LE COMTE DE MONTE CRISTO - PAR FRANCIS PERRIN ET 30 COMEDIENS
LE COMTE DE MONTE CRISTO - PAR FRANCIS PERRIN ET 30 COMEDIENS
Ref.: FA816

D'APRES ALEXANDRE DUMAS

FRANCIS PERRIN

Ref.: FA816

Artistic Direction : PATRICK FREMEAUX & CLAUDE COLOMBINI

Label : Frémeaux & Associés

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Nbre. CD : 3

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D'APRES ALEXANDRE DUMAS



(3-CD set) Over 30 actors – including the famous Francis Perrin – to interpret Alexandre DUMAS’s universally-known « Le Comte de Monte-Cristo ». The book enabled 19th century France to discover adventures, travel and fantasy with literature perfectly adapted for oral interpretation. More than three hours of reading – in French. Recommended for children as from 7 / 8 years old.



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Booklet

LE COMTE DE MONTE CRISTO d’après ALEXANDRE DUMAS

LE COMTE DE MONTE CRISTO
d’après ALEXANDRE DUMAS 
RACONTÉ PAR FRANCIS PERRIN ET PLUS DE 30 COMÉDIENS 
La Vie d’Alexandre Dumas : un roman de la Littérature Française 
Alexandre Dumas est un ogre de la Littérature, - gourmand et gourmet (son poids avoisinera les cent kilos), il semble posséder un appétit insatiable, tant dans la ferveur de l’écriture, que dans le goût pour la gloire et le panache. Auteur prolifique, il laisse derrière lui un nombre incalculable de pages, et une quantité d’œuvres aux sujets aussi variés qu’inattendus et divers : du roman historique au conte fantastique, de la pièce de théâtre aux souvenirs intimes, du récit de voyage au manuel de cuisine...   Tout dans le personnage est démesuré, extravagant.  Son ascendance, pour commencer ; - Dumas fut toujours fier de se revendiquer de sa bâtardise et de sa négritude. Son père, Général de l’Empire, casse-cou héroïque qui s’engagea aux côtés de Napoléon dans l’aventure de l’Empire et de ses batailles, était le fils illégitime d’un aristocrate exilé aux Antilles, le Marquis de la Palleiterie, et d’une de ses esclaves noires. Le Marquis refusera toujours de reconnaître cet enfant, et de transmettre son nom et son titre à sa descendance. Aussi peut-on croire qu’Alexandre Dumas, portant le deuil de cette naissance confisquée, et de cette paternité refusée, désirera se donner, dans la gloire littéraire, les “lettres de noblesse” qui lui avaient été spoliées par les circonstances de sa naissance et la nature de ses origines. 
Il est certain que le jeune Dumas adhérant, dès la fin de ses études et après avoir essayé maints travaux aussi peu gratifiants que disparates, au mouvement Romantique est décidé à réussir. Il a le génie des ambitieux, et compte sur ses dons d’écrivain, autant que sur sa capacité à organiser les moyens de son élévation sociale.  Réussir dans le monde, et assumer son destin est un désir commun à tous ses contemporains, dévorés par l’idée de réitérer, dans les arts, l’exceptionnelle fortune politique de l’Empereur Napoléon Ier. Victor Hugo à dix sept ans, écrivait dans un cahier d’écolier, se comparant à un des plus grands écrivains du début du XIXème siècle : “Je serai Chateaubriand ou rien”. Alexandre Dumas a-t-il songé : “Je me ferai un nom, et ce nom sera le mien” ? Jamais il ne douta de sa chance, ni de sa bonne étoile, se tirant des situations les plus invraisemblables, écrivant ses œuvres en un temps record, car il lui fallait s’astreindre. La gloire venue, sous forme d’une célébrité immense, de tirages et de ventes incroyables, il n’aura cure de paraître immodeste, en se faisant représenter, en buste, au-dessus de la porte d’entrée d’une de ses demeures, auprès des plus grands auteurs du passé : Homère, Shakespeare, Dante, Cervantès... Sa vie elle-même sera non moins émaillée de péripéties que les plus invraisemblables de ses romans : travaillant toujours à plusieurs œuvres en même temps, pressé par les délais et les besoins d’argent, voyageant aussi bien en Espagne qu’en Algérie, en Grèce et en Russie, il élaborera, pour se tirer d’affaire et honorer ses contrats et ses engagements, une méthode de travail aussi efficace que parfois discutable, -  employant à son compte des écrivains à qui il sous-traite la rédaction de certains passages de ses œuvres, et qu’il charge d’établir les recherches historiques nécessaires à ses récits historiques, - il les emploie également à tracer les plans, et à élaborer et les grandes lignes de ses ouvrages, n’intervenant qu’ensuite, afin de donner sa “touche personnelle” à l’ensemble.
On lui reprochera ce procédé, à la limite de l’honnêteté, et, pendant longtemps, ses détracteurs l’accuseront régulièrement d’avoir plagié (c’est à dire, copié) les œuvres de ses confrères, ou pire encore : de n’être pas lui même l’auteur de ses écrits les plus connus. Afin de se disculper de ces accusations, Dumas, en plus de ses multiples activités, se débattit dans de nombreux procès, et il rédigea un texte plein d’humour, intitulé : “Mes Plagiats”, ou il règle son compte à la rumeur qui l’accuse de prendre son bien chez les autres. Un procès célèbre l’opposa d’ailleurs à l’un de ses “collaborateurs”, Maquet, - ce dernier prétendant être, en place de Dumas, le véritable auteur de Monte Cristo, mais aussi des Trois Mousquetaires, et réclamant que les droits lui fussent versés… Pourtant, il suffit de comparer les versions de Macquet et de Dumas, pour se rendre compte que si le premier travaille effectivement à mettre en place l’action, le cadre et les personnages, c’est Dumas qui, ensuite, apporte la touche finale, le style et le rythme inimitables qui sont les traits distinctifs de son génie.  Etonnant Dumas : rien ne semble l’arrêter, ni l’effaroucher, ni le contraindre : il met en scène avec le même talent d’évocation, et la même vraisemblance historique les époques les plus diverses ; - parfois, non sans déraper par inattention, dans de savoureux anachronismes. C’est par exemple au dernier moment, alors que l’on allait publier le Vicomte de Bragelonne, (qui se déroule vers 1664, au début du règne de Louis XIV) que Dumas s’aperçut qu’il faisait se dérouler un duel dans un champ de… pommes de terre; - ce qui semblait particulièrement improbable, historiquement, ce tubercule n’ayant connu le développement de sa culture sous nos latitudes que sous Louis XVI, par l’intermédiaire de Parmentier.
Mais, devant ces légers “accrocs” à la vraisemblance et à la vérité historique, Dumas, comme Hugo son ami et contemporain, avait coutume de répondre, avec un souverain mépris pour les critiques, qu’il n’avait pas pour but de raconter exactement le passé, mais de créer une œuvre d’art, - et il affirmait (avec une mauvaise foi et un orgueil tout romantique) : “L’artiste peut, et doit tout se permettre, là où l’historien est obligé de se défendre d’être inexact”.    En parallèle à ses célèbres romans, Dumas aborda également le théâtre, où sa place n’est pas moins importante, - même si ses œuvres écrites pour la scène sont aujourd’hui moins prisées, et peu lues du public : avec son drame de 1829 : Henri III et sa cour c’est lui qui fut le véritable “inventeur” du drame Romantique, avant Victor Hugo et la célèbre bataille d’Hernani : là aussi, Dumas s’attache à des sujets “historiques” qui permettent de déchaîner des passions et d’élaborer dans des cadres somptueux, et avec profusion de costumes d’époque et de décors pittoresques, des intrigues “pleines de bruit et de fureur” ainsi que le recommandait Shakesperare, modèle de la génération Romantique. Beaucoup de romans de Dumas furent, par lui même ou avec l’aide de ses “collaborateurs”, adaptés et portés à la scène, - ainsi Monte Cristo, qui remporta un immense succès en 1848, puis en 1851, dans le théâtre dont Dumas était alors propriétaire, et qu’il avait baptisé : “Le Théâtre Historique”. Cette adaptation était d’une longueur qui nous paraît aujourd’hui démesurée : la représentation durait cinq soirées de suite, et n’omettait aucun passage, ni aucun détail du roman. Elle est évidemment assez éloignée de l’adaptation phonographique que l’on trouvera ici, - et qui n’a repris que les événements clés de l’intrigue, et les chapitres les plus représentatifs, et les plus dramatiquement forts.
Né en 1802 (la même année que V. Hugo, celle à laquelle fait allusion le vers fameux des Feuilles d’Automne : “Ce siècle avait deux ans…”), au beau milieu de l’épopée Napoléonienne, Dumas est mort en 1871, l’année où le Second Empire, instauré par le neveu de Bonaparte s’écroule dans la guerre franco-prussienne : il a donc traversé la partie la plus bouleversée, politiquement, du XIXème siècle. Epoque de changements et de découvertes, d’engagement révolutionnaire et de radical changement dans les arts et les mentalités ; en ce sens, il fut l’une des incarnations parfaites de cette période, où la France a le sang chaud, et monte sur les barricades à la moindre occasion, afin de faire parler la poudre au nom de la Liberté. Mais peut-être est-il, par sa force de travail, la diversité de son œuvre, la générosité de son talent, celui qui incarne le mieux le “romantisme” dans le roman. Il lui donne une dimension populaire, et le vulgarise pour un grand public, - davantage que ne l’a fait Balzac dans la Comédie Humaine, ou Hugo dans Notre Dame de Paris ou les Misérables, - qui restent avant que d’être des œuvres “grand public” des productions où leurs auteurs ne lâchent pas la bride et restent désireux de faire “de la littérature”. C’est ce côté “énorme” et exagéré de Dumas qui nous reste le plus sympathique, et qui fait perdurer ses romans : son imagination débridée, son sens de la couleur et des contrastes, - sa langue simple, et par-dessus tout, son génie naturel de l’intrigue qui lui fait ficeler des récits plein d’allant et de suspense, par lesquels l’attention des amateurs d’aventures est aussitôt captivée, tandis que le goût des autres peut être au choix retenu par l’arrière plan historique, ou les à côtés sentimentaux. Pour résumer Alexandre Dumas et son œuvre à une formule : “Il viole l’Histoire, mais il lui fait d’immortels bâtards” dira, un siècle plus tard, Paul Morand de l’auteur des “trois Mousquetaires”.   
Monte Cristo : de l’Histoire contemporaine au romanesque
Le Comte de Monte Cristo n’appartient pourtant pas à la veine fameuse des romans de Dumas qui prétendent tirer de l’Histoire de France d’extravagantes aventures, comme le cycle des Mousquetaires (couvrant les règnes de Louis XIII et du jeune Louis XIV), celui de Joseph Balsamo et du Collier de la Reine (consacré aux derniers lustres de l’Ancien Régime et aux prémisses de la Révolution de 1789), comme la Reine Margot (traitant de galanterie et de Guerres de Religion) ou encore le Chevalier de Maison Rouge (dont l’action se situe au XVIIIème siècle). C’est un roman qui se passe dans l’époque où l’écrit son auteur.  Publié de 1844 à 1846, Monte Cristo est contemporain des œuvres de Balzac, qui décrivent la France au lendemain de l’Empire napoléonien, dans les années de la Restauration et de la Monarchie de Juillet, sous les Rois Charles X et Louis Philippe. C’est un des rares récits où Dumas jette un regard sur la société de son temps, et où, comme Balzac, il met l’observation du Paris des années 1820 au service de la création romanesque.  La situation politique et économique de la France, dans la première moitié du XIXème siècle, peut aisément servir la fiction : les changements de régimes, puis l’essor commercial et financier, encou­ragé par Louis Philippe, offrent chaque jour l’exemple de revirements d’opinions, de complots et de trahisons politiques, et de fortunes plus ou moins “légalement acquises”. Ainsi s’explique la réussite des anciens “compagnons” d’Edmond Dantès, - l’un, Danglars, devenu un des plus riches banquiers de Paris, en spéculant et en tirant des profits de la guerre avec l’Espagne des années 1822-23, le second devenu comte de Morcerf, atteignant à la dignité de Pair de France (c’est à dire l’équivalent d’un Sénateur actuel), le troisième piètre agioteur et tavernier, dénonciateur à ses heures, n’ayant eu que l’ambition d’épouser la fiancée de Dantès, mais inspirateur du complot, profitant du trouble politique qui accompagne les Cent-Jours afin de faire passer Dantès pour un agent conspirateur.
On verra aussi chez Balzac s’édifier et s’évanouir des fortunes, des Magistrats agir contre le droit public, mais dans leur intérêt (et dans l’intérêt des puissants), tel Villefort, on rencontrera des Sociétés Secrètes comme celle des XIII agir dans l’ombre, mues par des motifs d’intérêts occultes, protégeant les uns, poussant les autres à leur perte, on suivra des vies bouleversées du jour au lendemain par l’effet du hasard ou celui des aléas de l’Histoire. A ce titre, le destin du Colonel Chabert, survivant des Guerres de la Grande Armée, réapparu contre toute attente dans la vie de ses proches, ressemble, par son ressort dramatique, à l’aventure d’Edmond Dantès : spectre de la vengeance, remonté des enfers de la prison ou du champ de bataille, dont la présence inattendue bouleverse dramatiquement l’existence de ceux qui, le croyant mort, goûtent un bonheur et un repos mal acquis dans le crime et la trahison. Cependant, une différence notable sépare l’œuvre de Balzac du roman de Dumas ; - ce dernier ne s’attache nullement à élargir, ou à approfondir le sens de sa réflexion ou de son observation sur la société qui l’entoure. Il n’a pour but que de divertir le lecteur. Chez Dumas, l’argent n’est pas, comme chez Balzac, le nouveau “dieu” qui fait vivre et s’agiter les hommes, qui les séduit ou les damne ; - la fortune de Monte Cristo lui “tombe du ciel”, et elle n’est qu’un prétexte qui lui permet de vivre au-dessus des contingences, et d’acquérir, non une puissance sociale, mais une liberté d’action qui lui permet de mener à terme son projet de vengeance.
Autre protagoniste du roman : le Paris de la Restauration. La capitale de l’époque n’est pas encore celle que nous connaissons, et que le Second Empire a “mise en ordre” et assainie, par l’intermédiaire du Baron Haussmann. Elle est encore le terrain d’aventures, disparate et désordonné, qu’ont façonné les siècles, depuis le Moyen-Âge jusqu’au Premier Empire. C’est une ville aux ruelles tortueuses, mal éclairées, où, la nuit venue, tous les dangers peuvent guetter le passant (l’éclairage n’y sera développé qu’à la fin du règne de Louis-Philippe, - dans les années 1845-46, - et encore, uniquement autour des Champs-Elysées. Les classes sociales les plus pauvres y côtoient la plus ostentatoire richesse ; on y peut, au détour d’un quartier ou d’un faubourg, passer d’un hôtel particulier luxueux à un faubourg sinistre, obscur et dangereux. C’est le cas dans l’épisode de la maisonnette d’Auteuil, que Monte Cristo aménage afin d’en faire un piège séduisant, et dont l’apparence extérieure contraste avec le luxe qui en décore l’intérieur. Cet usage du contraste est un trait typique de l’écriture romantique, qui prône le “mélange des genres” mais aussi un poncif du roman populaire. Ce Paris qui sert de cadre à toute la vengeance d’Edmond Dantès devenu Monte Cristo est très proche de celui qu’évoquera Eugène Süe dans Les Mystères de Paris, et, dans une autre mesure, que peindra V. Hugo, dans les Misérables : le Paris brillant, doublé du Paris sombre, où s’agite la pègre criminelle, avec des brassages étonnants entre les deux mondes, tels qu’ils sont évoqués dans un film comme Les Enfants du Paradis où les auteurs ont donné au personnage (historique) de l’assassin Lacenaire l’élégance et la séduction inquiétante d’un Monte Cristo du crime.  

Monte Cristo : chef-d’œuvre d’un genre

C’est au XIXème siècle que le roman dit “populaire” acquiert un succès et une audience remarquables. Le développement de la grande presse favorise sa diffusion, sous la forme du feuilleton. Comme son nom l’indique, ce dernier genre consiste, pour l’écrivain, à livrer chaque jour, dans un journal ou une revue, un épisode nouveau d’une œuvre complète. Ce fut le cas du Comte de Monte Cristo, - et, d’ailleurs, de la plupart des grands romans d’Alexandre Dumas (mais aussi, de Balzac, Hugo, George Sand et de bien d’autres grands noms de la littérature romantique). Cette façon d’écrire impose des règles, qui sont très identifiables dans la structure générale de Monte Cristo. Le feuilleton doit, par définition, maintenir chaque jour le lecteur en haleine, lui livrer le dénouement de l’épisode de la veille, et le mettre en attente de celui qu’on annonce pour le lendemain. Le principe en est contenu dans la célèbre formule : “à suivre” indiquée comme un refrain et une invitation à poursuivre, à la fin de chaque chapitre. Quand on lit, - comme c’est le cas aujourd’hui – le Comte de Monte Cristo dans sa continuité et dans son ensemble, on est évidemment frappé par le rythme haletant de l’action, et on remarque la régularité avec laquelle tombent les coups de théâtre successifs. Pour reprendre une formule toute faite, on  pourrait volontiers dire que c’est une histoire en laquelle “on n’a pas le temps de s’ennuyer”.
L’appellation de “roman populaire” a longtemps été revêtue d’un sens péjoratif, - et elle a longtemps exprimé un certain mépris, envers ce que l’on considérait comme une expression artistique et littéraire “inférieure”, tout juste bonne à flatter les mauvais instincts du lecteur. Il est vrai, si l’on considère ce genre de production, que beaucoup des contemporains ou imitateurs de Dumas ont souvent sombré dans l’incohérence et le mauvais goût, - lorsque ce n’était pas dans la pire invraisemblance historique, ou dans le sentimentalisme du pire aloi. En comparant nombre de romans-feuilletons de l’époque avec Monte Cristo, on est frappé par la supériorité de ce dernier, tant dans la cohérence dramatique que dans le ton général. Afin de se faire une idée des procédés dont se rendaient capables (ou : coupables) certains faiseurs d’épopée populaire, il faut se rappeler le fameux roman de Ponson du Terrail, mettant en scène son héros récurrent : Rocambole. A la fin d’un chapitre, Ponson du Terrail, lassé d’avoir à mettre en scène les pires enchaînements de circonstances, et désireux de se venger d’un directeur de revue qui ne voulait pas honorer ses demandes d’augmentation, fait basculer Rocambole du pont d’un navire à vapeur dans les pales d’une roue à aubes, au milieu d’une mer infestée de requins… Difficile d’en réchapper. Pourtant, devant les plaintes des lecteurs, scandalisés de voir leur héros disparaître ainsi de la scène, et son directeur ayant accédé à ses demandes financières, Ponson du Terrail reprit le fil des aventures de Rocambole, indiquant froidement, sans scrupules ni états d’âme en tête du chapitre suivant : “S’étant tiré de cette fâcheuse embûche, Rocambole s’écria : - Et maintenant, je vais te châtier, traître qui m’a poussé par-dessus bord”.
Il suffit de lire Monte Cristo, pour constater que Dumas n’use pas de semblables facilités. Pourtant, Rocambole et Monte Cristo ont bien des points communs ; - tous deux semblent invulnérables, et possèdent la capacité de se trouver “ partout à la fois ”, au bon moment, afin de faire justice, et de sauver les victimes des complots ourdis par leurs ennemis ou par des “ méchants ” sans scrupules. Monte Cristo sera l’un des plus grands succès de Dumas, après les Trois Mousquetaires. Les ventes de ce livre lui assureront une petite fortune, qu’il emploiera à se faire construire une demeure digne de lui, à côté de Paris, à Port-Marly. Il donnera d’ailleurs à ce petit château le nom de “Monte Cristo”, y faisant édifier dans le parc un pavillon qu’il baptisera “le château d’If”, - en souvenir de la prison où est jeté son héros -, et dans lequel, par ironie, il tiendra régulièrement à s’enfermer lui-même, afin de travailler au calme, se posant non sans humour, comme le prisonnier de son œuvre et des nécessités qu’elle lui impose.
Monte Cristo, c’est un “Vingt ans après” d’un autre ordre que celui qui mettra en scène les aventures des Mousquetaires vieillis. Monte Cristo est le Vingt ans après de la vengeance.  L’histoire tient en trois épisodes : un jeune homme, Edmond Dantès, officier de Marine, qui va toucher au bonheur en accédant à la réussite sociale et en épousant la jeune fille qu’il aime est trahi par quatre de ses amis, qui l’accusent d’un délit qu’il n’a pas commis ; - il est emprisonné, quatorze années durant, au Château d’If une forteresse située sur une île, face à la ville de Marseille, où il fait la connaissance d’un étrange personnage, l’Abbé Faria, qui lui lègue le secret d’un trésor, caché sur l’île de Monte Cristo. Ayant réussi à s’évader, Edmond Dantès met la main sur ce trésor et, devenu richissime, va désormais pouvoir, sous le nom de Comte de Monte Cristo, assouvir sa vengeance, et châtier ceux qui l’ont autrefois fait jeter derrière les barreaux.  Histoire d’une grande simplicité, qui met en œuvre des ressorts dramatiques très classiques ; dans toute histoire destinée à tenir le lecteur en haleine, et à l’intéresser par la prolifération des péripéties et des coups de théâtre, il convient de se servir de ce qui vise au plus simple, et touche au vif l’esprit du lecteur. Ce qui n’empêche pas Dumas de multiplier, comme à plaisir, les digressions, et de ménager ses effets. Il ne faut pas s’arrêter à la crainte de se perdre dans l’épaisseur et la longueur de Monte Cristo : tout y est admirablement conçu et préparé, afin de servir le dénouement. C’est une mécanique littéraire élaborée et remontée comme une montre de précision, - et Dumas est orfèvre en la matière. Sa façon de travailler, à grande vitesse, et à grandes enjambées, en récrivant au dernier moment ce que ses “col­laborateurs” lui ont préparé l’oblige à montrer un flair sans faille, afin d’aller rapidement au but et à l’effet recherché. On a dit que, victime de cette hâte perpétuelle, Dumas négligeait la construction parfois, et le style, souvent. Maints exemples nous démontrent le contraire, - et, contrairement à beaucoup de romanciers de l’école romantique, qui ont tendance à délayer ou à se montrer parfois inutilement prolixes, sans souci de la progression dramatique, Dumas, comme Balzac, sait parfaitement condenser, et de trois lignes de description, tirer une image frappante qui fait mouche. 
On lui a aussi beaucoup reproché ses dialogues, “interminables” entre protagonistes. Il est certain qu’à l’époque où il était payé, comme feuilletoniste, à la ligne écrite, il lui est arrivé d’allonger la sauce, afin de se faire mieux rémunérer ; - ainsi, l’on raconte qu’un de ses patrons, Directeur de journal, agacé de voir se répéter le procédé, qui consistait à augmenter le nombre des répliques, parfois tout juste constituées d’une interjection, voire, d’un signe typographique exprimant l’exclamation ou l’interrogation, enjoignit Dumas à signer un nouveau contrat de travail avec lui, dans lequel il était stipulé : “Monsieur Alexandre Dumas s’engage à ne pas écrire une ligne qui comporte moins de trois mots”. Ce sont d’ailleurs, maintenant, ces pages entières de conversations entre les héros de ses romans qui nous font trouver si vivant le style de Dumas.   Quant à la vraisemblance des faits, il est vrai aussi que Dumas, qui travaillait à ses œuvres sur l’étendue de plusieurs années, (et qui en avait toujours deux ou trois en cours en même temps) ne redoutait qu’une seule chose : perdre le fil, et commettre, par oubli ou négligence, des bourdes impardonnables, ou des nonsenses prêtant à rire. On sait qu’il redoutait par dessus tout que lui advînt l’aventure qui était arrivée à l’un de ses collègues (Ponson du Terrail, dit-on), qui, ayant oublié ce qu’il avait écrit six mois auparavant, faisait ressusciter sans explication, dans un chapitre, un personnage dont il avait annoncé la mort... Afin de pallier ce risque, il avait pour ordi­naire de découper de petits bonshommes de papier, qu’il affublait du nom d’un de ses personnages du roman en cours, et de les disposer sur son bureau. Quand il en faisait mourir un, il lui assénait une pichenette, et le faisait tomber. On raconte qu’un jour, travaillant justement dans son “Château d’If” de Port-Marly, un coup de vent entra par la fenêtre et fit s’envoler tous les petits bonshommes ; - l’histoire ne dit pas quel était le roman qu’il écrivait alors, mais la catastrophe l’obligea, pour une fois, lui qui se vantait de ne jamais relire, à reprendre deux ans de travail et de dossiers classés, afin de tout revérifier… 
Qui est Monte Cristo ?
Edmond Dantès, devenu par la grâce d’un hasard quasi miraculeux, possesseur du trésor caché dans l’île de Monte Cristo est le héros par excellence.  C’est sans doute la raison pour laquelle il séduit le lecteur, - car sa personnalité est à la fois puissante, marquante et mystérieuse : il finit par nous fasciner autant qu’il nous inquiète. Il est double (on pourrait même dire : multiple, tant il se joue avec aisance des déguisements, des identités et tant il manigance avec une apparente facilité, une souveraine maî­trise les entreprises les plus compliquées et hasardeuses…). L’origine de l’his­toire, Dumas l’a tirée d’un fait divers ; - souvent, les auteurs de romans s’inspirent de la réalité, et Balzac lui-même affirmera que “le hasard de la vie est le plus grand fournisseur de sujets d’inspiration pour les écrivains”. Ce sera le cas aussi pour Stendhal, qui dans “le Rouge et le Noir” développera les tenants et aboutissants imaginaires d’une affaire judiciaire dont il avait lu le récit dans un journal, - et pour Victor Hugo, qui, dans “Les Misérables” introduira des épisodes directement retranscrits de la chronique judiciaire. 
Mais les faits ne sont qu’un point de départ qui fournit à l’imagination inépuisable de Dumas un prétexte sur lequel broder, et développer d’innombrables péripéties et rebondissements. Le vrai Dantès (qui s’appelait en réalité Picaud) n’a certainement pas possédé le pouvoir de fascination qui émane du personnage de Monte Cristo. Ce dernier, on l’a vu plus haut, est une figure classique du héros de roman populaire : il est presque un surhomme, qui agit sans que rien ne puisse l’atteindre, et qui est le manipulateur de l’intrigue, parvenant toujours à ses fins dans l’espoir d’accomplir le châtiment. Il est l’image du Vengeur, qui agit au nom de la Justice. On peut, en cela, trouver Dumas parfois simplificateur, voire simpliste ; - c’est oublier que toutes les grandes œuvres qui marquent les esprits, et s’impriment dans les imaginations, depuis les Tragiques Grecs, font appel à des intrigues très dépouillées, et extrêmement efficaces. Dumas, à la différence des romanciers populaires de son époque, ne propose pas de vision manichéenne, où tout serait blanc ou noir sur l’échiquier des passions humaines. La vengeance d’Edmond Dantès reste une affaire personnelle, en laquelle ce dernier s’engage par souci de rendre justice à son honneur bafoué, et de retrouver celle qu’il aimait : Mercedès, à qui on l’a arraché. Le temps a passé, et les traîtres semblent avoir réussi, installés qu’ils sont dans la réussite sociale ou la fortune. Ils sont en sursis, - car sur leur tête, est suspendu le châtiment de leur forfaiture passée. Comme dans la Tragédie de l’Antiquité Grecque, Dumas nous présente un monde à deux dimensions : il y a les hommes, capables de tous les crimes ou de toutes les trahisons, et il y a au-dessus d’eux, une sorte de justice immanente, qui n’attend qu’un intermédiaire pour se déchaîner ; - ainsi, dès le début de l’Œdipe de Sophocle, ce dernier est-il, sans le savoir, condamné par les dieux, - et toute la pièce consiste, comme dans un roman policier à suspense, à ce qu’il découvre par lui-même, indice après indice qu’il est le criminel, et qu’il doit se soumettre au terrible châtiment de sa faute. Là est décrit le ressort très simple, et très efficace en sa subtilité, qui sert de modèle à Dumas, et à d’autres, dans l’élaboration d’une œuvre capable de frapper le spectateur ou le lecteur au premier degré.
Approfondissant cependant ce premier degré de lecture, Dumas ajoute de l’épaisseur humaine, et de la profondeur psychologique à son héros. Monte Cristo, pendant une grande partie du roman, pourrait nous paraître frère jumeau de Rocambole, le fameux héros de Ponson du Terrail, qui a donné son nom à l’adjectif : rocambolesque, qualifiant les situations et les aventures les plus invraisemblables… Il pourrait également évoquer Rodolphe de Gérolstein, principal protagoniste des Mystères de Paris, aristocrate, dandy, qui se plonge dans l’enfer du Paris criminel et du monde des truands, afin de sauver l’innocente et pure Fleur de Marie. Mais, au-delà de ce caractère “héroïque”, Monte Cristo est aussi décrit comme un homme, avec ce que cela induit de contradictions psychologiques et de cas de conscience - et c’est sur ce plan que Dumas va plus loin que les romanciers populaires de son temps. Dans Monte Cristo, le seul ressort de la vengeance, qui dynamise toute l’histoire, prend des proportions qui dépassent le simple récit d’un fait divers, ou la relation d’une aventure humaine. On sent vite que d’autres forces entrent en jeu dans l’intrigue, - forces qui paraissent souvent dépasser la vraisemblance, le réalisme, et qu’il convient de déchiffrer à un plan qui outrepasse la réalité ; Monte Cristo est marqué ; - au sens propre, car c’est un homme brisé qui s’échappe du Château d’If, après quatorze années de cachot – mais c’est aussi un homme marqué, au sens où l’entendront les poètes et les écrivains de la Génération Romantique : il porte au front “ce signe qui distingue les Elus de la Fatalité” (Hugo).
Il est un “homme fatal”, au sens fort : celui qui, frappé par une destinée d’exception, dans le malheur comme dans la fortune, se voit soudain investi d’une mission de justicier : faire payer, au nom du Droit et du Bien ceux qui l’ont trahi, et qui ont piétiné sa vie, son bonheur et son honneur, afin d’asseoir leur ambition et leur fortune sociale. Toujours vêtu de noir, affichant une mine sombre, Monte Cristo est une forme accomplie du héros romantique qui est marqué par le destin, et mené par une fatalité dont il se sert, et qui parfois le dépasse. Il est celui qui peut tout, et qui, d’avance sait tout. Il ne fait pas de doute que Dumas se soit laissé inspirer, afin de créer son personnage, par diverses figures typiques du héros romantique, tel qu’on le peut trouver dans les œuvres de ses contemporains. Paraissant toujours se distinguer des autres, Monte Cristo est “l’homme au dessus des lois” qui agit en son nom, afin de châtier les criminels, là où la justice des hommes n’a pas réussi à le faire.  Mais il serait abusif de croire que Dumas nous propose une vision simpliste, où d’un côté les “méchants” seraient punis, et où, par le bras de Monte Cristo, le “bien” triompherait. A la fin de l’histoire, il n’y a pas de morale, ou alors, elle est triste : ayant accompli ce que lui dictait sa conscience, et réalisé son dessein, le Comte de Monte Cristo ne trouve rien : ni la paix, ni le plaisir. Il est vengé, riche, et… seul. Et quant à l’amour même que lui propose Haydée (au prénom  exotique, tout droit inspiré de Lord Byron, autre grand poète romantique dont les œuvres eurent un succès immense et inspirèrent Dumas, qui le traduisit d’ailleurs en français) il ne parvient pas à éclairer sa conscience, ni à alléger sa tristesse. Peut-on croire que n’ayant vécu que pour et par sa vengeance, une fois celle-ci accomplie, Monte Cristo n’existe plus, et n’a plus de raisons de vivre ? Peut-être est-ce la conclusion que Dumas cherche à nous faire entendre et supposer. Cette dernière intuition, de la part de l’auteur, serait encore un trait de génie, et une preuve de sa profondeur d’analyse psychologique ; - et elle est aussi un moyen de rendre son héros à l’élément dont il l’a sorti, et dans lequel il l’a fait vivre et agir : la nuit, le mystère, le secret… 
On voit qu’il est possible d’interpréter Monte Cristo à différents degrés, et que c’est une œuvre qui regorge de trésors littéraires cachés - mais le plus grand plaisir qu’on en puisse d’abord tirer, c’est celui de la lecture. Aucun roman de Dumas ne va aussi loin dans l’effervescence tourbillonnante des situations et des péripéties, le contraste des caractères et le génie de la construction narrative.  L’entendre ne sera sans doute pas pour l’auditeur une moindre délectation, tant il semble que Dumas ait, par-dessus toutes ses autres qualités d’artiste, la maîtrise de ce don essentiel : faire vivre et parler vrai ses créatures d’encre et de papier.  
Pierre-Emmanuel Prouvost d’Agostino 
© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS/GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA, 2002 
Narrateur : Francis Perrin
Edmond Dantès, Comte de Monte Cristo : Patrice Baudrier
Mercédès : Nadine Verdoucq
Fernand de Morcerf : Pierre Tessier
Danglars : Alain Duclos
Monsieur de Villefort, le bijoutier, un matelot : Alain Choquet
Caderousse, le commissaire Langeais : Gilbert Lévy
Monsieur Morrel : Gilbert Guillaud
L’abbé Farria : Eric Arconte
Bertuccio : Léon Lesacq
La femme Caderousse, la Marquise de St Merand : Renée Faure
Madame Danglars : Françoise Nigon Méré
Maximilien Morrel, Jeff Walker, le secrétaire : Denis Boileau
Madame de Villefort, Haydée : Lisa Livane
Valentine : Virginie
Lucien Debray : Gérard Guénébaut
Andréa Cavalcanti, Beauchamps : Emmanuel Fouquet
Franz : Tony Arconte
Julie : Nadège Zilbertin
Albert de Morcerf : Serges Mazères
Un garde : Cyril Creuzet
Le brigadier : Philippe Besombes
Conçu, écrit et réalisé par Serges Mazères 
Textes et dialogues de Serge Mazères d’après l’œuvre d’Alexandre Dumas
Musique Gérard Guénébaut et Serge Mazères
Editions Mic Mac music
Enregistré au Studio Versailles Station par Cyril Creuset
Montage et bruitages par Serge Mazères sur soundscape 1.18
Mixé par Philippe Besombes en 32 pistes Full digital sur SSL46
Droits producteur : Frémeaux & Associés-Groupe Frémeaux Colombini SA 
Ecouter LE COMTE DE MONTE CRISTO d’après ALEXANDRE DUMAS (livre audio) © Frémeaux & Associés / Frémeaux & Associés est l'éditeur mondial de référence du patrimoine sonore musical, parlé, et biologique. Récompensés par plus de 800 distinctions dont le trés prestigieux "Grand Prix in honorem de l'Académie Charles Cros", les catalogues de Frémeaux & Associés ont pour objet de conserver et de mettre à la disposition du public une base muséographique universelle des enregistrements provenant de l'histoire phonographique et radiophonique. Ce fonds qui se refuse à tout déréférencement constitue notre mémoire collective. Le texte lu, l'archive ou le document sonore radiophonique, le disque littéraire ou livre audio, l'histoire racontée, le discours de l'homme politique ou le cours du philosophe, la lecture d'un texte par un comédien (livres audio) sont des disques parlés appartenant au concept de la librairie sonore. (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, cours sur CD, entretiens à écouter, discours d'hommes politiques, livres audio, textes lus, disques parlés, théâtre sonore, création radiophonique, lectures historiques, audilivre, audiobook, audio book, livre parlant, livre-parlant, livre parlé, livre sonore, livre lu, livre-à-écouter, audio livre, audio-livre, lecture à voix haute, entretiens à haute voix, parole enregistrée, etc...). Les livres audio sont disponibles sous forme de CD chez les libraires  et les disquaires, ainsi qu’en VPC. Enfin certains enregistrements de diction peuvent être écoutés par téléchargement auprès de sites de téléchargement légal.

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