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Caroline Loeb lit FRANÇOISE SAGAN Je ne renie rien L’immense famille de la lecture Fitzgerald le magnifique Bonjour Venise - Gérard Depardieu Conseils au jeune écrivain qui a réussi La solitude - Bardot Coup de cœur pour les infirmières J. Losey - Paris la nuit - Le lit DISCOGRAPHIE CD 1 – JE NE RENIE RIEN – FRANÇOISE PAR SAGAN 1- « J’ai porté ma légende comme une voilette » 2’47 2- L’enfance 4’53 3- Bonjour Tristesse et la gloire 4’37 4- Le phénomène Sagan 4’07 5- L’accident 3’27 6- Sur l’argent 3’33 7- L’écriture (du réel) 3’24 8- L’écriture (de l’être humain) 4’21 9- Les gens / l’angoisse existentielle 4’36 10- Sur l’être humain 3’15 11- Ode à la paresse 3’57 12- Sur le temps et la solitude 3’47 13- Sur l’amour et la sexualité 3’51 14- Sur le bonheur (et la mort) 4’19 15- Sur l’enfance 3’40 16- Sur l’écriture 2’25 17- Sur l’amour et le bonheur 4’46 18- Sur la mort 3’26 19- « Et si tout était à recommencer » 3’03 CD 2 – CHRONIQUES 1- L’immense famille de la lecture (Elle – 1980) 5’49 2- Fitzgerald le magnifique (Femme – 1984) 3’33 3- Bonjour Venise (Elle - 11 octobre 1954) 5’01 4- Bonjour Venise (suite) 4’05 5- Gérard Depardieu (L’Égoïste – 1982) 6’42 6- Conseils au jeune écrivain qui a réussi (L’Express – 26 octobre 1956) 4’31 7- La solitude (L’Express - 1976) 7’16 8- Bardot (L’Express -27 octobre 1975) 5’10 9- Bardot (suite) 4’33 10- Coup de cœur pour les infirmières (L’Express – septembre 1991) 3’47 11- Joseph Losey (Vogue - 1976) 5’34 12- Joseph Losey (suite) 4’10 13- Paris la nuit (Traduit de l’allemand par Françoise Toraille – Début des années 1970) 6’51 14- Paris la nuit (suite) 5’09 15- Le lit (L’Égoïste – 1981) 6’16 Lorsque, il y a trois ans, je reçus ces quelques lignes de mon éditrice chez Stock, me demandant si je donnerais mon accord pour que soit mis en scène Je ne renie rien, un ouvrage d’entretiens que je lui avais confié le soin d’éditer, je fus immédiatement très surpris. Je ne renie rien est une compilation, brillamment assemblée, des entretiens que Françoise Sagan a donné dans les journaux, la radio ou la télévision depuis son succès de Bonjour tristesse, en 1954, jusqu’à 1992, soit trente-cinq ans d’interviews, et qui parut à l’époque sous le titre Réponses et Répliques chez des éditeurs aujourd’hui disparus. J’avais découvert, il y a fort longtemps - je devais avoir quinze ou seize ans -, le premier de ces titres, Réponses, donc, chez un ami et en avais tourné les pages et ce texte m’avait aussitôt fasciné car j’y retrouvais instantanément les phrases, les réflexions, les descriptions et surtout l’énonciation de ma mère, ces réflexions même que nous avions pu avoir quelques jours plus tôt, ensemble dans nos conversations et que je trouvais posées dans les pages de ce livre. Je ne renie rien rassemble des dizaines de souvenirs d’enfance, des moments passés avec ses parents dans le Dauphiné et dans le Lot, ses flâneries dans les rues de Paris lorsqu’elle faisait l’école buissonnière (malgré elle parce qu’elle avait été renvoyée du collège et qu’elle n’avait pas osé le dire à ses parents), beaucoup de son amour pour la littérature et de son admiration pour ses favoris, Stendhal, Sartre, Dostoïevski, Carson McCullers… et puis des choses sur les gens, la vie, ce qui nous fait peur ou ce que provoque la jalousie ou l’argent, ou qu’est-ce que le bonheur, par exemple…J’avoue donc avoir été surpris que Caroline Loeb choisisse de mettre en scène ces textes parce qu’ils me semblaient être contraints à la nécessité d’être tenus dans cette forme que l’éditeur avait choisi de leur donner, cette forme de questions-réponses sans laquelle ses répliques, me semblait-il, ne trouveraient plus leur disposition. Or, le grand talent de Caroline Loeb est d’avoir justement su dénouer et se saisir des extraits de Je ne renie rien, sans fêlure et sans cassure ; des extraits que l’on découvre et redécouvre à chaque lecture comme s’ils n’avaient jamais été présents, n’avaient jamais occupé notre esprit ; parce que Caroline les porte par sa voix, son intonation, son rythme, sa présence, et leur donne soudain une jeunesse et une ingénuité, une altérité qu’ils sont bien en droit, décidemment, de mériter. Denis Westhoff Attaché de presse : Jean-Pierre Domboy ([email protected]) Conseiller éditorial : Olivier Julien - Droits réservés textes Sagan : Denis Westhoff Photo de Françoise Sagan : Luc Fournol - Photo de Caroline Loeb : Richard Schroeder www.carolineloeb.fr Depuis que j’ai vu sur la table de cuisine d’Alex Lutz Je ne renie rien, le recueil des interviews de Sagan, publiés chez Stock, puis que l’on me l’a offert pendant une nuit d’orage à Avignon, je n’ai eu que des belles surprises et des cadeaux autour de l’auteure de Bonjour Tristesse. Le spectacle que j’ai monté avec Alex Lutz, Françoise par Sagan, me procure un bonheur et une joie profonde, qui ne cessent de se vérifier, partout où je le joue. Avec cette élégance qui la caractérise et l’air de ne pas y toucher, Sagan est philosophe. Dire ses mots, épouser sa pensée à chaque représentation sont un luxe suprême. Le vrai luxe. Celui d’un esprit libre affranchi des conventions, pour lequel les valeurs consistent à prendre, ou perdre son temps, et apprécier sa solitude. Et puis, un soir, Noisette, la jeune femme qui m’a assistée sur le dit spectacle, m’a apporté un autre livre de Sagan que j’ai savouré avec gourmandise: le recueil de ses chroniques, paru aux Editions du Livre de Poche. Des textes publiés dans Elle, Vogue ou l’Egoïste, dans Avec mon meilleur souvenir ou …et toute ma sympathie. Je me suis régalée avec Bonjour Venise, dans lequel j’avais la sensation de retrouver ces ponts, ces gondoles et ces petites ruelles que j’adore. Venise, ville proustienne, s’il en fut… J’ai été émue aux larmes avec L’immense famille de la lecture, une lettre d’amour aux fous de lecture, dont je suis. J’ai ri avec Le lit, j’ai retrouvé l’ogre tendre et démesuré qui me bouleverse, avec son texte sur Gérard Depardieu. J’ai vibré avec son Coup de coeur pour les infirmières ou ses Conseils au jeune écrivain qui a réussi. J’ai retrouvé la Bardot qu’on a aimés, belle, libre et insolente, qui devient une icône mondiale du cinéma, au même moment ou Sagan devient une icône de la littérature. Et je suis très heureuse que, grâce à Olivier Julien, Patrick Frémeaux et Claude Colombini, j’ai eu la possibilité de les lire. Il y a longtemps que j’avais envie de lire des textes que j’aime pour les partager. Grâce à eux, c’est enfin chose faite. Caroline Loeb BIO - Caroline Loeb Connue pour C’est la ouate, chanson phare des années 80, Caroline Loeb ne cesse d’être là où on ne l’attend pas. Elle est à la télé (elle présente une émission avec Laurent Petitguillaume sur TF1), à la radio (elle fait des chroniques sur France Inter, Radio Nova et La City Radio), au théâtre à la fois comme comédienne (Les Monologues du Vagin) et comme metteuse en scène pour Lio, Viktor Lazlo ou Judith Magre qui obtient un Molière en 2000 pour Shirley, dont elle signe également l’adaptation. Elle publie un premier roman, Has Been, chez Flammarion, ses chroniques pour Radio Nova au Seuil, dans la collection Point Virgule, écrit ses spectacles et quelques chansons, et a publié récemment un beau livre sur les années 80 Mes années 80 de A à Z. aux éditions Vents de Sable. Après avoir joué George Sand, ma vie, son oeuvre, son spectacle musical mis en scène par Alex Lutz avec des costumes de Jean-Paul Gaultier et des chansons écrites avec Pascal Mary, Thierry Illouz et Vladimir Anselme (entre autres), elle présente actuellement Françoise par Sagan qu’elle a créé au Festival d’Avignon 2016, puis joué au théâtre du Marais avant de le montrer à nouveau au Festival d’Avignon 2017 puis au Petit Montparnasse à partir de septembre 2017. Ses dernières mises en scène de spectacles musicaux, Les Bons Becs dans Big Bang et Barbara Amoureuse avec Caroline Montier sont su scène au Festival d’Avignon, à Paris et en tournée à partir de 2017. Pour boucler la boucle de cette aventure Sagan, qui rencontre un beau succès critique et public, Caroline Loeb choisit de sortir un nouvel album de chansons autour de Sagan …Comme Sagan, réalisé par Jean-Louis Pierot. Une chanson de l’auteure de Bonjour Tristesse, un ou deux textes d’elle, lus sur les musiques inspirées de Jean-Louis Pierot, mais aussi et surtout des nouvelles chansons écrites avec ou par Thierry Illouz, Pascal Mary, Pierre Grillet, Pierre Notte, Benjamin Siksou et Jean-Louis Pierot) Femme de lettre devenue icône sulfureuse et libertaire, Françoise Sagan passionne. Je ne renie rien transmet l’originalité de ton, la beauté de langage et la délicate impudeur qui caractérisent Sagan à travers 35 ans d’entretiens et d’interviews donnés de 1954 à 1992. Caroline Loeb, star de la chanson des années 1980 et comédienne au théâtre partage avec son héroïne une forme de lascivité poétique et intellectuelle. Elle guide cette plongée dans le jardin secret de l’écrivaine où tout et tous sont abordés par ses souvenirs, ses passions et ses inspirations. L’écrivaine se dévoile, Caroline Loeb prête sa voix à l’expression de ses pensées dans ce témoignage intemporel et incarné à deux voix. Claude Colombini Frémeaux Le grand talent de Caroline Loeb est d’avoir justement su dénouer et se saisir des extraits de Je ne renie rien ; parce qu’elle les porte par sa voix, son intonation, son rythme, sa présence, et leur donne soudain une jeunesse et une ingénuité, une altérité qu’ils sont bien en droit, décidément, de mériter. Denis Westhoff |
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