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AFRIQUE NOIRE |
MAX-POL FOUCHET - COLLECTION TERRE DES ARTS - 1966 |
MAX-POL FOUCHET - CO ED FREMEAUX MUSEE DU QUAI BRANLY |
Direction artistique : Editeur : Patrick Frémeaux |
Label : FREMEAUX & ASSOCIES |
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Distinctions : RECOMMANDÉ PAR TÉLÉRAMA |
Conçu par l’écrivain poète Max-Pol Fouchet en 1966, « Afrique noire » est un film documentaire qui constitue 6l’une des plus belles odes possibles à l’Afrique et nous submerge d’émotions, de réflexions, et de curiosité face à l’altérité d’autres civilisations. Avec la maturité et la modernité de comprendre sans juger, d’expliquer sans réduire, et de séduire avec le vrai, Max-Pol Fouchet, auteur du livre Les peuples nus et des films de la série Terre des arts, présente le sommet inégalé du documentaire culturel. C’est le début de la télévision « service public » et du cinéma documentaire, une période où l’image est investie par les hommes de l’écrit comme Jean Cocteau ou Marcel Pagnol, et où nous retrouvons l’exigence du pédagogue intellectuel Max-Pol Fouchet. L’écrivain Christian Limousin nous rappelle également comment Max-Pol Fouchet deviendra l’un des mentors de Jacques Kerchache, lui-même inspirateur de Jacques Chirac dans sa démarche de sauvegarde et de reconnaissance artistique des Arts premiers mise en oeuvre en 2006 par l’inauguration du Musée du Quai Branly - Jacques Chirac. Le lien philosophique partagé entre le musée et cette oeuvre audiovisuelle est la juxtaposition française des deux écoles d’esprits éclairés du XXème siècle, d’une part une approche critique propre aux sciences humaines de Lévi-Strauss, et d’autre part la célébration du beau partagée entre Max-Pol Fouchet, Senghor ou André Malraux. Adeline Baldacchino, auteure de Max-Pol Fouchet, le feu la flamme chez Michalon, explique que « l’Afrique noire est le continent des premiers rêves, de l’innocence et, par conséquent de la poésie dans la forme la plus essentielle, celle qui nous rapproche du sacré [...]. S’il faut aujourd’hui s’intéresser à la vision de Max-Pol Fouchet, ce n’est pas simplement en historiographe, ni même en ethnologue, mais bien en esthète ». Les civilisations Nok, Dogon, Ashanti, Ifé, Fang, Sénoufo ou Bamikélé sont artistiquement « les témoins primordiaux d’un mystère qui nous concerne tous : celui de la création au double sens de la naissance de l’humanité et de la naissance de l’art ». Patrick FRÉMEAUX
Présenté par Frémeaux & Associés Télévisions, Les Amis de Max-Pol Fouchet et le musée du quai Branly – Jacques Chirac
COLLECTION TERRE DES ARTS, 1966 RÉALISATION : GÉRARD PIGNOL EDITION : PATRICK FREMEAUX AVEC LE CONCOURS DE MARIANNE FOUCHET, CHRISTIAN LIMOUSIN ET ADELINE BALDACCHINO. COEDITION MUSEE DU QUAI BRANLY PRODUCTION : GROUPE FREMEAUX COLOMBINI EN ACCORD AVEC L'INA. DROITS : FREMEAUX & ASSOCIES - INA - SUCCESSION MAX-POL FOUCHET
DVD MONDE - 106 MIN - FRANÇAIS MONO D’ORIGINE COMPATIBLE 4/3

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- « Un objet esthétique d’exception, carrément envoûtant. » par Télérama En 1966, le poète et ethnologue Max-Pol Fouchet tournait un documentaire sur le continent africain. Cinquante-trois ans plus tard, “Afrique noire” sort en DVD. Un objet esthétique d’exception, carrément envoûtant. « L’une des plus belles odes à l’Afrique », un « sommet inégalé du documentaire culturel » : ainsi l’éditeur d’archives sonores Patrick Frémeaux présente-t-il Afrique noire, documentaire de 1966 qui sort pour la première fois en DVD. Le dithyrambe est mérité. Car, plus de cinquante ans après sa diffusion en deux parties dans le cadre de l’émission télévisée Terre des arts, ce film hors normes agit encore comme un envoûtement puissant. Son auteur ? Max-Pol Fouchet (1913-1980) : à la fois ethnologue et poète, homme de plume et de terrain, il a notamment fondé la revue Fontaine, tribune de la résistance intellectuelle française sous l’Occupation, écrit romans et essais (Les Peuples nus), et accompagné les premiers pas de la télévision française après la Seconde Guerre mondiale. Grand baroudeur, il est tombé amoureux du continent noir dès les années 1950. Quand Max-Pol Fouchet entreprend le tournage de son documentaire en avril 1966, Léopold Sédar Senghor vient d’organiser à Dakar le premier Festival mondial des arts nègres : une façon pour le poète-président du Sénégal, figure pionnière des indépendances et chantre d’un « nouvel humanisme » comprenant « la totalité des humains sur la totalité de la planète », de donner enfin une véritable visibilité aux artistes africains. De célèbres invités ont fait le déplacement – Aimé Césaire, André Malraux, Joséphine Baker, Langston Hughes, Duke Ellington. Et dans la foulée, les six cents œuvres présentées ont ensuite été exposées à Paris, au Grand Palais. Max-Pol Fouchet, qui anime alors Terre des arts (1964-1974) à une heure de grande écoute, en profite pour consacrer deux numéros à son continent de prédilection. Comme d’habitude, l’infatigable globe-trotteur n’entend pas se contenter des images tournées à Paris au Grand Palais : lui croit au « musée vivant » et s’envole donc pour l’Afrique avec une équipe réduite, « tout en pestant contre le manque de moyens qui le prive de la couleur qu’il aurait tant souhaitée ». Sans doute n’imaginait-il pas alors à quel point le noir et blanc contribuerait à faire de son film un objet esthétique d’exception. Dès la première séquence, on est happé dans le sillage d’une barque de pêcheurs qui glisse dans le soleil couchant sur les eaux argentées du fleuve Niger. « L’Afrique noire est sans écriture, mais elle nous propose d’innombrables images », commente respectueusement Max-Pol Fouchet. En quelques phrases lyriques, il nous impose un ton, un tempo d’une lenteur majestueuse, misant sur la puissance de l’oralité et la force du conte pour communiquer son désir constant de compréhension. Non sans ironie, il expédie ainsi les délires des premiers géographes (l’Afrique « terre de dragons ») et de Pline l’Ancien (des hommes sans tête), les clichés d’une Afrique anthropophage et barbare, mais aussi le fantasme d’un « bon sauvage, non corrompu par la civilisation ». A ces idées d’un autre âge, « première forme de colonisation », il oppose le quotidien des villages, le miroitement de l’eau, la sagesse des visages et un art non pas primitif, mais conscient, qui célèbre la vie. De l’île de Gorée aux hauts plateaux du Cameroun, du Royaume de Dahomey (ancien Bénin) aux villages dogon creusés dans la falaise blanche de Bandiagara (Mali), il pose sa caméra devant le mortier où les femmes broient le mil, dans la case du forgeron, au pied des temples, assiste même aux rituels, restituant dans son contexte une statuaire par ailleurs somptueusement filmée, comme pour mieux rendre palpable son pouvoir sacré. De ces figurines en terre cuite, bijoux de bronze et sculptures aux contours épurés, il souligne la diversité stylistique (formes cubistes, surréalistes, symboliques, voire abstraites pour les reliquaires des Bakota, au Congo), mais fait émerger les grandes figures récurrentes, dont la mère à l’enfant, les fétiches et les masques, médiateurs nécessaires pour conjurer la mort ou la faire cohabiter avec la vie. « On ne meurt pas, en Casamance, on devient invisible », dit Fouchet, en évoquant les anciens royaumes démantelés par la colonisation (tel le Dahomey, dans l’ancien Bénin). Troués de regards béants ou, au contraire, figés en attitudes implacables, ces masques épurés semblent nous interroger. A travers eux, Fouchet ressuscite les civilisations oubliées, dont il égrène les ethnies (Nok, la plus ancienne puisqu’elle remonte à cinq cents ans avant notre ère, Sao, Sénoufo, Bamiléké, Ashanti…) comme des formules magiques, avec ce don pour allier poésie et pédagogie. De temps en temps, il tend le micro à un ethnologue éminent ou au capitaine d’une chefferie religieuse. Mais le vrai charme est ailleurs, dans le lent tourbillon des images et des sons, le rythme lancinant des tam-tam et l’exubérance des danses, la scansion sensuelle d’un poème de Léopold Sédar Senghor (Femme nue, femme noire) ou l’intimité fiévreuse d’une cérémonie d’initiation (le poète-cinéaste a été intronisé dans la confrérie des féticheurs d’Abomey). Loin des tropiques désabusés d’un Claude Lévi-Strauss, Max-Pol Fouchet compose l’ode amoureuse d’un esprit éclairé et propose une limpide réflexion sur ce qui fait art. Unique. » Par Anne BERTHOD – TELERAMA |
Last Updated: Saturday, 16 January 2021 07:34
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