solo: DN, DW
- Moanin’ (Bobby Timmons) [arrangement: Quincy Jones] solo: RC, PG
- My Bonnie (Ray Charles) [arrangement: Ray Charles] solo: DN
- (Night Time Is) The Right Time (Napoleon Brown) [arrangement: Ray Charles] solo: MH
- One Mint Julep (Rudolph Toombs) [arrangement: Quincy Jones] solo: RC
- Swingin’ Along (Ray Charles) [arrangement: Ray Charles] solo: RC, PG
- Tell the Truth (Lowman Pauling) [arrangement: Ray Charles] solo: MH, DN
- Texarkana Twist (D. DeLuca, Fleecie Moore Jordan) solo: LJ
- The Danger Zone (Percy Mayfield) [arrangement: Ray Charles]
- untitled blues (Ray Charles) solo: RC
- Unchain My Heart (Bobby Sharp) [arrangement: Ray Charles] solo: DN
- What’d I Say (Ray Charles) [arrangement: Ray Charles]
- Workin’ Man (Titus Turner)
- Yes Indeed (Sy Oliver) [arrangement: Ray Charles] solo: DN
- You Don’t Know Me (Cindy Walker)
- You’re My Mule (William Jones, Lawrence Washington, Louis Jordan)

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