Eric Le Lann - Scorpion ascendant Belon
Eric Le Lann - Scorpion ascendant Belon
Ref.: FAL3320

L’autobiographie d’Eric Le Lann - Préface de Francis Marmande

Ref.: FAL3320

Author : Eric Le Lann

Label :  FREMEAUX & ASSOCIES

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Presentation

Scorpion ascendant Belon is the life of a jazz musician told like a trumpet solo: dazzling, sensitive, unpredictable. In this intimate and candid account, Éric Le Lann looks back on forty years of a career marked by formative encounters (Chet Baker, Martial Solal, Archie Shepp), setbacks and the realities of the profession. Both a chronicle of a vanished world and a deep dive into the soul of a musician, this book reveals everything about the freedom of jazz, between rage, humour and melancholy. A rare, direct and moving testimony. 162 pages book, in French.
Patrick FRÉMEAUX



162 PAGES

Press
« Le trompettiste Eric Le Lann sort une autobiographie, une pause dans une vie de jazzman toujours en activité, avec ses doutes et ses réussites, et l’art de passer du rire à la mélancolie.“Scorpion Ascendant Belon” est le récit de vie d’un musicien de jazz, jalonné de rencontres. C’est aussi un récit personnel et lucide qui laisse voir les moments d’enthousiasme et de doute inhérents à la création artistique. Eric Le Lann raconte la musique comme un passeport pour la liberté depuis l’enfance en Bretagne en pension, l’initiation par son père à la trompette, le choc d’un accident de voiture puis le départ à Paris comme la volonté de s’affranchir d’un parcours a priori tracé.Ce sont non seulement les rencontres avec ses contemporains (Chet Baker, Martial Solal, Mike Stern, Al Foster, Eddie Gomez, Archie Shepp...) qui le fortifient dans son itinéraire mais aussi les figures connues et moins connues qui éclairent une existence, entre rires et mélancolie. C’est aussi une réflexion sur la création et le sens qu’elle peut donner à une vie, sans jamais négliger la part de questionnement et d’interrogations qui accompagne un cheminement exigeant et singulier.Eric Le Lann est né le 4 novembre 1957. Il a enregistré une vingtaine de disques sous son nom. Deux documentaires lui ont été consacrés : “Eric Le Lann portrait” d'Alain Gallet en 1990, produit par France 3 Ouest, ainsi que “Eric Le Lann à la trompette” en 1992, un film de Valérie Stroh produit par France 2 et Arte. Il a écrit des musiques pour le cinéma et le théâtre. Il continue actuellement sa carrière de trompettiste de jazz. »Par Claire DE PREKEL – FRANCE MUSIQUE
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« Après une carrière exceptionnelle auprès de géants du jazz et 18 albums sous son nom, le trompettiste Eric Le Lann choisit le livre pour partager son expérience et son amour de la musique. (...) Ce que raconte Eric Le Lann en 160 pages est vertigineux. Autodidacte, il joue avec la crème du jazz hexagonal des années 1970-1980, mais aussi avec Bernard Lavillier ou Henri Salvador. Il accompagne des musiciens noirs américains sur des albums historiques du genre. Sans être toujours bien accueilli : "Ils avaient subi le racisme aux Etats-Unis, ils ne voulaient pas jouer avec un blanc." Un fossé culturel qui lui fait écrire qu'il a "souvent l'impression d'être à la place d'un Noir américain de la Nouvelle-Orléans qui vient disputer une compétition de bombarde à Lorient". (...) » Par Morvan LEON – LE TELEGRAMME
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« Eric Le Lann le trompettiste bien connu, peut-être un peu trop rare, vient d’écrire ce récit de vie, la sienne. A travers son parcours de musicien et d’homme, c’est l’envers du décor du monde du jazz qu’il décrit qui est ici intéressant. Les galères du début, les jams non payées, les rencontres avec les autres musiciens, souvent intéressantes, parfois décevantes, les doutes permanents, les joies, les récompenses sans valeur, les amitiés, que de choses contrastées qu’il nous livre sans détour, faisant parfois descendre de leur piédestal certaines figures. Le belon breton peut ainsi se faire scorpion. Il nous parle de ses admirations aussi, pour ses collègues trompettistes, Clifford Brown, Miles mais de loin et surtout Chet Baker dont il a été proche, pour Martial Solal qui tout jeune lui a fait confiance, pour René Urtreger avec qui je l’avais vu en 2016 au festival de Capbreton. On croise aussi Mike Stern, Herbie Hancock, Wayne Shorter, Nougaro en goguette, Eddie Gomez, Stéphane Grappelli, Dexter Gordon, d’autres musiciens tout aussi talentueux mais moins célèbres… Il évoque bien sûr son enfance, ses dures années de pension, son accident à 17 ans qui finalement lui sera une rampe de lancement vers une certaine liberté. Quand il évoque, sans le ménager, le milieu de la musique, le succès qui remplace le talent «Le jazz sans risque c’est du bal musette», l’arnaque des plateformes de streaming, on sent une certain désenchantement et surtout un vrai recul sur sa propre vie. Le livre fourmille d’anecdotes, comme cette confidence d’Al Foster, batteur de Miles pendant treize ans en n’aimant pas sa musique de l’époque, la rencontre avec Trintrin dont je ne vous révèlerai pas le nom, avec Archie Shepp, lui qui déteste le free jazz « c’est chacun dans son coin : pour moi ça ne peut pas marcher ». Un bouquin passionnant que j’ai dévoré en deux heures sans le lâcher une minute. »Par Philippe DESMOND – ACTION JAZZ
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« Son franc-parler nous entraine dans un parcours sans ménagement, à fond dans une vie de musicien pas opportuniste, mais talentueux et bosseur. Inspiré et parfois chanceux aussi. Le blues, il connaît, et sait nous en donner la vraie couleur, son blues, parce que la vie de musicien ne fait pas de cadeau. La musique, elle, fait des cadeaux et le trompettiste sait où les trouver, et avec qui. Un ouvrage rare parce qu'en français, par un musicien français un peu trop méconnu, eu égard à une carrière particulièrement riche de pépites musicales et de la reconnaissance de ses pairs. »Par Ivor MALHERBE - RTS
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« En sous-sol imaginez-vous au comptoir du Sunset. À vos côtés dans le club parisien, l’illustre Éric Le Lann vous gratifie de quelques confidences. "Scorpion ascendant Belon" déroule sur 160 pages les mots que Le Lann veut bien nous narrer, quatre décennies d’aventures artistiques. Une plongée de vie, celle d’un musicien exigeant, devenu jazzman de référence. La langue écrite de Le Lann brille à l’égal de son jeu de trompette, en phrases incisives, pas d’affèterie ni d’effets cinématographiques. Des morceaux vraiment choisis où dominent les figures cruciales ayant jalonné son parcours : Martial Solal, Chet Baker, Michel Graillier. Quelques pointures américaines affiliées à la galaxie Miles Davis : Herbie Hancock, Mike Stern, Al Foster, Wynton Marsalis. Des compagnonnages enrichissants : René Urtreger, Ivan Jullien, Pepper Adams, Bernard Lavilliers, Billy Higgins, Archie Shepp, Michel Petrucciani, Claude Nougaro toujours sur l’écran noir de ses nuits blanches… flashback à déguster. Le Lann affirme ses points de vue, expose sa vérité, les réalités quotidiennes du métier, exprime sa virulence vis à vis des conditions bien françaises de la reconnaissance ou du succès versus celle du talent, qu’Eric érige en vertu fondamentale. En contre-point de faits visibles ou connus, figure toute une série d’autres confessions back stage, sur des parents pas simples, des rencontres improbables (Helen Merrill) ou salutaires (« Trintrin » « Marylin » « René » « Ciryl » ..), des routes parfois accidentées. Eric Le Lann a eu ce courage de publier un recueil en forme de mise en lumière de son jardin secret. Précieux. » Par Christian DUCASSE – CULTURE JAZZ
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« Ni roman, ni autobiographie, pas un essai non plus, ce texte démarre à 160 kilomètres à l'heure, vole dans le décor, puis s'étire en fragments jusqu'à sa chute aussi brutale que déconcertante. Il faut accepter de s'y perdre pour suivre Eric Le Lann, grand trompettiste de jazz, dans ses phrases acérées mais sincères. Des figures passent, Chet Baker, Martial Solal ou Marie Trintignant, évoqués avec pudeur et tendresse. Des dures leçons aussi que chacun, musicien, auditeur ou critique, pourra méditer. Le Lann se révèle identique à sa musique. Il ne triche pas. »Par Louis-Julien NICOLAOU - TELERAMA
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« Et l'on va parler beaucoup d'Eric Le Lann ces jours-ci car il publie en ce moment son recueil de mémoires qui vaut son pesant de notes bien sonnantes car on y prend le pouls de la planète jazz de la fin des années 70 jusqu’à aujourd’hui ou presque, avec des souvenirs aussi précis que passionnants qui permettent au lecteur de croiser René Urtreger, Chet Baker (auquel un long chapitre est consacré), Bernard Lavilliers, Henri Salvador, Claude Nougaro, Archie Shepp et bien d'autres... Et tout cela est écrit dans une prose directe, sans détours, mais très attachante et très "cash" -il est « cash » Eric Le Lann- avec des anecdotes savoureuses sur le métier de jazzman(…)  » Par François LACHARME – CLUB JAZZ A FIP
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« Fin 2021, l'Académie du jazz avait cru bon de supprimer un prix "livre" spécifique dans son palmarès annuel. À l'inverse, les éditions Frémeaux & Associés se sont récemment lancées dans un travail de parution et de réédition de livres qui fait vraiment honneur à cette maison et à son cofondateur, Patrick Frémeaux. Très heureux de voir que le si beau récit de vie et de jazz d'Eric Le Lann, publié à ses propres frais dans un premier temps, retrouve ainsi une nouvelle vie. » Par Laurent Sapir TSF JAZZ, le 13/09/2025 Article du 22/10/2022, par Laurent Sapir TSF JAZZ "Le jazz sans risque, c'est du bal musette ", écrit le trompettiste Eric Le Lann dans "Scorpion ascendant Belon", un récit de vie gorgé de vérité, de mélancolie et de si belles rencontres... C'est dans Cap Fréhel, album breton et électrique qu'Éric Le Lann enregistre après la mort de Miles Davis en 1991, qu'on retrouve ce titre mystérieux, Scorpion ascendant Belon, qui fait à la fois référence à un signe du zodiaque et à une huître du Finistère. Lionel Belmondo est au sax, Jean-Michel Pilc au piano, Richard Bona à la basse et Jean-Paul Ceccarelli, le frère de Dédé, à la batterie. Le morceau file à toute allure. À peine plus de 2'30. On frôle l'accident. Soudain, la trompette change de rythme. Elle a encore de la fièvre, mais c'est comme une mer qui se retire. Fin de l'album. Scorpion Ascendant Belon en version écrite, à présent. On ne frôle plus l'accident, on y est. C'est même le motif initial d'un récit de vie dont l'attaque donne le ton: "La route est droite sur cinq kilomètres, elle traverse la forêt de Caribet, je sais qu'au bout il y a un virage à 90 degrés "... Et aussi en travers de cette route une Renault 12 fatale à ses deux  occupants, une mère et son bébé. Éric Le Lann n'était pas au volant. Il s'en tire avec trois mois d'immobilisation.Subir cela à 17 ans alors qu'un séjour en pension vous a déjà bien bridé les ardeurs, c'est chaud. Un désir infernal de bougeotte le taraude. Envie de tout arrêter, les études, le sport. Fuir la Bretagne au plus vite et monter à Paris avec sa trompette, même si votre musicien de père a tout fait pour vous en dissuader. La suite, c'est ce que Francis Marmande dans sa préface qualifie si joliment de "fragments, accents, allers retours indifférents à l'ordre souterrain qui le dicte, murmures d'amour et très précises références à l'argent (comment vivent les musiciens?)". Premiers sets non payés, première claque en écoutant un autre trompettiste, Jean-Loup Longnon. "T'as vu comment je joue ? Je n'ai pas de boulot, rien. Tu repars quand ?". Le Lann reste. C'est trop beau un club de jazz à Panam', la nuit: le Snow Club, le P'tit Opportun ou encore le Furstenberg de la rue de Buci... Cette musique n'est-elle pas d'ailleurs en train de revivre dans la capitale au début des années 80 alors que René Urtreger, après avoir quitté Claude François, convoite un cinquième larron dans le groupe qu'il est en train de monter avec Jean-Louis Chautemps, Jean François Jenny-Clark et Aldo Romano ? Des belles rencontres, il y en aura d'autres: Martial Solal dont le trompettiste sera l'un des principaux solistes dans différentes formations (leur duo à l'Olympia lors d'une soirée You & The Night & The Music organisée par TSFJAZZ est resté dans les mémoires) et qui signe des arrangements pour orchestre symphonique dans un disque de Le Lann dédié à Charles Trénet et Édith Piaf, René Caumer qui depuis son antre corse du festival Jazz à Calvi rend possible financièrement ce même album, ou encore le producteur Cyril Guiraud qui permet à Éric Le Lann de séjourner dans le mythique Chelsea Hotel tout en lui offrant pour son premier disque de jazz-rock en 1989 une sacrée "dream team" avec notamment Eddie Gomez et Mike Stern. Le trompettiste participe aussi à l'aventure Autour de minuit de Bertrand Tavernier, et il est aux premières loges lors des tournées triomphantes de Bernard Lavilliers et Henri Salvador. Et pourtant que de vague à l'âme au fil des pages. Tout en lyrisme feutré lorsqu'il improvise à la trompette, doté qui plus est d'une impressionnante soif de culture (livres, films, théâtre, avec en renfort ces pages si poignantes consacrées à Marie Trintignant...), Éric Le Lann peut aussi se laisser aller à des humeurs plus terre à terre. Il a surtout la dent dure contre ceux qui à ses yeux n'ont pas galéré comme lui a galéré : les "tricheurs" qu'on fait bosser et qui vous éreintent à peine le dos tourné, ceux qui disposent des bons réseaux, qui soignent leur look ou qui n'ont pas bossé par coeur les solos de Clifford Brown jusqu'à les ralentir en passant du 33t au 16t pour mieux les analyser... La rancoeur pourrait virer à l'aigreur si Le Lann n'observait pas en parallèle que la jalousie est un sentiment sacrément répandu en musique et qu'au fil du temps, il a cessé de considérer que plus un musicien est connu, plus il est mauvais. "Le jazz sans risque, c'est du bal musette ", ajoute-t-il. Idem pour une autobiographie toute en congratulations et auto congratulation. Ce ne serait que du roman Harlequin. Avoir rencontré Chet Baker (et vu Archie Shepp les larmes aux yeux lorsque la SACEM le rétribue avec des années de retard...) immunise contre un tel risque. C'est peut-être même la clé de cette irrépressible mélancolie ne s'embarrassant d'aucune mièvrerie romantique, l'odyssée aux côtés du musicien-junkie qui devait réapprendre à jouer alors qu'on lui avait démoli les dents. De quoi inspirer à Éric Le Lann des passages particulièrement âpres et justes. (...) »  
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