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ENTRETIENS RADIOPHONIQUES - ARCHIVES DE L’INA par Jean-Marc Turine AVEC LA PARTICIPATION DE JEAN-LOUIS TRINTIGNANT L'ouvrier du cimetière Montparnasse Il y avait eu l’hommage à Marguerite Duras en l’église Saint-Germain-des-Prés on avait entendu la musique de Bach, la lecture de quelques pages de L’Ecclésiaste, de La Pluie d’Été et, à la fin de l’absoute, des musiques de Carlos d’Alessio India Song Des journées entières dans les arbres et la valse de L’Éden Cinéma on regrettait l’absence du violon d’Ami Flammer, l’ami juif il y avait eu des larmes et des yeux humides il y avait eu quelques bousculades à la sortie de l’église à cause de la foule, des photographes et des cameramen Il y avait eu, au cimetière, la procession des proches, des amis et des lecteurs anonymes devant le caveau où repose Marguerite on avait subi une grêle froide et lourde on s’était réfugiés sous la portière arrière du corbillard on avait entendu des coups de tonnerre, on avait vu la brume voiler la Tour Montparnasse et on avait entendu une voix qui avait signifié la fin de la cérémonie On a vu le corbillard et quelques personnes s’en aller mais on a vu autre chose aussi : la grande majorité des amis ne voulaient pas partir malgré le froid et l’humidité transis, on restait soudés, on se parlait à voix basse, les brothers et les sisters d’Ernesto, comme si on avait craint de se perdre On a vu deux ouvriers poser deux dalles pour murer le caveau Droit et pâle, Outa regardait la nuit descendre sur Marguerite, sa mère à ses côtés se tenait Soraya, une des deux infirmières qui ont veillé sur Marguerite durant les derniers mois de sa vie Yamina, l’autre infirmière, personne ne savait où elle cachait son chagrin, on avait été inattentifs à son égard Yann, le visage figé, se tenait légèrement en retrait à côté et derrière il y avait tous les autres personne ne pouvait détacher son regard de ces deux dalles, couleur du sable de la plage de Trouville Et puis on a vu un ouvrier, une casquette sur la tête, chaussé de grosses bottines de marche en toile beige, s’approcher du caveau il portait deux seaux et un petit sac de ciment un des seaux contenait de l’eau, dans l’autre il a versé du ciment qu’il a humidifié l’ouvrier s’est approché du caveau et, devant nous, il a fait son métier : sceller les dalles sur les rebords du caveau consciencieusement, avec méticulosité, sans se laisser impressionner par les dizaines de regards qui ne pouvaient pas se distraire de son travail, le corps plié en deux, l’ouvrier n’a jamais levé les yeux vers l’assistance il avait les mains rougies par le froid et sans doute gercées à cause du ciment qu’il lissait à l’aide d’une éponge l’éponge lui servait aussi à nettoyer les taches que ses souliers laissaient sur les bords du caveau autour de lui le silence s’est fait le premier vrai silence du recueillement et, déjà, du souvenir la ville, avec ses bruits, ses colères, ses rires et ses vents contraires, avait disparu Le cimetière Montparnasse était devenu une île de l’Océan Indien où l’on côtoyait Anne-Marie Stretter Anna Maria Guardi, ce nom hurlé par le Vice-Consul Le cimetière Montparnasse fermait le bal du malheur de Lol. V. Stein nous faisait imaginer la poésie brûlée d’Emily L. nous rappelait la blessure et le désespoir d’Aban Sabana David L’ouvrier du cimetière Montparnasse, emprisonnant Marguerite, nous aidait à penser à son absence Quand il a eu fini son travail, l’ouvrier a fait le tour de la tombe pour vérifier son ouvrage puis il s’en est allé cela a peut-être duré un quart d’heure Ensuite les fleurs ont été déposées sur la tombe Personne ne bougeait malgré le froid et l’humidité Le temps du travail de l’ouvrier du cimetière Montparnasse a sans doute constitué l’instant parfait d’une communauté de pensées au moment de l’adieu.(1) C’était il y a cinq ans. ********************** Les deux C.D. du coffret nous font approcher une Marguerite Duras différente de celle dont on a le souvenir ou dont on a “entendu parler” : Marguerite Duras de la fin des années quatre-vingts et du début des années quatre-vingt-dix, sûre d’elle-même, parlant de tout, se “mêlant” de tout, se prêtant au jeu d’une presse racoleuse. A cette époque Marguerite Duras avait la cote. Les trois moments de ces disques ont été diffusés sur France Culture en : - janvier 1963 : Marguerite Duras présente et commente des lettres de Lewis Carroll à des petites filles, dans le cadre des émissions L’Usage de la parole. Jean-Louis Trintignant nous lit quelques lettres. - avril 1967 : Marguerite Duras s’entretient avec des enfants, dans le cadre des émissions Comme il vous plaira, produites par François Truffaut. L’émission avec les enfants a été réalisée par Jacqueline Harpet. - décembre 1967 : Marguerite Duras dialogue avec des mineurs et des femmes de mineurs, dans la bibliothèque d’une mine du Nord de la France, dans le cadre des émissions Veillées de France Culture, Quinzaine de la lecture, produites par Roger Pillaudin et réalisées par Georges Peyrou. Plus tard, en 1971, Georges Peyrou réalisera pour l’Atelier de création radiophonique, India Song avec Viviane Forrester dans le rôle d’Anne-Marie Stretter. Marguerite Duras utilisera cette même bande son lorsqu’elle réalisera son film en 1974, mais cette fois, avec Delphine Seyrig. L’usage de la parole A propos des lettres de Lewis Carroll, Marguerite Duras a écrit Le rire de la joie, contrairement au rire de l’amusement, correspond à un transport de l’être tout entier dans le bonheur d’une vision non marginale de l’ordre des choses. Le rire de l’amusement ne correspond pas à une pure transgression de cet ordre mais à sa parodie. On peut s’amuser à faire parler une grenouille comme un petit garçon mais on est dans la joie d’entendre une grenouille parler un langage inédit et irremplaçable, non parodique, un pur langage de grenouille, à partir d’une imagination quelconque. Comme il vous plaira Pour réaliser l’émission avec des enfants de six et sept ans, Marguerite Duras s’est d’abord rendue dans une école parisienne, mais les enfants n’arrivaient pas à oublier le contexte scolaire, la présence de l’institutrice. Leurs paroles n’avaient donc pas la spontanéité attendue. La “folie” comme les contradictions de l’enfance ne s’exprimaient pas. Les enfants restaient dans le langage appris, convenu d’une bonne éducation qui ne l’intéressait pas. Aussi, a-t-elle fait venir les enfants dans son appartement de la rue Saint-Benoît. Les enregistrements ont eu lieu en plusieurs étapes. Le résultat est émerveillant de pureté et d’innocence enfantines. Nous sommes entraînés dans une écoute véritablement jubilatoire. De cette émission il ne reste que ce qui a été diffusé. Les rushes sont perdus.(2) Inévitablement, une question surgit : comment a-t-elle fait? Bien sûr, il y a eu montage et on l’entend. Il n’empêche, elle est allée “chercher” la parole des enfants avec une rare intelligence mêlée de jeu et d’espièglerie. Elle se place naturellement de plain-pied avec eux, s’amusant de leurs incohérences. Déjà en 1958, Marguerite Duras avait publié un entretien avec un enfant dans France Observateur, sous le titre Pierre A..., sept ans et cinq mois. L’entretien se termine par cette question : – Je voudrais te demander une dernière chose : Qu’est-ce que tu ne peux pas arriver à comprendre, du tout? Dans tout ce que tu apprends à l’école? – Que la terre tourne. Je ne peux pas arriver à le comprendre du tout.(3) Dix ans plus tard, Marguerite Duras réalisera son émission. Les enfants qu’elle approchait avec bonheur et dont elle a gardé certains de leurs dessins ou de leurs “petits mots”, sont présents dans de nombreux livres de Marguerite Duras : Un barrage contre le Pacifique, Moderato Cantabile, Les petits chevaux de Tarquinia ou encore La pluie d’été (un des livres de Marguerite Duras abordable partout et par tout le monde). Sans doute, cette émission avec des enfants est-elle l’expression de son amour profond de l’enfance, de toutes les enfances, dans le souvenir de sa propre enfance “paria” ou asociale en Cochinchine. Au sujet de ce travail radiophonique, elle dit : Il n’y a plus de loup, les enfants le savent. Ils disent : il n’y a plus de loup, ça n’existe plus. Mais ils en rêvent. Ils rêvent qu’il y en a encore. Et où? dans les caves, ici à Paris. Il n’y a pas de sorcière, ce sont des choses qui n’existent pas, disent les enfants et pourtant tous les enfants que j’ai interrogés m’ont dit qu’ils rêvaient de sorcières. Tous. Ici à Paris aussi bien que dans les villages reculés de la province. La peur est là, très vite Elle arrive avec la vie, on le sait. On sait maintenant que toutes les espèces vivantes dont la survie dépend de la mère surtout rêvent, que le rêve d’abandon est commun aux oiseaux et aux enfants. Voici un exemple de conversation non retenue dans le montage : – Qu’est-ce qui est plus beau, la terre ou la lune ? – La lune. – C’est plus beau que la terre? – Oui.– Pourquoi? – Parce que la terre elle est pas un très beau noir, mais il y a une terre qui a un très beau noir, alors là... on l’aime, la terre qui a un très beau noir, c’est la plus jolie, et... et la lune, parce que c’est élégant, le blanc, aux mariages on prend du blanc pour faire les... voiles... et pour faire les manteaux blancs. Ma mamy elle a fait un manteau blanc à... à moi, et une robe blanche, elle a fait une robe grise, et puis bientôt elle va me faire une robe jaune pour l’été. – Alors, tu trouves que les terres noires... qu’est-ce que tu me racontais sur les terres noires?... qu’est-ce qu’on traverse pour aller sur la lune? C’est facile ou c’est pas facile d’aller sur la lune? – Pas facile. – Comment on fait? – On passe des semaines, des semaines... – Dans quoi? – Dans le ciel, dans la terre... – Dans la terre? – On s’en va de la terre et on vient au ciel, et après il faut passer beaucoup de jours et des semaines et des mois... – Dans quoi? – Dans le ciel. – Dans la fusée...? – Oui. – Dis-le, ça : dans la fusée. – Dans la fusée. – Et qu’est-ce qu’on fait dans la fusée? Qu’est ce que tu ferais, toi, dans la fusée, si tu étais dans la fusée? – Sais pas? – Tu t’ennuierais, tu crois? – Non. – Tu regarderais? – Oui. – Alors, c’est ça que tu n’aimes pas, c’est le voyage ou bien c’est la lune elle-même que tu n’aimes pas? – Le voyage. – Trop long? – Oui. – Pourtant... – Et si... si on n’apporte pas à manger, alors on peut plus... pas manger! – Et quand on arrive sur la lune, comment c’est? Y a des petites filles qui font la ronde? – Non. – Qu’est-ce qu’il y a? Des lacs? – Y a que la lune. – Pas... pas de terre? Comment c’est, là où on marche? – C’est rond... C’est rond. – C’est dur? – Oui. – Très dur ou pas très dur? – Très dur. – Comme une rue ou plus dur qu’une rue? – Plus dur. – C’est du ciment? – Non. – C’est quoi? ça ressemble à quoi? – A des barriques qu’on peint en blanc. – A des...? – barriques qu’on peint en blanc. – Et est-ce qu’il y a des animaux? – Non. On peut en emporter dans la fusée, mais pas... on peut pas emporter les girafes, à moins qu’elles soient couchées. – Parce que c’est ça que tu voudrais, une girafe? Tu voudrais emporter une girafe, toi? – Non, un petit chien. Veillées de France Culture L’émission avec les femmes de mineurs fait partie d’une série d’entretiens menés par des écrivains (Michel Butor, Alain Robbe-Grillet et Claude Simon) avec un public choisi par eux. Dans cette série, Marguerite Duras a également rencontré des élèves d’un Lycée technique de Versailles. Elle leur proposait les mêmes textes qu’aux mineurs : Henry Michaux, Aimé Césaire et Hermann Melville. J’ai choisi la rencontre avec les mineurs parce que, me semble-t-il, le dialogue que Marguerite Duras a réussi à établir, est plus “juste”. La parole a mieux “circulé”, une fois la timidité première abandonnée. La spontanéité dans les échanges avec ces femmes de mineurs nous fait bien entendre ce qu’elles vivaient. De Henri Michaux, Marguerite Duras lit Baobab, un poème qui évoque l’Afrique dans le recueil Monsieur Plume. Comment oublier cet homme qui, dans la conversation, s’exclame Nous sommes les Africains de la France! Marguerite Duras s’est mise en position d’écoute dans ces trois moments radiophoniques. Elle ne parle pas, elle fait parler. Ou encore, elle parle sans parler, elle pose des questions, lit des textes et suscite des réactions. L’attention à l’autre, la curiosité de la vie, comme son amour de l’humanité, son refus de l’injustice ou de l’oppression et son rejet de tout colonialisme sont des aspects de la personnalité de la romancière peu connus voire oubliés. Dans le même esprit, Marguerite Duras a écrit de nombreux articles, dans les années cinquante et soixante, rassemblés dans un livre intitulé Outside(4). Elle y exprime sa colère, son indignation par rapport à des violences faites à l’égard d’hommes et de femmes, par exemple Les fleurs de l’Algérien (1957), Racisme à Paris (1958), articles écrits en pleine guerre d’Algérie ou Nadine d’Orange (1961). Elle a appelé ces articles Papiers d’un jour. Plus tard, elle a réuni dans un autre livre, Le Monde extérieur, des préfaces, d’autres articles, des lettres(5). Presque tous ces textes courts sont nés de l’événement et de l’urgence auxquels Marguerite Duras souhaitait répondre. Dans sa préface au Monde extérieur, Christiane Blot-Labarrère écrit, Marguerite Duras se place à mi-chemin entre son univers propre et la masse d’événements parallèles à sa vie. On y entrevoit les paysages privilégiés des souvenirs d’enfance.Il y avait un côté rebelle chez Marguerite Duras. Rebelle à l’ordre imposé, à la morale convenue. Mais, écrivain avant tout, il lui arrivait d’oublier “l’état des choses” ou de ne pas lui porter une attention suffisante. Lors d’un entretien radiophonique, elle s’en excuse presque lorsqu’elle dit : On ne peut pas toujours être sur tous les fronts en même temps.Il faut rappeler que Marguerite Duras “entre” à la radio en 1955, lorsqu’Alain Trutat a mis en ondes Un barrage contre le Pacifique. Sa “parole radiophonique” a continué jusqu’en 1992. Biographie sommaire Naissance de Marguerite Donnadieu, le 4 avril 1914, à Gia-Dinh, près de Saïgon. En 1932, sa mère lui propose de rentrer en France pour suivre des études universitaires. Mariage avec Robert Antelme, en 1939. En 1943, le couple Antelme s’installe dans un appartement de la rue Saint-Benoît. Rencontre avec Dionys Mascolo. En septembre de la même année, le trio d’amis s’engage ensemble dans le mouvement de résistance que dirige François Mitterrand : le Mouvement National des Prisonniers de Guerre et Déportés. A la veille du débarquement, Robert Antelme se fait arrêter et est déporté. Il sera retrouvé à Dachau par François Mitterrand qui prévient ses amis de Paris, dont Dionys Mascolo qui, en compagnie de Georges Beauchamp, va sauver Robert Antelme de la mort en allant le chercher sur le lieu même de sa déportation. Fin 1944, Marguerite Duras (nom d’écrivain qu’elle emprunte au village du Lot-et-Garonne près duquel son père avait une propriété) s’inscrit au Parti Communiste.En avril 1946, Dionys Mascolo et Robert Antelme s’inscrivent eux aussi au Parti Communiste. Dionys Mascolo démissionnera en décembre 1949, suivi par Marguerite Duras quelques jours plus tard. Robert et Monique Antelme, eux, seront exclus en 1951. A partir de cette date, avec Edgar Morin, Claude Roy, Michel Leiris, Jean-Pierre Vernant et d’autres, elle affichera ses opinions politiques : – au sein du Comité des Intellectuels contre la poursuite de la guerre en Algérie en 1954. – en collaborant à la revue Le 14 juillet, fondée par Dionys Mascolo et Jean Schuster, contre la prise de pouvoir par De Gaulle en 1958. – en signant le Manifeste des 121 ou Déclarations sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie, en 1961. – en 1968, aux côtés de Maurice Blanchot, Dionys Mascolo, Robert Antelme et d’autres, elle participe au Comité Ecrivains-Etudiants. C’est pour cette jeunesse qui la fascine qu’elle a écrit Détruire dit-elle. – en 1980, un numéro des Cahiers du Cinéma, conçu par elle, Les Yeux Verts, marque un tournant dans la popularité de l’écrivain. – 1991, publication de L’Amant de la Chine du Nord qu’elle écrit en réaction au projet de film de Jean-Jacques Annaud L’Amant, dont elle a pourtant vendu les droits. Quelques livres ou films l’ont fait connaître du grand public : – Un barrage contre le Pacifique, roman, 1954 (pour lequel elle fut nominée au Prix Goncourt). – Moderato Cantabile, roman, 1958. – Hiroshima mon amour, 1960, (film réalisé par Alain Resnais, Palme d’Or au Festival de Cannes). – Le ravissement de Lol. V. Stein, roman, 1964. – Le Vice Consul, roman, 1965. – India Song, film, 1974. – L’amant, roman, 1984, qui lui valut le Prix Goncourt. Notes 1 - Ce texte a été publié par Le Mensuel littéraire et poétique, Bruxelles, avril 1996. 2 - Il reste une trace écrite (intégrale?) de ces entretiens à l’Institut de la Mémoire des Écrits Contemporains et aux Archives de Radio France, sous le titre L’enfance et le langage. 3 - in Outside, p. 81. 4 - Éditions P.O.L., 1984. 5 - Éditions P.O.L., 1993. Jean-Marc Turine, producteur à France Culture, a réalisé en 1997 un coffret de 4 C.D. intitulé Marguerite Duras, Le ravissement de la parole dans la collection Les Grandes heures, INA / Radio France. Ce coffret a obtenu le Grand Prix de l’Académie Charles Cros de la Parole enregistrée.En 1984, il co-réalise avec Marguerite Duras et Jean Mascolo, le film Les Enfants (Grand Prix de l’Association du cinéma d’art et d’essai au Festival de Berlin, 1985).Egalement avec Jean Mascolo, il a produit et réalisé plusieurs films documentaires en 1991, L’Esprit d’insoumission, autour du Groupe de la Rue Saint-Benoît ainsi que Autour de Robert Antelme, l’espèce humaine.Pour les éditions Frémeaux, il a réalisé un coffret de deux C.D., Crimes contre l’humanité (Grand Prix 2000 de l’Académie Charles Cros de la Parole enregistrée et de la Création radiophonique) et un autre coffret de deux C.D., Le Négationnisme ou l’abus d’oubli, en collaboration avec Valérie Igounet et préfacé par Simone Veil. DISCOGRAPHIE CD1 01. J’ai interrogé les enfants 4’22 02. A quoi tu rêves la nuit? 3’10 03. Qu’est-ce que c’est? 3’08 04. Ils vont te prendre petit oiseau sauvage 1’11 05. Je m’appelle Claire 10’23 06. Comment tu vois l’avenir? 3’22 07. Vous trouvez que les grands... 7’44 08. Je m’appelle François 8’42 09. J’aurais dû vous écrire plus tôt 13’43 10. Dans beaucoup de ses lettres 5’21 11. Jamais de morale, jamais 9’52 CD2 01. Le petit cheval 4’48 02. Télégramme de Dakar 15’17 03. Plume 24’04 04. Hiroshima 7’10 05. Moby Dick 9’35 06. Discours sur le colonialisme 6’58 07. Fin 4’15 CD Marguerite Duras et la parole des autres... © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.) |
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