La Mer 1923 - 1946
La Mer 1923 - 1946
Ref.: FA197

ANTHOLOGIE MARITIME DE LA CHANSON FRANCAISE

Ref.: FA197

Direction Artistique : ANDRE BERNARD

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 1 heures 52 minutes

Nbre. CD : 2

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Présentation

Carole Rosenthal et Jean-Jacques Chollet proposent pour la première fois une anthologie de la chanson française dédiée à la mer. De l’onirisme maritime jusqu’aux bateaux et ports, les artistes du music-hall font chavirer nos cœurs. John Masefield

Droits : Frémeaux & Associés - Notre Mémoire Collective.

Les ouvrages sonores de Frémeaux & Associés sont produits par les meilleurs spécialistes, bénéficient d’une restauration analogique et numérique reconnue dans le monde entier, font l’objet d’un livret explicatif en langue française et d’un certificat de garantie. La marque Frémeaux & Associés a obtenu plus de 800 distinctions pour son travail muséographique de sauvegarde et de diffusion du patrimoine sonore.

This album, issued by the world-famous publishers, Frémeaux & Associés, has been restored using the latest technological methods. An explanatory booklet of liner notes in English and a guarantee are included.



libert • Les gars de la marine Perchicot • La plongée Bérard • J’entends la sirène La môme Piaf • Escale Nadia Dauty • La chanson de la belle pirate Suzy Solidor • Les filles de Saint-Malo Suzy Solidor • Coco le corsaire Johnny Hess • J’lui ai prêté mon stylo Georgius • C’est dans la mama... Fernandel • Les marins Dranem • Y a du tangage Gilles et Julien • Les bains de mer Dranem."

Presse
BAKER, Joséphine (Freda McDonald, 1906-1975) interprète        
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GILLES (Jean Villard, 1895-1982) auteur, compositeur, interprète         & JULIEN (Aman Maistre, 1903-2001) interprète 
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GILLES (Jean Villard, 1895-1982) auteur, compositeur, interprète         & JULIEN (Aman Maistre, 1903-2001) interprète 
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« “La Mer…” appartient à Charles Trenet ! Et pourtant, cette anthologie démontre que la plupart des grandes voix de la “chanson réaliste” des années 1900-1940 ont célébré les plaisirs et les malheurs de la marine, élevant les chansons d’ivrogne (“C’est dans un caboulot…” chante Damia la tragédienne des cabarets) au rang des mythes qui accompagnent les grandes aventures modernes.Parfois pathétiques mais toujours amusants, ces deux disques doivent vous accompagner en croisière – et c’est un cadeau idéal pour les marins du prochain été ! » Christophe Deshoulières – Centre Presse
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« La Mer, 1923-46. Un comique d’avant-guerre (la Première, bien sûr) disait que la mer ne présente aucun danger à condition de ne pas la boire. La chanson française est d’un tout autre avis : l’onde bleue ne semble avoir été créée que pour noyer le matelot, engloutir l’innocente et esseuler la veuve. Les larmes et l’océan sont de la même eau, que le marin soit héroïque (Le Maître à bord par Berthe Sylva), le gars valeureux (La Cruelle Berceuse de Théodore Botrel) ou l’amante cruelle (La Plongée de Bérard, qui affirme le même credo que dans son Train Fatal : tous les malheurs du monde viennent de l’infidélité de la femme). Bien sûr, il s’en trouve pour rêver devant les golfes clairs (La Mer de Charles Trenet) ou aimer les bateaux (La Marie-Jésus par Gilles et Julien), mais – tant qu’à être léger –, c’est encore dans le registre niais que l’on avoue préférer la mer, comme avec C’est dans la mama de Fernandel. » Christian Merlin, Bertrand Dicale – Le Figaro
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« La Mer. 1923-1946. Anthologie maritime de la chanson française. Absolument indispensable… Pour Suzy Solidor et Les Filles de Saint-Malo, Fréhel et La Chanson du vieux marin, Perchicot et Les Gars de la marine. Frémeaux. » Magazine Fnac – Epok
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    DU VENT DANS LES VOILES
    JO NITTA
    E RECAGNO
    00:03:19
    1936
  • 2
    LA CHANSON DU VIEUX MARIN
    FREHEL
    ANDRIEU
    00:02:58
    1931
  • 3
    LE MAITRE A BORD
    BERTHE SYLVA
    J RODOR
    00:03:10
    1937
  • 4
    LA NUIT EN MER
    DAMIA
    ROLAND
    00:02:55
    1936
  • 5
    LA MAUVAISE PRIERE
    DAMIA
    R CHALUPT
    00:03:40
    1935
  • 6
    UN CHANT SUR LA MER
    JEAN LUMIERE
    P BROUSSE
    00:03:14
    1939
  • 7
    LES NAUFRAGES
    ANDRE PASDOC
    CHARLIE DAVSON
    00:02:55
    1935
  • 8
    LA MARIE JEANNE
    DAMIA
    LOUIS SAUVAT
    00:03:00
    1936
  • 9
    LA CRUELLE BERCEUSE
    THEODORE BOTREL
    THEODORE BOTREL
    00:03:09
    1923
  • 10
    OHE LES PETITS BATEAUX
    GEORGEL
    RENE
    00:03:23
    1930
  • 11
    SA MEME
    PERCHICOT
    LUCIENNE BOYER
    00:02:28
    1931
  • 12
    LA CHANSON DU LARGE
    JEAN SABLON
    JEAN TRANCHANT
    00:03:20
    1934
  • 13
    LE VIEUX VOILIER
    ANDRE PASDOC
    A DE PIERLAS
    00:03:14
    1939
  • 14
    LA MARIE JESUS
    GILLES ET JULIEN
    CAMILLE FRANCOIS
    00:03:16
    1935
  • 15
    JE CROIS AUX NAVIRES
    LUCIENNE DELYLE
    JACQUES LARUE
    00:03:22
    1940
  • 16
    LA BELLE D OUESSANT
    SUZY SOLIDOR
    VALANDRE
    00:02:49
    1935
  • 17
    PARTANCE
    EDITH PIAF
    RAYMOND ASSO
    00:02:40
    1937
  • 18
    C EST DANS UN CABOULOT
    DAMIA
    J HEMON
    00:02:36
    1938
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    LA MER
    CHARLES TRENET
    CHARLES TRENET
    00:03:22
    1946
  • 2
    LA BELLE ESCALE
    LYS GAUTY
    JACQUELINE BATELL
    00:03:13
    1935
  • 3
    PARTIR SUR UN BATEAU TOUT BLANC
    JOSEPHINE BAKER
    M HERMITE
    00:03:04
    1936
  • 4
    SUR MON PETIT VOILIER
    HENRI ALIBERT
    R VINCY
    00:03:27
    1939
  • 5
    BATEAU D AMOUR
    REDA CAIRE
    CHARLES TRENET
    00:03:25
    1937
  • 6
    LA CHANSON DU VOILIER
    TINO ROSSI
    JEAN FELINE
    00:03:30
    1941
  • 7
    J AIME LA MER COMME UNE FEMME
    HENRI ALIBERT
    HENRI ALIBERT
    00:03:10
    1935
  • 8
    LES GARS DE LA MARINE
    PERCHICOT
    JEAN BOYER
    00:02:28
    1931
  • 9
    LA PLONGEE
    BERARD DE L ELDORADO
    L POTHIER
    00:03:25
    1929
  • 10
    J ENTENDS LA SIRENE
    EDITH PIAF
    RAYMOND ASSO
    00:03:10
    1937
  • 11
    ESCALE
    DAUTY
    JEAN MAREZE
    00:03:28
    1938
  • 12
    LA CHANSON DE LA BELLE PIRATE
    SUZY SOLIDOR
    VILLEMARQUE
    00:03:14
    1936
  • 13
    LES FILLES DE SAINT MALO
    SUZY SOLIDOR
    VALANDRE
    00:02:26
    1934
  • 14
    COCO LE CORSAIRE
    JOHNNY HESS
    GEORGES BONNET
    00:03:09
    1941
  • 15
    J LUI AI PRETE MON STYLO
    GEORGIUS
    GEORGIUS
    00:03:12
    1940
  • 16
    C EST DANS LA MAMA
    FERNANDEL
    JEAN MANSE
    00:02:37
    1934
  • 17
    LES MARINS
    DRANEM
    JEAN BOYER
    00:02:34
    1932
  • 18
    Y A DU TANGAGE
    GILLES ET JULIEN
    GEO KOGER
    00:02:38
    1935
  • 19
    LES BAINS DE MER
    DRANEM
    YVES MIRANDE
    00:01:45
    1923
Livret

LA MER 1923-1946 - FA 197

LA MER
1923-1946

Anthologie maritime de la chanson française
Les marins, comme les soldats, ont souvent le refrain à la bouche ; les uns pour mieux accompagner leurs efforts, les autres pour se donner le courage d’occire leur ennemi. Au dix-septième siècle, on donnait à la musique la vertu de conserver le moral et la santé des passagers d’un bateau. Au début du vingtième siècle, la chanson, en France, répond encore à ces qualités, du moins certains refrains, pour la bonne humeur sinon la santé du peuple embarqué sur la galère industrielle. Les ouvriers découvrent le répertoire du café-concert pour être à l’unisson de leurs frères matelots et conscrits. Chez les marins, si l’on veut bien haler ensemble, il faut une chanson. Au moindre signe de fatigue, il suffit qu’un matelot lance un joyeux refrain et l’énergie revient dans les bras des compagnons. Si l’on veut que le maçon, le trottin, la marchande des quatre saisons aient du cœur au turbin, il faut une chanson. Il suffit qu’un titi lance un air de romance et la journée commence bien.
Pour apprendre plus facilement certains chants de marins, il n’est pas rare que l’on prenne des airs connus. C’est ainsi que les paroles de “Vaillant Dundee” se chantent sur la musique de “Frou-frou”. “La Paimpolaise”, de Théodore Botrel, est également souvent sollicitée.Les chanteurs de variétés célèbrent la mer à leur manière. La mode des chansons sur la mer naît dans les années trente et c’est dans cette période qu’on en compte le plus. Ce ne sont pas des chansons de marins traditionnelles, mais on y retrouve l’ambiance, le rythme et même chez certaines, les “oh hisse et ho !” comme dans “Partance”, texte de Raymond Asso chanté par l’auteur et celle que l’on appelait encore la môme Piaf :
“T’auras mat’lot bien des tourments,
La mer, c’te garce, a d’autr’s amants.
Ho hisse ho
Ho hisse ho
J’ai le cœur gros !”

Les auteurs de ce type de chansons ont souvent l’âme à marée haute. Il existe nombre de complaintes sur les amours passagères, les drames de la jalousie, sans compter toutes les fortunes de mer (Le mot fortune dans le langage marin veut dire exactement le contraire d’une bonne chance). Sous ce nom prometteur, l’on recense les avaries en tous genres et nos auteurs ne s’en privent pas, comme le montre cette admirable chanson : “Les Naufragés”, chantée ici par André Pasdoc :
“Où dormez-vous
Ames des matelots ?
Vos rêves fous
Sont morts trahis par les flo
ts.”
Du répertoire de Damia, que l’on surnomme la Tragédienne de la Chanson, nous avons choisi “La Nuit en Mer”, “La Marie-Jeanne”, “C’est dans un Caboulot” et “La mauvaise Prière”. En 1936, la presse ne tarit pas d’éloges à propos de cette chanson :«Dans “La mauvaise Prière”, Damia surgit telle que Gustave Fréjaville (célèbre critique) nous la montrait naguère “ avec son mufle de lionne rugissante, ses beaux bras où les muscles se tordent en efforts impuissants comme ceux des esclaves de Michel-Ange, image éternelle des grands désespoirs... C’est sans doute, avec “Les Goélands”, la plus belle, la plus noble chanson que Damia ait jamais chantée.»«Damia a osé chanter “La mauvaise Prière”, chanson de tempête et de passion signée de deux vrais artistes, René Chalupt et Louis Aubert. Elle la chante avec son tempérament, avec ses mauvaises habitudes vocales, avec son organe rauque et pathétique qui ne doit rien aux traditions d’école, avec son génie animal rebelle aux disciplines intellectuelles, indifférent aux règles de l’interprétation.»Quand Marguerite Boulc’h prend le nom d’un cap de Bretagne, ce n’est pas pour chanter des chansons de marins. Fréhel crie plus souvent la misère des gens de Paris, où elle est née, que celle des terre-neuvas.
“Du gris”, “La Java bleue”, “Où est-il donc ?” sont parmi ses grands succès. Si elle inscrit “La Chanson du vieux Marin” à son répertoire, c’est peut-être pour nous rappeler ses origines : “Mon pays, c’est Primel-Trégastel, un petit port de pêche du Finistère, aux hivers doux et tristes, quand la tempête ne fait pas gémir, craquer et tirer sur leurs amarres les vieux langoustiers noirs.”Entre les “Coups de Clairon” et “Les Chansons de la Fleur de Lys”, Théodore Botrel est l’auteur de jolies chansons sur la vie des marins bretons. Si “La Paimpolaise”, chantée aussi par Mayol, demeure l’un de ses plus grands succès, le barde breton a signé de nombreuses autres chansons sur le thème de la mer : “Notre-Dame-des-Flots”, “L’océan”, “Les terre-neuvas”, “La grande câline”, “La lettre du Gabier”, “Le flot qui ment”, etc. C’est “La cruelle Berceuse” de la série “Les chansons des clochers à jour”, que nous avons choisie :
“La pauvre veuve, en sa chaumière,
A son petit, chantait tout bas :“
Le flot déjà m’a pris ton frère ;
Il l’aimait trop, ne l’aime pas !”
“Berce, disait la mer perverse,
Serre-le bien dans tes deux bras,
Berce, berce
Berce ton gâs !”

Comme Théodore Botrel, Suzy Solidor fait partie de ces artistes prédestinés à chanter la mer. Née à Saint-Servan, tout près de Saint-Malo, Suzanne Rocher se lance dans la chanson en adoptant le pseudonyme de Solidor, nom d’une tour qui se dresse au bord de sa ville natale. Après cela, il semble bien naturel qu’elle chante :
“Les filles de Saint-Malo
Ont les yeux couleur de l’eau.
Qu’elles soient veuves, pucelles,
Dans le lit clos sans dire ouf,
On chavire au bras des belles
Comme au temps du grand Surcouf.”

Suzy Solidor, au fil de ses interviews, revendique hautement ses origines et ne manque jamais, quand on l’interroge, de dévoiler son enfance :“Je fus élevée par une vieille nourrice, veuve d’un terre-neuvas, qui me chantait le soir, pour m’endormir, des berceuses de marins. Toute petite, si je ne savais guère mes cantiques, je possédais, par contre, un répertoire déjà varié de refrains de mer.”“La fille aux cheveux de lin”, c’est ainsi qu’on la surnomme, est sans doute la chanteuse de variétés qui a le plus souvent chanté la mer.Dans les années 30, Suzy Solidor gagne les concours d’élégance et se fait photographier à la plage avec un filet de pêcheur sur son maillot de bain.“Je m’émerveille du perpétuel enchantement de la mer. La nuance bleu-vert me ravit et si, par exception grande, il m’est advenu d’aimer un homme, c’est parce qu’il avait les yeux de cette couleur-là !”“Avez-vous un péché mignon ?”, lui demande le magazine Vedettes, en 1944 :“Oui : la pêche. J’habite à deux pas de la Seine. Dès que j’ai une minute, je descends sur la rive avec tout mon attirail. J’ai toute la patience nécessaire et si je n’attrape pas de poissons, j’ai au moins la consolation de baigner mon chien. C’est en pêchant que je trouve l’inspiration de mes livres. Je viens de terminer “Départ à l’Aube” dont l’action se passe dans un cimetière de bateaux.”Comment s’étonner après cela de ses dernières volontés :
“Je veux être ensevelie dans un linceul orné d’une ancre de marine, car je veux dans l’au-delà garder le symbole de la mer que j’ai tant aimée.”Mais nous sommes en 1936 et Suzy Solidor chante “La Chanson de la belle Pirate” dont l’héroïne se déguise en homme pour s’embarquer car les capitaines de bateaux pirates n’admettaient pas de femmes à bord. Au dix-huitième siècle, les plus célèbres d’entre elles, Mary Read et Anne Bonny étaient aussi redoutables que les hommes et voulaient être traitées de la même façon que le reste de l’équipage. Si par aventure, un des amants de Mary Read était attaqué, la belle savait trancher sans remords dans le vif des sujets malveillants.De son côté, “Coco le Corsaire”, dont Johnny Hess nous brosse le méchant portrait, peut piller tout, tout, tout... et le reste impunément, car si les pirates sont à leur compte, les corsaires “travaillent” pour l’Etat et sont protégés de la pendaison et autres supplices qui attendent les pirates en cas de capture.
“C’est Coco le corsaire,
Roule, tangue et vent debout,
L’écumeur des mers
Qui ravage tout,
Tout, tout, tout, tout !
Deux mètres trente de haut,
Il commande un mousse et vingt matelots !”

“C’est dans un Caboulot” que nous allons maintenant nous reposer de toutes ces aventures. Après nous avoir noyé dans l’émotion, Damia nous fait valser sur sa mélancolie :
Seule dans une maison
Pleure un accordéon.
Sa plaintive chanson
Me donne le frisson.
Sur la mer, une nuit,
Mon amant, mon ami,
Pour toujours est parti ;
Loin de lui, je languis.”

Au rythme envoûtant de “La belle Escale”, commençons un voyage de charme avec Lys Gauty. Elle enregistre la chanson du film, mais le chanteur Vanni-Marcoux en est l’interprète à l’écran. Il faut attendre “La Goualeuse”, en 1938, pour voir Lys Gauty dans un rôle au cinéma.Avec Joséphine Baker, comment résister au désir de “Partir sur un Bateau tout blanc”, chanson de la revue “En super folies”, créée en 1938 aux Folies-Bergère. Dans ce spectacle, aux côtés de Joséphine, Viviane Gosset, Dandy, Orbal, Rogers...La mer est calme et la douce voix de Réda Caire, comme une brise légère, nous pousse dans son “Bateau d’Amour”. Tino Rossi continue cette course au charme avec “La Chanson du Voilier” du film de Pierre Billon “Le soleil a toujours Raison” où l’on retrouve notre roucouleur national en compagnie, dans les principaux rôles, de Micheline Presle, Germaine Montéro, Charles Vanel et Pierre Brasseur.Bien qu’embarqué à bord d’un sous-marin, il semble que nous entendons le prélude à une croisière de rêve; mais comme Bérard chante le malheur de la même façon que la gaudriole, il nous entraîne sans trop de surprise à “La Plongée” dans les eaux troubles d’un drame de la jalousie :
“L’amant trahi lève son arme;
En un éclair l’acier reluit.
L’autre a jeté son cri d’alarme
Et tout l’équipage a bondi.”

Ces braves gens ne croyaient sans doute pas que la présence d’un cocu à bord est gage de bonne traversée !“C’est pas méchant un Sous-Marin” dit le futur matelot à “Sa Mémé”, titre de la chanson interprétée par Perchicot. Il est vrai que certains de ces navires portent des noms plutôt sympathiques : La Méduse, L’Amazone, La Psyché, La Sirène... D’autres, en revanche, montrent fièrement les dents : Le Requin, Le Caïman, L’Espadon... Et qu’ils soient de première ou de deuxième classe, ils sont également destinés aux attaques à la torpille des petits et grands bâtiments.Mais on pourrait aisément croire le jeune intrépide qui rassure sa grand-mère, puisqu’en 1932, le chef d’état-major général de la marine juge les sous-marins Redoutables incapables d’assurer leur mission en cas de conflit, à cause de la fragilité des barres de plongée ! Il faut dire que le souci de performances impose une incessante modification du matériel, les exercices, les croisières d’endurance finissant par avoir raison de celui-ci.
A la fin de la chanson “Sa Mémé”, Perchicot ne dit pas : “son pauv’ vieux”, mais “son pauv’ fieu”, ce qui en picard veut dire : fils, enfant. (Pour ceux qui s’intéressent aux langues régionales dans la chanson de variétés.)Georgel n’a, semble-t-il, pas beaucoup chanté la mer. “Ohé! les petits Bateaux” trouve en lui l’interprète idéal. Ce grand chanteur est aussi à l’aise dans le répertoire dramatique que dans le répertoire fantaisiste. Les dictionnaires de la chanson le présentent toujours exclusivement comme “le chanteur popu­laire”, chantre des midinettes et l’interprète de “La Vipère” et de “Sous les Ponts de Paris”. On ne parle jamais de son immense discographie! Bien sûr, il a chanté toutes les romances de son époque, mais il faut l’entendre dans la diversité de son répertoire et apprécier les couleurs multiples d’une voix classique, la diction impeccable et la puissance émotive d’un comédien. Il est temps de redécouvrir Georgel.Avec “Les Gars de la Marine”, nous entrons dans une zone de franche gaieté; une chanson qui donne une image du marin heureux de naviguer, malgré les peines d’amour :“Quand une fille les chagrine,Ils se consol’nt avec la mer.”C’est la célèbre chanson du film “Le capitaine Craddock” (1931), avec, entre autres, Kate de Nagy, Alice Tissot, Jean Murat, Sinoël...Ce n’est pas Fernandel qui contredira Perchicot. “C’est dans la Mama” renchérit dans le genre et nous inciterait presque à nous engager.
La chanson est extraite du film “Les Bleus de la Marine”, de Maurice Cammage (1934), avec Fernandel, Ouvrard, Delmont, Andrex, Colette Darfeuil, Suzanne Dehelly...Georgius, l’amuseur public n°1, a jeté aussi son encre malicieuse dans le répertoire marin avec, entre autres : “Histoire de Marins”, “Les Merlans” “Au Phare de Joinville”, “Les Matelots de l’Urubu”, “L’Aventure d’Yves Bigoudik”, “Un vrai Marsouin”... C’est dans une valse maritime, épistolaire et légèrement cinglée en trois épisodes, “J’lui ai prêté mon Stylo” que nous le retrouvons.Dans ce répertoire de chansons marines, la ville de Saint-Malo est souvent mise à l’honneur ou à l’épreuve, c’est selon ; ce détail n’a pas échappé à votre sagacité. Une question s’impose. Georgius donne un élément de réponse dans une partie parlée avant le troisième couplet, absente, hélas, de la version enregistrée :“Mais pourquoi, vous demandez-vous, ce petit matelot est-il de Saint-Malo ?...
C’est simplement parce que ça rime avec stylo... Si je lui avais prêté mon briquet, il aurait été de Saint-Quay... Si je lui avais prêté mon tambour, il aurait été de Saint-Flour. Maintenant que j’ai soulevé pour vous le couvercle de mon cœur de poète, laissez-moi vous narrer l’épisode final de ce drame de la mer.”Et pour sortir sains et saufs et ragaillardis de ce voyage sonore, Dranem nous rappelle que la mer est aussi un sujet de loisir. Après avoir chanté “Les Marins”, chanson fort salée, il nous plonge dans “Les Bains de Mer” pour y noyer la mélancolie causée par toutes ces belles histoires tragiques et romantiques et disperser au vent le sel des larmes de l’amer, l’amer toujours recommencé !
Jean-Jacques Chollet
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS / GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA, 2001.
*****************+
Cet album est construit comme un spectacle : les chansons se mettent en valeur les unes les autres, grâce à une véritable mise en scène concernant le choix et l’ordre des titres. Nous avons regroupé les chansons en séquences, suivant leur style musical ou leur manière grave ou légère d’aborder un sujet. Ainsi peut s’installer un climat, une ambiance. Certaines chansons distillent des atmosphères très prenantes ; laissons leur charme s’épanouir! D’autres ont une puissance suggestive rare ; pourquoi casser leur impact?Ce disque s’écoute en entier, comme une histoire. Un fil conducteur relie les chansons; elles se prolongent, s’opposent ou se répondent. Nous espérons ainsi faciliter l’approche de cette époque de la chanson française à ceux qui ont aujourd’hui d’autres musiques en tête. Cet itinéraire à travers des répertoires oubliés permet de découvrir avec plaisir toute une pléiade d’artistes sans se limiter à quelques noms connus.Pour la restauration de ces documents sonores, nous avons privilégié l’émotion et la présence des voix, ainsi que la musi­calité des orchestres par une grande fidélité aux enregistrements d’origine.Les chansons rassemblées dans cet album sont d’inspiration fort différentes. Le premier disque regroupe des titres d’une intensité rare. On y retrouve tous les ingrédients de la chanson réaliste avec son lot d’amours désespérés, de destins brisés, de malheurs provoqués par la dureté de la vie quotidienne. Il y a en plus l’élément marin; flots et tempêtes vous propulsent en plein romantisme.
Ecrites avec les mots simples du langage populaire, ces chansons vous donnent le frisson; elles évoquent la rude vie des marins et la douleur de leurs proches qui subissent deuils et séparations. Il y a là de véritables tragédies marines et l’on y sent l’omniprésence d’une fatalité implacable, celle de l’océan. On y trouve d’authentiques chefs-d’œuvre; bien écrites, bien construites, accompagnées par des orchestrations subtiles, variées, toujours justes, elles sont chantées par les grandes tragédiennes de la chanson qu’étaient Fréhel, Damia, Berthe Sylva, Piaf, Suzy Solidor, Nitta-Jo et des très grands interprètes comme Georgel, Perchicot, Gilles et Julien... Ces chansons vous surprennent avec des “marines” dignes d’excellents graphistes. On y aperçoit des ports dans la brume, on entre dans la salle des machines d’un na­vire, on voit des carcasses de bateaux, des goélettes qui se faufilent pour entrer au port...Les couleurs dominantes grises ou vertes évoquent l’Atlantique et les mers froides par gros temps.A part une séquence de quatre chansons de la même veine, le deuxième disque, d’inspiration beaucoup plus légère, est une invitation à l’amour et au voyage : Tino Rossi, Alibert, Joséphine Baker, Réda Caire y célèbrent la Méditerranée et les mers exotiques, le soleil qui étincelle sur une mer toujours bleue...Les fantaisistes terminent l’album de façon chaleureuse. Dranem nous offre des impressions les plus cocasses : “Les Bains de Mer”, avant 1936, c’était plutôt rare; fort peu de chansons évoquent les vacances au soleil et la mer vécue comme un loisir.En ce début de siècle, la mer appartenait encore à la mythologie du voyage et de l’amour.
Carole Rosenthal
Un grand merci à Jacques Primack, Dany Lallemand et Gérard Roig.
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS / GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA, 2001.
english notes
Sailors, as soldiers, are often ready to come out with a song - for some it accompanies them in their efforts, for others it gives them the courage necessary to slay the enemy.  During the seventeenth century, music was said to help preserve the well-being and health of the passengers on board a boat.  In the early part of the twentieth century in France, certain songs were reputed to help the spirits, if not the health of the people during the industrial crisis.  The workers discovered the café-concert repertory and felt at one with their fellow sailors and conscripts.  In the Marines, a shanty was called for if everyone was to warp together.  If they became weary, a seaman would burst into a cheerful tune and his companions would benefit from renewed energy.  To go about the daily grind, the mason, errand boy and greengrocer were assisted by song.  When a street urchin chirped a simple romantic air, the day seemed brighter.To simplify the comprehension of certain sea shanties, well-known tunes were often borrowed.  We can thus find the lyrics of Vaillant Dundee sung to the music of Frou-frou. In the same way, Théodore Botrel’s La Paimpolaise is often used.Variety singers celebrated the sea in their own way.  Seafaring songs came in vogue in the thirties and this period contains the biggest number of the genre.  They were not the traditional sea shanties, but the ambience and rhythm are present, punctuated by the occasional ‘oh hisse et ho!’ (yo-heave-ho) as in Partance, interpreted by the author Raymond Asso and Edith Piaf,  then known as ‘la Môme’.The writers of such songs were often influenced by more troubled waters. 
Many a plaintive ballad evoke fleeting romance, jealousy and of course the perils of the sea.  Indeed, shipwrecks provide the theme of many titles, such as Les Naufragés, sung here by André Pasdoc.From the repertoire of Damia, otherwise known as the ‘Tragedian of Song’, we have selected La Nuit en Mer, La Marie-Jeanne, the melancholic C’est dans un Caboulot and La mauvaise Prière.  In 1936, the latter was lauded in its press write-ups.“In La mauvaise Prière, Damia appears as Gustave Fréjaville (a famous critic) depicted her previously ‘roaring like a lioness, her beautiful arms with muscles flexing in vain like those of Michelangelo’s slaves, an eternal image of despair... Along with Les Goélands, this is undoubtedly the most beautiful, the most noble song ever sung by Damia”.The roots of Marguerite Boulc’h alias Fréhel lay in Brittany, though she herself was born in Paris, and mainly preferred to sing of the sorrows of those from the capital.  Her greatest hits include Du gris, La Java bleue and Où est-il donc?.  When she added La Chanson du vieux Marin to her repertory, it was perhaps to remind us of her origins, the small fishing port, Primel-Trégastel in Finistère. The bard Théodore Botrel was behind a number of pleasant songs relating the life of Brittany seamen.  La Paimpolaise may be one of the most celebrated of his works, but he also signed others such as Notre-Dame-des-Flots, L’Océan, Les Terre-neuvas, La grande Câline, La Lettre du Gabier, Le Flot qui ment, etc.  In the present selection we may appreciate La cruelle Berceuse.Suzy Solidor was another artist whose fate led her to sing of the sea.  Born in Saint-Servan, near Saint Malo, Suzanne Rocher debuted her career choosing the pseudonym of Solidor which was a tower on the outskirts of her hometown. 
During interviews, she never hid her pride when her origins were mentioned and often spoke of her childhood :“I was brought up by an old nurse, the widow of a Terre-neuvas, who sang me lullabies about the sea to help me sleep at night.  When I was young, I hardly knew my hymns but already knew a vast number of sea shanties.”‘The girl with flaxen hair’ as she is nicknamed, is most certainly the variety singer who has sung of the sea more than any other.  During the thirties, Suzy Solidor won a beauty contest and was photographed on the beach with a fishing net over her bathing costume.“I am enchanted by the perpetual magic of the sea.  I adore the blue-green shade, and if by any chance I should ever love a man, it would be because his eyes had the same colour.”It is hardly surprising that one of her last wishes was: “I want to be buried in a shroud set with an anchor, as in the next world I would like to keep a symbol of the sea which I have loved so much.”In 1936 Suzy Solidor interpreted La Chanson de la belle Pirate, with its heroine disguised as a man as pirate ship captains would not admit women on board.  In the eighteenth century, the most renowned were Mary Read and Anne Bonny, whose courage matched that of the male crew members.The unpleasant character in Coco le Corsaire was depicted by Johnny Hess.  Indeed, corsairs could pillage as much as they wanted, for if pirates worked freelance and ran the risk of paying for their evil deeds, the privateers ‘worked’ for the State and were thus protected.With the captivating rhythm of La belle Escale we set off on a charming journey with Lys Gauty.  She recorded the song from the movie, but the singer Vanni-Marcoux was the interpreter on the screen.
Lys Gauty had to wait for La Goualeuse in 1938 for a cinema role.In 1938 the review En super Folies was created for the Folies Bergère and Joséphine Baker wooed the audience with Partir sur un Bateau tout blanc.  Alongside her were artists Viviane Gosset, Dandy, Orbal and Rogers.The sea is calm and the soothing voice of Réda Caire blows us towards his Bateau d’Amour like a gentle breeze.  Tino Rossi maintained the charming ambience with La Chanson du Voilier taken from Pierre Billon’s film Le Soleil a toujours Raison where the French crooner is found in the company of Micheline Presle, Germaine Montéro, Charles Vanel and Pierre Brasseur.In Sa Mémé, Perchicot tries to convince his grandmother that ‘a submarine is not bad’.  Although many of these vessels were given friendly names, they were nevertheless equipped with torpedoes, with every intention to destroy.It would appear that Georgel did not sing of the sea very much, though he was the ideal interpreter for Ohé! Les petits Bateaux.  This great singer felt at home in both dramatic and more imaginative repertoires.  Unfortunately, his enormous and varied discography is often forgotten and it is time to rediscover the rich palette of his classical voice, his perfect diction and his stirring power.In Les Gars de la Marine the atmosphere was gay, illustrating the joys of sailing despite sorrowful tales of the heart.  This famous song came from the film Le Capitaine Craddock (1931) starring Kate de Nagy, Alice Tissot, Jean Murat and Sinoël amongst others.Fernandel is equally optimistic in C’est dans la Mama, taken from Maurice Cammage’s picture Les Bleus de la Marine in 1934 including Fernandel, Ouvrard, Delmont, Andrex, Colette Darfeuil and Suzanne Dehelly.
Georgius also used his malicious ink for marine-orientated songs such as Histoire de Marins, Les Merlans, Au Phare de Joinville, Les Matelots de l’Urubu, L’Aventure d’Yves Bigoudik and Un vrai Marsouin.  Here, we may appreciate him in the epistolary maritime waltz J’lui ai prêté mon Stylo.  And if the listeners may wonder why the town of Saint Malo is once again evoked, Georgius gave the response in a third verse (unfortunately absent in this version) - “Simply because it rhymes with ‘stylo’ (‘pen’)”!As this journey comes to its end, Dranem reminds us that the sea is also a source of leisure.  After singing the highly-seasoned Les Marins, he takes us bathing in Les Bains de Mer to wash away the melancholia and salty tears from these tragic and romantic tales.This album has been put together as if it were a show.  The songs complement each other as the result of careful staging as regards the choice and order of titles.  Songs have been grouped according to their musical style and their manner of covering a topic.  Some impart a magnetic charm whereas others bestow an evocatively powerful atmosphere.The disc should be heard in its entirety, as if it were a story.  We hope that it will open doors to this period of French song, assisting those who are now more accustomed to other musical genres.  This itinerary crosses forgotten repertoires, revealing a host of artists without only retaining familiar names.The selected titles cover a variety of moods.  The first disc reunites songs of rare intensity.  We may discover realism with its broken hearts, ill-fate and sorrows of day-to-day life.  Moreover, there is the marine aspect driven by waves and storms.  The lyrics are simple, using popular language and send shivers down the spine as they relate the harsh lives of the sailors and the suffering of those close to them, having to contend with mourning and separation.  The perils of the sea are omnipresent. 
There are true master-pieces, well-written, well-constructed and which are subtly accompanied.  We find great tragedians such as Fréhel, Damia, Berthe Sylva, Edith Piaf, Suzy Solidor and Nitta-Jo and inspired male interpreters including Georgel, Perchicot, Gilles and Julien.The imagery conjures up ports appearing through the mist, and enables us to visit the engine rooms as well as catch the odd glimpse of a wreck or a schooner going into harbour.  Shades of grey or green are the predominant tones, those of the Atlantic and cold storm-tossed seas.Apart from four titles which follow the same lines, the second disc is on a more jovial note.  Romance and voyages are in store.  Tino Rossi, Alibert, Joséphine Baker, Réda Caire invite us to the Mediterranean and exotic parts of the world where the sun shimmers on the ever-blue waters.The album closes with the warmth of the fantasists.  Dranem’s comical Les Bains de Mer was unusual in this period when sunny holidays by the seaside were rarely evoked in song.During the early years of the century, the sea was still part of the mythology related to travelling and love.
Adapted by Laure WRIGHT from the French texts of Jean-Jacques CHOLLET and Carole Rosenthal
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS / GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA, 2001.

DISCOGRAPHIE

CD1
1. Orchestre Marcel Cariven : 
Du Vent dans les Voiles 

Nitta-Jo (Recagno-Mimi Recagno) Columbia DF 1974 (1936) 3’18
2. Acc. d’orchestre dir. Pierre Chagnon :         
La Chanson du vieux Marin 

Fréhel       (Andrieu-Daniderff)   Columbia DF 589 (1931)            2’57
3. Acc. d’orchestre dir. André Valsien :   
Le Maître à bord 

Berthe Sylva   (Rodor-Roger Dumas)       Odéon 281.166 (1937)          3’09
4. Acc. par les choeurs russes Afonsky, dir. Wal-Berg :         
La Nuit en Mer 

Damia          (Roland - Wal-Berg)  Columbia DF 1911 (1936) 2’53
5. Orchestre Pierre Chagnon :        
La mauvaise Prière 

Damia    (Chalupt-Aubert)        Columbia DFX 204 (1935)         3’39
6. Orchestre dir. Marcel Cariven :        
Un Chant sur la Mer 

Jean Lumière   (Paul Brousse et A. Daviel-Gabriel Chaumette)       Gramophone K 8344 (1939)       3’12
7. Orchestre dir. Georges Aubanel :        
Les Naufragés 

André Pasdoc (Davson-Chagrin)     Polydor Jap 512540 (1935)        2’54
8. Acc. Wal-Berg et son orchestre : 
La Marie-Jeanne 

Damia   (Sauvat-Siniavine)    Columbia DF 2048 (1936)     2’58
9. La cruelle Berceuse      
Théodore Botrel (Botrel)     Gramophone K 2167 (1923)      3’08
10. Acc. d’orchestre dir. Pierre Chagnon :         
Ohé ! les petits Bateaux
 
Georgel        (René-Paul Groffe-Jean Eblinger)Columbia DF 197 (1930)      3’21
11. Acc. d’orchestre dir. André Valsien :       
Sa Mémé 

Perchicot
(L. Boyer-Ackermans)         Odéon 166.495 (1931)       2’26
12. Acc. Michel Warlop et son orch. :         
La Chanson du large

Germaine Sablon
(J. Tranchant)Gramophone K 7256 (1934)         3’19
13. Orchestre dir. André Valsien :   
Le vieux Voilier 

André Pasdoc
(de Pierlas-J. Bretière)Odéon 281.373 (1939)        3’12
14. Acc. piano Pleyel :
La Marie-Jésus 

Gilles et Julien
(C. François-J. Villard)Columbia DF 1851 (1935)       3’14
15. Orchestre dir. Pierre Chagnon :
Je crois aux Navires 

Lucienne Delyle
(Larue-Marguerite Monnot)Columbia DF 2772 (1940)   3’21
16. Acc. piano Pleyel Léo Laurent :
La belle d’Ouessant 

Suzy Solidor
(Valandré-Reisfeld et Marbot)Odéon 166.943 (1935)  2’48
17. Acc. par l’orchestre J. Météhen :
Partance

La môme Piaf et Raymond Asso
(R. Asso-Léo Poll)Polydor 524.392 (1937)        2’39
18. Acc. Wal-Berg et son orchestre :
C’est dans un Caboulot 

Damia
(Hémon-Lanjean)Columbia DF 2375 (1938)    2’36
CD2
1. Orchestre Albert Lasry
La Mer 

Charles Trénet(C. Trénet-A-Lasry-C.Trénet)Columbia RF 103 CL8101-2 (1946)    3’21
2. Orchestre dir. Wal-Berg :
La belle Escale 

Lys Gauty(Du film "La belle escale")(Batell-Valray)Polydor 524044 (1935)   3’12
3. Orchestre John Ellsworth :
Partir sur un Bateau tout blanc

Joséphine Baker (De la revue des Folies Bergère "En super folies")(M. Hermite-Peter de Rose)Columbia DF 2027 (1936)           3’02
4. Acc. Jazz marseillais G. Sellers :
Sur mon petit Voilier 

Alibert(Raymond Vincy-Ch. Borel-Clerc)Pathé PA 1699 (1939)        3’25
5. Trio vocal et orchestre dir. Raymond Legrand :
Bateau d’Amour 

Réda Caire(Charles Trénet)Pathé PA 1185 (1937)    3’23
6. Orchestre dir. Jacques Météhen :
La chanson du Voilier 

Tino Rossi
(Du film "Le soleil a toujours raison")(Jean Féline-Lama)Columbia DF 2825 (1941)       3’28
7. Acc. Jazz marseillais :
J’aime la Mer comme une Femme

Alibert
(De l’opérette "Un de la Canebière")(H. Alibert-Sarvil-Vincent Scotto)Pathé PA 691 (1935)     3’09
8. Acc. d’orchestre dir. André Valsien :
Les Gars de la Marine 

Perchicot
(Du film "Le capitaine Craddock")(J. Boyer-Werner R. Heymann)Odéon 166.494 (1931)        2’26
9. Acc. d’orchestre :
La Plo
ngée 
Bérard
(Ch. L. Pothier-Ch. Borel-Clerc)Pathé X 3722 (1929)        3’23
10. Acc. par l’orchestre J. Météhen :
J’entends la Sirène
 
La môme Piaf
(R. Asso-M. Monnot)Polydor 524.393 (1937)          3’08
11. Wal-Berg et son orchestre :
Escale 

Nadia Dauty
(Jean Marèze-Marguerite Monnot)Columbia DF 2451 (1938)        3’26
12. Acc. d’orchestre dir. Georges Briez :
La Chanson de la belle Pirate      
           
Suzy Solidor
(Villemarqué-Sundy)Pathé PA 1065 (1936)          3’12
13. Acc. quatuor Laurent-Rualten :
Les Filles de Saint-Malo 

Suzy Solidor
(Valandré-Batell)Odéon 166.841 (1934)     2’24
14. Acc. d’orchestre dir. Jacques Météhen :
Coco le Corsaire
 
Johnny Hess
(Géo Bonnet-Johnny Hess)Pathé PA 2011 (1941)    3’07
15. Acc. d’orchestre dir. Pierre Chagnon :
J’lui ai prêté mon Stylo 

Georgius
(Georgius-F.Warms)Pathé PA 1963 (1940)          3’11
16. Orchestre dir. André Valsien :
C’est dans la Mama...

Fernandel et les Choeurs
(Du film "Les bleus de la marine")(J. Manse et M. Cammage-R. Dumas)Odéon 166.818 (1934)       2’36
17. Acc. d’orchestre :
Les Marins

Dranem, des Bouffes-Parisiens
(De l’opérette "Un soir de réveillon")(J. Boyer-Raoul Moretti)Pathé X 94.305 (1932)         2’32
18. Orchestre Pierre Chagnon :
Y a du Tangage 

Gilles et Julien
(Géo Koger et A. Audiffred-V. Scotto et A. Huard)Columbia DF 1661 (1935)      2’36
19. Acc. d’orchestre :
Les Bains de Mer

Dranem, de l’Eldorado
(De l’opérette "La dame en décolleté")(Yves Mirande et L. Boyer-Maurice Yvain)Pathé 2076 (1923)  1’45


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