CAIRE REDA

CAIRE, Reda (Joseph Gandhour-Bey, 1905-1963) interprète

Né d’un père égyptien, bilingue franco-arabe, le bien surnommé Reda Caire apporte à la chanson un esprit moyen-oriental qui sera incarné plus tard par Georges Guétary, Dario Moreno, Dalida, Nana Mouskouri ou Rika Zaraï. Il arrive à Marseille en 1923 et étudie le chant. Ses vrais débuts ont lieu dans l’opérette, à Lyon en 1927. Après quelques tournées, il se retrouve à l’Eldorado avec Yvette Guilbert entre autres et, en 1932, enregistre ses premiers disques. Il joue “Azor” aux Bouffes-Parisiens, participe à des revues aux Théâtres Daunou et des Champs-Elysées, et donne des tours de chant au Bœuf sur le Toit et Chez Suzy Solidor. Après des passages à Bobino, à l’Européen et aux Variétés de Marseille où il triomphe, Reda Caire est devenu l’un des chanteurs français les plus populaires avec des airs comme Les Beaux dimanches de printemps et Le Plus beau refrain. Il tourne plusieurs films, passe six mois sur la scène du Casino de Paris en 37/38 dans la revue “Féries de Paris” où il chante Ma banlieue pendant que le petit format de sa chanson Si tu reviens se vend à 800.000 exemplaires, un record. Il se produit à Mogador, à l’ABC et s’envole pour le Canada. Après guerre, ses activités se réduisent et il crée une école de chant à Marseille. En 1955, Reda Caire dément sa réputation de “chanteur léger” en interprétant Ferré, Aznavour, Brel, Lemarque, Dimey, Darnal, Caussimon, etc. En 1962, il donne une dernière série de récitals au Théâtre du Gymnase de Marseille.

Jean Buzelin
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS BIOGRAPHIE (BIO REDA CAIRE)


Voir CD Reda Caire (FA 178), La Mer (FA 197), Vincent Scotto (FA 5009), Marseille (FA 5022), Guinguettes et Caboulots (FA 5068), CMH 32, 42.