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"La chanson c'est cette légèreté, l'accessibilité..." par Hexagone
Categories : PressPoursuivant son travail de consignation du patrimoine, la librairie sonore Frémeaux & Associés propose une compilation de poètes français mis en chanson à travers la production discographique de 1951 à 1962. Cette décennie et quelques poussières, en adaptant les poètes, croyait-elle plus que notre époque aux vertus de l'éducation populaire ? Si la pochette représente le patriarche Victor Hugo (qui ne compte ici que deux titres, tous deux par Brassens), c’est Aragon qui ouvre le bal avec Ferré, Brassens - mais sans Ferrat, qui viendra plus tard. Petit décompte du palmarès ? Au nombre des adaptations, Ferré arrive largement en tête avec quinze titres sur les cinquante-cinq que compte la compilation (Kosma neuf, Brassens six) - on s’en serait douté. Au nombre des poèmes adaptés, Baudelaire compte dix titres, Prévert neuf - pauvre Verlaine (sept), qui pensait avoir tant oeuvré pour « la musique avant toute chose » ! Peut-être est-ce du côté des curiosités qu'il faut chercher le piquan [...]
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"Avec fougue et talent" par Chant... Songs
Categories : PressComédienne, chanteuse et metteuse en scène, Émeline Bayart revisite avec talent dans D’Elle à lui, un riche répertoire musical qui va de Fragson à Anne Sylvestre ou Vincent Scotto. Un opus conçu pour accompagner ses prestations scéniques remarquées. Bien des chansons interprétées dans D’Elle à lui sont anciennes, pourraient sembler désuètes, témoignages d’époques révolues… Émeline Bayart a su, sur scène et désormais dans cet album, leur donner une seconde vie en les interprétant avec fougue et talent. Voix puissante et jeu sans baisse de rythme, elle sait trousser le couplet polisson comme Elle vendait des p’tits gâteaux, créé par Mayol (et que reprit en son temps Barbara), ou encore Les Amis de Monsieur, chanté par Harry Fragson, ou donner une version encore plus rythmée du Bricoleur, de Brassens, d’abord porté sur les ondes par Patachou sans oublier Julie, signée Maurice Vidalin et Jacques Datin, et dont Marcel Amont vit. Il faudrait encore évoquer Ce concerto, chanson signée F [...]
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"Un style à la fois lyrique et efficace" par La Gazette Bleue
Categories : PressQuand on pense pianiste de jazz le nom de Jelly Roll Morton ne vient pas spontanément à l’esprit. L’autoproclamé « Inventeur du Jazz » est bien loin chronologiquement pour tous et musicalement pour certains. Il est pourtant un des maillons importants dans l’existence de notre musique favorite. Ainsi Alain Gerber, écrivain et historien du jazz, s’est il penché sur son cas à travers ce « roman autobiographique » bel oxymore d’usurpateur ! Alain Gerber fait parler Ferdinand Joseph Lamothe alias Jelly Roll Morton (Jelly Roll, suivant une des légendes, en référence à son attribut masculin aux formes généreuses du gâteau roulé à la gelée…) nous raconte ainsi son retour à la fin des années 30 après une période de désamour correspondant à l’arrivée du swing… qu’il se vante d’avoir aussi inventé ! Inspiré du récit d’Alan Lomax à partir de ses entretiens avec le pianiste le roman évoque New Orleans, sa musique, son vaudou, les producteurs requins, les musiciens surcotés, l’alcool, les boui [...]
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« Pour le retour des forêts vivantes ! » par L’Oiseau Mag (LPO)
Categories : PressNous savons maintenant combien les forêts sont des abris pour une faune et flore abondante, qu’elles fertilisent les sols et régulent le climat. Imaginions-nous seulement, qu’au cœur de la forêt amazonienne, des villages et des villes étalaient leurs rues et avenues jusqu’au début du XVIe siècle et que cet écosystème que nous qualifions de vierge était largement « cultivé » par une population de près de 8 millions d’habitants ? Que la préservation de l’environnement et de la forêt a été un instrument de colonisation et d’appropriation des terres en affirmant, contre l’évidence, que les autochtones ne sont pas capables de gérer convenablement leurs espaces (au passage, ces arguments « racistes » sont encore utilisés de nos jours). Que la moitié des forêts françaises ne sont que des plantations monospécifiques… Laurent Testot livre une histoire des arbres et des forêts de la planète, de leur origine à il y a 400 millions d’années jusqu’à nos jours. Parmi tous les ouvrages parus c [...]
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"Une pure jouissance !" Par Enfance et Culture
Categories : PressCe quintette d’hommes, chanteurs aux belles voix et à la technique formidable, venus de la chanson française, du théâtre, de l’opéra ou des musiques traditionnelles, propose dans cet album un hommage à la mémoire paysanne. Aux chansons populaires revisitées s’ajoutent des récits des résidents des EHPAD où ils ont travaillé, dans le cadre d’un partenariat avec la Fondation « Artistes à l’hôpital ».Le résultat est une série de chansons tendres, espiègles, dans lesquelles l’humour et la créativité du groupe se déploient, dans des arrangements polyphoniques d’une grande beauté.Une pure jouissance ! Par Enfance et Culture
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« Une vie pianissimo rythmée par le jazz » par Le Télégramme
Categories : PressÉvénement éditorial, le pianiste et compositeur Martial Solal, doyen des jazzmen français, adulé par ses pairs dans le monde entier, publie son autobiographie. Un livre passionnant où le jazz le plus exigeant swingue avec l’humour du vieux sage et une réjouissante science du détail savoureux.À ceux qui veulent gagner du temps - cent ans par exemple - dans la connaissance de l’histoire de la musique en France, on conseille vivement la lecture de « Mon siècle de jazz », l’autobiographie de Martial Solal, doyen des jazzmen français. Considéré comme le plus grand par ses pairs - il était, par exemple, pour Petrucciani un inatteignable Himalaya - Solal commença sa carrière dans les années 1940. Il ne s’arrêta jamais de jouer, en funambule qu’il est, sur le fil entre une musique solaire, puissante, subtile et lumineuse, et des arabesques d’une complexité folle, où son immense technique n’est jamais prise en défaut. Il a joué (le verbe lui convient mieux qu’à quiconque) avec Grappelli, C [...]
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« Une pièce maîtresse de la littérature jazzistique » par Couleurs Jazz
Categories : Press« Cet ouvrage d’Alain Gerber évoque la vie haute en couleurs du grand pianiste Jelly Roll Morton dont l’anthologie avait fait l’objet du troisième coffret de la collection « The Quintessence » paru il y a maintenant trente ans.On y trouve évoqués la personnalité et le parcours hors norme de Ferdinand Joseph Lamothe, alias Jelly Roll Morton, un Winin’ Boy tombeur de femmes, joueur de billard, arnaqueur aux cartes, dispersant son énergie entre une existence de patachon et ses activités de pianiste et de chef d’orchestre.Hâbleur jusqu’au mensonge, ce créole, fier de ses origines françaises, dont la carte de visite portait la mention « originator of jazz » , tentera jusqu’à l’obsession de retrouver une prétendue place au sommet, indument occupée, selon lui, par tous « ces pitoyables rois du swing, les Benny Goodman, les Count Basie… »Cette attitude amènera, par presse interposée, la célèbre polémique avec W. C. Handy, l’une de ses bêtes noires (voir l’article de Philippe Baudoin intit [...]
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« Ne pas coller à l’actualité » par Jeune Afrique
Categories : PressDans son récit politique « Deux histoires, une terre », Emmanuelle Morau, journaliste à « Jeune Afrique », raconte la séparation entre Israéliens et Palestiniens, qu’elle a observée au cours de ses nombreux voyages dans la région. J’aurais dû prendre un avion le 27 octobre 2023 pour Tel-Aviv, comme je le fais régulièrement depuis près de dix ans. Adhérente à l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), j’ai fait des voyages de découverte qui m’ont permis de rencontrer les acteurs politiques mais aussi de la société civile en Cisjordanie, avant d’y retourner pour la cueillette des olives, temps fort de la solidarité internationale avec les Palestiniens. Cette année-là, j’ai attendu jusqu’au dernier moment pour décider si j’y allais, recevant au compte-gouttes des nouvelles de la situation sur place. C’est finalement la compagnie aérienne qui a décidé pour moi en annulant tous les vols, et Israël en fermant l’aéroport. Quelques mois plus tard, un éditeur m’a demandé si j’ [...]