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Essentiel pour les fans du trompettiste de jazz le plus génial de son temps par
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« A l’instar des deux volumes précédents, celui-ci est essentiel pour les fans du trompettiste de jazz le plus génial de son temps. Ici, on est encore dans une période où la grande variété n’a pas encore pris le dessus dans le répertoire de Louis Armstrong. Un bémol tout de même pour les duos vocaux avec Jack Teagarden. Même si “Satchmo” sort vainqueur de toutes ces confrontations, il n’en reste pas moins que le manque de swing et la mièvrerie de Teagarden gâchent le plaisir. Heureusement il y a des faces où Teagarden se contente de jouer (très bien) du trombone, sans parler des quatre titres avec Billie Holiday et le Sy Oliver Orchestra de 1949, ainsi que deux compositions en compagnie d’Ella Fitzgerald (1949) et une avec Louis Jordan (1950) qui contribuent grandement aux plaisirs de l’auditeur. » Robert Sacré – Jazz Around
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Plaisir garanti de bout en bout par Jazz Around
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Un double CD de jazz de la Nouvelle Orléans avait déjà fait le point sur les premiers balbutiements de ce courant “New Orleans”, entre 1918 et 1944, au travers de ses chantres noirs et créoles. Il s’agissait là d’un document remarquable, émouvant et tellement utile pour les historiens, ainsi que pour tout amateur qui veut creuser jusqu’aux racines. Aussi, il faut saluer ici cette suite qui couvre les années de “revival” avec des musiciens peu enregistrés ou trop peu réédités comme Bunk Johnson, George Baquet, Kid Ory, Paul Barbarin, Kid Reno, George Lewis, Mutt Carey, Albert Nicholas, Kid Thomas, Oscar Celestin, Lizzie Miles et bien d’autres créateurs de ce style musical alors appelé à un si grand et bel avenir. On rejoint l’avis de Patrick Frémeaux et Claude Colombini pour parler de “gumbo jazz”, tant les mélanges et les synthèses de genres se superposent : ragtime, blues, marches, musiques de danse, chansons légères et rythmes religieux. Les quarante-trois reprises sont pour l [...]
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Le meilleur des antidotes à la nostalgie d’un âge d’or fictif... par Les Inrocku
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Cette poignée de rengaines sanglantes et désolées renvoie l’image d’une Amérique hyperréaliste.Naissance d’une nation Etats-Unis. Longtemps avant d’entrer en maison de retraite, les folksongs avaient des fourmis dans les jambes, une araignée au plafond et le feu dans le pantalon. Gens de sac et de corde, malfrats légendaires et filous insaisissables, les premiers héros du folk sont en cavale, sautant de blues en country et de pseudonyme en surnom avec un art consommé du brouillage de pistes. Ainsi Stackalee (ou Stagolee, ou Staggerlee), qui pour une sombre histoire de chapeau volé flingua un certain William Lyons un soir de décembre 1895 à Saint Louis, Missouri. Repris par à peu près tout le monde, de Jerry Lee Lewis à Tim Hardin et de James Brown à Bob Dylan, le blues qu’il inspira échoua récemment sur le Murder Ballads de Nick Cave. Mais longtemps avant que des thèses d’ethnomusicologie ne lui soient consacrées (ainsi que d’impressionnants articles de Greil Marcus, qui depuis [...]
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Cette mine musicale pousse à la redécouverte et à la relecture de l’histoire des
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Folk Songs “Old Time Country Music”, voilà un double CD, complété d’un livret (livre ?) qui raconte les débuts d’une histoire bien actuelle car elle se renouvelle encore aujourd’hui. Les esquisses de la folk music américaine (de 1926 à 1944) sont quasiment toutes présentes sur ce coffret, à l’importance qui n’est pas seulement archéologique. Chansons qui tiennent toujours la route (beaucoup sont toujours reprises) et qui étaient à l’origine d’un tas de choses (le protest-song date bien des années trente ; la guerre du Vietnam, c’était bien après…). Cette mine musicale pousse à la redécouverte et à la relecture de l’histoire des USA, et on en oublie bien des clichés à son écoute. Tout comme aujourd’hui, le blues n’avait pas de couleur, et la souffrance qui l’engendrait était le fait de pauvres trimmers de toutes races (un duo se nomme même les “Two Poor Boys”). Les chansons de cette époque, magnifiquement conservées sur ces CD, tenaient seules ; avec une instrumentation minimale, [...]
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...ces voix bouleversantes Le Monde de la Musique
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Après Country, Westenr, Western Swing et Blues, Gérard Herzhaft éclaire les musiques des campagnes américaines sous un nouvel angle. En très gros, se trouve ici illustrée la quête d’une tradition musicale authentique de l’Amérique populaire qui, pourchassée dès le début du siècle par des collecteurs chevronnés, inspira le folk boom des années 60. On entendit alors s’élever sur les campus en révolte la old time music. On lui fit chanter le retour à la terre, la non-violence, l’antifascisme, l’antiracisme, les droits sociaux, voire les vertus du haschisch et la liberté sexuelle… Ce qui peut paraître bougrement suspect si l’on songe qu’il s’agissait là de la musique des péquenots du Sud (hillbillies), furieusement racistes et foncièrement réactionnaires. Herzhaft décrit comment on en vint là, éclaircissant assez bien, en onze petites pages de livret, une réalité inextricable où les Noirs chantent comme des rednecks et vice-versa. A entendre les envoûtants Coo Coo Bird par Clarence [...]
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Un album passionnant par Le Guide du Cd
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Un album passionnant, mélange détonnant de jazz, de blues, de polka, de boogie et de country qui nous fait revivre un courant des années trente déterminant pour la musique populaire américaine des années soixante (Commander Cody) et postérieure (Airmen, Asleep at The Wheel). Typiquement texan, original et désuet, un beau coffret au charme désuet. » Le Guide du CD
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Mélange de jazz, blues, polka, boogie et country par Libération
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Remis au goût du jour par des groupes comme Commander Cody and his Lost Planet Airmen et surtout Asleep at the Wheel (basé à Austin et dirigé par le doux géant Ray Benson), le western swing, mélange de jazz, blues, polka, boogie et country, est un genre essentiellement texan. Il a atteint son apogée dans les années 30, avant de disparaître à la fin de la Seconde Guerre mondiale, à peu près à la même époque que les big bands swing, dont les grandes formations western swing se révélaient d’ailleurs très proches. Si aujourd’hui les noms de Bob Wills (l’homme qui a imposé la batterie et le cigare sur la scène du Grand Ole Opry), Milton Brown (disparu dans un accident de la route en 1936), Cliff Bruner ou Spade Cooley (célèbre pour avoir battu à mort son épouse) sont demeurés fameux dans le monde de la country, il n’en va pas de même pour d’autres adeptes du genre, passés à la trappe de l’histoire. D’où l’intérêt de ce coffret compilatoire de deux CD, conçu par Gérard Herzhaft (déjà [...]
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Grand-oncle fêtard et débraillé du rockabilly par Rock & Folk
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Si l’on s’amuse à tracer l’arbre généalogique haut en couleurs du rock, on peut assigner au western swing la place de grand-oncle fêtard et débraillé du rockabilly. Un parent tellement porté sur la bibine, les histoires de fesses truculentes et, comme son nom l’indique, le swing emprunté au jazz (et donc suspect d’avoir fauté du côté des blacks), que son rejeton country a tenté de le renier. Le syndicat des musiciens de Nashville a même été jusqu’à retirer sa carte à Bob Wills, la plus grande figure du genre, traité – non sans raison – de pornographe et d’alcoolique, et interdit d’antenne et de scène. Une anecdote parmi tant d’autres puisée dans les passionnantes notes de pochette de Gérard Herzhaft, qui agrémentent cette remarquable anthologie. Même si les noms de Milton Brown, Bill Boyd ou Jimmy Revard n’éveillent aucun écho en vous, l’alliance des crins-crins à la Grappelli, des pedal steel en rut et des pianos boogie déménageurs, pimentée à l’occasion d’une section de cuivre [...]