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« L’originalité et l’intelligence » par Jazzman
Catégories : Article de presse ( Article de presse )L’originalité et l’intelligence de la musique de Santos, c’est qu’elle n’a jamais cherché à cacher son accent. Constitué de références au tango, à la samba, aux vidalas et autres milongas, le discours jazzistique de Chillemi poursuit le dialogue avec la tradition populaire (probablement avec « une accentuation de l’accent »), à l’heure de la parution de son cinquième album en France. Des compositions personnelles, plus « argentines » que jamais, bien que Chillemi n’ait rien renié son attachement pour le jazz et la musique classique-contemporaine. Elles se présentent chargées de nostalgie et de tristesse, ce qui contraste bien avec l’humour, le vrai, celui que le pianiste sait tourner contre lui. Très bien secondé par un sextette, dont se détachent nettement (outre la couleur tellement identifiable du bandonéon) le travail rythmique de Marcelo Rusillo et de Claude Mouton (familier aux affaires latines du Sud depuis longue date). Si l’accent a changé c’est au niveau de l’orchestrati [...]
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« Jazz à l’élan du tango » par Lylo
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Si bous imaginez un argentin avec un chapeau noir accroché à l’accent de ses nostalgies qui composerait un jazz à l’élan du tango le plus désespéré et le plus amoureux, vous avez raison.LYLO
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« Musiques qui viennent d’ailleurs » par Jazz Notes
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Santos est un pianiste Argentin qui vit désormais en France et a le mérite de ne pas renier sa terre et son tango. Mais il ajoute à cela des musiques qui viennent d’ailleurs, et c’est une forme de fusion du soleil qu’il nous invite à écouter avec son piano, plus une basse, une batterie, un bandonco, trois violons, un saxe. Vous allez ainsi partir vers des horizons où l’Amérique du Sud, la Sardaigne, l’Espagne et la France, plus l’accent, sont au rendez-vous. Une histoire où la nostalgie, le bonheur, l’espoir se déroulent au fil des plages. Attachant.JAZZ NOTES
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« Une jolie plume contrastée » par Keyboards
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Le pianiste Santo Chillemi est né en Argentine, à Buenos Aires, en 1950. Au conservatoire national, il reçoit une formation de piano classique avant d’approcher la composition. Découvrant le jazz par hasard, par le be-bop de Charlie Parker, il conçoit alors une fusion qui concilierait jazz et tango. Ce coffret de trois disques enregistrés entre 1981 et 1997 (« Buenos Aires, je t’aime je te hais » ; « Trinidad » et « El desconquistador »), à géométries variables (avec notamment le contrebassiste Eddie Gomez, le batteur Peter Erskine, le bandéoniste Juan José Mosalini et le clarinettiste Louis Sclavis), restitue cette recherche toute personnelle. Sa musique séduit fortement par ses compositions, écrites d’une jolie plume contrastée, qui associent le charme mélodique des musiques populaires argentines au risque plus ou moins mesuré du jazz. Enthousiasmant.Franck MÉDIONI - KEYBOARDS
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« Contrasté et sans frontières » par Trad Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Santos Chillemi est argentin, il renoue ici avec les sons de son univers contrasté et sans frontières (Argentine, France, Italie, Espagne, New York) qui va du jazz, au traditionnel au contemporain.TRAD MAGAZINE
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« Un voyage haut en couleurs » par Écouter Voir
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Pays d’immigration s’il en fut, l’Argentine ne pouvait être, d’un point de vue musical, qu’une terre féconde de mélange et de renouvellement des formes populaires. Au tournant du XIXe siècle ; le pays rural et les villes reçoivent ainsi mutuellement les influences des musiciens voyageurs, qui apportent les danses nouvelles. C’est ainsi que la valse trouve des combinaisons instrumentales inédites, que les « payadores » enrichissent la « canccion », tandis que guitaristes ambulants puis petits ensembles fixent les canons du tango et de la milonga. La riche poésie de la chanson, dramatique et sentimentale, empreinte de nostalgie et de violence sourde, la subtilité et la force émotionnelle de l’orchestre de tango enrichi du bandonéon, de même que l’art des chanteurs font la force de l’anthologie rassemblée ici et présentée avec un soin érudit par Philippe Lesage et Paulo Cesar de Andrade. De Carlos Gardel à Roberto Firpo, d’Osvaldo Pugliese à Anibal Troilo, un voyage haut en couleur e [...]
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« L’histoire des débuts du tango » par Répertoire
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Patrick Frémeaux a tendance à proclamer que ses disques se vendent bien même sans l’intervention des journalistes. Il semble quand même important de rappeler, de temps en temps, combien sa collection peut être utile. Voici donc, en un remarquable livret et deux disques compacts (soit trente six plages), l’histoire des débuts du tango, depuis les derniers payadores, chanteurs à la guitare, jusqu’aux grands joueurs de bandonéon et à leurs orchestres des années 40. Le tango s’est construit sur une écriture, une poésie chantée, et sur de nouvelles façons de jouer valses et milonga, danses que les payadores et musiciens des faubourgs jouèrent longtemps. L’univers du tango se révèle ici au gré de différentes influences et évolutions. Du musicien au chanteur soliste au grand orquesta tipica en passant par des formules à quelques musiciens, le genre s’est forgé doucement, véritable reflet des populations venues de loin pour s’installer en Argentine. Les enregistrements sont magnifiques et [...]
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« Tango première manière » par Télérama
Catégories : Article de presse ( Article de presse )En Argentine, on dit ‘el vals’, au masculin. La valse : une musique et une danse qui sortent des salons aristocratiques à la fin du XIXe siècle et s’encanaillent, comme la milonga, cet ancêtre du tango, au contact des payadores, ménestrels du début du XIXe siècle qui furent des passeurs entre la pampa et les villes. Ces chroniqueurs d’un autre âge chantaient les nouvelles du jour et se livraient à des joutes oratoires en s’accompagnant à la guitare. « Carlos Gardel fut le dernier payador et le premier chanteur de tango cancion », écrivent Philippe Lesage et Paulo César de Andrade dans le livret qui accompagne ce double album. Outre des joyaux d’ironie et de lyrisme empruntés à Gardel, outre de savoureux instrumentaux aux bandonéons fureteurs et aux violons solennels, on y découvre les voix du tango première manière comme celle-ci, ainsi décrite par Borges : « Aiguë comme celle d’un châtré, traînante ou avec des sursauts d’impatience, jamais criarde, entre parlé et chanté ».Éliane [...]