Jimmy Gourley - Un Américain à Paris
Jimmy Gourley - Un Américain à Paris
Ref.: FAL3270

Un livre de Rolande Hugard-Gourley

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Label :  FREMEAUX & ASSOCIES

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Presentation

Jimmy Gourley (1926-2008) was an American guitarist who left his mark on the history of jazz, particularly in France, his country of exile, where he exerted a considerable influence. He began playing in Chicago jazz clubs in the 1940s, where he was noticed for his talent and originality. In 1951, Jimmy Gourley embarked for Paris, where he found a dynamic and welcoming jazz scene. He played in some of the capital's most famous clubs, including Tabou, Club Saint-Germain and Blue Note. A pillar of the Paris jazz scene, he extended his international reputation, collaborating with a host of French and American musicians, including Henri Renaud, René Urtreger, Eddy Louiss, Daniel Humair and Barney Wilen, as well as Kenny Clarke, Lou Bennett, Stan Getz, Lester Young and Duke Ellington, to name but a few. Rolande Gourley has pieced together a life of jazz, with its highs and lows, its incredible contributions and exchanges, from an inestimable wealth of documents and personal accounts: photos, drawings, press cuttings and correspondence. 240 pages book, in French.
Augustin BONDOUX / Patrick FRÉMEAUX



240 PAGES

Press
“Jimmy Gourley (1926-2008) spent most of his career as a jazz guitarist in France, after moving there from the USA in 1951. This charming book is written by his French wife, with the aid of her memories and numerous retained letters and press cuttings. It benefits from a seven-page introduction by Alain Gerber, who quotes pianist Henri Renaud’s words about the significance of Gourley’s influence on French jazz: “He helped us to discover what four years of war had prevented us from realising: the importance of Lester Young and Charlie Christian in the development of modern jazz” (my translation). Christian was clearly a major influence on Gourley, particularly in the importance of the rhythmic vitality known as swing.It’s worth noting that Madame Gourley uses a considerably smaller vocabulary than is Gerber’s custom, which means the book is very approachable for those with a fair rather than extensive command of French. A conventional chronological approach takes the reader through Gourley’s childhood, his replacing of Jimmy Raney in the band of Jay Burkhart, his work with Anita O’Day and others and his eventual decision to leave behind the Americans who were sadly following Parker into drug abuse.For the next half century Gourley was firmly established in France while also working elsewhere in Europe. His wife’s coverage of those years blends personal reminiscence with numerous photos and preserved corespondence with friends still in the USA (such as Lou Levy) and other American exiles (such as Jimmy Woode). The sense of humour shared by herself and her husband is never far from the surface and her account is far more than a simple record. And this means that the book is very readable for someone like myself who had very little acquaintance with Gourley’s many recordings or curiosity about his life.That situation has now changed however. Frémeaux produce CDs as well as books and they have compiled an excellent box of three CDs covering the guitarist’s recordings from 1951 to 2002, including his meetings with Clifford Brown, Lester Young, Armstrong and Ellington (Battle Royal), Roy Haynes, Stan Getz and, of course, many very able French musicians. The book and CD box complement each other admirably but either is well worth exploring on its own. I end by congratulating Frémeaux & Associés for a fitting tribute to someone who was clearly an admirable person and an admirable musician.”By Graham COLOMBE – JAZZ JOURNAL
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« L’arrivée à Paris en 1951 du guitariste américain Jimmy Gourley (1926-2008) a fait souffler un vent de fraîcheur sur la scène hexagonale du jazz alors déchirée par la lutte intestine opposant le clan des « raisins aigres » rassemblant les partisans du bebop, à celui des « figues moisies » groupant les tenants d’un classicisme intransigeant.Son mérite fut de dépasser ce débat stérile en révélant aux musiciens français l’existence d’une troisième approche exprimée en ces termes par le pianiste Henri Renaud : « Il nous fit découvrir ce que quatre années de guerre ne nous avaient pas permis d’imaginer : la place et le rôle majeur de Lester Young et de Charlie Christian dans la création du jazz moderne. » L’importance de Jimmy Gourley est mise en avant par une opportune sélection de son œuvre discographique proposée par les trois Cds du coffret intitulé « Un Américain à Paris, 1951-2002 » dont la direction artistique a été confiée à Jean-Paul Ricard et Jean Buzelin.(...)L’ensemble de ces faces révèle l’élégance de son jeu de guitare campé dans la tradition Charlie Christian/Jimmy Raney, son sens de la note juste et un refus constant de céder à la facilité. Ces qualités lui vaudront de figurer en bonne place dans l’ouvrage de Norman Mongan intitulé « The History of The Guitar in Jazz » (Oak Publications, 1983).       Ces enregistrements constituent l’illustration sonore de sa biographie écrite par son épouse Rolande Hugard-Gourley.S’y trouve une présentation chronologique et minutieuse des épisodes les plus marquants de sa carrière, le tout étayé par des photos, des dessins, des articles publiés dans des revues spécialisées (Jazz Hot et Jazz Magazine), les témoignages de ses collègues et une correspondance avec ses proches d’un grand intérêt.On y croise, au hasard des rencontres, Henri Renaud qui lui ouvrira les portes des clubs parisiens, Lou Levy le complice de toujours et l’auteur de lettres pleines d’humour, Stan Getz, Zoot Sims, Dexter Gordon, Christian Escoudé, Félix Lemerle mais aussi Line Renaud et Nicoletta.Ces deux réalisations de la maison Frémeaux & Associés constituent un hommage bienvenu au talent d’un grand guitariste. »Par Alain TOMAS – COULEURS JAZZ
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« Lectrices guitaristes, lecteurs Cool, voici venu le moment de vous retrouver autour de la mémoire du guitariste Jimmy Gourley (1926-2008), domicilié en France de 1951 à sa mort avec quelques escapades au pays natal, les Etats Unis d'Amérique. Il fut d'ailleurs naturalisé français en 1994. Rolande Hugard-Gourley fut l'épouse de Jimmy Gourley de 1982 à 2008. Avec plusieurs amis et témoins, de nombreuses photos, son livre raconte la vie de JImmy Gourley, guitariste de Jazz, installé à Paris depuis 1951, naturalisé Français par arrêté préfectoral en 1994. Jimmy Gourley était Blanc. Ce n'est pas le racisme qui l'a poussé à s'installer à Paris mais la drogue. Pour y échapper. Et le racisme aussi finalement car il se fichait complètement de la couleur de peau d'un musicien. Est-il bon ou mauvais? C'était sa seule question. Pour qu'il soit bon, il fallait qu'il swingue, qu'il balance en bon français donc qu'il sache compter. Quel que soit le contexte musical, Jimmy Gourley swinguait toujours. Le livre raconte sa carrière, de ses débuts aux Etats Unis d'Amérique, ce qui comprend la guerre dans la Navy , dans le Pacifique Sud, loin des combats à l'installation en France et aux différentes façons d'y survivre comme Américain blanc et guitariste de Jazz. Les années d'or du jazz, de 1951 à 1969, furent des années d'or sans or. Difficile de payer les factures et les loyers en gardant son intégrité musicale. Et pourtant quelles rencontres ! Stan Getz, Martial Solal, Pierre Michelot, Kenny Clarke, Duke Ellington & Louis Armstrong pour le tournage du film  " Paris Blues " (1960). Ensuite Jimmy Gourley paya ses factures en jouant pour des vedettes de variété française comme Nicoletta, amatrice de Jazz. Impérméable au rock'n roll comme au free Jazz, Jimmy Gourley resta un chic type, fidèle à l'enseignement de Jimmy Raney & Tal Farlow jusqu'à la fin. Après les mots, la musique. Le livre peut se lire sans le coffret de 3 CD qui résume la carrière de Jimmy Gourley mais ce serait dommage. Enregistrements de 1951 à 2002. (…) L'héritage de Jimmy Gourley est toujours en vie avec son fils Sean Gourley (1963), guitariste de Jazz, qui joua longtemps en duo avec son père. Cela aussi est raconté dans le livre " Jimmy Gourley. Un Américain à Paris ". » Par Guillaume LAGREE – LE JARS JASE JAZZ
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« Jimmy Gourley est un de ces musiciens trop méconnus qui, pourtant, ont tracé un chemin nouveau au jazz durant les années 1950 et suivant es. Ce guitariste américain né en 1926 s’est en effet installé en France dès 1951 et y a changé le cours des choses. Dans la préface au livre de sa veuve, Rolande HugardGourley, le spécialiste du jazz Alain Gerber l’appelle « le porteur de lumière » et montre qu’il a pesé sur l’évolution du jazz européen bien davantage que beaucoup d’autres. A côté du « parkérisme » incandescent, il a ouvert une voie nouvelle, qui fait la part belle « aux subtilités harmoniques, au lyrisme délicat, au vœu d’exprimer les choses sans élever la voix ». Jimmy Gourley est l’initiateur en France d’une révolution tranquille, faite de clarté, de murmures, de chant, de coolitude. La bio de Gourley traque l’homme et le musicien dans ses moindres détails. Le coffret le montre en bonne compagnie : Henri Renaud, le pianiste qui l’a accueilli en France, Lou Bennett, qui fut quasi le premier partenaire de notre Philip Catherine, Stan Getz, Lester Young, Eddy Louiss, Duke Ellington, etc. Un guitariste à découvrir ou redécouvrir. Et merci en passant à ces cadors du jazz de chez Frémeaux & Associés, qui n’ont de cesse de montrer, par le disque et maintenant aussi par le livre, la richesse de tous les jazz. » Jean-Claude VANTROYEN – LE SOIR
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« Je garde en mémoire l’achat d’un 33 tours, au vingtième siècle, de Jimmy Gourley (1926-2008). J’avais alors noté que ce bougre de guitariste que je ne connaissais pas encore se payait le luxe d’avoir la rythmique de Stan Getz, rien moins. Le saxophoniste, lui, s’appelait Dju Berry… et je ne savais pas encore que c’était un pseudonyme qui masquait le nom véritable du musicien alors sous contrat avec Verve : Stan Getz. Cette anecdote personnelle pour vous signaler que vous en trouverez une myriade d’autres, bien plus intéressantes, dans le livre sorti en juillet dernier que lui consacre son épouse, Rolande Hugard-Gourley. Arrivé à Paris en 1951, le natif de Saint-Louis a connu et joué avec le gratin d’un jazz aujourd’hui assez mal en point. Je vous épargne la liste, plus longue qu’un jour sans pain, où l’on croise Dexter Gordon, Lou Bennett, Eddy Louiss, Daniel Humair, Lester Young, Bud Powell, Clifford Brown, Lou Levy (encore un talentueux oublié du jazz) ou son pote de lycée Lee Konitz et quelques dizaines d’autres. Écrit selon une chronologie rigoureuse, l’ouvrage fait défiler le jazz triomphant des années cinquante et soixante à Paris, avant que la pop et le rock le malmènent et le masquent, sans ignorer les difficultés rencontrées à s’exprimer musicalement dans les décennies suivantes par cet adepte d’un jeu au swing clair et parfaitement articulé, dont l’un des mentors était Jimmy Raney, l’autre étant Ronnie Singer (1925-1953), prématurément décédé. On trouve d’ailleurs en ligne quelques traces enregistrées de cet artiste sur Youtube. L’élégance était la marque de fabrique de Jimmy Gourley (quand une note suffit inutile d’en jouer deux) et son phrasé la reflétait dès lors qu’il empoignait sa Gibson ES-150. Tous ceux qui l’on connut et qui témoignent dans cette biographie disent qu’à sa façon il a changé le jazz français. Une chose est certaine, son toucher et son attaque ont marqué le jazz de son époque et, ladite époque ayant durée presque six décennies, il en reste aujourd’hui dans le jazz un je ne sais quoi de prégnant bien qu’enfoui dans les limbes d’une mémoire bousculée par un monde ayant perdu le sens de la nuance. Frémeaux & Associés faisant les choses avec rigueur et précision, ils ont profité de la sortie de ce livre pour éditer une compilation en trois disques qui balaye l’ensemble de son œuvre de 1951 à 2002. Elle porte le même nom que le livre et la direction artistique en a été confiée à Jean-Paul Ricard et notre précieux contributeur à Culture Jazz, Jean Buzelin. » Par Yves DORISON - CULTURE JAZZ
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« Ce n'est pas tant un personnage que l'on découvre qu'un homme que l'on rencontre. Et auquel on ne peut que s'attacher, et cela parce qu'il est présenté avec un amour qui, si profond soit-il, ne se donne pas en spectacle. Cet attachement associé à cette pudeur fait à mes yeux, en même temps que son originalité une grande partie du prix du travail de Rolande Gourley. Lequel, en outre, accomplit la performance d'être à la fois (ce n'est pas courant, croyez-moi !) d'une densité remarquable et d'une fluidité exemplaire. Et puis elle a su entretenir l'intérêt (le désir !) du lecteur en évitant, par des considérations annexes, par des citations toujours pertinentes et parfois inattendues de le rendre trop linéaire, d'en faire un simple compte-rendu des événements. On ne peut feuilleter ces pages dans l'indifférence, ni sans ressentir que c'est aussi de chacun de nous qu'elles parlent à leur manière. Bref, la réussite est complète et donne à Rolande cent fois raison d'avoir pris les choses en mains. »Alain Gerber (Ecrivain et ex producteur de France Musique)
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