SUR LA PISTE DU MAMMOUTH - LE FILM
SUR LA PISTE DU MAMMOUTH - LE FILM
Ref.: FA4005

L'EVENEMENT PREHISTORIQUE DU XXe SIECLE - 2 DVD

Ref.: FA4005

Artistic Direction : BERNARD BUIGUES

Label : Frémeaux & Associés

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  • - 26 MILLIONS DE TÉLÉSPECTATEURS EN UNE SOIRÉE
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Presentation

L'EVENEMENT PREHISTORIQUE DU XXe SIECLE - 2 DVD



Trop souvent, les animaux, préservés pendant des millénaires par le permafrost, ce sol perpétuellement gelé du Grand Nord Sibérien, ont été abîmés par l’alternance gel-dégel des saisons et par les pratiques musclées – à la lance à incendie – de ceux qui les ont dégagés de leur gangue de glace. C’est pour éviter cela que Bernard Buigues, directeur de l’association française Cercles polaires expéditions, responsable de l’expédition Mammuthus, dont la direction scientifique est assurée par Yves Coppens, paléoanthropologue au Collège de France, a décidé de maintenir une chaîne du froid autour de Jarkov. “Plutôt que d’envoyer des morceaux de ces animaux, séchés ou décomposés, aux laboratoires étrangers, nous avons eu l’idée de le conserver sur place en bon état, et de faire venir les chercheurs jusqu’à Khatanga”, précise Yves Coppens. » Christiane Galus, LE MONDE / « Un “Jurassic Park” à la mode mammouth? Les généticiens, japonais et américains en tête, ont déjà clairement affiché leur souhait de tenter un clonage pour “fabriquer” un mammouth du XXIe siècle bien vivant! Pour se faire, il suffirait que la congélation de Jarkov ait permis une bonne conservation de cellules intactes. A partir de l’ADN retrouvé, on peut imaginer que les chercheurs remplacent le code génétique d’un embryon d’éléphant d’Asie par celui de Jarkov, avant de placer l’embryon qui en résultera dans l’utérus d’une éléphante pour espérer faire naître un bébé mammouth... Un “Jurassic Park” à la mode mammouth ? » Jean-Marc Guilbert, LA DEPECHE



Booklet

SUR LA PISTE DU MAMMOUTH fa4005

SUR LA PISTE DU MAMMOUTH
par Pierre Fauque, le producteur


Un mammouth congelé dans le permafrost, en pleine toundra sibérienne, au-delà du cercle polaire… Lorsque je rencontre Bernard Buigues et qu’il me parle de cette histoire extraordinaire, j’ai presque du mal à le croire… Mais Bernard est passionné et convaincant, et l’“incrédulité ” fait vite place à l’enthousiasme : tenter de retrouver un mammouth ! Cette aventure hors du commun et cette incroyable remontée dans le temps réveillent en moi l’imaginaire et les rêves d’enfant que nous gardons tous au fond de nous. Et puis, la dimension scientifique du projet s’avère passionnante : Bernard Buigues pense trouver de l’ADN de mammouth, et peut-être un jour, pouvoir le cloner sur une éléphante. Sans hésitation, je décide de me lancer dans l’aventure…Sans jamais en éteindre l’élan, les difficultés qui allaient suivre mettront bien à mal cet enthousiasme des débuts.Je contacte immédiatement les chaînes françaises. France 3 est la première à réagir. Mais je sais déjà que la production de cette aventure scientifique sera lourde : tournages sur trois années, à des milliers de kilomètres de Paris, au-dessus du cercle polaire, dans des conditions climatiques extrêmement difficiles, etc... Il me faut donc partir à la recherche d’autres diffuseurs. Je contacte les chaînes à l’international. Aux Etats-Unis, Discovery Channel, la plus grande chaîne de documentaires, est intéressée. Je pars à Washington avec Bernard Buigues rencontrer le responsable de la chaîne, à qui nous racontons l’histoire. Je me souviendrai toujours de l’expression gourmande de son visage, au fur et à mesure que nous lui dévoilons les tenants et les aboutissants du projet. Et de la petite phrase qu’il lance, à la fin de notre exposé, en nous regardant droit dans les yeux : “I want it !” (je le veux !). Un accord de principe est pris...Mais les délais de production sont longs (mise en place du processus, signa­ture des contrats avec les chaînes, premiers versements, etc)….
Des délais bien trop longs pour l’histoire qui nous intéresse : nous devons engager les tournages dès que possible. En effet, impossible de tourner en Sibérie pendant l’hiver, il faut profiter du printemps. Et nous sommes en Mars.Je dois donc me lancer dans l’aventure sans avoir signé avec France 3 ou Discovery Channel. Autre problème, Bernard n’a pas de sponsors pour son expédition. Résultat : je suis non seulement obligé d’auto-financer le film, mais je dois également soutenir une partie de l’expédition dans mes budgets. Commence alors une difficile période d’acrobaties financières…Finalement, en Avril, puis en été, une équipe de tournage part avec Bernard. Elle filmera la recherche d’un mammouth, la vie des populations locales, la formation de l’équipe scientifique, le début des travaux pour préparer le site d’où sera hélitreuillé le mammouth…  Les difficultés pendant le tournage ne sont pas simples à gérer : les conditions climatiques sont parfois difficiles et posent des problèmes techniques. Sur place, le bouche-à-oreille fonctionne rapidement : dans la toundra, les populations apprennent que des Français un peu fous cherchent un mammouth ! Attirés par la manne financière que cela pourrait représenter, de nombreux nomades dolgans prennent contact avec Bernard Buigues : chacun y va de son mammouth. D’un bout à l’autre de la toundra, il faudra donc vérifier toutes les pistes en hélicoptère ou à bord d’un petit avion, ce qui, sur ces grandes distances, alourdit le budget du tournage.  Ce sera finalement le “mammouth de Guennadi Jarkov” qui s’avèrera le bon…L’année suivante est prévu l’hélitreuillage de l’animal. Cette fois, les contrats avec les télévisions sont signés, mais toujours pas de sponsors pour l’expédition. Je continue donc de financer une partie des moyens mis en place pour cette épopée. Le pire restera l’épisode de l’hélitreuillage… En effet, à Khatanga, tout est prêt, mais l’hiver a été particulièrement rude cette année-là. Le ravitaillement de la ville en kérosène n’a pas pu se faire. Or le MI-26 chargé de soulever le mammouth dans son bloc de glace a besoin de beaucoup de carburant. Je suis à Paris, Bernard m’appelle : il faut affréter un avion depuis la ville d’Irkoutsk, qui amènera le kérosène nécessaire jusqu’à Khatanga.
Coût de la plaisanterie : 300 000 francs supplémentaires! Sinon, Bernard devra tout arrêter…J’appelle immédiatement Discovery Channel. Avec Bernard, conférence à trois, par téléphone. Heure d’appel à calculer consciencieusement : 17 heures de différence séparent Washington de la toundra où se trouve Bernard. Le responsable de la chaîne câblée américaine et moi-même nous entendons finalement pour partager les coûts de l’opération. Quelques jours plus tard, c’est enfin le grand jour de l’hélitreuillage. Après plusieurs essais, le pilote du MI-26 est à deux doigts de refuser de procéder à la manoeuvre : le poids du bloc de glace dans lequel est prisonnier le mammouth est plus important qu’il ne le pensait : 23 tonnes au lieu de 21… ! Finalement, après plusieurs tentatives infructueuses, Jarkov finira par s’élever dans les airs…Quelques mois plus tard, Discovery Channel met en place aux Etats-Unis un véritable battage médiatique pour annoncer le film : publicités sur les chaînes américaines concurrentes et campagne d’affichage sur les autobus. Résultat : 26 millions de téléspectateurs répondront présents à l’appel. Ce soir-là, Discovery Channel bat le record d’audience du câble américain. Quelque temps après, le film obtiendra l’Emmy Award de l’image et sera diffusé dans 146 pays, traduit en 23 langues… En 2003, Allain Bougrain Dubourg prévient Patrick Frémeaux de la disponibilité du film. Enthousiasmé, il décidera d’éditer l’aventure dans sa version intégrale pour le mettre à la disposition du public.
Pierre Fauque, le producteur
Yves Coppens, membre des Académie des sciences et de médecine et professeur au Collège de France, a participé à l’aventure.
L’exhumation du mammouth Jarkov est-elle un exploit ?
Yves Coppens : Ce n’est pas un exploit technique mais un exploit scientifique. Pour la première fois, la carcasse d’un mammouth a pu être extraite du sol sans casser la chaîne du froid. Ce qui permettra de le conserver et de l’étudier. C’est vraiment enthousiasmant de penser que bientôt nous pourrons voir, tel qu’il était à l’époque, un animal vieux de plus de vingt mille ans.
Pourquoi ne l’a-t-on ja­mais fait jusqu’à présent ?
Yves Coppens : Parce que, jusqu’ici, les savants recevaient leurs objets de recherche quasiment à domicile. Les professeurs de la Sorbonne ou du Museum attendaient qu’on leur apporte les fossiles. Ils ne savaient rien de l’endroit où ils avaient été trouvés, rien sur le climat, la végétation, le relief, qui sont pourtant des éléments déterminants pour connaître notre passé. De plus, les fossiles, après un long transport, avaient du mal à arriver en bon état. Ici, la démarche est inversée : les scientifiques vont aller sur place étudier l’animal en respectant toutes les conditions de conservation.
Que va apporter à la science cette découverte ?
Yves Coppens : On va enfin connaître la véritable physiologie du mammouth, et nous espérons obtenir des indications sur son ADN à partir de ses tissus cellulaires. Peut-être apprendrons-nous enfin comment cet animal a disparu. Trois hypothèses : un virus, une bactérie ou un changement climatique. Je penche pour cette dernière, avec une chute importante de la température, jusqu’à - 80°C.
Et le clonage d’un mammouth ?
Yves Coppens : Je ne dis jamais non à  la science. Mais pour cloner, il faut un ADN entier. La beauté de la science, c’est qu’elle peut toujours nous surprendre.
Propos recueillis par Jacqueline Meillon, Le Parisien
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Un “Jurassic Parc” à la mode mammouth ?
Une équipe d’une dizaine de scientifiques du monde entier est déjà formée autour du projet de travail sur Jarkov. Tout l’intérêt de la mission réside dans le bon état de conservation de l’animal : toison, organes internes, aliments peut-être... etc.Les paléontologues par exemple sont vivement intéressés par le spécimen qui pourrait livrer, par exemple, les clefs du mystère de la disparition subite du mammouth. Mais les généticiens, japonais et américains en tête, ont déjà clairement affiché leur souhait de tenter un clonage pour “fabriquer” un mammouth du XXIème siècle bien vivant !Pour se faire, il suffirait que la congélation de Jarkov ait permis une bonne conservation de cellules intactes.A partir de l’ADN retrouvé, on peut imaginer que les chercheurs remplacent le code génétique d’un embryon d’éléphant d’Asie par celui de Jarkov, avant de placer l’embryon qui en résultera dans l’utérus d’une éléphante pour espérer faire naître un bébé mammouth...Ce scénario théorique, réussi une seule fois avec la création de la fameuse brebis Dolly, laisse très perplexe le découvreur Bernard Buigues : “Je n’ai pas conduit cette expédition dans l’objectif du clonage. Je reste très prudent et même réticent sur ce sujet qui touche directement à l’éthique scientifique”.L’image d’un “Jurassic Park” à la sauce mammouth effraye plutôt Bernard Buigues : “Que ferait-on d’un mammouth vivant aujourd’hui ? Son biotope a complètement disparu. Et si c’est pour en faire une bête de cirque, pourquoi ne pas s’abstenir d’un clonage ?”
Jean-Marc Guilbert, La Dépêche
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Le monde du mammouth - Documentaire bonus
Des millions de téléspectateurs, dans le monde entier, ont suivi l’histoire du mammouth Jarkov, découvert au nord de la Sibérie, dans la péninsule du Taïmyr, plus de vingt mille ans après sa mort. L’image du mammouth héliporté au-dessus de la toundra restera un grand moment de documentaire.Aujourd’hui, l’aventure continue, à la fois sur le terrain, grâce à de nouvelles expéditions et dans les laboratoires où sont analysés les éléments du corps du mammouth Jarkov.Déployées en étoiles, onze équipes de scientifiques sont parties à la recherche d’autres vestiges de mammouths et de tout ce qui touchait à son environnement, la faune, la flore, les éléments climatiques.Des chercheurs du monde entier se sont ainsi mobilisés pour avancer dans la connaissance des conditions de vie des derniers mammouths et surtout tentent de percer le mystère de leur disparition. Raconter leur histoire, c’est remonter le temps, imaginer leur longue marche à travers la planète. A raison de cinq kilomètres par an, ils ont rejoint l’Amérique en passant par le détroit de Béring jusqu’à probablement donner naissance au mammouth de Colombie.Bernard Buiges, responsable des précédentes expéditions, a retrouvé son équipe, cette fois renforcée par de nombreux autres scientifiques. Avec eux, centimètre par centimètre, il analyse le bloc de terre gelée contenant le mammouth Jarkov.
Conservé dans les caves gelées de Khatanga, Jarkov livre petit à petit des secrets qui permettent de mieux comprendre son histoire.Des poils de Jarkov, le paléontologue hollandais Bas van Gel extrait des micro-éléments extraordinairement bien conservés qui permettent de restituer un paysage de l’époque glaciaire. C’est aussi en travaillant sur l’infiniement petit que le biologiste français peut remonter la généalogie des grands mammifères, en partant de l’ADN de mammouth. Le marqueur génétique retrace les trois lignées de l’éléphant d’Asie, de l’éléphant d’Afrique et du mammouth.Malgré l’évolution des connaissances et des techniques, l’accès à l’ADN de mammouth ne permet pas, pour l’instant, d’envisager son clonage. Mais les scientifiques n’abandonnent pas le rêve de voir renaître un jour ces mastodontes. Le paléontologue Yves Coppens, Professeur au Collège de France s’imagine à sa retraite “devenir gardien d’un troupeau de mammouths”...“Le monde du mammouth” raconte ces rêves et restitue la vie des mammouths dans la steppe sibérienne grâce à des images de synthèse.Le paléontologue Yves Coppens, professeur au Collège de France s’imagine à sa retraite “devenir gardien d’un troupeau de mammouths”...C’est l’une des dernières aventures scientifiques de la fin du XXe siècle, de celles qui font rêver et transportent à la fois dans le passé et vers l’avenir.
Isabelle Nataf - LE FIGARO
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26 MILLIONS DE TÉLÉSPECTATEURS EN UNE SOIRÉE RECORD D’AUDIENCE DU CÂBLE AMÉRICAIN
Ce que veut Bernard Buigues, ce n’est pas un squelette, c’est un mammouth entier, un gros mammouth en peluche, avec sa fourrure, sa trompe et ses organes internes, surgi tel quel de la préhistoire. En théorie, le permafrost de Sibérie rend la chose possible : ce sol perpétuellement gelé fonctionne comme un congélateur naturel.
C. Sorg
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LE DOCUMENTAIRE DE RÉFÉRENCE DANS 146 PAYS
Trop souvent, les animaux, préservés pendant des millénaires par le permafrost, ce sol perpétuellement gelé du Grand Nord Sibérien, ont été abîmés par l’alternance gel-dégel des saisons et par les pratiques musclées – à la lance à incendie – de ceux qui les ont dégagés de leur gangue de glace. C’est pour éviter cela que Bernard Buigues, directeur de l’association française Cercles polaires expéditions, responsable de l’expédition Mammuthus, dont la direction scientifique est assurée par Yves Coppens, paléoanthropologue au Collège de France, a décidé de maintenir une chaîne du froid autour de Jarkov. “Plutôt que d’envoyer des morceaux de ces animaux, séchés ou décomposés, aux laboratoires étrangers, nous avons eu l’idée de le conserver sur place en bon état, et de faire venir les chercheurs jusqu’à Khatanga”, précise Yves Coppens .
Christiane Galus, Le Monde

DVD Sur la Piste du Mammouth © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)

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