La Peine de Mort - Robert Badinter
La Peine de Mort - Robert Badinter
Ref.: FA5278

ASSEMBLEE NATIONALE - LOLA CAUL-FUTY FREMEAUX

Ref.: FA5278

Direction Artistique : Lola Caul-Futy Frémeaux

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 5 heures 2 minutes

Nbre. CD : 4

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Présentation

Débats historiques à l'Assemblée nationale en Septembre 1981 (coffrets 4 CDs audio)

Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.
Victor Hugo

Aujourd’hui l’abolition de la peine de mort sonne comme une évidence en France, quand il suffit pourtant de traverser l’Atlantique pour constater qu’aux États-Unis, la plus grande démocratie du monde, le droit de condamner à mort reste considéré comme une prérogative légitime des états.
Nous découvrons ici tout le cheminement qu’il a été nécessaire d’accomplir en France afin de parvenir à notre « évidence » actuelle.
Septembre 1981, la Gauche pour la première fois au pouvoir depuis l’avènement de la Vème République, souhaite s’atteler immédiatement au projet de loi emblématique de la campagne présidentielle : l’abolition de la peine de mort.
Les passions se rencontrent ici dans l’Hémicycle, où une page d’Histoire se tourne. L’éloquence et la conviction des grands orateurs du siècle prennent toute leur ampleur dans ce débat idéologique et humaniste de premier ordre. Les leaders indéfectibles du courant Abolitionniste tels que Robert Badinter offrent à l’auditeur le plaidoyer final et décisif qui donne enfin à la France un système judiciaire non meurtrier.
Lola Caul-Futy Frémeaux

Note explicative : L’intégralité des débats s’est déroulée sur deux jours, les 17 et 18 septembre 1981, cumulant un total de plus de vingt heures et près de cent intervenants ; le but de ce coffret est d’offrir une sélection représentative de la réalité des débats par la présentation d’extraits choisis, dans le respect de l équilibre entre partisans et détracteurs du projet de loi gouvernemental tel qu’établi au sein même des séances, mais aussi avec la déférence due aux symboles tels que l’allocution de Robert Badinter, qui sont ici restitués dans leur intégralité. La sélection entraîne cependant des choix d’autant plus difficiles que l’investissement intellectuel et émotionnel des intervenants a permis des échanges d’une qualité et d’une force de conviction exceptionnelle.
Allocutions de Robert Badinter, Pascal Clément, Raymond Forni, Philippe Séguin, Philippe Marchand, Bernard Stasi, Colette Goeuriot, Roland Nungesser, Gisèle Halimi, Gaston Flosse, Pierre Bas.


Droits : Assemblée nationale - DP - Frémeaux & Associés - La Librairie Sonore / Sélection & éditorialisation : Lola Caul Futy (c) Groupe Frémeaux Colombini SAS.



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Presse
François MitterrandBiographie de Lola Caul-futy Frémeaux  François Mitterrand est né le 26 octobre 1916 à Jarnac au sein d’une famille de huit enfants. Pendant ses trois premières années d’études supérieures à l’Ecole libre des sciences politiques, il écrit des articles sur la littérature, à l’exception du texte qu’il publie sur l’Anschluss où il exprime son inquiétude face à l’expansionnisme nazi. En septembre1939, alors qu’il achève ses études d’avocat, il est mobilisé et envoyé sur la ligne Maginot en tant que sergent-chef. Il est ensuite fait prisonnier en juin 1940, mais après deux tentatives infructueuses, il parvient à s’échapper en décembre 1941 lors de son transfert vers un camp de représailles. De retour en France, François Mitterrand s’engage rapidement dans la Résistance ; il commence notamment à utiliser le pseudonyme de François Morland pour organiser son propre réseau. Durant l’été 1943, il est traqué par la Gestapo, la Sicherheitsdienst et la Milice ; il passe à la clandestinité.Après la Libération de Paris, à laquelle il a activement participé, il entre au Gouvernement des secrétaires généraux à la demande du général de Gaulle afin d’assurer l’administration du territoire national jusqu’à la mise en place du gouvernement provisoire. Il épouse Danielle Gouze le 27 octobre 1944.Sous la IVème République, il est élu député de la Nièvre puis exerce de nombreuses responsabilités ministérielles. Partisan de la décolonisation, il œuvre pour l’indépendance de l’Indochine et la mise en place d’un système fédéral en Afrique en tant que Ministre de l’Outre-mer ; il démissionne en 1953 pour marquer son opposition à la déposition du sultan du Maroc. Il est le Ministre de l’Intérieur de Pierre Mendès-France puis garde des sceaux sous Guy Mollet mais il refuse à partir 1956 les différents postes qui lui sont proposés pour protester contre le politique menée en Algérie.En 1958, François Mitterrand Prend position contre la Vème République et dénonce l’arrivée du général de Gaulle au pouvoir comme un « coup d’Etat ». Elu maire de Château-Chinon en 1959 (et il le reste jusqu’en 1981), il reste relativement à l’écart de la vie politique jusqu’en 1962 lorsque le referendum approuvé par les français institue le suffrage universel à deux tours pour élire le Président de la République. François Mitterrand est alors l’un des seuls à percevoir l’importance du duel charismatique et idéologique que représente le second tour des élections présidentielles. Il devient ainsi l’unique candidat de la gauche et obtient en 1965 45% des suffrages au second tour.Grâce au succès inattendu que constituent ces résultats, François Mitterrand œuvre à l’unification de la gauche et à la rénovation du Parti Socialiste comme au congrès d’Epinay en 1971. Battu de peu aux élections de 1974, le premier secrétaire est élu Président de la République en 1981 et la dissolution de Parlement donne au Parti Socialiste la majorité absolue. L’arrivée au pouvoir du premier gouvernement de gauche de la Vème République entraîne un réel tournant dans la vie politique française, avec des mesures symboliques très fortes telles que l’abolition de la peine de mort, l’importance de la vague de nationalisations des grandes entreprises françaises ou des réforme sociales dans le monde du travail notamment. L’un des éléments marquant lors des deux septennats de François Mitterrand a également été la première expérience de la cohabitation. Le respect scrupuleux de la séparation des pouvoirs permet alors au Président de la République de laisser la politique intérieure au Premier ministre de cohabitation et de se consacrer lui-même à la politique extérieure de la France, qui se trouve encore dans un contexte de Guerre froide. Il est en effet un partisan résolu de la construction européenne, dont il a posé les grands principes, il s’emploie à préserver la paix en Europe et dans le monde. A la fin de son second mandat, en mai 1995, François Mitterrand a incarné la France pendant 14 ans dans les grandes problématiques internationales, a conduit les français dans la modernisation et enfin marqué son temps par ses « grands projets » qui font aujourd'hui partie de notre patrimoine culturel : de l’Arche de la Défense au Grand Louvre en passant par la Bibliothèque nationale qui porte son nom.Il meurt le 8 janvier 1996.En 2004, l’Institut François Mitterrand (dirigé par Hubert Védrine et Gilles Ménage) avec la succession François Mitterrand (Gilbert Mitterrand et Mazarine Pingeot) confient à Frémeaux & Associés l’édition d’une anthologie sonore des grands discours de François Mitterrand qui regroupe 53 extraits de discours du Président de la République (paru en décembre 2005). L’Institut François Mitterrand se joint une nouvelle fois à Frémeaux & Associés avec la succession Marguerite Duras pour l’édition des entretiens inédits entre Marguerite Duras et François Mitterrand.Lola Caul-Futy Frémeaux© 2006 Groupe Frémeaux Colombini – La Librairie Sonore - Institut François MitterrandInstitut François Mitterrand : Dès la fin de son premier septennat, François Mitterrand s’est soucié de définir un lieu de rencontre où les chercheurs trouveraient une bibliothèque et des archives (notamment de nombreux documents manuscrites et audiovisuels), et qui serait appelé à devenir un centre d’études pour la connaissance de l’histoire de notre temps. Ces projets ont abouti à la création d’une fondation dite « Institut François Mitterrand », reconnu établissement d’utilité publique le 4 avril 1996.Cet Institut est administré par un Conseil de 14 membres, dont Hubert Védrine est le Président, Michel Charasse le vice-président, Jacques Bonnot le trésorier et Gilles Ménage le Secrétaire général. Avec l’aide d’universitaires et de spécialistes français et étrangers, la vocation de l’Institut François Mitterrand est de « contribuer à la connaissance de l’histoire politique et sociale de la France contemporaine. » L’Institut est ouvert à tous : étudiants, historiens, chercheurs, ou simples particuliers, c'est-à-dire tous ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances et accéder aux documents écrits, photographiques ou audio-visuel dont il assure la conservation et la gestion.© Institut François MitterrandFrançois Mitterrand, RésistantPar Edgar Morin, alors communiste, venu du réseau « Cailliau-Charrette ».Ce Mitterrand que j’ai rencontré en 1943 par le truchement de Robert Antelme et Georges Beauchamp, c’était un résistant très actif (…) j’ai souvent eu l’occasion de juger Morland (Mitterrand). Nous, communistes, qui étions plus prudents, plus respectueux des règles du cloisonnement, nous le jugions un peu téméraire. Mais le personnage s’imposait. J’ai resserré mes relations avec lui à l’occasion d’une affaire de trahison : nous étions persuadés que deux traîtres étaient responsables des affaires de l’avenue Charles-Floquet et de la rue Dupin. Je me vois encore tournant avec Morland autour du Panthéon. Faut-il les liquider ? Il était porté à l’indulgence, mais capable d’assumer la rigueur (…) Je garde de lui, à cette époque, un grand souvenir, bien que je ne l’aie plus guère revu (…)Edgar Morin, ibidemFrançois Mitterrand, Parlementaire  Par Pierre Joxe, dans Lettre de l’Institut François MitterrandJe l’ai compris plus tard, quand je l’ai longuement accompagné, comme ministre de l’Intérieur, dans ses voyages présidentiels : il était vraiment un parlementaire à l’ancienne, respectueux de l’électorat, moins paternel que fraternel avec l’électeur, assumant entièrement la fonction représentative, qui ne vous réduit jamais à être aux ordres des mandants mais au contraire vous élève à un niveau supérieur, certes provisoire, mais irrévocable et irrécusable. Il assumait pleinement l’élitisme républicain, où le représentant se sait au-dessus des représentés, puisqu’ils l’ont élu, mais aussi leur subordonné, puisqu’il a demandé leurs suffrages. Sans mandat impératif certes, mais non sans impérieuse obligation de connaître l’opinion des électeurs, afin d’être à même aussi bien de la guider que de la suivre.Pierre Joxe,Ancien Ministre © 2002 Institut François MitterrandFrançois Mitterrand                         Par Michel Bouquet, qui interprètera « Le Promeneur du Champ-de-Mars »Il y a de l’habileté, de la rouerie, en Mitterrand, mais plus je travaillais sur lui, plus tout ce côté florentin, magouilleur, vendeur de cravates qu’on lui a reproché m’apparaissait faux !Ce rêve qui a dû l’habiter tout jeune, de devenir président, est tout de même purement enfantin ! Oui, il a joué au monarque (il a un côté Valois), comme de Gaulle à l’empereur !« Il faut mépriser l’événement et avoir la passion de l’indifférence. »Cette phrase me hante. Elle trahit une sensibilité extrême. On mesure à quel point il a dû contenir cette sensibilité pour exercer sa charge.C’est beau un être rempli de contradictions ! Il avait le sens des choses souterraines.Michel Bouquet, Le Monde, mardi 15 février 2005François MitterrandPar Jean Daniel, Le Nouvel ObservateurJe lui demande si Jacques Chirac lui téléphone quelquefois. « Cela lui arrive. Il est à la fois courtois et chaleureux. Il m’a demandé mon avis sur la reprise des essais nucléaires. Je le lui ai donné. Il ne l’a pas suivi, bien entendu, mais c’est son affaire. » A-t-il de Chirac les idées qu’on lui prête ? « C’est un homme d’abord généreux, intelligent, qui connaît les dossiers, simplement, je le crois imprévisible. Il m’a semblé tout heureux d’être à l’Elysée. Tout heureux d’avoir sept ans devant lui. S’il savait comme cela passe vite ! »Jean Daniel, Le Nouvel Observateur, 11-17 janvier 1996François Mitterrand, HommagePar Jacques Chirac, Président de la RépubliqueLe président Mitterrand donne le sentiment d’avoir débordé sa propre vie. Il a épousé son siècle. (…)S’il débordait sa vie c’est parce qu’il avait la passion de la vie, passion qui nourrissait et permettait son dialogue avec la mort. La vie sous toutes ses formes. (…) Ma situation est singulière, car j’ai été l’adversaire du président François Mitterrand. Mais j’ai été aussi son Premier ministre, et je suis, aujourd’hui, son successeur. Tout cela tisse un lien particulier, où il entre du respect pour l’homme d’Etat et de l’admiration pour l’homme privé qui s’est battu contre la maladie avec un courage remarquable, la toisant en quelque sorte et ne cessant de remporter des victoires contre elle.De cette relation avec lui, contrastée mais ancienne, je retiens la force du courage quand il est soutenu par une volonté, la nécessité de replacer l’homme au cœur de tout projet, le poids de l’expérience.Jacques Chirac, le 8 janvier 1996© 2007 Frémeaux & Associés Biographie (Bio François Mitterrand)
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"17 septembre 1981. « La parole est à Monsieur le garde des Sceaux, ministre de la justice. » L’hémicycle retient son souffle. Les yeux rivés sur la tribune, Robert Badinter s’avance. A la main, les notes de son discours. L’homme ne tremble pas. Refuse les effets de manche. Les mots suffiront. Il en a l’intime conviction. Ce sera sa dernière plaidoirie. La dernière d’une longue série commencée en 1972. Retour en arrière.Dans le froid et le brouillard de ce mois de novembre, le verdict est tombé, implacable et réclamé par l’opinion publique : la mort pour Buffet et Bontems. La mort pour les preneurs d’otages, pour les assassins. La foule exulte. Pour Robert Badinter, l’un de leurs avocats, c’est la consternation. Comment peut-on se réjouir de la mort de ses semblables ?A 44 ans, ce fils d’immigrés russes vient de trouver sa cause. Il se plonge dans les rapports sur la peine de mort, et milite dans des associations, participe à des congrès. Très vite, il devient une voix. Le porte-parole du mouvement abolitionniste. L’avocat est charismatique, passe bien à la télévision, enchaîne les passages radio. Mais il ne convainc pas. Ni les politiques, ni l’opinion publique ne sont prêts à entendre son credo : distinguer justice et loi du talion. Indifférence totale. Plus de 65 % des Français continuent de croire la peine de mort indispensable.En 1976, alors que Christian Ranucci vient d’être guillotiné pour le meurtre d’une fillette dont il se disait innocent, Robert Badinter entend parler de Patrick Henry. Ce jeune homme de 22 ans a enlevé et tué un gamin, Philippe Bertrand. Il accepte l’affaire. La France, elle, est sous le choc. « Elle a peur », lâche Roger Gicquel, le présentateur du journal télévisé. Des familles entières vibrent à la douleur des parents du petit Philippe. On réclame une justice exemplaire. La mort, bien sûr. Il n’y a qu’elle qui peut réparer le meurtre d’un enfant. Robert Badinter est convaincu du contraire. Il le dit et le redit. Dans la rue, devant les médias, aux familles des victimes : la mort ne soigne pas, ne libère pas. L’affaire le hante. Ce procès ne sera pas celui d’un paumé, d’un irresponsable, mais celui de la peine de mort. Une première en France. A la barre, il convoque des experts en criminologie. Tous sont formels : « La peine de mort ne dissuade pas les criminels. » Plus tard, l’abbé Clavier, aumônier de la prison de la Santé, explique qu’« on ne répond pas à l’horreur par l’horreur. Il faut savoir pardonner. » Puis vient l’instant de l’ultime plaidoyer. Robert Badinter cherche le regard des jurés, les fixe un à un et déclare : « Si vous votez la mort, vous resterez seuls avec votre verdict, pour toujours. Et vos enfants sauront que vous avez condamné un jour un jeune homme, et vous verrez leur regard.» Il a touché juste. La sentence tombe : réclusion à perpétuité. Désormais rien ne sera plus jamais comme avant. Dans l’histoire de l’abolition la sentence est décisive. Pour le crime le plus abominable qui soit, des hommes et des femmes, des jurés ont pu comprendre, gracier. Ils ont donné sa chance au pire des criminels. Et accepté que Patrick Henry puisse changer. Mais Badinter, lui, est obligé de filer à l’anglaise du tribunal. Le temps que l’affaire se tasse, ses deux enfants quittent Paris. Lui reste. Pendant des mois, il reçoit des lettres de mort et d’insultes. Mais il ne renonce pas. Plus entêté que jamais, il court les cabinets politiques, les ministères, multiplie les interviews. Il ne faut pas baisser les bras. Pas maintenant. Alors il accepte les affaires et continue de défendre des condamnés à mort. Sans relâche. La rage au ventre. L’opinion publique campe, elle, sur ses positions. En 1979, un journal du Sud-Est affirme que 75 % de ses lecteurs seraient favorables au maintien de la peine de mort. En 1981, guère mieux : 63 %. Mais cette fois-ci, il y a de l’espoir. François Mitterrand, candidat aux présidentielles, vient de déclarer : « Dans ma conscience, dans la foi de ma conscience, je suis contre la peine de mort ». La gauche remporte les élections. En acceptant le poste de Ministre de la justice, Robert Badinter, devenu le symbole du mouvement abolitionniste en France, sait que sa longue marche touche à sa fin. En ce 17 septembre 1981, il prononce enfin cette phrase tant attendue: « Monsieur le président, Mesdames, Messieurs les députés, j’ai l’honneur de demander à l’Assemblée Nationale l’abolition de la peine de mort en France. »"Christelle PANGRAZZI © ABOLITION.FR
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"Few CD companies might be expected to issue a four disc set of 30-year-old political speeches, but this is just what the enterprising small label Frémeaux & Associés has done with Robert Badinter’s 1981 French National Assembly oratory. Badinter, who appeared in the 2007 documentary “Being Jewish in France,” was Justice Minister in 1981, when France repealed the death penalty. His eloquent oratory was no small part of the momentous outcome. Seconded by the brilliant French lawyer and activist Gisèle Halimi, of Tunisian Jewish origin, Badinter fervently pointed out that judicial errors are made, and innocent prisoners put to death. Recently, Badinter came forward with detailed personal reminiscences of his wartime experiences in “Trials of Justice,” a biography from Les éditions du Toucan by historian and sociologist Pauline Dreyfus.(...) Torrès, who affectionately called Badinter “my studious little rabbi,” was firmly opposed to the death penalty, and doubtless influenced his brilliant pupil. In addition to his legal and political career, Badinter has authored two illuminating histories, “Free and Equal: Emancipation of the Jews (1789-1791)” and “Ordinary antisemitism: Vichy and Jewish Lawyers (1940-1944),” both from Fayard. Also a defender of gay rights, Badinter wrote a play defending Oscar Wilde, published in 1995 by Actes Sud éditions."by Benjamin IVRY - THE ARTY SEMITE
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Un aboutissement historique
    Raymond Forni
    Raymond Forni
    00:06:24
    2010
  • 2
    La cause de l'humanité
    Raymond Forni
    Raymond Forni
    00:04:22
    2010
  • 3
    Faire face enfin à ses responsabilités
    Raymond Forni
    Raymond Forni
    00:06:52
    2010
  • 4
    Une loi héritée de la volonté de bien des hommes
    Robert Badinter
    Robert Badinter
    00:07:07
    2010
  • 5
    Tant de fois deniée par l'histoire, l'abolition est à portée
    Robert Badinter
    Robert Badinter
    00:07:12
    2010
  • 6
    La préparation parlementaire pour le débat d'aujourd'hui
    Robert Badinter
    Robert Badinter
    00:03:46
    2010
  • 7
    L'abolition par respect de la démocratie
    Robert Badinter
    Robert Badinter
    00:04:57
    2010
  • 8
    Criminalité et manipulation de l'opinion publique
    Robert Badinter
    Robert Badinter
    00:05:40
    2010
  • 9
    Un effet dissuasif comme méconnaissance de la vérité
    Robert Badinter
    Robert Badinter
    00:05:34
    2010
  • 10
    Une exemplarité bien exceptionnelle et incertaine
    Robert Badinter
    Robert Badinter
    00:04:33
    2010
  • 11
    Comment réconcilier démocratie droit de mort sur le citoyen?
    Robert Badinter
    Robert Badinter
    00:05:59
    2010
  • 12
    Face au terrorisme
    Robert Badinter
    Robert Badinter
    00:05:38
    2010
  • 13
    Un choix moral
    Robert Badinter
    Robert Badinter
    00:08:13
    2010
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    La justice d'élimination
    Robert Badinter
    Robert Badinter
    00:06:00
    2010
  • 2
    Faillibilité du systeme judiciaire
    Robert Badinter
    Robert Badinter
    00:04:48
    2010
  • 3
    Le projet de loi et ses éventuelles limitations
    Robert Badinter
    Robert Badinter
    00:05:14
    2010
  • 4
    La peine de remplacement et le temps de guerre
    Robert Badinter
    Robert Badinter
    00:08:32
    2010
  • 5
    Question préalable
    Pascal Clément
    Pascal Clément
    00:05:26
    2010
  • 6
    L'abolition, une solution idéale, mais non applicable
    Pascal Clément
    Pascal Clément
    00:08:51
    2010
  • 7
    Discussion générale, rejet de la question préalable...
    Philippe Séguin
    Philippe Séguin
    00:11:35
    2010
  • 8
    Le couronnement d'un combat socialiste
    Philippe Marchand
    Philippe Marchand
    00:07:49
    2010
  • 9
    Rappel au règlement : limite des temps de parole
    Roland Nungesser
    Roland Nungesser
    00:04:31
    2010
  • 10
    L'abolition comme une étape
    Bernard Stasi
    Bernard Stasi
    00:06:42
    2010
  • 11
    Une décision de conscience longtemps attendue par les communistes
    Colette Goeuriot
    Colette Goeuriot
    00:07:44
    2010
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Pourquoi la clémence envers les seuls assassins?
    Roland Nungesser
    Roland Nungesser
    00:05:07
    2010
  • 2
    Assurer le risque extrême du métier d'assassin
    Roland Nungesser
    Roland Nungesser
    00:06:28
    2010
  • 3
    Respect des victimes et de l'opinion publique
    Roland Nungesser
    Roland Nungesser
    00:06:51
    2010
  • 4
    La voix des femmes
    Gisèle Halimi
    Gisèle Halimi
    00:06:03
    2010
  • 5
    Comment abolir la peine de mort tout en autorisant
    Jean Brocard
    Jean Brocard
    00:02:09
    2010
  • 6
    La récidive
    Didier Julia
    Didier Julia
    00:03:28
    2010
  • 7
    Le pouvoir de l'état
    Alain Ricarh
    Alain Ricarh
    00:05:50
    2010
  • 8
    La trop grande faiblesse de la justice
    Marcel Bigeard
    Marcel Bigeard
    00:06:06
    2010
  • 9
    La réalité des exemples de la récidive
    Marcel Bigeard
    Marcel Bigeard
    00:05:56
    2010
  • 10
    Refondre la justice pour rassembler la société
    Paul Chomat
    Paul Chomat
    00:04:47
    2010
  • 11
    Une nécessité de compréhension mutuelle pour une réflexion
    Jacques Barrot
    Jacques Barrot
    00:08:19
    2010
  • 12
    Faire de l'abolition un débat sujet au referendum
    Hyacinthe Santoni
    Hyacinthe Santoni
    00:07:18
    2010
  • 13
    Refuser tout absolu étatique
    Odile Sicard
    Odile Sicard
    00:05:42
    2010
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    L'avis d'un francais de Polynésie
    Gaston Flosse
    Gaston Flosse
    00:05:08
    2010
  • 2
    Le droit à la différence
    Joseph Menga
    Joseph Menga
    00:03:30
    2010
  • 3
    Une décision d'ordre politique moral et religieux
    Jean Natiez
    Jean Natiez
    00:04:23
    2010
  • 4
    Dépasser le stade de l'instinct
    Jean-Paul Desgranges
    Jean-Paul Desgranges
    00:02:46
    2010
  • 5
    Certains crimes ne méritent pas le pardon
    Emile Bizet
    Emile Bizet
    00:04:21
    2010
  • 6
    Accepter de suivre les exemples
    François Massot
    François Massot
    00:04:08
    2010
  • 7
    Guillotine et peine de mort sont à dissocier
    Pierre de Benouville
    Pierre de Benouville
    00:05:25
    2010
  • 8
    Un droit de la société à se protéger
    Hélène Misoffe
    Hélène Misoffe
    00:07:02
    2010
  • 9
    Des exceptions à l'abolition
    Claude-Gérard Marcus, Pierre Micaux, Gilbert Gantier
    Claude-Gérard Marcus
    00:06:21
    2010
  • 10
    Cas des crimes odieux
    Roland Nungesser
    Roland Nungesser
    00:04:07
    2010
  • 11
    Réponse de la commision et vote
    Raymond Forni
    Raymond Forni
    00:00:42
    2010
  • 12
    La peine de remplacement
    Pierre Bas
    Pierre Bas
    00:06:41
    2010
  • 13
    Réponse du Garde des Sceaux
    Robert Badinter
    Robert Badinter
    00:01:30
    2010
  • 14
    Mise aux voix des articles de III à VIII
    Le Président de l'Assemblée
    Le Président de l'Assemblée
    00:03:02
    2010
  • 15
    Le combat communiste
    Guy Ducoloné
    Guy Ducoloné
    00:06:09
    2010
  • 16
    L'argumentation socialiste
    Jean-Pierre Michel
    Jean-Pierre Michel
    00:08:28
    2010
  • 17
    Mise aux voix de l'ensemble du projet de loi
    Le Président de l'Assemblée
    Le Président de l'Assemblée
    00:01:38
    2010
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