Jimmy Gourley - Un Américain A Paris
Jimmy Gourley - Un Américain A Paris
Ref.: FA5901

L'anthologie CD 1951-2002 

Jimmy Gourley

Ref.: FA5901

EAN : 3561302590127

Direction Artistique : Jean Buzelin et Jean-Paul Ricard

Label :  FREMEAUX & ASSOCIES

Durée totale de l'œuvre : 3 heures 43 minutes

Nbre. CD : 3

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Présentation

Jimmy Gourley (1926-2008) est un guitar hero américain qui a façonné l’histoire du jazz, notamment à Paris où il s’installe en 1951. Cette anthologie événement qui parait avec sa biographie officielle, réunit les titres les plus emblématiques de l’oeuvre du guitariste, dont certains jamais réédités. Que ce soit avec les champions américains ou français dans l’intimité d’un duo père-fils avec Sean Gourley, voici une plongée dans l’oeuvre enregistrée de celui dont les cordes de jazz ont fait vibrer la capitale pendant plus d’un demi-siècle.
Augustin BONDOUX et Patrick FRÉMEAUX 



CD1-1951-1954 : HENRI RENAUD : A NEW DATE - VENEZ DONC CHEZ MOI - PARIS JE T’AIME • BOBBY JASPAR : TOUT BLEU, TOUT BLEU - THE END OF A LOVE AFFAIR • LEE KONITZ : YOUNG LEE - LOST HENRI • CLIFFORD BROWN : ALL THE THINGS YOU ARE - GOOFIN’ WITH ME • HENRI RENAUD/JIMMY GOURLEY : NOT REALLY THE BLUES - WHO CARES? - MY HEART BELONGS TO DADDY - IT’S DE-LOVELY • GIGI GRYCE/CLIFFORD BROWN : BABY • HENRI RENAUD/BOBBY JASPAR : CAPRI - SCHABOZZ - EXPANSION • ZOOT SIMS : CALL IT ANYTHING - ZOOT’S SUITE • THE THIRD HERDSMEN : EMBARKATION.

CD2-1954-1961 : BOB BROOKMEYER : STEEPLE CHASE • ROY HAYNES : MINOR ENCAMP - RED ROSE • BUDDY BANKS : BAG’S GROOVE - YESTERDAYS • SANDY MOSSE/EDDIE BAKER : STRAIGHT LIFE - LET’S GO • CHUBBY JACKSON BIG BAND : FLYIN’ THE COOP • LESTER YOUNG : THREE LITTLE WORDS - NEW D.B. BLUES • LOU BENNETT : AMEN - BROTHER DANIEL - WHAT A DIFFERENCE A DAY MAKES • (PARIS BLUES) LOUIS ARMSTRONG : BATTLE ROYAL • (PARIS BLUES) JIMMY GOURLEY : GUITAR AMOUR • JIMMY GOURLEY : FOR HEAVEN’S SAKE - THREE LITTLE WORDS.

CD3-1972-2002 : JIMMY GOURLEY + RENÉ URTREGER : TAFIRA ALTA • JIMMY GOURLEY + EDDY LOUISS : FREEDOM JAZZ DANCE • JIMMY GOURLEY + TEXIER/HUMAIR/LUBAT : GRAFFITTI - COMON’ OVAH - MISS MAGIC • JIMMY GOURLEY : REPETITION • JIMMY GOURLEY + STAN GETZ : EMBRACEABLE YOU • JIMMY GOURLEY : MONTAGNE MADNESS - SHAMEFUL ROGER - LADYBIRD • JACK DIÉVAL : S.F.P. BLUES • JIMMY GOURLEY : OUR DELIGHT • JIMMY GOURLEY + ANDRÉ VILLÉGER : MAYBE YOU’LL BE THERE • JIMMY & SEAN GOURLEY : BILOXY BLUES WALK • JIMMY GOURLEY : BY MYSELF.

DIRECTION ARTISTIQUE : JEAN BUZELIN ET JEAN-PAUL RICARD

Presse
“Jimmy Gourley (1926-2008) spent most of his career as a jazz guitarist in France, after moving there from the USA in 1951. This charming book is written by his French wife, with the aid of her memories and numerous retained letters and press cuttings. It benefits from a seven-page introduction by Alain Gerber, who quotes pianist Henri Renaud’s words about the significance of Gourley’s influence on French jazz: “He helped us to discover what four years of war had prevented us from realising: the importance of Lester Young and Charlie Christian in the development of modern jazz” (my translation). Christian was clearly a major influence on Gourley, particularly in the importance of the rhythmic vitality known as swing.It’s worth noting that Madame Gourley uses a considerably smaller vocabulary than is Gerber’s custom, which means the book is very approachable for those with a fair rather than extensive command of French. A conventional chronological approach takes the reader through Gourley’s childhood, his replacing of Jimmy Raney in the band of Jay Burkhart, his work with Anita O’Day and others and his eventual decision to leave behind the Americans who were sadly following Parker into drug abuse.For the next half century Gourley was firmly established in France while also working elsewhere in Europe. His wife’s coverage of those years blends personal reminiscence with numerous photos and preserved corespondence with friends still in the USA (such as Lou Levy) and other American exiles (such as Jimmy Woode). The sense of humour shared by herself and her husband is never far from the surface and her account is far more than a simple record. And this means that the book is very readable for someone like myself who had very little acquaintance with Gourley’s many recordings or curiosity about his life.That situation has now changed however. Frémeaux produce CDs as well as books and they have compiled an excellent box of three CDs covering the guitarist’s recordings from 1951 to 2002, including his meetings with Clifford Brown, Lester Young, Armstrong and Ellington (Battle Royal), Roy Haynes, Stan Getz and, of course, many very able French musicians. The book and CD box complement each other admirably but either is well worth exploring on its own. I end by congratulating Frémeaux & Associés for a fitting tribute to someone who was clearly an admirable person and an admirable musician.”By Graham COLOMBE – JAZZ JOURNAL
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« L’arrivée à Paris en 1951 du guitariste américain Jimmy Gourley (1926-2008) a fait souffler un vent de fraîcheur sur la scène hexagonale du jazz alors déchirée par la lutte intestine opposant le clan des « raisins aigres » rassemblant les partisans du bebop, à celui des « figues moisies » groupant les tenants d’un classicisme intransigeant.Son mérite fut de dépasser ce débat stérile en révélant aux musiciens français l’existence d’une troisième approche exprimée en ces termes par le pianiste Henri Renaud : « Il nous fit découvrir ce que quatre années de guerre ne nous avaient pas permis d’imaginer : la place et le rôle majeur de Lester Young et de Charlie Christian dans la création du jazz moderne. » L’importance de Jimmy Gourley est mise en avant par une opportune sélection de son œuvre discographique proposée par les trois Cds du coffret intitulé « Un Américain à Paris, 1951-2002 » dont la direction artistique a été confiée à Jean-Paul Ricard et Jean Buzelin.(...)L’ensemble de ces faces révèle l’élégance de son jeu de guitare campé dans la tradition Charlie Christian/Jimmy Raney, son sens de la note juste et un refus constant de céder à la facilité. Ces qualités lui vaudront de figurer en bonne place dans l’ouvrage de Norman Mongan intitulé « The History of The Guitar in Jazz » (Oak Publications, 1983).       Ces enregistrements constituent l’illustration sonore de sa biographie écrite par son épouse Rolande Hugard-Gourley.S’y trouve une présentation chronologique et minutieuse des épisodes les plus marquants de sa carrière, le tout étayé par des photos, des dessins, des articles publiés dans des revues spécialisées (Jazz Hot et Jazz Magazine), les témoignages de ses collègues et une correspondance avec ses proches d’un grand intérêt.On y croise, au hasard des rencontres, Henri Renaud qui lui ouvrira les portes des clubs parisiens, Lou Levy le complice de toujours et l’auteur de lettres pleines d’humour, Stan Getz, Zoot Sims, Dexter Gordon, Christian Escoudé, Félix Lemerle mais aussi Line Renaud et Nicoletta.Ces deux réalisations de la maison Frémeaux & Associés constituent un hommage bienvenu au talent d’un grand guitariste. »Par Alain TOMAS – COULEURS JAZZ
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« Lectrices guitaristes, lecteurs Cool, voici venu le moment de vous retrouver autour de la mémoire du guitariste Jimmy Gourley (1926-2008), domicilié en France de 1951 à sa mort avec quelques escapades au pays natal, les Etats Unis d'Amérique. Il fut d'ailleurs naturalisé français en 1994. Rolande Hugard-Gourley fut l'épouse de Jimmy Gourley de 1982 à 2008. Avec plusieurs amis et témoins, de nombreuses photos, son livre raconte la vie de JImmy Gourley, guitariste de Jazz, installé à Paris depuis 1951, naturalisé Français par arrêté préfectoral en 1994. Jimmy Gourley était Blanc. Ce n'est pas le racisme qui l'a poussé à s'installer à Paris mais la drogue. Pour y échapper. Et le racisme aussi finalement car il se fichait complètement de la couleur de peau d'un musicien. Est-il bon ou mauvais? C'était sa seule question. Pour qu'il soit bon, il fallait qu'il swingue, qu'il balance en bon français donc qu'il sache compter. Quel que soit le contexte musical, Jimmy Gourley swinguait toujours. Le livre raconte sa carrière, de ses débuts aux Etats Unis d'Amérique, ce qui comprend la guerre dans la Navy , dans le Pacifique Sud, loin des combats à l'installation en France et aux différentes façons d'y survivre comme Américain blanc et guitariste de Jazz. Les années d'or du jazz, de 1951 à 1969, furent des années d'or sans or. Difficile de payer les factures et les loyers en gardant son intégrité musicale. Et pourtant quelles rencontres ! Stan Getz, Martial Solal, Pierre Michelot, Kenny Clarke, Duke Ellington & Louis Armstrong pour le tournage du film  " Paris Blues " (1960). Ensuite Jimmy Gourley paya ses factures en jouant pour des vedettes de variété française comme Nicoletta, amatrice de Jazz. Impérméable au rock'n roll comme au free Jazz, Jimmy Gourley resta un chic type, fidèle à l'enseignement de Jimmy Raney & Tal Farlow jusqu'à la fin. Après les mots, la musique. Le livre peut se lire sans le coffret de 3 CD qui résume la carrière de Jimmy Gourley mais ce serait dommage. Enregistrements de 1951 à 2002. (…) L'héritage de Jimmy Gourley est toujours en vie avec son fils Sean Gourley (1963), guitariste de Jazz, qui joua longtemps en duo avec son père. Cela aussi est raconté dans le livre " Jimmy Gourley. Un Américain à Paris ". » Par Guillaume LAGREE – LE JARS JASE JAZZ
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« Jimmy Gourley est un de ces musiciens trop méconnus qui, pourtant, ont tracé un chemin nouveau au jazz durant les années 1950 et suivant es. Ce guitariste américain né en 1926 s’est en effet installé en France dès 1951 et y a changé le cours des choses. Dans la préface au livre de sa veuve, Rolande HugardGourley, le spécialiste du jazz Alain Gerber l’appelle « le porteur de lumière » et montre qu’il a pesé sur l’évolution du jazz européen bien davantage que beaucoup d’autres. A côté du « parkérisme » incandescent, il a ouvert une voie nouvelle, qui fait la part belle « aux subtilités harmoniques, au lyrisme délicat, au vœu d’exprimer les choses sans élever la voix ». Jimmy Gourley est l’initiateur en France d’une révolution tranquille, faite de clarté, de murmures, de chant, de coolitude. La bio de Gourley traque l’homme et le musicien dans ses moindres détails. Le coffret le montre en bonne compagnie : Henri Renaud, le pianiste qui l’a accueilli en France, Lou Bennett, qui fut quasi le premier partenaire de notre Philip Catherine, Stan Getz, Lester Young, Eddy Louiss, Duke Ellington, etc. Un guitariste à découvrir ou redécouvrir. Et merci en passant à ces cadors du jazz de chez Frémeaux & Associés, qui n’ont de cesse de montrer, par le disque et maintenant aussi par le livre, la richesse de tous les jazz. » Jean-Claude VANTROYEN – LE SOIR
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« Je garde en mémoire l’achat d’un 33 tours, au vingtième siècle, de Jimmy Gourley (1926-2008). J’avais alors noté que ce bougre de guitariste que je ne connaissais pas encore se payait le luxe d’avoir la rythmique de Stan Getz, rien moins. Le saxophoniste, lui, s’appelait Dju Berry… et je ne savais pas encore que c’était un pseudonyme qui masquait le nom véritable du musicien alors sous contrat avec Verve : Stan Getz. Cette anecdote personnelle pour vous signaler que vous en trouverez une myriade d’autres, bien plus intéressantes, dans le livre sorti en juillet dernier que lui consacre son épouse, Rolande Hugard-Gourley. Arrivé à Paris en 1951, le natif de Saint-Louis a connu et joué avec le gratin d’un jazz aujourd’hui assez mal en point. Je vous épargne la liste, plus longue qu’un jour sans pain, où l’on croise Dexter Gordon, Lou Bennett, Eddy Louiss, Daniel Humair, Lester Young, Bud Powell, Clifford Brown, Lou Levy (encore un talentueux oublié du jazz) ou son pote de lycée Lee Konitz et quelques dizaines d’autres. Écrit selon une chronologie rigoureuse, l’ouvrage fait défiler le jazz triomphant des années cinquante et soixante à Paris, avant que la pop et le rock le malmènent et le masquent, sans ignorer les difficultés rencontrées à s’exprimer musicalement dans les décennies suivantes par cet adepte d’un jeu au swing clair et parfaitement articulé, dont l’un des mentors était Jimmy Raney, l’autre étant Ronnie Singer (1925-1953), prématurément décédé. On trouve d’ailleurs en ligne quelques traces enregistrées de cet artiste sur Youtube. L’élégance était la marque de fabrique de Jimmy Gourley (quand une note suffit inutile d’en jouer deux) et son phrasé la reflétait dès lors qu’il empoignait sa Gibson ES-150. Tous ceux qui l’on connut et qui témoignent dans cette biographie disent qu’à sa façon il a changé le jazz français. Une chose est certaine, son toucher et son attaque ont marqué le jazz de son époque et, ladite époque ayant durée presque six décennies, il en reste aujourd’hui dans le jazz un je ne sais quoi de prégnant bien qu’enfoui dans les limbes d’une mémoire bousculée par un monde ayant perdu le sens de la nuance. Frémeaux & Associés faisant les choses avec rigueur et précision, ils ont profité de la sortie de ce livre pour éditer une compilation en trois disques qui balaye l’ensemble de son œuvre de 1951 à 2002. Elle porte le même nom que le livre et la direction artistique en a été confiée à Jean-Paul Ricard et notre précieux contributeur à Culture Jazz, Jean Buzelin. » Par Yves DORISON - CULTURE JAZZ
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« Ce n'est pas tant un personnage que l'on découvre qu'un homme que l'on rencontre. Et auquel on ne peut que s'attacher, et cela parce qu'il est présenté avec un amour qui, si profond soit-il, ne se donne pas en spectacle. Cet attachement associé à cette pudeur fait à mes yeux, en même temps que son originalité une grande partie du prix du travail de Rolande Gourley. Lequel, en outre, accomplit la performance d'être à la fois (ce n'est pas courant, croyez-moi !) d'une densité remarquable et d'une fluidité exemplaire. Et puis elle a su entretenir l'intérêt (le désir !) du lecteur en évitant, par des considérations annexes, par des citations toujours pertinentes et parfois inattendues de le rendre trop linéaire, d'en faire un simple compte-rendu des événements. On ne peut feuilleter ces pages dans l'indifférence, ni sans ressentir que c'est aussi de chacun de nous qu'elles parlent à leur manière. Bref, la réussite est complète et donne à Rolande cent fois raison d'avoir pris les choses en mains. »Alain Gerber (Ecrivain et ex producteur de France Musique)
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    A New Date
    Jimmy Gourley, Henri Renaud
    Jimmy Gourley
    00:03:04
    1951
  • 2
    Venez donc chez moi
    Jimmy Gourley, Henri Renaud
    Paul Misraki
    00:04:37
    1951
  • 3
    Paris je t’aime
    Jimmy Gourley, Henri Renaud
    Victor Schertzinger
    00:04:39
    1952
  • 4
    Tout bleu, Tout bleu
    Jimmy Gourley, Bobby Jaspar
    Ray Gilbert
    00:03:38
    1953
  • 5
    The End Of A Love Affair
    Jimmy Gourley, Bobby Jaspar
    Edward C. Redding
    00:03:44
    1953
  • 6
    Young Lee = All The Things You Are
    Jimmy Gourley, Lee Konitz
    Jerome Kern
    00:03:20
    1953
  • 7
    Lost Henri = I’ll Remember April
    Jimmy Gourley, Lee Konitz
    Don Raye
    00:03:21
    1953
  • 8
    All The Things You Are
    Jimmy Gourley, Clifford Brown
    Jerome Kern
    00:03:52
    1953
  • 9
    Goofin’ With Me
    Jimmy Gourley, Clifford Brown
    Clifford Brown
    00:04:49
    1953
  • 10
    Not Really The Blues
    Jimmy Gourley, Henri Renaud
    Johnny Mandel
    00:02:05
    1953
  • 11
    Who Cares?
    Jimmy Gourley, Henri Renaud
    00:02:47
    1953
  • 12
    My Heart Belongs To Daddy
    Jimmy Gourley, Henri Renaud
    00:04:00
    1953
  • 13
    It’s De-Lovely
    Jimmy Gourley, Henri Renaud
    00:02:49
    1953
  • 14
    Baby
    Jimmy Gourley, Clifford Brown
    00:05:45
    1953
  • 15
    Capri
    Jimmy Gourley, Henri Renaud, Bobby Jaspar
    00:03:24
    1953
  • 16
    Schabozz
    Jimmy Gourley, Henri Renaud, Bobby Jaspar
    00:03:13
    1953
  • 17
    Expansion
    Jimmy Gourley, Henri Renaud, Bobby Jaspar
    00:03:48
    1953
  • 18
    Call It Anything
    Jimmy Gourley, Zoot Sims
    00:03:17
    1953
  • 19
    Zoot’s Suite
    Jimmy Gourley, Zoot Sims
    00:04:12
    1953
  • 20
    Embarkation
    Jimmy Gourley
    00:04:56
    1954
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Steeplechase
    Jimmy Gourley
    00:06:40
    1954
  • 2
    Minor Encamp = Jordu
    Jimmy Gourley, Roy Haynes
    00:05:07
    1954
  • 3
    Red Rose
    Jimmy Gourley, Roy Haynes
    00:03:50
    1954
  • 4
    Bag’s Groove
    Jimmy Gourley
    00:03:47
    1954
  • 5
    Yesterdays
    Jimmy Gourley
    00:03:29
    1954
  • 6
    Straight Life
    Jimmy Gourley
    00:04:15
    1956
  • 7
    Let’s Go
    Jimmy Gourley
    00:02:23
    1956
  • 8
    Flyin’ The Coop
    Jimmy Gourley
    00:04:07
    1957
  • 9
    Three Little Words
    Jimmy Gourley, Lester Young
    00:04:15
    1959
  • 10
    New D.B. Blues
    Jimmy Gourley, Lester Young
    00:03:12
    1960
  • 11
    Amen
    Jimmy Gourley
    00:05:02
    1960
  • 12
    Brother Daniel
    Jimmy Gourley
    00:05:10
    1960
  • 13
    What A Difference A Day Makes
    Jimmy Gourley
    00:04:40
    1960
  • 14
    Battle Royal (Paris Blues)
    Jimmy Gourley, Louis Armstrong
    00:04:32
    1960
  • 15
    Guitar Amour (Paris Blues)
    Jimmy Gourley
    00:01:59
    1960
  • 16
    For Heaven’s Sake
    Jimmy Gourley
    00:05:05
    1961
  • 17
    Three Little Words
    Jimmy Gourley
    00:05:30
    1961
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Tafira Alta
    Jimmy Gourley, René Urtreger
    00:04:52
    1972
  • 2
    Freedom Jazz Dance
    Jimmy Gourley, Eddy Louiss
    00:05:15
    1972
  • 3
    Graffitti
    Jimmy Gourley, Daniel Humair, Henri Texier, Bernard Lubat
    00:04:25
    1976
  • 4
    Comon’ Ovah
    Jimmy Gourley, Daniel Humair, Henri Texier, Bernard Lubat
    00:04:29
    1976
  • 5
    Miss Magic
    Jimmy Gourley, Daniel Humair, Henri Texier, Bernard Lubat
    00:04:49
    1976
  • 6
    Repetition
    Jimmy Gourley
    00:06:49
    1981
  • 7
    Embraceable You
    Jimmy Gourley, Stan Getz
    00:06:12
    1981
  • 8
    Montagne Madness
    Jimmy Gourley
    00:05:25
    1983
  • 9
    Shameful Roger
    Jimmy Gourley
    00:05:38
    1983
  • 10
    Lady Bird
    Jimmy Gourley
    00:05:25
    1983
  • 11
    S.F.P. Blues
    Jimmy Gourley
    00:06:37
    1994
  • 12
    Our Delight
    Jimmy Gourley
    00:04:37
    1995
  • 13
    Maybe You’ll Be There
    Jimmy Gourley
    00:04:49
    1995
  • 14
    Biloxy Blues Walk
    Jimmy Gourley
    00:02:32
    2002
  • 15
    By Myself
    Jimmy Gourley
    00:03:42
    1995
Livret

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Jimmy Gourley

Un Américain à Paris 1951-2002

Par Jean-Paul Ricard

C’est au mois d’avril 1951 que celui qui va devenir le plus parisien des Américains à Paris s’embarque pour l’Europe et s’installe dans la capitale. De son vrai nom James Pasco Gourley, Jr., le guitariste est né le 9 juin 1926 à St. Louis, dans le Missouri. Son père, voyageur de commerce emmène la famille à Chicago en 1932. Il y fonde le Monarchy Conservatory of Music en 1936. Dès 1938, sa mère d’origine espagnole l’initie aux mélodies de son pays et lui fait apprendre la guitare.

Trois ans plus tard Lee Konitz, son camarade de classe, l’invite à le rejoindre au sein de l’orchestre de leur école et il donne ses premiers concerts, suivis de quelques engagements professionnels autour de Los Angeles. En 1944 Jimmy devance l’appel, s’engage dans la Marine et passe deux années sur une île du Pacifique sans faire de musique.

Démobilisé en juin 1946 il rentre à Chicago bien décidé à jouer de la guitare et à rejoindre la scène musicale locale. Ce qu’il fait au sein de l’orchestre de Jimmy Dale dans lequel il retrouve Lee Konitz et en se liant avec quelques musiciens de l’orchestre moderne de Jay Burkhart : Lou Levy, Sandy Mosse , Cy Touf et, surtout, le guitariste Jimmy Raney dont il va subir l’influence et devenir le disciple. En 1972 il s’en expliquera ainsi : « Si ma première influence fut celle de Charlie Christian, je devais être ensuite influencé par Jimmy Raney que je rencontrais en 1946 à Chicago. Raney était déjà un immense guitariste et je fus considérablement impressionné par son jeu. Nous devînmes de grands amis. Cette étroite amitié me fut très profitable. Il y avait également à Chicago un autre guitariste qui jouait de façon fantastique, Ronnie Singer. Il joua quelques temps avec Artie Shaw et disparut malheureusement prématurément.»¹. Gourley précisait aussi « Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire en parlant de Lester Young, j’ai été très marqué par le jeu des saxophonistes ténors, comme Al Cohn, Zoot Sims et Stan Getz. »².

En janvier 1948 Jimmy Gourley remplace son ami chez Jay Burkhart et joue aussi avec Vido Musso et dans le groupe de la chanteuse Jackie Cain et du pianiste Roy Kral. À la fin de 1950, inquiet des ravages de la drogue chez les musiciens et informé qu’une scène active existe en France, il se décide à quitter Chicago pour venir débuter une nouvelle carrière en Europe.

Il s’établit à Paris où il noue une relation amicale avec le pianiste Henri Renaud qui lui permet de faire sa place sur la scène musicale parisienne. Il joue au Tabou, au Club Saint-Germain, au Bœuf sur le Toit, dirige un quartette avec Martial Solal au Ringside et accompagne tous ses confrères américains de passage à Paris. Dans le même temps (1953-1954) il participe à de très nombreuses séances d’enregistrement aux côtés d’Henri Renaud, Bobby Jaspar, Lee Konitz, Clifford Brown, Gigi Gryce, Zoot Sims, The Third Herdsmen, Bob Brookmeyer, Roy Haynes et Buddy Banks. En novembre 1954 il forme un quintette avec Henri Renaud et Barney Wilen puis décide de regagner Chicago.

Là, Jimmy Gourley constitue un quintette avec Sandy Mosse et le pianiste Eddie Baker, joue et enregistre avec l’orchestre du contrebassiste Chubby Jackson (1956-1957), accompagne la chanteuse Anita O’Day (1957) et, à la fin de l’année, revient à Paris.

Au printemps 1958 il se produit au Mars Club qui vient d’ouvrir avec le pianiste Art Simmons et le contrebassiste Michel Gaudry. Après l’été, le guitariste et son quartette sont au Blue Note, nouveau club parisien où ils accompagnent Stan Getz, Zoot Sims, Lester Young, Sonny Stitt, Bud Powell et J.J. Johnson. Le 14 mars 1959, Jimmy participe à la dernière séance, crépusculaire, de Lester Young.

D’un club à l’autre le guitariste déborde d’activités et multiplie les collaborations. Notamment avec le batteur Kenny Clarke avec qui il accompagne l’organiste Lou Bennett. Avec celui-ci ils enregistrent un album à succès, Amen (1960) et tournent en Europe. À la fin de l’année Jimmy Gourley participe à l’enregistrement de la bande son du film Paris Blues , musique arrangée par Duke Ellington. En octobre 1961 il est invité à Varsovie par le pianiste Krysztof Komeda. En 1963, avec Kenny Clarke, il effectue une longue tournée en Europe et en Afrique du Nord . En 1966, Eddy Louiss remplace Lou Bennett dans le trio toujours actif. Jimmy travaille ensuite aux Canaries (1970-1972) avant de rallier Paris et s’y produire, avec différents groupes, au Club Saint-Germain, au Bilboquet et au Caveau de la Montagne.

Durant les années 70 et 80 il enregistre plusieurs albums sous son nom dont une sélection d’extraits est présente sur le 3 e CD de notre compilation. Il y démontre, si c’était nécessaire, l’élégance de son jeu, son inventivité mélodique et la rigueur de son placement rythmique. Un talent reconnu par ses confrères américains qui l’accueillent chaleureusement lors de ses séjours aux Etats-Unis où il joue en duo avec le guitariste Mundell Lowe et enregistre, pour le label Uptown, The Left Bank of New York avec Ralph Moore, Don Sicker, Marc Johnson et Victor Lewis (1986).

En 1989 Jimmy Gourley enregistre avec le guitariste Christian Escoudé, en 1994 il prend la nationalité française et continue à se produire dans les clubs et festivals européens jusqu’à la fin des années 90. Il décède le 7 décembre 2008, âgé de 82 ans, à Villeneuve-Saint-Georges.

Jean-Paul RICARD

© Frémeaux & Associés 2025

Remerciements : Arnaud Boubet, Didier Drussant, David Drussant, Aline Novo et Michel Stochitch

Notes :

1-2 Jazz Hot n° 283, mai 1972

Discographie consultée sur Internet  : Jimmy Gourley, bebop guitarist , Christian Oestreicher (Août 2015)

Disques originaux  : coll. Jean-Paul Ricard, Jean et Patrice Buzelin, Joseph Gaucher

Jimmy Gourley

CD 1 (1951-1954)

  1. A NEW DATE (Jimmy Gourley) Saturne 3007
    2. VENEZ DONC CHEZ MOI (Paul Misraki - Jean Féline) Blue Star 6831
    3. PARIS JE T’AIME (Victor Schertzinger - Clifford Grey - Henri Bataille) Vogue LD131
  2. TOUT BLEU, TOUT BLEU (Ray Gilbert - Robert Stolz) Vogue LD143
  3. THE END OF A LOVE AFFAIR (Edward C. Redding) Vogue LD143
  4. YOUNG LEE = ALL THE THINGS YOU ARE (Jerome Kern - Oscar Hammerstein) Vogue LD169
  5. LOST HENRI = I’LL REMEMBER APRIL(Don Raye - Gene DePaul) Vogue LD169
  6. ALL THE THINGS YOU ARE (Jerome Kern - Oscar Hammerstein) Vogue L7062
  7. GOOFIN’ WITH ME (Clifford Brown) Vogue LD607
  8. NOT REALLY THE BLUES (Johnny Mandel) Vogue LD178
  9. WHO CARES? (George & Ira Gershwin) Vogue LD178
  10. MY HEART BELONGS TO DADDY (Cole Porter) Vogue LD178
    13. IT’S DE-LOVELY (Cole Porter) Vogue LD178
  11. BABY (Gigi Gryce) Vogue LD175
  12. CAPRI (Gigi Gryce) Vogue LD174
  13. SCHABOZZ (Gigi Gryce) Vogue LD174
  14. EXPANSION (Gigi Gryce) Vogue LD174
  15. CALL IT ANYTHING (Zoot Sims) Vogue LD170
  16. ZOOT’S SUITE (Bill Holman) Vogue LD170

20 EMBARKATION (Jerry Coker) Vogue LD205

(1) Orchestre Henri Renaud : Bobby Jaspar, Sandy Mosse (ts), Henri Renaud (p), Jmmy Gourley (g), Pierre Michelot (b), Pierre Lemarchand (dm). Paris, juin 1951. Piste issue de “Henri Renaud on Saturne” (Paris Jazz Corner PJC 222008) avec l’aimable autorisation d’Arnaud Boubet.

(2) Henri Renaud et son Orchestre : Jean Liesse (tp), Nat Peck (tb), Phil Benson (as), Sandy Mosse, André Ross (ts), Jean-Louis Chautemps (bs), Fats Sadi (vib), Henri Renaud (p), Jmmy Gourley (g), Benoît Quersin (b), Pierre Lemarchand (dm), Francy Boland (arr). Paris, au Bœuf sur le Toit , 15/02/1952).

(3) Henri Renaud All Stars : Jean Liesse (tp), Georges Barboteu (fhn), Benny Vasseur (tb), Sandy Mosse, André Ross (t), William Boucaya, Jean-Louis Chautemps (bs), Henri Renaud (p), Jimmy Gourley (g), Benoît Quersin (b), Jean-Louis Viale (dm), Francy Boland (arr). Paris, 10/04/1953).

(4-5) Bobby Jaspar avec Henri Renaud Quintet : Bobby Jaspar (ts), Fats Sadi (vib), Henri Renaud (p), Jimmy Gourley (g), Benoît Quersin (b), Jean-Louis Viale (dm). Paris, 22/05/1953.

(6-7) Lee Konitz (as), Henri Renaud (p), Jimmy Gourley (g), Don Bagley (b), Stan Levey (dm). Paris, 17/09/1953.

(8-9) Clifford Brown Sextet : Clifford Brown (tp), Gigi Gryce (as), Henri Renaud (p), Jimmy Gourley (g), Pierre Michelot (b), Jean-Louis Viale (dm). Paris, 29/09/1953.

(10-11-12-13) Henri Renaud et son Trio avec Jimmy Gourley : Henri Renaud (p), Jimmy Gourley (g), Pierre Michelot (b), Jean-Louis Viale (dm). Paris, 05/10/1953.

(14 ) Gigi Gryce-Clifford Brown Sextet : Clifford Brown (tp), Gigi Gryce (as), Henri Renaud (p), Jimmy Gourley (g), Pierre Michelot (b), Jean-Louis Viale (dm). Paris, 08/10/1953.

(15-16-17) Henri Renaud Quintet avec Bobby Jaspar : Bobby Jaspar (ts), Henri Renaud (p), Jimmy Gourley (g), Jean-Marie Ingrand (b), Jean-Louis Viale (dm). Paris, 02/11/1953.

(18-19) Zoot Sims (ts), Frank Rosolino (tb), Henri Renaud (p), Jimmy Gourley (g), Don Bagley (b), Jean-Louis Viale (dm). Paris, 18/09/1953.

(20) The Third Herdsmen : Cy Touff (btp), Jerry Coker (ts), Ralph Burns (p), Jimmy Gourley (g), Jean-Marie Ingrand (b), Chuck Flores (dm). Paris, 05/05/1954.

 CD2 (1954-1961)

  1. STEEPLECHASE (Charlie Parker) Vogue LD216
  2. MINOR ENCAMP = JORDU (Duke Jordan) Vogue LD130
  3. RED ROSE (Christian Chevallier - Ray Gilbert) Vogue LD130
  4. BAG’S GROOVE (Milt Jackson) CFD LP 33
  5. YESTERDAYS (Jerome Kern - Otto Harbach) CFD LP 33
  6. STRAIGHT LIFE (Ira Shulman) Argo LP 609
  7. LET’S GO (Ira Shulman) Argo LP 609
  8. FLYIN’ THE COOP (Tiny Kahn) Argo LP 614
  9. THREE LITTLE WORDS (Bert Kalmar - Harry Ruby) Verve 8378
  10. NEW D.B. BLUES (Lester Young) Verve 8378
  11. AMEN (Donald Byrd) RCA 430 050
  12. BROTHER DANIEL (Lou Bennett) RCA 430 050
  13. WHAT A DIFFERENCE A DAY MAKES (Maria Grever - Stanley Adams ) Columbia C41334
  14. BATTLE ROYAL (PARIS BLUES) (Duke Ellington) United Artists4092
  15. GUITAR AMOUR (PARIS BLUES) (Duke Ellington) United Artists4092
  16. FOR HEAVEN’S SAKE (Elise Bretton - Don Meyer - Sherman Edwards) Muza SX 0127
  17. THREE LITTLE WORDS (Bert Kalmar - Harry Ruby) Muza SX 0127

(1) Bob Brookmeyer Quintet : Bob Brookmeyer (vtb), Henri Renaud (p), Jimmy Gourley (g), Red Mitchell (b), Frank Isola (dm). Paris, 05/06/1954.

(2-3) Roy Haynes Band : Barney Wilen (ts), Jay Cameron (bs), Henri Renaud (g), Jimmy Gourley (g), Joe Benjamin (b), Roy Haynes (dm). Paris, 26/10/1954.

(4-5) Buddy Banks Jazz de Chambre : Jimmy Gourley (g), Bob Dorough (p), Alvin “Buddy” Banks (b), Roy Haynes (dm on 4). Paris, 28/10/1954.

(6-7) Chicago Scene : Dave Mulholland (tp on 7), Sandy Mosse (ts on 6), Ira Schulman (ts on 7), Eddie Baker (p), Jimmy Gourley (g), Leroy Jackson (b), Dorrell Anderson (dm). Chicago, 06/07/1956.

(8) Chubby Jackson & His Orchestra : Don Geraci, John Howell, Don Jacoby, John Silva (tp), Cy Touff (btp), Bill Harris, Tom Shepard (tb), Howard Davis (as), Sandy Mosse, Vito Price (ts), Bill Calkins (bs), Marty Rubenstein (p), Remo Biondi, Jimmy Gourley (g), Chubby Jackson (b), Don Lamond (dm). Chicago, 31/03/1957.

(9-10) Lester Young (ts), René Urtreger (p), Jimmy Gourley (g), Jamil Nasser (b), Kenny Clarke (dm). Paris, 04/03/1959.

(11-12) The Lou Bennett Quartet : Lou Bennett (org), Jimmy Gourley (g), Jean-Marie Ingrand (b), Kenny Clarke (dm). Paris, early 07/1960.

(13) Lou Bennett Hot Hammond : Lou Bennett (org), Jimmy Gourley (g), Kenny Clarke (dm). Cologne (D), 07/10/1960.

(14) Paris Blues : Maurice Thomas, Roger Guérin, Jean Baissat, Vincent Cassino (tp), Billy Byers, Nat Peck, André Paquinet, Marcel Galliège (tb), René Nicholas, Jo Hrasko (as), Pierre Gossez (as, ts), William Boucaya (bs), Duke Ellington (p, arr), Jimmy Gourley (g), Michel Gaudry ou Guy Pedersen (b), Gus Wallez, Moustache Galipédes, Christian Garros (dm, perc). Solistes : Louis Armstrong (tp), Guy Lafitte (ts), Jimmy Gourley (g), Billy Byers (tb). Paris, 14-15/12/1960.

(15) Jimmy Gourley (g solo). Paris, 15/12/1960.

(06-17) Jimmy Gourley (g), Krysztof Komeda (p), Adam Skorupka (b), Adam Jedrzejowski (dm). Varsovie (PL), Jazz Jamboree 61, Philharmonic Concert Hall , 30/10/1961.

 CD3 (1972-2002)

  1. TAFIRA ALTA (Jimmy Gourley) 52 e Rue Est 002
  2. FREEDOM JAZZ DANCE (Eddie Harris) 52 e Rue Est 002
  3. GRAFFITTI (Jimmy Gourley - Carol Bernstein) Promophone 14
  4. COMON’ OVAH (Jimmy Gourley) Promophone 14
  5. MISS MAGIC (William Salter - R. McDonald) Promophone 14
  6. REPETITION (Neal Hefti) Musica 3034
  7. EMBRACEABLE YOU (George & Ira Gershwin) Musica 3034
  8. MONTAGNE MADNESS (Jimmy Gourley) Bingow 3364
  9. SHAMEFUL ROGER (Manny Albam) Bingow 3364
    10. LADY BIRD (Tadd Dameron) Bingow 3364
  10. S.F.P. BLUES (John Divéla = Jack Diéval) Frémeaux FE 901
  11. OUR DELIGHT (Tadd Dameron) Elabeth 621 021
  12. MAYBE YOU’LL BE THERE (Rube Bloom - Sammy Gallop) Elabeth 621 021
  13. BILOXY BLUES WALK (Clifford Brown) Elabeth 621 045
  14. BY MYSELF (Arthur Schwartz - Harold Dietz) Elabeth 621 021

(1) Jimmy Gourley and The Paris Heavyweights : Jimmy Gourley (g), René Urtreger (p), Luigi Trussardi (b), Kenny Clarke (dm), Humberto Canto (perc). Paris, 06/09/1972.

(2) Jimmy Gourley (g), Eddy Louiss (org), André Ceccarelli (dm). Paris, 07/09/1972.

(3-4-5) Jimmy Gourley (g, voc on 3, 5), Henri Texier (b), Daniel Humair (dm), Bernard Lubat (perc). Paris, 08-10/11/1976.

(6-7) Jimmy Gourley (g), Stan Getz (ts on 7), Lou Levy (p), Mark Johnson (b), Victor Lewis (dm).

Paris, 09/07/1981.

(8-9-10) Jimmy Gourley (g), Mark Johnson (b), Philippe Combelle (dm). Paris, 16/03/1983.

(11) Jack Diéval All Stars : Jean-Claude Fohrenbach, Gérard Badini, André Villéger (ts, cl), Jack Diéval (p), Jimmy Gourley (g), Michel Gaudry (b), Charles Bellonzi (dm). Paris, 1994.

(12-13) Jimmy Gourley (g, voc on 13), André Villéger (ts on 13), Dominique Lemerle (b), Philippe Combelle (dm). Coignières, 11-13/01/1995.

(14) Jimmy Gourley (g), Sean Gourley (g), Simon Teboul (b). Coignières, 10/05/2002.

(15) Jimmy Gourley (g solo, voc). Same date of 13.

52 e Rue Est 002 © Elabeth 621 030

Musica 3034 © Elabeth 621 026

Bingow 3364 © Elabeth 621 018

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