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  • « Oui réhabilitons Sartre ! » Par Souffle Bleu
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    « Curieusement – ou pas, l’air du temps peut-être – Albert Camus connaît des renaissances successives via « La peste » ou « L’étranger » récemment, alors que le grand rival des années d’après guerre, ami et ennemi à la fois, Jean-Paul Sartre est délaissé. Camus, prix Nobel de littérature, Sartre prix Nobel de littérature refusé, est une grande différence et rend Sartre plutôt sympathique dans ce refus des honneurs. Il fut aussi, on s’en souvient, proche des « maos » de la gauche prolétarienne tout en refusant son idéologie.« Réhabilitons Sartre » – ce « nous » est tout un programme – se veut une « Biographie critique et contextuelle d’un penseur du XXe siècle » proposée par Aliocha Wald Laswoski, enseignant chercheur en philosophie. Le sous titre montre toute la difficulté se la tâche. Sartre, pour situer le projet, avait mis en œuvre, dans la fin de sa vie, une biographie de Flaubert pour pénétrer, sans y arriver, les mystères de l’écriture.L’auteur tourne la difficulté en se lim [...]

  • « Un mouvement qui révolutionna l’histoire musicale » par Les DNJ
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    « La bossa nova, bande sonore d’un Brésil idéal, vous fait-elle rêver de Rio, du Corcovado sur des airs connus « Chega de Saudade » ou l’inoxydable « Garota de Ipanema» ? Heureusement pour les plus cinéphiles viennent à l’esprit des scènes du film de Marcel Camus Orfeu Negro, succès planétaire de 1959, Palme d’Or à Cannes et Oscar à Hollywood l’année suivante. La bossa allait faire le lien entre la samba des rues et le jazz. Le romancier du jazz, l’écrivain de cette musique Alain Gerber s’est lancé dans l’un de ses nouveaux chantiers, l’un de ses travaux d’Hercule auxquels il se livre régulièrement, cette fois sur la bossa nova et sa naissance, les liens réels complexes avec le jazz, faussés souvent par l’engouement médiatique planétaire après le Jazz samba de Stan Getz / Charles Byrd. Même Frank Sinatra enregistrera avec Joào Gilberto, ne voulant pas rater cette Nouvelle Vague en 1967.Deux grandes parties subdivisées en plusieurs chapitres structurent le livre : la Genèse à Rio d [...]

  • « Une conscience rebelle, utile pour toutes et tous. » par l’Humanité
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    « Le philosophe et écrivain, penseur de l’existentialisme, est né le 21 juin 1905. Son œuvre, véritable boîte à outils, conciliant Marx et Flaubert, fait écho aux luttes actuelles, décrypte Aliocha Wald Lasowski, philosophe et auteur de Réhabilitons Sartre, éditions Frémeaux, 2024.(…) Si plusieurs de nos contemporains s’acharnent à régler à travers lui des comptes avec eux-mêmes, Jean-Paul Sartre continue d’incarner, aux yeux du monde, l’écrivain engagé : passant du roman au théâtre, de la phénoménologie au marxisme, de l’anarchisme au communisme, il renaît à l’histoire chaque fois qu’un événement social l’y incite.Du libertaire des années 1930, un Sartre-Nietzsche qui ne vote pas et regarde de loin les manifestations du Front populaire, au gauchiste des années 1970, un Sartre-Mao jeté par les CRS dans le panier à salade, parce qu’il vend le journal La Cause du peuple dans la rue, un même point commun : un état de jeunesse permanent, un refus du prêt-à-penser, un renouveau constan [...]

  • « D’une richesse exceptionnelle » par l’Humanité
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    « Remarquablement préfacé par Christiane Taubira, le coffret de 3 CD Slavery in America convie à un voyage vertigineux sur les flots noirs de l’esclavagisme, au fil de la luxuriante résistance, illustrée ici par des enregistrements de 1914 à 1972. Dans l’admirable livret, tous les détails – noms des artistes et personnalités, dates, etc. Avec le CD 1 (Slavery), on part d’ancestrales musiques congolaises pour aller vers des traditionnelles du Mississippi, de Haïti, des Antilles, etc., puis des pièces dues à Duke Ellington ou au couple activiste états-unien Max Roach-Abbey Lincoln. Le CD 2 se centre sur des odes à la libération, au gré de vaudou, santeria, candomblé, chants de travail, gospel, hymne abolitionniste… Pleins feux, en le CD 3, sur l’esclavage et la ségrégation modernes, avec notamment Sam Cooke, Paul Robeson, Pete Seeger (une émouvante complainte contre les lois Jim Crow), Marcus Garvey, John Lee Hooker et John Coltrane. Placée sous la direction artistique de Bruno Blum [...]

  • « Une maestria hors normes » par l’Humanité
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    « Le coffret Nina’s Blues 1959-1962 met en lumière la créativité de la chanteuse pianiste et l’âpre sensibilité qui l’étreignait.Le coffret Nina’s Blues 1959-1962 constitue, de la part des éditions Frémeaux, une tâche matrimoniale essentielle. Il rassemble sept albums , Little Girl Blue (1959), The Amazing Nina Simone (1959), Nina Simone at Town Hall (1959), Nina at Newport (1960), Forbidden Fruit (1961), Nina Simone Sings Ellington (1962) et Nina Simone at the Village Gate (1962). Plus sept 45 tours gravés entre 1960 et 1962. Le tout a été remastérisé. De la belle ouvrage… On retrouve, avec un plaisir intact, les versions de My Baby Just Cares For Me et de Little Girl Blue, que réinvente l’artiste, ou encore le sensuel I Want a Little Sugar in my Bowl (une des neuf chansons qu’elle a signées, en ce coffret).L’eau vive de l’improvisationMais ces merveilles sont seulement l’écume de l’impétueux talent de Nina Simone. Cette dernière s’empare des standards avec l’intelligence de l’es [...]

  • « Une valeur patrimoniale, ou plutôt matrimoniale » par l’Humanité
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    « Cette anthologie inclut des tubes, des musiques de revues et de films, des reprises de classiques de Broadway, quelques standards de jazz… Le CD 1 s’ouvre avec J’ai deux amours, le premier des titres que Vincent Scotto composa pour la jeune artiste. Dans le livret de 32 pages, qui a le mérite de préciser les crédits des chansons, un texte de présentation rappelle le contexte de l’époque, paradoxale et agitée. Il aide à comprendre les contradictions qui ont traversé « la première femme noire aussi médiatisée ». Une pionnière souvent malmenée, stigmatisée, qu’on ne peut juger à l’aune des connaissances et de la conscience d’aujourd’hui. Au-delà de son contenu musical, ce double CD possède une valeur patrimoniale, ou plutôt matrimoniale, et constituera en outre un intéressant outil pédagogique. «  Par Fara C. – L’HUMANITE

  • « Un maître du siècle dernier » par Jazz News
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    On ne mesure pas toujours la chance d’avoir pu écouter de son vivant des musiciens de cette stature mas la fameuse collection d’utilité publique The Quintessence qui s’offre aujourd’hui à Lee Konitz ravive le désir ému d’avoir pu saisir au vol l’originalité absolue de ce maître du siècle dernier. Alain Gerber et Jean-Paul Ricard retracent à la perfection le chemin de cet adepte de la table rase qui a réussi le prodige de s’épanouir à distance idéale de l’influence si prégnante de Charlie Parker. Un chemin tracé sous l’égide de Lennie Tristano, aux côtés de formidables autres ones of the kind tels Ronnie Ball, Sal Mosca, Warne Marsh ou Billy Bauer. La créativité permanente, le vertige de l’improvisation, cette passion pour les formes inédites et souvent complexes, ce « son si blanc » immédiatement reconnaissable (la marque des grands) : tout est là pour nous souvenir de la liberté totale avec laquelle les grands artistes portent et élèvent leur public. Par Bruno GUERMONPREZ

  • « un témoignage éloquent » par Miranda
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    « Les États-Unis furent le second pays de Kurt Weill. Né en 1900 à Dessau, qui accueillera l’école du Bauhaus à partir de 1925, il put échapper au nazisme dès 1933 pour s’exiler brièvement en France, avant de traverser l’Atlantique deux ans plus tard. Durant sa période berlinoise, il élabora une forme originale, le Songstil, qui témoigne de l’influence conjuguée de la musique d’avant-garde expressionniste et de genres plus populaires, comme la chanson et le jazz, et ses collaborations avec Bertolt Brecht et Lotte Lenya sont demeurées fameuses. Après les déceptions consécutives à ses demi-succès parisiens, il connut une seconde partie de carrière très remarquée sur le continent américain, grâce à ses opéras et ses comédies musicales, dont beaucoup furent des triomphes à Broadway : Lady in the dark, One Touch of Venus puis Love Life tinrent le haut de l’affiche. Mort à New York en 1950, Weill demeure un musicien singulier, ni tout à fait allemand, ni tout à fait états-unien.Enthousi [...]

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