FADO
FADO
Ref.: FA190

ANTHOLOGIE 1950 - 1999

Ref.: FA190

Artistic Direction : ARMANDO MARTINS STRAUSS

Label : Frémeaux & Associés

Total duration of the pack : 1 hours 50 minutes

Nbre. CD : 2

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Presentation

ANTHOLOGIE 1950 - 1999



(2-CD set) This box-set portrays the Fado of the latter half of the twentieth century. A true form of blues with distinct Latin colours, Fado expresses the cultural amotion of Portugal. Includes a 32 page booklet with both French and English notes.



Tracklist
  • Piste
    Title
    Main artist
    Autor
    Duration
    Registered in
  • 1
    LISBOA E O TEIO
    ARMANDA MARIA
    MARIO RAINHO
    00:02:45
    1995
  • 2
    A VIELA
    CARDOSO MENEZES
    G P DA ROSA
    00:03:46
    1997
  • 3
    MEU BAIRRO ALTO
    ANA ROSMANINHO
    FREDERICO DE BRITO
    00:03:00
    1971
  • 4
    VOCACAO FADISTA
    MARIA AMELIA
    MANUEL DOS SANTOS
    00:03:42
    1971
  • 5
    SUGESTAO
    NAPOLEAO AMORIM
    FELISBERTO FERREIRINHA
    00:04:00
    1972
  • 6
    VALSA (COIMBRA)
    GUITARRADA
    A ANDIAS
    00:02:50
    1973
  • 7
    O MEU ROSARIO
    DA GUIA
    D R
    00:03:15
    1996
  • 8
    CAIS DO DESENCONTRO
    NORBERTO MARTINHO
    FERNANDO LITO
    00:03:05
    1971
  • 9
    AQUELA QUE TE AMOU
    ROSA DE JESUS
    D R
    00:02:16
    1971
  • 10
    ALTA RODA
    JULIO DA SILVA RIBEIRO
    JOSE ANTONIO SABROSA
    00:03:13
    1970
  • 11
    ESPERANCA MORTA
    HECKEL TAVARES
    MARIA DE LOURDES DE CARVALHO
    00:02:06
    1997
  • 12
    FADO RECORDADO
    HEITOR DE VILHENA
    CARLOS ALBERTA FRANCA
    00:03:43
    1973
  • 13
    COISAS DI NOSSO AMOR
    ARMANDA MARIA
    MARIO RAINHO
    00:02:07
    1995
  • 14
    CAMA VAZIA
    MANUEL FRIA
    IMAGINARIO JOAO
    00:03:03
    1971
  • 15
    TRES VOZES
    MARIA DILAR
    MARIA DE LOURDES DE CARVALHO
    00:02:36
    1997
  • 16
    BAILADO DO FADO GUITARRADA (LISBOA)
    GUITARRADA
    CARVALHINHO
    00:03:01
    1971
  • 17
    PARTIR E MORRER UM POUCO
    DA GUIA
    ANTONIO SANTOS
    00:02:25
    1996
  • 18
    NA IMENSIDAO ALENTEJANA
    JOAO CASANOVA
    AMERICO PATELA
    00:02:37
    1970
  • Piste
    Title
    Main artist
    Autor
    Duration
    Registered in
  • 1
    SOMOS AMOR
    MARIA DILAR
    CARLOS MACEDO
    00:03:42
    1997
  • 2
    AMOR E FADO
    NORBERTO MARTINHO
    VICTOR LOPES
    00:02:34
    1972
  • 3
    MEU NOME DE LAMENTO
    HECKEL TAVARES
    JAIME SANTOS
    00:02:41
    1997
  • 4
    ULTIMA CORRIDA EM SALVATERRA
    CARDOSO MENEZES
    D R
    00:04:24
    1998
  • 5
    FADISTA DE RACA
    MARIA AMELIA
    MANUEL DOS SANTOS
    00:02:08
    1971
  • 6
    UM FADISTA JA CANSADO
    MANUEL DOMINGOS
    CARLOS CONDE
    00:03:08
    1971
  • 7
    MALVA ROSA
    ANA ROSMANINHO
    A ANDIAS
    00:02:07
    1971
  • 8
    MELODIA N 2 GUITARRADAS (COIMBRA)
    NAPOLEAO AMORIM
    A ANDIAS
    00:02:03
    1971
  • 9
    SANTA CLARA
    NAPOLEAO AMORIM
    ANGELO ARAUJO
    00:04:36
    1971
  • 10
    A CIDADE
    ARMANDA MARIA
    ARY DOS SANTOS
    00:03:57
    1995
  • 11
    LENDA DE OFIR
    HEITOR DE VILHENA
    JOSE ANTONIO SABROSA
    00:03:30
    1972
  • 12
    DOIS IMPOSSIVEIS
    HECKEL TAVARES
    MARIA DE LOURDES DE CARVALHO
    00:02:50
    1997
  • 13
    REQUIEM POR UM MORGADO
    JOAO CASANOVA
    JOAO DIAS
    00:03:04
    1972
  • 14
    PINTADINHO
    ROSA DE JESUS
    POPULAR
    00:03:16
    1970
  • 15
    RAPSODIA POPULAR GUITARRADAS (LISBOA)
    MARIA DILAR
    CARVALHINHO
    00:05:27
    1970
  • 16
    NAO SEI QUE NOME DAS AO MEU AMOR
    MARIA DILAR
    MIGUEL RAMOS
    00:02:26
    1997
  • 17
    FORA DE PORTAS
    CARLOS CASEIRO
    MARIA PIEDADA DA CONCEICAO
    00:01:45
    1970
  • 18
    NOVO FADO DE ALCOCHETE
    DA GUIA
    LEOPOLDINA DA GUIA
    00:02:53
    1996
Booklet

FADO 1950-1999 FA 190

FADO 
1950-1999    

Strauss

“Strauss” est fondé en 1982 par Armando Martins qui développe et administre sa maison d’éditions musicales de telle manière qu’elle devient l’une des plus prestigieuses tant au niveau national qu’international.En 1989, grâce à l’acquisition du patrimoine exceptionnel réuni par la maison d’édition “Sasseti”, la société “Strauss” crée la collection Strauss palavras (Strauss paroles) fondée sur les enregistrements des “Cantores de Abril” (les chanteurs de la révolution des œillets du mois d’avril 1974) par lesquels la maison Sassetti permit aux plus grands noms de la littérature et des arts portugais de s’exprimer (interviews, discours, poésies,…).Mais c’est par le Fado, expression lisboète par excellence que Armando Martins donne à Strauss (collection Strauss Fado) son plein épanouissement, liant par une même passion l’histoire de “Strauss” et l’histoire du Fado, de ses compo­siteurs, auteurs et interprètes, et, confirme ainsi “Strauss” dans sa position de bastion défendant une musique inhérente à la culture portugaise.Pour défendre son catalogue de producteur indépendant, “Strauss” ouvre ses propres magasins, lui permettant d’être en contact direct avec son auditoire portugais.Avec 13 espaces de vente à ce jour, “Strauss” est devenu un défenseur de la culture de son pays et assure dans le même temps la distribution portugaise du catalogue Frémeaux & Associés. Convaincu par la beauté du catalogue Strauss, Frémeaux & Associés a décidé de réaliser cette anthologie du Fado contemporain pour lui assurer une commercialisation internationale.
FADO : UN PEU D’HISTOIRE ET QUELQUE CHOSE DE PLUS
C’est au 12e siècle, à la Cour dupremier roi du Portugal - Don Afonso Henriques - que remonte le goût pour les arts et les lettres. La prégnante influence de l’Europe des chevaliers et des troubadours allait amener aussi le Portugal à fonder sa propre école de poésie et à forger la structure initiale de sa littérature nationale. C’est à cette époque que naissent les “chansó” qui avaient pour thème les sujets les plus variés mais qui parlaient surtout de la Cour et des Dames et qui représentaient l’idéal des nobles chevaliers. Le “chansó” - le genre de chanson le plus classique - était articulé autour de “tornada”, aujourd’hui appelé “refrain” soit un vers qui se répète à la fin de chaque strophe (ex : CD plage 1 et 3 ou CD 2 plage 1).La soldatesque avait également ses chansons avec ses thèmes propres : le  “sir­vente” On y décrivait les coutumes de l’époque ou l’exaltation de ses maîtres. Un jour,  les soldats se firent aussi marins et ils virent apparaitre les mers, les horizons et ils eurent à raconter les épopées,  les distances,  les absences. La saudade avait alors trouvé sa place définitive dans le cœur lusitanien.Aujourd’hui encore, le fado décrit, infati­gablement, les us et coutumes du peuple des faubourgs. On n’y parle plus de maîtres mais, amoureux, concret ou abstrait,  le fado chante les pierres,  les coins de rue, les ruelles, les nuits, les drames et bonheurs de la lumière et de l’ombre.   Ce sont des histoires de courses de taureaux, des romances de fadistes ou de chevaliers émérites. C’est le “Fado descriptif” (CD 1 plages 2, 3, 12,18 et CD 2 plages 4, 6, 10, 11, 17, 18).
Nous attirons particulièrement l’attention sur le thème 12 du CD 1 où se revivent encore les plus récents “Pregões de Lisboa” (les formules criées des petits métiers de Lisbonne). Il existe encore d’autres genres ancrés dans nos coutumes et arrivés jusqu’à nos jours. Il y a, par exemple, les “Contenses” et les “Tourneyments” qu’aujourd’hui nous appelons “Desgaradas”. Ce sont des chansons en vers improvisés dans lesquelles les participants se lancent un défi en des termes et à des moments qui échappent souvent à l’auditoire bien que celui-ci puisse aussi y participer.Les “Desgarradas” sont plutôt utilisés dans les “Retiros” de “Fado vadio” ou Fado amateur, le Fado chanté gracieusement par dévotion et passion.Le “Plang” était une chanson de lamentation : soit “cantiga de amigo” (chanson d’ami) le plus souvent dirigée de la femme vers l’homme (CD 1 plages 7, 9, 11, 13, 15, 17 et  CD 2 plages 1, 3, 12, 16) ou alors “Cantigas de amor” (chanson d’amour) chanté par l’homme sur la femme (CD 1 plages 5, 8, 10, 14 et CD 2 plage 2). Il y avait aussi les “Cantigas de Escarnio e Mal-Dizer” (Chansons de moquerie et médisance) (CD 2 plage 13).Comme le portugais est un peuple universa-liste et pratique se mélangeant aux populations qu’il croise,  il était normal que son chant assimile les “Mornas”, les “Lunduns”, “les Modinhas”, etc, dans un mélange qui, enrichissant le fil conducteur du sentiment lusitanien (lui aussi d’origine provençale et marqué au long des siècles par la langueur arabe) le conduise à la réalisation de la structure poético-musicale qui caractérise le fado à la fin du 19e siècle. Le fado est passé tout au long des temps par des périodes bien distinctes. Il a habité des quartiers marginalisés et des maisons de fréquentations douteuses.
Il a été confronté à l’oppression et à l’injustice  (CD 2 plage 13). Ses poètes populaires, dans un langage simple,  ont toujours été les hérauts en “beco escuro ” (ruelles sombres)  pour dénoncer persécutions et amours illicites .Il a fréquenté les salons de la noblesse où il a été apprécié comme quelque chose d’exotique. Toutefois, cette proximité était loin d’être bénéfique pour les deux parties. Certains allaient retrouver l’âme qui leur avait donné l’origine et, les autres, prenant leurs responsabilités,  dessinant son espace,  mettant d’aplomb ses habits,  commencèrent à exiger un autre savoir. Le fado recrute alors d’autres poètes comme Camões, Florbela, David…Défendu avec un chauvinisme ardent soit par Lisbonne - Fado de Lisboa - soit par Coimbra (Cité universitaire) avec son Fado dos Estudantes de Coimbra (CD 1 plage 5, CD 2 plage 9), le fado garde après huit siècles ses racines. Fidèle au sentiment du peuple, il quitte le folklore pour devenir expression nationale.Nous ne sommes pas historiens, nous souhaitons seulement apporter une petite contribution pour que le Portugal et le fado soient mieux connus. Aujourd’hui encore, les thèses, les opinions et les débats ne sont pas épuisés. C’est pour cela que le fado est vivant.Dans ces deux disques, nous avons cherché à exprimer les sentiments où passe et vit le fado : femmes et hommes, amateurs et professionnels de différentes classes sociales et d’éducation diverse, dans un studio ou en direct, dans un parcours d’enregistrements dont les compositions ont un recul de plus de cinquante ans.Nous sommes sûrs qu’une même manière de sentir a accompagné la gestation portugaise depuis la naissance de son identité, avec plus ou moins d’influences dans les rythmes et dans les chants et  qui  continue à être présente.Personne au monde ne saura mieux connaitre, sentir ou décrire la saudade d’un fado qu’un portugais.
AMBIANCES, INTERPRÈTES ET STYLES
Le peuple dit, dans sa singulière sagesse : “n’est pas fadiste qui veut mais celui qui est né fadista”.  Le “Fadista”, c’est l’interprète du fado qui chante avec l’âme, indépendamment de son origine territoriale, de son sexe ou de son âge (CD 1 plage 5) On sait combien est particulière cette forme de chant et combien de  “panache” (“raça”) est demandé à un ou une interprète jusqu’à ce qu’on puisse les appeler,  avec fierté d’esprit de clocher, “Fadista de raça”.Les grands fadistas ont toujours existé dans le fado. Je crois même qu’ils sont toujours en symbiose avec les époques et ambiances où ils ont vécu.Depuis Maria Cesária et Severa (mère et fille, dans la première moitié du 19e siècle) jusqu’à nos jours (Amalia Rodrigues), nombreux étaient les noms féminins et masculins, arrivés des grandes villes du littoral ou de l’intérieur des terres,  des villages, des îles, qui ont enthousiasmé avec leurs poèmes érudits ou populaires, dans un message transcendant, notre âme lusitanienne et nomade .On attend de la fadista qu’elle étale avec ostentation son châle noir, frangé de trois pointes, sur les épaules. Qu’elle utilise l’expression du visage et le mouvement des mains pour souligner la dramaticité des mots ou éclairer  le sens subjectif  et  intentionnel des thèmes (photo 1).  De l’interprète masculin, on exige très peu.  Autrefois,  ils avaient pour habitude de chanter le fado les deux mains dans les poches du pantalon dans une attitude provocatrice ou dominatrice (photo 2). Aujourd’hui, cette façon de faire est tombée en désuétude et a donné place à une autre pratique d’ailleurs également valable pour les interprètes féminines : placer les mains sur les épaules des musiciens accompagnateurs pour, par de petites pressions de la pointe des doigts, donner des signes sur les arrêts, les avancées du rythme ou sur la pulsation adoptée (photo 3).
Toutefois, une chose est sûre, à de rares exceptions prés, tous les “Fadistas ” chantent les yeux mi-clos, dans une concentration, parfois douloureuse, qui nous amène à conclure que le fado est avant tout une manière de sentir.Aujourd’hui, tous les types de fado - chantés par des professionnels ou par des amateurs - ont un lieu propre où être écoutés. Ce sont les “Retiros” (endroits retirés et solitaires), les restaurants “Tpicos” ou les “Casas de Fado“ (Maisons du Fado) qui dans leur grande majorité fonctionnent comme des restaurants de catégorie supérieure.Ajusté au chant, la guitare portugaise (luth portugais en forme de cœur !) dont le son, intimement complice de l’interprète, fait que ceux qui les écoutent ne savent pas définir ce que réellement ils sentent (photo 4). S’analysent aussi avec passion les sonorités qu’on attribua au Fado de Lisboa (CD 1 plages 16 et CD 2 plage 15) et le “Fado de Coimbra”  (CD 1 plage 6 et CD 2  plage 8). Accompagnant la guitare portugaise, la viola (guitare classique) est toujours présente. Les ensembles musicaux pour l’accompagnement du Fado sont normalement composés d’une première et d’une deuxième guitare portugaise, d’une viola et d’une viola basse. Toutefois, à cette formation, on peut ajouter ou non d’autres instruments comme l’acordéon, le saxophone, la clarinette, etc... Et plus actuel encore, le Fado est accompagné de nos jours par de grands orchestres.
En termes de construction musicale, on peut dire que le Fado a très peu évolué, car traditionnellement, il maintient la rêgle qu’une même composition peut servir à des auteurs divers. C’est pour ce motif qu’il est fréquent d’entendre l’interprète demander aux musiciens le thème (exemple : Fado Mouraria, Fado Proença, Fado Corrido, etc…) et chanter sur la base d’un poème différent de l’original.On ne peut pas dire la même chose des poètes. Pendant très longtemps, c’est vrai, ils se sont coulés dans la métrique imposée (quatrains simples, sixains, alexandrins…) mais, à présent, la forme poétique est plus libre et la nouvelle génération de compositeurs, sans fuir la ligne mélodique du Fado traditionnel, a su évoluer.Nous avons sélectionné poètes,  musiciens et interprètes de plusieurs générations. Voix de tous timbres, formes et émotions qui, chantant  la même mélodie sur des poèmes différents,  montrent ce que nous appelons le “estilo” (le style) (CD 1 plage 11, 13, CD 2 plages 11, 14). Chaque interprète crée sa “manière de dire” et l’alliant à la parole dans le contour mélodique de son intime expression du “sentir”, il/elle nous donne une juste mesure de son accomplissement. Le style donne la valeur et définit un et une “Fadista”. Aujourd’hui comme hier - et toujours - le Fado contient en soi tout le sentiment d’un peuple pour qui l’horizon est aussi infini et immatériel que son esprit.
Silence, nous allons écouter le Fado.
Adaptation française : Teca Calazans et Philippe Lesage d’après le texte de Maria de Lourdes DeCarvalho.
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS/GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA, 2000
english notes
STRAUSS
‘Strauss’ was founded in 1982 by Armando Martins who henceforth developed his music publishing company leading it to be reputed on both national and international levels.In 1989, ‘Strauss’ acquired the exceptional patrimony of the publishing company ‘Sassetti’, and consequently created the collection Strauss palavras based on the recordings of the ‘Cantores de Abril’ (the singers of the 1974 revolution) in which ‘Sassetti’ had given the biggest names in literature and Portuguese arts the oppor­tunity to express themselves by means of interviews, speeches, poetry, etc.However, ‘Strauss’ truly excelled in its collection entitled Strauss Fado which was dedicated to fado, the form of expression from Lisbon, and which enforced its strong position in the defence of this musical genre which represents the Portuguese culture.In order to maintain  its status of independent producers, ‘Strauss’ has opened its own stores, and can thus establish direct contact with the Portuguese clientele.  To this day, ‘Strauss’ has 13 selling points, defending the culture of its country and also dealing with the distribution in Portugal of Frémeaux & Associés’ products.  Impressed by the beauty of the ‘Strauss’ catalogue, Frémeaux & Associés has decided to produce this anthology of contemporary fado for the international market.
FADO - Some History And A Little More
The love of arts goes back to the 12th century, in the court of Portugal’s first king - Don Afonso Henriques.  The knights and troubadours from Europe were to influence Portugal encouraging the country to found its own school of poetry and work on its own national literature.  From this period sprang the ‘chanso’ which treated a variety of subjects but which mainly spoke of the Court and the ideal ladies in the eyes of the noble knights.  The ‘chanso’, being the most classic form of song, turned around the ‘tornada’, or chorus - lyrics repeated after each verse. (eg. CD tracks 1 and 3 and CD2 track 1).The soldiers also had their songs with their own themes : the ‘sirvente’.  Customs of the era were described as was praise for the masters.  Then one day, the soldiers also became sailors and consequently seas and horizons appeared and their tales included distances and absence.Today, fado continues to tirelessly describe the ways and customs of those living in the suburbs. It no longer speaks of masters but sings of stones, street corners, alleys, night-time and the happy and sad moments of life.  There are tales of bull-racing and romance.  It is the ‘descriptive fado’ (CD 1 tracks 2, 3, 12, 18 and CD2 tracks 4,6, 10, 11, 17, 18).We would particularly like to call your attention to theme 12 on CD1 where we may appreciate the more recent ‘Pregoes de Lisboa’ (developed by Lisbon’s small traders). 
Other genres rooted in our traditions which have survived to this day include the ‘Contenses’ and the ‘Tourneyments’ which are now known as ‘Desgaradas’.  These are songs with improvised wording.  The ‘Desgaradas’ are more often used in the ‘Retiros’ of ‘Fado vadio’, the amateur fado, fado sung with devotion and passion.The ‘Plang’ is a song of lament : either a ‘cantiga de amigo’ (song of friendship), more often with a woman addressing a man (CD1 tracks 7, 9, 11, 13, 15, 17 and CD2 tracks 1, 3, 12, 16) or ‘cantigas de amor’ (love songs) where a man sings of a woman (CD1 tracks 5, 8, 10, 14 and CD2 track 2).  There were also the ‘cantigas de Escarnio e Mal-Dizer’ (songs of mockery and slander).The Portuguese people are universalist and practical, mingling with the other nationalities they may encounter.  It is therefore normal that their songs assimilated traits of the ‘Mornas’, the ‘Lunduns’, the ‘Modinhas’ etc. in a manner which enriched their Lusitanian character  (one trait being the Arab languor) leading them to the creation of the poetical and musical structure which marked fado at the end of the 19th century.  During its history, fado went through distinctive periods.  It lived in marginal districts and badly frequented houses.  It came across oppression and injustice (CD2 track 13). 
Its popular poets, using simple language, have always been the heralds of the ‘beco escuro’ (dark alleys) to inform of persecution or illicit love affairs.It has ventured into the homes of nobility where it was considered as exotic.  However, this proximity was not always advantageous.  Some people began to search further.  Then fado took on other poets such as Camoes, Florbela and David.It is strongly defended by Lisbon, the ‘Fado de Lisboa’, and by Coimbra (the university campus) with its ‘Fado dos Estudantes de Coimbra’ (CD1 track 5, CD2 track 9) and still retains its roots eight centuries later.  It faithfully relates the feelings of the people and has stepped out of the realms of folklore to become a form of national expression.We do not pretend to be historians, but simply wish to add a little something to help reveal the colours of Portugal and fado.  Still today, the theses, opinions and debates continue.  All this contributes to the life and continuity of fado.In these two discs, we attempt to express the feelings behind fado and discover where it thrives.  We find women and men, amateurs and professionals of varying social classes and with different degrees of education.  There are live and studio recordings of compositions all written at least fifty years ago.We are certain that the same feelings have always flowed through fado ever since its beginnings.  However, only someone of Portuguese birth can truly know, feel or describe the saudade of a fado.
ATMOSPHERE, INTERPRETERS AND STYLES
The people wisely say that it is not sufficient to want to sing fado, one has to be a ‘Fadista’ at birth.  The ‘Fadista’ is the interpreter of the fado who sings with his soul, independently of his origins, sex or age (CD1 track 5).Great ‘fadistas’ have always existed in fado.  Ever since Maria Cesaria and Severa (mother and daughter in the first half of the 19th century) until now (Amalia Rodrigues), numerous men and women have come from large seaside towns or from inland regions, from villages or from islands to enthusiastically reveal their Lusitanian and nomadic soul through their erudite or popular poems.The ‘fadista’ is expected to ostentatiously throw a black shawl over the shoulders.  She must use facial expression and hand gestures to highlight the importance of words or to help explain the subjective and intentional sense of the theme.  Less is expected of a male interpreter.  Before, men tended to sing fado with both hands in their trouser pockets thus appearing provocative or domineering.  Nowadays, this is no longer done but instead men (and women alike) place their hands on the shoulders of accompanying musicians and using slight pressure of their fingers, indicate when pauses or a faster pace is needed.One thing is certain - almost all ‘fadistas’ sing with their eyes half-closed and with such concentration that one may conclude that fado is, above all, a way of feeling.Nowadays, all types of fado, whether sung by professionals or by amateurs, have their own place to be heard - in ‘Retiros’, ‘Tpicos’ restaurants or ‘Casas de Fado’ (Fado houses), most of which operate as high standard restaurants.
The sound of the Portuguese guitar (a heart-shaped Portuguese lute) is an accomplice of the interpreter and those who listen cannot truly define their feelings.  It is also interesting to analyse the sounds coming from the Fado de Lisboa (CD1 track 16 and CD2 track 15) and the Fado de Coimbra (CD1 track 6 and CD2 track 8).  The viola (classical guitar) is always found accompanying the Portuguese guitar.  Fado’s accompanying groups usually comprise a first and a second Portuguese guitar, a viola and a bass viola.  Other instruments are sometimes added such as the accordion, saxophone, clarinet etc.  Today fado may be accompanied by large orchestras.  The actual musical structure has hardly evolved over the years and the traditional rule is that one composition may be used by a variety of writers.  This explains why the interpreter is often heard asking the musicians to play a particular theme (eg. Fado Mouraria, Fado Proença, Fado Corrido, etc.) and then sing alternative lyrics to the original one.On the other hand, the poets now have more freedom in their writing and no longer have to follow the traditional metres.In the present selection we may discover poets, musicians and interpreters from several generations.  Voices of various tones, forms and emotions, singing the same tune but with different poems show what is known as the ‘estilo’ (style) (CD1 tracks 11, 13, CD2 tracks 11, 14).  Each interpreter reveals his or her personal form of expression.  It is the style that is important and which defines a ‘Fadista’.  Today, as yesterday and as always, fado reunites the feelings of a nation.Quiet, please.  Now for some fado.
English adaptatio by Laure WRIGHT
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS/GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA, 2000
Strauss…
Falar da nossa Companhia é falar da concretização de um sonho do seu fundador e administrador - Armando Martins.Homem ligado à música e ao universo do disco desde 1969, seria em 1982 que, sob o inspirado nome dos grandes músicos bávaros “Strauss”, se iniciaria o percurso daquela que é hoje, sem sombra de qualquer dúvida, uma das mais prestigiadas Editoras de música e uma das mais apetrechadas redes de lojas de especialidade, quer a nível nacional como internacional. A “Strauss” or­­gu­lha-se de representar algumas das mais conceituadas editoras a nível mundial.Em 1989 a “Strauss” adquire o valioso espólio da casa “Sassetti”, uma editora fundada em 1848, e que na década de 70 deu voz à grande maioria dos que viriam a ser chamados “Cantores de Abril”. Acrescente-se ainda que entre tal arquivo constam preciosidades na área do disco falado, (entrevistas, textos, discursos e poesia) escritas e ditas pelos mais nobres nomes da literatura e das artes portuguesas. Actualmente tais obras estão a ser reeditadas sob a etiqueta “Strauss Palavras”.Apaixonado pela expressão lisboeta do fado, Armando Martins dedica a sua atenção aquela forma única de cantar-sentir e traz para a “Strauss Fado”, o passado e presente de compositores, autores, instrumentistas e interpretes de que este disco é um pouco o testemunho.Acompanhando a evolução dos tempos, das tendências e dos mercados, a “Strauss” lança--se internacionalmente com a sua etiqueta “Strauss Evolution” onde o valor dos sons é o veículo das sensibilidades e o contributo positivo para a divulgação universal da música como arte e espírito.Do sonho à realidade vai a força e o querer do homem e de quantos o seguem.No limiar do ano 2000 a “Strauss” prepara-se para continuar a ser, como se propôs, um bastião na defesa e promoção da música na cultura portuguesa.Assim Deus nos ajude.
Fado - Um poucode história e algo mais
Remonta ao séc. XII (1139) na Côrte do primeiro Rei de Portugal - Dom Afonso Henriques - o gosto pelas Artes e Letras. A constante influência duma Europa Cavaleira e Trovadoresca levaria também Portugal a formar a sua própria Escola de Poesia e a encontrar a estrutura inicial da sua literatura nacional. Por esses tempos nasceram então as “Chansó”, tendo por temas os mais variados assuntos, mas sobretudo falando da Côrte e das Damas, eram próprias dos Cavaleiros Fidalgos e o mais nobre género de canção constituida por “Tornada”. Hoje chamado de “Estribilho” - verso que se repete no fim de cada estância (ex: CD 1 pos. 1 e 3 ou CD 2 pos. 1).Igualmente a soldadesca tinha as suas canções com temas muito próprios - o “Sirvente”. Aqui descreviam-se os costumes da época ou enalteciam-se seus amos. Um dia os soldados seriam também marinheiros e veriam aparecer os mares, os horizontes e haviam de relatar epopeias, distâncias, ausências. A “Saudade” tinha então “assentado praça”, definitivamente no coração lusitano.Ainda hoje o Fado descreve, incansavelmente, os usos e costumes das gentes e dos bairros. Já não se dirige a amos mas, apaixonada, concreta ou abstractamente, canta as pedras, as esquinas, as vielas, as noites, os dramas e alegrias da luz e da sombra. Histórias de Touradas, romances de Fadistas e Marialvas. É o “Fado Descritivo” (CD 1 pos. 2, 3,12,18 e CD 2 pos. 4, 6, 10, 11, 17, 18).
Chamamos a particular atenção para o tema 12 do CD 1 onde se revivem os ainda recentes “Pregões de Lisboa”.Havia ainda outros géneros que enraizados nos costumes chegaram até aos nossos dias. Disso são exemplo os “Contenses” e “Tourneyment”, que hoje chamamos de “Desgarrada” cantiga em despique improvisado, cujos intervenientes se desafiam em termos e momentos que muitas vezes escapam à audiência, mas de que esta também pode participar.As “Desgarradas” são mais usadas nos Retiros de “Fado Vadio”, isto é, “Fado Amador” - o Fado que se canta, gratuitamente, por devoção e paixão!O “Plang” era uma canção de lamento: Ora “Cantiga de Amigo” geralmente dirigido da mulher para o homem (CD 1 pos. 7, 9, 11, 13, 15, 17 e CD 2 pos. 1, 3, 12, 16) ora “Cantiga de Amor” cantada do homem para a mulher (CD 1 pos. 5, 8, 10, 14 e CD 2 pos. 2).Haviam ainda as “Cantigas de Escárnio e Mal-Dizer” (CD 2 pos. 13).Sendo o português um universalista de pensamento e prática, multiplicando-se nos povos com que se cruzou, seria fatal que no seu “canto” não comungassem as “mornas”, as “lunduns”, as “modinhas”, etc., numa mescla multicultural que, enriquecendo o fio condutor do seu sentimento Luso (já ele de origem provençal também marcado, ao longo de séculos, pelo langor árabe) o conduzisse à realização da estrutura poética-musical com que se começa a escutar o Fado nos finais do século XIX. O Fado tem passado ao longo dos tempos por fases bem distintas. Habitou bairros marginalizados e casas de duvidosa frequência. Também se confrontou com a opressão e a injustiça (CD 2 pos. 13).
Os seus poetas populares, numa linguagem simples, não deixaram de ser arautos em “beco escuro” para denunciar perse­guições e amores ilícitos.Frequentou salões de nobreza e como algo exótico foi desfrutado. Contudo, esta aproximação havia de ser benéfica para ambas as partes. Uns iriam reencontrar a alma que lhes deu origem e os outros, responsabilizando-se, desenharam o seu espaço, aprumaram suas vestes e começaram a exigir outro saber. Para o Fado foram então recrutados outros Poetas: Camões, Florbela, David...Disputado com fervoroso bairrismo quer por Lisboa Fado de Lisboa – quer por Coimbra (Cidade Univer­sitária) Fado dos Estudantes de Coimbra – (CD 1 pos. 5 e CD 2 pos. 9), o Fado con­serva, ao fim de oito séculos, as suas raízes.Fiel ao sentimento do povo, ele sai do folclore para se tornar expressão nacional.Não somos historiadores. Nem aqui viria ao caso. Apenas desejamos dar um pequeno contributo para que nos conheçam melhor. Até hoje não se esgotaram as teses, opiniões e debates. Eis porque o Fado está vivo.Nestes dois compact disc procuramos exprimir todos os sentimentos por onde passa e vive o Fado: mulheres e homens, amadores e profissionais, de diferentes classes sociais e académicas, em estúdio ou ao vivo, num percurso de gravações cujas composições recuam a mais de 50 anos.     Acreditamos que o mesmo sentir que acompanhou a gesta portuguesa desde o alvor da sua nacionalidade, com mais ou menos influências nos ritmos e nos cantos, continua presente.Ninguém no mundo saberá melhor sentir ou descrever SAUDADE como num FADO um PORTUGUÊS!
Ambientes, Interpretes e Estilo
Diz o povo na sua singular sabedoria: “Não é Fadista quem quer, mas sim quem nasceu Fadista!”“Fadista” diz-se do interprete de Fado que canta com “alma”, independentemente da sua origem territorial, sexo ou idade (CD 1 pos. 5).Sabemos quão peculiar é esta forma de canto e quanta “raça” se exige a um/uma interprete até se lhe poder chamar, com orgulho bairrista, “Fadista de Raça”.Sempre existiram grandes “Fadistas” para o Fado. Creio mesmo que estariam sempre de acordo com as épocas e ambientes em que viveram.Desde Maria Cesária e Severa (mãe e filha, na primeira metade do século XIX) até aos nossos dias (Amália) muitos foram os nomes femininos e masculinos, nobres e plebeus, de vozes urbanas ou rústicas, vindos das grandes cidades do litoral ou do interior, das aldeias ou das ilhas, que arrebataram com os seus poemas eruditos ou populares, numa mensagem transcendente, a nossa alma Lusa e nómada.Da “Fadista” espera-se que ostente o seu xaile negro, bem franjado e de três pontas, sobre os ombros. Que use a expressão do rosto e o movimento das mãos para sublinhar o dramatismo das palavras ou encaminhar o sentido subjectivo e intencional dos temas (foto 1). Ao interprete masculino pouco se exige. Outrora, porém, era hábito cantar o Fado com ambas as mãos nos bolsos das calças numa atitude provocatória ou dominadora (foto 2).Actualmente este jeito está em desuso dando lugar a outra prática também comum às interpretes femininas: colocar as máos sobre os ombros dos músicos acompanhantes e com pequenas pressões da ponta dos dedos,dar-lhes sinais sobre as paragens, avanços ou ritmo no andamento adoptado (foto 3).
Porém, uma coisa é certa. Com rarissimas excepções, todos os Fadistas cantam com olhos semi-cerrados, numa concentração, por vezes dolorosa, que nos leva a concluir que o Fado é, acima de tudo, uma forma de sentir.Hoje em dia todos os tipos de Fado – profissional ou amador – têm o seu local próprio para serem escutados. Chamam-se “Retiros”, “Restaurantes Típicos” ou “Casas de Fado”, na sua maioria funcionando como restaurantes de superior categoria. O Fado que era escutado nas Tascas dos Bairros de Alfama, Mouraria ou Bairro Alto, pode agora ouvir-se sob a luz morna, intima e controlada, em secreto silêncio, longe dos tempos da “má fama” ou dos “rufias”.Ajustado ao canto encontra-se a Guitarra Portuguesa (alaúde português em forma de coração!) cujo som táo intimamente cúmplice do interprete faz com que aqueles que a escutam não saibam definir o que realmente sentem (foto 4).Também as guitarras discutem os sons que se atribuem ao chamado “Fado de Lisboa” (CD 1 pos. 16 e CD 2 pos. 15) e “Fado de Coimbra” (CD 1 pos. 6 e CD 2 pos. 8). Acompanhando a Guitarra Portuguesa está sempre presente a viola ( guitarra universal). Os conjuntos musicais para acompanhamento do Fado, são normalmente, compostos por primeira e segunda guitarras portuguesa, uma viola e uma viola baixo.Contudo, a esta formação, já têm sido subtraídos elementos e adicionados outros, como acordeão, saxofone, clarinete, etc. Mais modernamente o Fado tem sido acompanhado por grandes orquestras.
Em termos de construção musical dir-se-ia que o Fado pouco evoluiu, pois tradicionalmente mantém a regra de uma mesma composição servir a variados autores. Por este motivo é frequente ouvir-se o interprete solicitar aos músicos o tema (ex.: Fado Mouraria, Proença, Corrido, etc.) e cantá-lo com um poema diverso daquele para que o mesmo originalmente foi escrito ( CD 1 pos. 4, 6, 11, 13, 16 e CD 2 pos. 4, 8, 11, 13).O mesmo não se pode dizer dos poetas. Durante muito tempo, é verdade, cingiram-se à métrica “imposta” (quadras simples, quintilhas, sextilhas, alexandrinos) mas presentemente a forma poética é mais livre, e por assim dizer “arrastou” a nova geração de compositores que, não fugindo da linha melódica do “Fado Tradicional”, têm sabido evoluir.Seleccionamos poetas, músicos e interpretes de várias gerações. Vozes de todos os timbres, formas e emoções que, cantando a mesma melodia em poemas diferentes, mostram o que chamamos de “Estilo” (CD 1 pos. 11, 13 e CD 2 pos. 11, 14).Cada interprete “cria” a sua forma de dizer e aliando-a à palavra no contorno melódico da sua intima expressão de sentir, ele/a dá-nos a justa medida da sua entrega. O estilo valoriza e define um/uma “Fadista”.Hoje como ontem - e sempre - o “Fado” contem em si todo o sentimento dum Povo cujo horizonte é tão infinito e imaterial como o seu espírito!
Silêncio, vamos escutar o Fado.
Maria de Lourdes DeCarvalho
© STRAUSS - FRÉMEAUX & ASSOCIÉS/GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA, 2000
FADOS 1950 - 1999
Músicos
Guitarra Portuguesa
Fontes Rocha, Nobre Costa, António Parreira, António Chaínho, Ricardo Rocha, Carlos Macedo, Carlos Gonçalves, Francisco Carvalhinho, Anadias, Moreirinhas, Arménio Assis e Santos, António Moniz Palme.
Viola (Guitarra universal)
Francisco Perez Andion, Carlos Macieira, José Maria Nóbrega, Jaime Santos Junior, Jaime Martins, Francisco Gonçalves, Fernando Alvim , Manuel Martins, Júlio Gomes, Mário Araújo Ribeiro e Manuel Campos Costa.
Viola-Baixo
Joel Pina, Raul Silva, José Vilela, Pedro Machado, Luís Sarmento.
Produção, Concepção e Textos: Maria de Lourdes DeCarvalho
Consulta: “Fado, origens líricas e motivação poética”,de Prof. Dr. Mascarenhas Barreto.
Remasterização: Jorge D’Avillez e R. Vieira da Silva.
Estúdios: Strauss Studio, Lisboa
Fotografia: Francisco Nunes
Agradecimentos: Restaurantes Típicos “O Faia” e “Adega Machado”, Bairro Alto, Lisboa; “Senhor Vinho”, Bairro da Madragoa, Lisboa; “Clube de Fado”, Bairro de Alfama, Lisboa.
CD 1
1. LISBOA E O TEJO.
Maria  Armanda,      2’41
(Mário Raínho / Fontes Rocha)     
2. A VIELA.
Manuel Cardoso Menezes       3’43
(Guilherme Pereira da Rosa / Cravo)        
3. MEU BAIRRO ALTO.
Ana Rosmaninho     2’57
(Frederico de Brito / Carlos Rocha)       
4. VOCAÇÃO FADISTA.
Maria Amélia     3’39
(Manuel dos Santos / Dois Tons) - Desgarrada  
5. SUGESTÃO.
Napoleão Amorim     3’57
(Felisberto Ferreirinha / Arr. Assis e Santos) - Coimbra     
6. VALSA.
Guitarrada (Coimbra)          2’46
(A. Andias / D. Moreirinhas)        
7. O MEU ROSÁRIO.
Maria Leopoldina da Guia    3’13
(D.R. / Perseguição)   
8. CAIS DO DESENCONTRO.
Norberto Martinho  3’01
(Fernando Lito / Franklin)    
9. AQUELA QUE TE AMOU.
Rosa de Jesus  2’12
(D.R. / Miguel Ramos)      
10. ALTA RODA.
Júlio da Silva Ribeiro      3’10
(António José / Nóbrega e Sousa)      
11. ESPERANÇA MORTA.
Carolina Tavares          2’04
(Maria de Lourdes DeCarvalho / Zé Negro)
12. FADO RECORDADO.
Dom Heitor de Vilhena          3’40
(Carlos Alberto França)
13. COISAS DO NOSSO AMOR.
Maria Armanda       2’04   
(Mário Raínho / Zé Negro)  
14. CAMA VAZIA.
Manuel Fria  2’59
(João Imaginário / Cigano)  
15. TRÊS VOZES.
Maria Dilar,        2’34
(Maria de Lourdes DeCarvalho / António Chaínho)
16. BAILADO DO FADO.
Guitarrada (Lisboa)   2’58
(Francisco Carvalhinho)    
17. PARTIR É MORRER UM POUCO.
Maria Leopoldina da Guia  2’22
(António Santos / Dr. Mascarenhas Barreto)
18. NA IMENSIDÃO ALENTEJANA.
João Casanova          2’35
(Américo Patela / Rebocho Lima)
CD 2
1. SOMOS AMOR.
Maria Dilar 3’38
(Carlos Macedo / Helder Moutinho)
2. AMOR É FADO.
Norberto Martinho      2’31
(Lopes Victor / Fernando Manuel)
3. MEU NOME DE LAMENTO.
Carolina Tavares          2’39
(Jaime Santos / Maria de Lourdes DeCarvalho)
4. ÚLTIMA CORRIDA EM SALVATERRA.
Manuel Cardoso Menezes   4’22
(D.R. / Meia-Noite)
5. FADISTA DE RAÇA.
Maria AmÉlia       2’06
(Manuel dos Santos /Rosita)
6. UM FADISTA JÁ CANSADO.
Manuel DomingoS    3’05
(Popular / Corrido)
7. MALVA-ROSA.
Ana Rosmaninho          2’05
(José Inácio / Linhares Barbosa)
8. MELODIA N° 2.
Guitarradas            2’01
(Coimbra), (A. Andias / D. Moreirinhas)
9. SANTA CLARA.
Napoleão Amorim   4’34
(Angelo Araújo / Arr. A. Moniz Palme)
10. A CIDADE.
Maria Armanda        3’54
(Ary dos Santos / N. Nazareth Fernandes)
11. LENDA DE OFIR.
Dom Heitor de Vilhena    3’28
(D. José António Sabrosa / H. Costa Ferreira)
12. DOIS IMPOSSIVEIS.
Carolina Tavares        2’48
(Maria de Lourdes DeCarvalho/Julio Proença)
13. REQUIEM POR UM MORGADO.
João Casanova       3’01
(João Dias / Mouraria)
14. PINTADINHO.
Rosa de Jesus          3’13
(Popular / Pintadinho)
15. RAPSODIA POPULAR.
Guitarradas (Lisboa)         5’25
(Francisco Carvalhinho)
16. NÃO SEI QUE NOME DÁS AO MEU AMOR.
MARIA DILAR     2’24
(Miguel Ramos / Maria de Lourdes DeCarvalho)
17. FORA DE PORTAS.
Carlos Caseiro  1’42
(Maria da Conceição Piedade/Manuela Azambuja)
18. NOVO FADO DE ALCOCHETE.
Maria Leopoldina da Guia          2’50
(Constantino Menino / Arr. M. Leopoldina da Guia)
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