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  • « Son influence sur le jeune Ray Charles est patente » par Paris Move
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    « Disparu en février 1991 (à 59 ans), James Cleveland n’était pas n’importe qui. Il fut en effet de ces pionniers qui surent affranchir le gospel, non seulement, du cercle (certes vaste) de l’église, mais aussi de la tutelle exclusive de compagnies de disques qui en limitaient la diffusion aux congrégations. C’est le docte Jean Buzelin qui s’est attaché à cette anthologie, suivant à la trace le parcours du Reverend, depuis son trio originel des Gospelaires jusqu’à la célèbre Angelic Choir (avec un tout jeune Billy Preston à l’orgue, tout juste réformé de ses frasques hambourgeoises auprès de Little Richard!), en passant par les Meditation Singers, Gospel All Stars, Voices Of Tabernacle et autres Gospel Chimes. Ses arrangements ne s’éloignent souvent guère du blues pianistique urbain de Leroy Carr et Big Maceo (“Trouble In My Way”, “Good Enough For Me”), et avec son timbre rauque et éraillé, son influence sur le jeune Ray Charles est patente (“We’re Marching To Zion”, “That’s Why I [...]

  • « Se livrer sans filet sur quasiment un siècle de musique » par LDNJ
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    « On croyait tout connaître de Martial Solal, sa vie, ses œuvres, depuis deux ouvrages de référence* ... Que nenni ! Le pianiste-compositeur, qui vient de souffler ses 97 bougies (il est né le 23 août 1927 à Alger), s’est mis à son clavier d’ordinateur pour se livrer sans filet sur quasiment un siècle de musique. Sans ordre chronologique, laissant son esprit vagabonder, évoquant ses souvenirs personnels (sa vie privée, sa passion pour le jeu, le train électrique…) et professionnels (ses rencontres, ses coups de cœur, ses coups de griffe aussi). Une autobiographie qui nous donne quelques clés pour élucider « le mystère Solal ».  L’auteur nous facilite la tâche et avance cette explication : « Mes auditeurs auront admis mon amour démesuré de la « bougeotte » que j’attribue à mon impérieuse nécessité de changement. Mon excuse ; je m’ennuie très vite. Passer au cours d’une même mesure d’une tonalité à une autre, mélanger, complexifier sans même m’en apercevoir est chez moi depuis toujo [...]

  • « L’un des grands hommes du Gospel » par ABS Magazine
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    « Un double CD de 49 titres pour reprendre l’essentiel de la carrière de l’un des grands hommes du Gospel. Né à Chicago en 1931 et décédé en 1991, James Cleveland peut être considéré comme l’un des géants masculins de cette musique, à l’égal de Tom Dorsey ou Ira Tucker. Le texte de pochette signé Jean Buzelin vous dira tout ce qu’il faut savoir sur cet artiste, magnifique chanteur à la voix grave, pianiste inspiré et efficace et leader de toutes sortes de formations : des Meditation Singers de Ernestine Rundless et Della Reese, aux Roberta Martin Singers, en passant par les formidables Caravans d’Albertina Walker, The Voices of Tabernacle, The Gospel Chimes avec Jessy Dixon et Dorothy Norwood, puis des chorales importantes comportant plus de cent musiciens ; il a su tout faire avec maestria et a enregistré copieusement pour de nombreux labels : Apollo, Hob, Specialty, Gospel, Savoy. Sur l’album « Amazig Grace » d’Aretha Franklin, c’est lui qui dirige la Southern Californian Commun [...]

  • « Sa longue route vers la perfection » par Le Monde
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    Le pianiste et compositeur publie, à 97 ans, son autobiographie. Un siècle de vie et d’hommage à ses compagnons de route. C’est un siècle de jazz, le sien, sa longue route vers la perfection, pas moins. Un petit livre allègre, vif comme une flèche. Un récit peuplé des plus grands musiciens de la Terre, qui vous prend à l’improviste car on ne s’y attendait pas : voici l’autobiographie « véritable » de Martial Solal, à sauts et à gambades, sans souci de la chronologie, il s’en vante. Seule ambition : mentionner tous ses partenaires (un exploit !) et tricoter une histoire personnelle du jazz.Depuis André Hodeir (1921-2011), son compagnon de route, de science, d’intelligence et d’humour, la vie et l’œuvre de Martial Solal, né à Alger le 23 août 1927, ne manquent ni de commentaires savants ni d’exégètes brillants. « La “solalologie” tient sa légitimation de l’entrée de Martial Solal dans la collection The Quintessence, qui a le statut de Pléiade. » Dixit l’inventeur de la collection. V [...]

  • « Se dévore comme un bon roman » par Couleurs Jazz
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    (…) Solal c’est un monstre de travail, ce qui lui a conféré une technique sur l’instrument que seul son aîné — et idole — Art Tatum a atteinte. Son entraînement quotidien pendant des années a inclus la pratique de partitions de musiciens comme Chopin ou Rachmaninoff. Il n’est donc pas étonnant qu’il recueille l’admiration de pianistes classiques.(…) Du solo au big band en passant par le duo — entre autres avec d’autres pianistes —, le trio — ponctuellement avec deux contrebasses mais la plupart du temps avec basse et batterie —, le quartet … il aura donc exploré la plupart des facettes du jazz en compagnie de comparses aussi divers que Sydney Bechet ou Django Reinhardt, Stéphane Grappelli ou Johnny Griffin, Didier Lockwood ou Eric Lelann, Michel Portal ou Daniel Humair, Kenny Clarke ou Paul Motian, Dave Liebman ou Lee Konitz.Touche à tout de génie et orfèvre dans tout ce qu’il touche, Solal ne pouvait pas manquer de faire de son autobiographie une traversée des décennies qui l’ont [...]

  • « Pour mesurer l’impact vital du « Maître » sur son époque » par Jazz Magazine
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    (…) Ce coffret est un assez bon moyen de découvrir ou redécouvrir l’œuvre de Ray Charles. Son avantage ? les liner notes signées Joël Dufour sont en français. Et comme son titre l’indique, il explore non seulement la discographie de celui qui n’usurpait pas son surnom, The Genius, mais celles de ses inspiratrices, inspirateurs, contemporaines et contemporains, de Dinah Shore à Nat King Cole en passant par Louis Jordan, Billie Holiday, Percy Mayfield… (Charles Brown aurait sans doute mérité encore plus de place.) Grands noms auxquels s’ajoutent ceux de celles et ceux qu’il a influencés, présents sur les trois derniers CD (où pour chaque plage les noms des artistes figurent cette fois avant le titre du morceau, ce qui est mieux !). Ainsi mesure-t-on son impact vital sur des grandes figures comme Harry Belafonte, Stevie Wonder, Elvis Presley, The Isley Brothers, Bil Henderson ou encore Brenda Lee – si cette anthologie était allée au-delà de 1962, la liste aurait été infinie… Par E [...]

  • « Un précieux document » par Jacques Aboucaya
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    Pianiste virtuose, compositeur, improvisateur stupéfiant par son imagination et son sens de l’harmonie, Solal a survolé son temps avec, le plus souvent, une longueur d’avance. Hormis les grands créateurs tels Charlie Parker, Miles Davis, John Coltrane, ou, pour rester dans le domaine pianistique, Art Tatum ou Cecil Taylor, nul mieux que lui n’a su intégrer les acquis et les innovations, pour les faire siens, les dépasser et les intégrer à sa propre esthétique. Celle-ci a pour moteur principal l’innovation. Aussi est-il malaisé de choisir, dans une œuvre abondante et multiforme, un morceau, une période. La discographie figurant en annexe de son autobiographie en offre pourtant la possibilité. Un précieux document pour les amateurs.Parvenu à l’âge vénérable de quatre-vingt-dix-sept ans, Martial se penche sur son passé, en déroule les méandres. Souvenirs, anecdotes, révélations, confidences se succèdent, s’entremêlent dans une autobiographie dont le titre, Mon siècle de jazz, n’est n [...]

  • « Des talents de narrateur éprouvés » par Jazz Magazine
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    « À 96 ans, le plus célèbre des pianistes français se livre à travers sa première autobiographie. Martial solal a passé l’âge d’être faussement modeste, et le fait sentir en retraçant son siècle de jazz. Si le récit met un peu de temps à décoller (on comprend la lassitude de l’homme qui doit conter pour la millième fois son enfance et ses débuts en musique), il est digne d’intérêt. Comme au piano, Martial Solal ne cherche plus l’exhaustivité, et évolue dans une galerie de portraits choisis, faisant le yoyo entre les années. Souplesse de la forme et rigueur factuelle. Il défend certains noms qui semblent aujourd’hui anecdotiques à côté de ceux qui nous font frémir (et nous rappellent toujours à quel point Martial Solal fut rapidement intégré à la mondialisation du jazz). Son vécu du jazz, c’est aussi une sorte de roman initiatique, où l’on retrouve avec plaisir des talents de narrateur éprouvés. Ce témoignage essentiel aborde avec lucidité des thématiques essentielles de l’histoire [...]

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