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  • « Une éblouissante démonstration » par Paris Move
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    « Spécialiste incontesté de l’œuvre du Genius, Joël Dufour a déjà été le curateur de pas moins de cinq coffrets consacrés à Brother Ray dans la collection Frémeaux (chroniqués ICI, ICI, ICI, ICI et ICI), mais il se lance cette fois dans un authentique labour of love, en jetant non seulement la lumière sur les influences du jeune Ray Charles Robinson au cours de ses années d’apprentissage, mais aussi l’impact indéniable qu’il eut à son tour sur maints de ses successeurs. En pas moins de sept CDs (et 171 titres), Dufour effectue un ballet incessant entre le répertoire de Charles et celui de ses modèles, mettant également en perspective son influence auprès de ses nombreux disciples. Il résulte de cet impressionnant jeu de miroirs une saisissante time-line de la transmission d’un patrimoine cohérent (tant sur le plan culturel que stylistique), au cœur des courants musicaux afro-américains, depuis la fin des années 20 jusqu’au début des sixties. On entend donc défiler en amont des réf [...]

  • « A consommer sans aucune modération » par Le Soir
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    « Quand Frémeaux & Associés s’attelle à une publication, on peut dire que le label le fait à fond. La preuve par ce coffret de 8 h 34 de musiques autour du grand maître Ray Charles, dont la réalisation a été confiée à un connaisseur au superlatif, Joël Dufour. Il s’agit d’analyser ici la place de Ray Charles dans l ’univers musical. Lui, ses inspirations, ses influences. Comment il a absorbé les musiques qui l ’environnaient pour créer la sienne, comment il a diffusé sa musique pour influencer celle des autres. Mais n’ayez crainte : ce n’est pas un livre complexe qu’on vous propose ici, mais bien un recueil de chansons. En tout 171 morceaux. Quasi tout le temps en parallèle. Style : I realize now de Nat King Cole suivi du I wonder who’s kissing her now de Charles. Le Doodlin’ d’Horace Silver suivi du même par Charles. A l ’inverse : This little girl of mine de Charles et ses reprises par les Everly Brothers et Gloria Lynne. Ou son fameux Hit the road Jack suivi du Come on back Jac [...]

  • « La belle œuvre » par Chant Songs
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    « Avec Les Poètes en chansons, les Editions Frémeaux & Associés offrent une anthologie de ces grands poèmes mis en musique et servis par des interprètes, et parfois compositeurs, qui ont fait de la belle œuvre. Et popularisé ses classiques auprès d’un large public.Selon une légende répandue, Victor Hugo aurait écrit : « Défense de déposer de la musique le long de mes vers » (il semblerait que ce soit une création de Leconte de Lisle). Les compositeurs ont eu raison de braver « l’interdit » et de mettre en musique certains poèmes. On peut se demander qui connaîtrait par exemple Rutebeuf, sans le savant collage que fit Léo Ferré de plusieurs poèmes de l’auteur du Moyen-Âge avec son Pauvre Rutebeuf. Ferré qui déclarait comme le signale le livret accompagnant le coffret : « J’ai mis en musique Rutebeuf. Il a vécu il y a 700 ans. Aragon vit en 1961 ; c’est assez dire que le vers français a un potentiel de musicalité.« S’il y avait un doute sur l’importance de cette mise en musique de l [...]

  • « L’oeuvre de Glissant décortiquée avec finesse » par Le Soir
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    « Edouard Glissant (1928-2011) est l’écrivain de la diversité. Il crée les concepts d’« antillanité », de « Tout-monde » et de « Relation », il repense la notion de créolisation ainsi que les modalités du dialogue des cultures. Essais, poésie, romans, engagement politique, il est de tous les combats. A l’identité-racine, fermée sur elle-même, il oppose l’identité-relation, ouverte sur l’échange. Dans ses écrits, il aborde aussi bien l’écologie, le racisme, que la mondialisation et l’identité. Il a obtenu le Prix Renaudot pour son premier roman, La Lézarde, en1958. Et a recueilli des histoires et des poèmes, comme dans La Terre le feu l’eau et les vents : une anthologie de la poésie du Tout-monde. Aliocha Wald Laslowski est professeur à l’Université de Lille, essayiste, journaliste, chroniqueur et spécialiste de l’oeuvre de Glissant qu’il décortique avec finesse dans cet enregistrement divisé en trois parties : L’homme de lettres, Les idées au service du monde et Réflexions sur les [...]

  • "Un labeur de salubrité publique" par Paris-Move
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    "S’il est établi que le blues connut trois rois (BB, Albert et Freddie King), le jazz n’en compta pas moins deux comtes (Count Basie et Earl Bostic – bien que guère de sang bleu ne caractérisât jamais le second), mais un seul duc : Ellington. Et encore, ce titre s’avère rétrospectivement bien en deçà de son rang, puisque comme le décrivait André Francis, il était “un roi dans un monde orchestral qu’il n’a jamais cessé de réinventer”. Pianiste, compositeur et band leader, il l’énonça lui-même : “mon instrument, ce n’est pas le piano, mais l’orchestre tout entier”. Sans conteste l’un des exégètes les plus pointus en Dukologie, Alain Pailler n’en est pas à son coup d’essai éditorial en la matière: après avoir déjà publié trois ouvrages sur la question, il a également assuré la direction artistique du coffret “Plaisir d’Ellington” pour la même maison. En se consacrant cette fois de front à la confection de ce quadruple CD (avec la complicité de Tony Baldwin) et à la mise à jour de son [...]

  • « Le Sésame ouvrant sur un domaine musical incomparable » Par Classica
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    Il y eut dans le parcours musical exceptionnel de Duke Ellington des époques que l’on distingue peut-être arbitrairement, mais qui correspondent à des évolutions de son style orchestral, de ses compositions et arrangements. On connaît ainsi le style « jungle », puis « mood » des années 1920 et 1930. On peut apprécier aussi la période 1950-1952 avec la présence de Louis Bellson à la batterie, comme c’est mon cas, puis celle de Sam Woodyard. Mais celle qui est généralement considérée comme l’âge d’or de la sage ellingtonienne, c’est celle des années 1940-1942, où l’orchestre inclut le bassiste Jimmy Blanton, qui devra quitter en 1941 pour tuberculose et mourra l’année suivante à 24 ans, et le saxophoniste ténor Ben Webster, improvisateur impressionnant de véhémence et de sensibilité. De nombreuses faces sont alors enregistrées pour RCA Victor, devenues aujourd’hui des classiques dont l’écoute ne cesse de surprendre et d’éblouir. La cohésion de l’orchestre est complète, les compositi [...]

  • « Le Sésame ouvrant sur un domaine musical incomparable » Par Classica
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    Il y eut dans le parcours musical exceptionnel de Duke Ellington des époques que l’on distingue peut-être arbitrairement, mais qui correspondent à des évolutions de son style orchestral, de ses compositions et arrangements. On connaît ainsi le style « jungle », puis « mood » des années 1920 et 1930. On peut apprécier aussi la période 1950-1952 avec la présence de Louis Bellson à la batterie, comme c’est mon cas, puis celle de Sam Woodyard. Mais celle qui est généralement considérée comme l’âge d’or de la sage ellingtonienne, c’est celle des années 1940-1942, où l’orchestre inclut le bassiste Jimmy Blanton, qui devra quitter en 1941 pour tuberculose et mourra l’année suivante à 24 ans, et le saxophoniste ténor Ben Webster, improvisateur impressionnant de véhémence et de sensibilité. De nombreuses faces sont alors enregistrées pour RCA Victor, devenues aujourd’hui des classiques dont l’écoute ne cesse de surprendre et d’éblouir. La cohésion de l’orchestre est complète, les compositi [...]

  • « Une évolution en douceur avec deux livres consacrés au jazz » par Vinyle Audio
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    Jusqu’alors on écoutait des disques de musique (en dernière production, un fort quadruple coffret consacré à deux années - sublimes – dans la vie de Duke Ellington), ou des portraits sonores (une biographie, avec des sons dedans, du poète et romancier Edouard Glissant). Après trente années de bons et loyaux services, l’évolution se fait en douceur, avec la parution de deux premiers livres, consacrés au jazz (what else ?). Dans « Deux petits bouts de bois », Alain Gerber (romancier, homme de radio, journaliste, biographe, directeur de collection et toutes ces sortes de choses), consacre, en batteur amateur (qui aime…) mais authentique fou de musique, une autobiographie à la batterie de jazz, où il évoque naturellement quelques-uns de ceux qui frappent sur des tambours de Christian Vander à Art Blakey, et d’Aldo Romano à Max Roach. Mais, largement au-delà du simple catalogue de savoir prédigéré, il fait vibrer ces pages à la baguette, emporté dans une monographie de l’intime, ou la [...]

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