CHOC DU MONDE DE LA MUSIQUE / INDISPENSABLE JAZZ HOT
“Pourquoi la croupe de Baker remue les continents? Pourquoi les hommes s’émeuvent en masses et pourquoi la jalousie des femmes même est désarmée? Mais, parbleu, parce que c’est une croupe qui rit !” Georges Simenon, 1928.
Dix ans avant le magnifique hommage rendu par Jérome Savary à l'Opéra Comique, Eric Rémy devait réaliser l'anthologie de référence de l'artiste en 2 CD avec un livret de 32 pages. Aux confluences du jazz, de la variété, des musiques du monde, Joséphine Baker fut un mythe de générosité et d'humour. Quand Paris savait se métisser d'amour ! Patrick Frémeaux
Les ouvrages sonores de Frémeaux & Associés sont produits par les meilleurs spécialistes, bénéficient d’une restauration analogique et numérique reconnue dans le monde entier, font l’objet d’un livret explicatif en langue française et d’un certificat de garantie. La marque Frémeaux & Associés a obtenu plus de 800 distinctions pour son travail muséographique de sauvegarde et de diffusion du patrimoine sonore.
This album, issued by the world-famous publishers, Frémeaux & Associés, has been restored using the latest technological methods. An explanatory booklet of liner notes in English and a guarantee are included.
Liste des articles de presse consacrés à ce CD :
- "J'ai deux amours, mon pays et Paris..." par Jukebox Entre les deux guerres, Josephine Baker, née à St-Louis, Missouri, en 1906, révolutionne avec sa Revue Nègre. Ses danses nues (le fameux pagne de bananes) indiquent un changement de moeurs. La France devient son port d'attache, elle chante "J'ai deux amours, mon pays et Paris"; et épouse Jo Bouillon. En Dordogne, elle élève douze enfants adoptés. Elle décède le 12 avril 1975. De sa carrière, il reste des reportages, des films et des chansons dont 36 constituent le CD double "1927-1939" (Frémeaux). JUKEBOX
- "La coqueluche du Tout-Paris" par Le Monde de la Musique Eric Rémy, responsable de cette édition Joséphine Baker, raconte qu’en 1928, pour la venue de la chanteuse à Vienne, on débattit officiellement du bien-fondé de ses « Neger-smasch » et autres « danses païennes à figures cuivrées » ! Née en 1906 à St Louis, dans le Missouri, Joséphine Baker débute enfant dans la troupe d’une chanteuse de blues avant d’acquérir une réputation de comique filiforme sous le nom de Jo-le-clown. C’est ainsi qu’elle apparaît pour la première fois en France, au Théâtre des Champs-Elysées, dans la Revue nègre succédant aux Ballets russes et suédois. L’Europe découvre le jazz et les figures étranges d’une danseuse « qui marche les genoux pliés, vêtue d’un caleçon en guenilles » tenant à la fois du kangourou et du coureur cycliste. Vedette des Folies Bergère au milieu des années vingt, elle devient la coqueluche du Tout-Paris. Sacrée nouvelle artiste du music-Hall, elle peaufine son art du chant qui, compte tenu d’un registre limité, ne peut rivaliser avec celui des grandes voix noires des années trente, Ethel Waters, Billie Holliday et Ella Fitzgerald. Les trente-six chansons retenues pour ce double album privilégient les qualités vocales de Joséphine Baker, magnifiquement restituées sur le plan technique. Ainsi, du célébrissime, J’ai deux amours, composé par Vincent Scotto, à l’égrillard Voulez-vous de la canne à sucre ?, succès de la revue Paris qui remue –les deux écrits de 1930-, Joséphine Baker brille par son charme et le choix de ses chansons. Car si elle ne composait pas, elle savait ce qui était pour elle et les chansonniers se pressaient autour d’elle. Au cinéma, elle chante les éblouissants C’est lui ! de Bernstein et Parys, et Kaïti de Scotto dans Zouzou de Marc Allégret, et lorqu’elle reprend des titres américains, elle privilégie Irving Berlin (Blue Skies), Freed/Brown (I’m feeling’ like a million), Gershwin (That certain feeling), Cole Porter (I’ve got you under my skin - en français Vous faites partie de moi - et Easy to love - C’est si facile de vous aimer) ainsi que Richard Rodgers (There’s a small hotel - rebaptisé C’est un nid charmant). Franck MALLET – LE MONDE DE LA MUSIQUE
- "Les plus importantes contributions de «La Bakaire»" par L’Express Disons-le tout de suite: Joséphine Baker était une interprète médiocre. Lorsqu’on la compare à ces contemporaines - Billie Holiday, Ella Fitzgerald, Bessie Smith, pour ne nommer que celles-là, force est de constater que l’espiègle de St Louis ne pesait pas lourd. Son registre, sa technique, ne serait-ce que la portée très restreinte de sa voix, auraient dû la reléguer à l’anonymat des chorus lines de ces revues américaines dont elle était issue. Mais si elle ne brillait pas par ses talents strictement musicaux (ce qu’elle était la première à reconnaître), Joséphine à eu le génie de l’opportunisme, c’est à dire de savoir se trouver au bon endroit – Paris - au bon moment - les années 20. Et le don de s’inventer un personnage qui alliait l’exotisme et la modernité. Et l’érotisme à la fantaisie. Et la France, et le reste de l’Europe, dans la foulée, projetteraient allègrement sur elles leurs fantasmes. D’abord révélée aux Folies Bergères, puis consacrée au Casino de Paris, Baker deviendrait le symbole - le totem, diront certains - d’une génération qui se plongeait avec volupté dans ce grand bain de sensations jusque-là inconnues ou interdites, jazz en tête. Avec le recul, bien sûr, force est de reconnaître un certains charme aux enregistrements qui remontent à ces années où Paris, à coup de tangos, biguines et congas cubaines, cimentait sa réputation de carrefour universel. Joséphine Baker 1927-1939 (Frémeaux & Associés FA /Importation) rassemble sur deux compacts les plus importantes contributions de « La Bakaire » à ce tourbillon : J’ai deux amours, La petite Tonkinoise et Si j’étais blanche (qui, mine de rien, précède de 35 ans le Je veux être noir de Nino Ferrer !), mais aussi une poignée de standards d’outre-Atlantique (Blue Skies, You’re Driving Me Crazy) sur lesquels on retrouve parfois la merveilleuse guitare d’Oscar Aléman. Quant à ces titres qui cultivaient un exotisme tout-terrain (Haïti, Sous le ciel d’Afrique, Alger, Aux îles Hawaï), ils reflètent moins la spécificité de Baker que le climat général d’une époque qui en était encore à recueillir les fruits du colonialisme et des expositions universelles. Et qui, du coup, alimentait une curiosité, un appétit de métissage qui fleurissent aujourd’hui sous le nom de worlmusic. L’EXPRESS
Liste des crédits sur ce CD :
Koger Geo, Baker Josephine, Lamy Adrien, Le Melodic Jazz Du Casino De Paris , Mahieux Edmond, Varna H, Scotto Vincent, Donaldson W, Jacob S Jazz , Lyman A, Walter Donaldson, Williams Spencer, Braggioti Mario, Fray Jacques, Gillespie John, Berlin Irving, Touzet R, Christine Henri, Villard Jean, Silver Sid, Baker Phil, Ben Bernie, Lelievre Leo, Paddy , Cab Marc, Zerkowicz Bela, Bastia P, Green B, Stept S H, Razaf Andy, Waller T, Neiburg A J, Daugherty D, Reynolds E, Donaldson Walter, Link H H, Lown B, C Gray, Bay A, Reale J, Grant J, Farel Alex, Borel Clerc Ch, Bobby , Falk L, Almaby Majotte, Bernstein R, Jazz Du Poste Parisien , Romans Alain, Van Parys Georges, Audiffred K, Audiffred E, De Badet Andre, Dallin J, Hermite M, Orchestre John Ellsworth , Metehen Jacques, Larrieu Pierre, Lecuona Cuban Boys , Orefiche A, Henneve L, Wal Berg , Palex L, Porter Cole, Rodgers Richard, Vandair Maurice, Charlys , Freed A, Brown N H, Feline Jean, Kaper B, W Jurmann, Revel Henri, Gordon M, Lemarchand H, Vimont F, Starr H W, Hornez Andre, Misraki Paul