A Drum Is A Woman By Ellington
A Drum Is A Woman By Ellington
Ref.: FA476

CLAUDE BOLLING BIG BAND

CLAUDE BOLLING

Ref.: FA476

Direction Artistique : JEROME SAVARY

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 56 minutes

Nbre. CD : 1

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Présentation

Conte musical suggéré à Duke Ellington par Orson Welles, "A drum is a woman" est une parabole de l’histoire du Jazz. Créé à la télévision américaine en 1956, Duke Ellington en avait confié l’adaptation européenne à son disciple et ami Claude Bolling qui nous offre ici un superbe enregistrement du spectacle mis en scène par Jérome Savary avec la participation de Manu Dibango.
Patrick Frémeaux
Droits : Groupe Frémeaux Colombini SAS - Frémeaux & Associés - La Librairie Sonore en accord avec Claude Bolling.



A Drum Is A Woman • Rhythm Pum the Dum • What Else Can You Do With A Drum • New Orleans • Hey, Buddy Bolden • Carribee Joe • Congo square • A Drum Is A Woman Part 2 • You Better Know It • Madam Zajj • Ballet Of The Flyin’ Saucers • Zajj’s Dream • Rhumbop • Carribee Joe Part 2 • Final.

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A Drum Is A Woman By Ellington
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Presse
«  A la parution de Plaisir d’Ellington, il y a 25 ans de cela, Claude m’avait envoyé une lettre très touchante. Lors d’une tournée aux Antilles, quelqu’un (J.C. De Thandt) lui avait offert mon bouquin et il l’avait lu aussitôt. Sa lettre m’était allée droit au coeur. Ce que Claude disait de mon livre et ce qu’il m’apprenait de sa relation avec la musique d’Ellington m’avaient procuré un très grand plaisir. D’évidence, son enthousiasme de jeune homme n’avait pas connu le moindre fléchissement. Un peu plus tard, en 2002, j’ai eu l’occasion de rencontrer Claude. Il m’avait invité à déjeuner, dans un restaurant au premier étage de la Gare de Lyon. A cette occasion, il avait apporté un press book assez volumineux. Des photos, assez nombreuses, sur lesquelles on pouvait le voir en compagnie de jazzmen illustres (Lionel Hampton, Dizzy Gillespie, Duke en personne…) et de quelques célébrités (Brigitte Bardot, Alain Delon…), des lettres d’Ellington également (Duke signait sa correspondance de son vrai prénom : Edward) et même des fragments de partitions de la main du maître. Par la suite, nous sommes restés en contact. Par téléphone le plus souvent. Vers la fin de sa vie, c’était sa secrétaire (Manuelle) qui m'écrivait de sa part. Je me souviens avec une réelle émotion du jour où je lui avais demandé, par téléphone, de m’expliquer en quoi consistait le voicing qui ouvre Blue Serge (j’avais du mal à identifier les instruments utilisés). Non seulement il m’avait répondu du tac au tac (un cornet et deux clarinettes) mais de plus il s’était mis au piano pour m’en faire la démonstration. Je l’entendais jouer Blue Serge sur mon récepteur et j’avoue en avoir profité pour lui demander de me jouer également l’intro de Swamp Fire. Ce qu’il avait fait aussitôt, allant jusqu’à reprendre note pour note non seulement la partie de piano du Duke mais également celle du contrebassiste Oscar Pettiford. Il connaissait par coeur les différentes parties de l'orchestration, le tempo exact… Le moindre morceau d’Ellington gravé dans sa mémoire. Impressionnant. »   
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ELLINGTON, Edward “Duke” (1899-1974) piano, compositeur et chef d’orchestre.
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CLAUDE BOLLING  Claude Bolling, 10 avril 1930 - 29 décembre 2020."Pianiste, compositeur et chef d’orchestre Français, Claude Bolling fait partie des figures majeures du jazz classique du XXème siècle. Dès l’après-guerre, Claude Bolling se fait remarquer dans les clubs de jazz les plus en vue de Paris et joue avec les meilleurs musiciens de jazz présents dans la Capitale (Rex Stewart, Lionel Hampton, Sidney Bechet, Django Reinhardt…). En octobre 1956, sous l’impulsion de Frank Ténot, il constitue sa première grande formation : le Grand Club Orchestra (cf. coffret Claude Bolling Collector, réf. FA5114).  Ci-dessus : Irène Bolling, Brigitte Bardot et Claude Bolling Ci-dessous : avec Duke EllingtonDisciple et ami de Duke Ellington, dont il s’est largement inspiré, il rassemble les meilleurs jazzmen – compagnons des anciens jours comme musiciens des nouvelles générations – leur offrant la joie d’exprimer tout leur talent sur des compositions créées dans la grande tradition de ses prédécesseurs : Count Basie, Glenn Miller, Tommy Dorsey, Benny Goodman… C’est tant par la créativité de son chef d’orchestre que par la dimension de ses solistes et musiciens que le Claude Bolling Big Band a atteint cette musicalité exceptionnelle. Maîtrisant un vaste répertoire de près de 400 titres, il a su séduire un large public tout au long de sa carrière internationale, dont la fidélité lui a permis une extraordinaire longévité. Sa notoriété auprès du grand public s’accroît considérablement au contact de grandes vedettes des variétés (Brigitte Bardot, Dario Moréno, Sacha Distel, Juliette Gréco, Henri Salvador, etc.) et grâce à des succès extraordinaires comme compositeur de musiques de films : plus de cent thèmes à son actif, dont les célèbres : Borsalino et Les Brigades du tigre.        Créateur d’un genre nouveau, à la croisée des chemins de la musique classique et du jazz (le crossover music), Claude Bolling détient le record mondial de ventes du disque classique en restant plus de dix ans dans les charts américains (Billboard classique) avec la Suite pour flûte et jazz piano trio (FA443). La complémentarité de ses talents et son extraordinaire longévité le classe comme un grand compositeur Français du XXè siècle et en même temps comme l’un des plus grands ambassadeurs du jazz dans le monde." Patrick Frémeaux & Claude Colombini© 2006 GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS"Your piano is something I'll always remember" Louis Armstrong à Claude Bolling, 1947"Your husband is a genius" Dizzy Gillespie à Irène Bolling, 1982Aux côtés de Louis Armstrong"Il est complètement inutile de présenter Claude Bolling. Tout le monde, que ce soit l'Ancien ou le Nouveau, sait que CLaude Bolling est le meilleur. Je ne veux pas énumérer ici ses mérites. Je risquerais d'en omettre plusieurs, et ce serait insulter sa modestie que d'oser rappeler une fois encore que sa verve de compositeur n'a dégal que sa virtuosité pianistique, et que ses arrangements ne sauraient atteindre leur plénitude orchestrale que lorsqu'il en dirige lui-même l'exécution... Ouf !" Jean-Christophe Averty   "Ecoutez Claude Bolling", réponse idéale à ceux qui vous disent "Le jazz, ce n'est pas de la musique". Boris Vian 1948"Hier soir, Claude Bolling était ici, à quatre heures du matin. Il m'a montré certaines choses en stride, des trucs de Fats Wallers... Il joue ! C'est ce que j'aime... Le jazz, les Afro-Américains l'ont inventé, mais si vous écoutez ceux qui en jouent, il est difficile de faire la différence. Prenons ce que m'a joué Claude Bolling hier soir : il n'y a pas un seul Afro-Américain capable de jouer comme ça, à part peut-être Hank Jones..." Winton Marsalis - Jazz Magazine, 1994   Earl Hines et la maman de Claude Bolling CLAUDE BOLLING  Par Benjamin Goldenstein et Patrick Frémeaux Claude Bolling, né en 1930. Pianiste, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre, Claude Bolling est sans doute l’un des musiciens français actuels les plus réputés dans le monde, dans des domaines allant du jazz à la variété et de la musique de films à la musique dite classique. De par la richesse de sa production phonographique, la longévité de sa carrière et la diversité de ses talents de compositeur, d’interprète, d’arrangeur et de directeur d’orchestre, il s’est forgé une stature exceptionnelle non seulement en France, mais dans le monde entier. Du haut de quelques soixante années de carrière, Claude Bolling peut aujourd’hui contempler avec fierté l’œuvre qu’il lègue aux amoureux de la musique et dont les éditions Frémeaux & Associés sont, depuis 2001, les garants. En tant que pianiste de jazz, il a joué avec les meilleurs musiciens de la planète (Django Reinhardt, Stéphane Grappelli, Duke Ellington, Sidney Bechet, Lionel Hampton, etc.).   A la tête de son Big Band depuis cinquante ans, il a sillonné le monde et les salles de concerts et a bien mérité son surnom de « Bollington » dans la promotion du swing américain des grands orchestres des années Duke Ellington. Compositeur éclectique, ses éclairs de génie ont illuminé des films comme Borsalino, ou la mythique série télévisée Les Brigades du tigre, mais lui ont aussi permis de créer et magnifier un nouveau genre musical issu du métissage entre la syntaxe du jazz et la diction de la musique classique. L’acte de naissance de cette « crossover music » date de 1974, avec la Suite pour flûte et jazz piano trio ou le trio jazz de Claude Bolling est accompagné par Jean-Pierre Rampal. Disque de platine, record absolu des ventes du Billboard avec plus de 530 semaines au classement des meilleures ventes classiques ! Bref, Claude Bolling incarne à lui seul toute une culture musicale, porte en lui et insuffle à ses partenaires l’héritage d’un savoir-faire exceptionnel dans l’interprétation, l’arrangement et la composition de la musique jazz.    Avec Don Byas & Roy EldridgeLes premières notes… Né à Cannes le 10 avril 1930, Claude Bolling a toujours vécu à Paris, hormis un intermède niçois pendant l’Occupation, au cours duquel il reçoit l’enseignement précieux de Marie-Louise « Bob » Colin, pianiste, trompettiste et batteur dans un des nombreux orchestres féminins à la mode dans l’entre-deux-guerres. Sitôt découvert le monde magique du jazz, il se passionne pour Thomas « Fats » Waller, dont la musique festive ne manque pas de le séduire.  Il est encore en culottes courtes quand, en 1945, il remporte le tournoi des amateurs, organisé par Jazz Hot et le Hot Club de France à Paris. Son champ d’intérêt s’étend rapidement aux autres maîtres du piano : Willie « The Lion » Smith, Erroll Garner et Earl Hines dont il est le disciple. Première formation à 16 ans ; premier disque à 18, Claude Bolling sent pourtant le besoin d’acquérir un authentique bagage musical. Il bénéficiera d’une instruction solide et complète – qui sera pour beaucoup dans la polyvalence qui la caractérisera plus tard – avec Germaine Mounier (piano classique), Léo Chauliac (piano jazz), Maurice Duruflé (harmonie) et André Hodeir (contrepoint, orchestration, écriture jazz). Après un service militaire passé dans la « Musique » du Premier Train des Equipages, où il joue du trombone et des percussions, c’est par le jazz que Claude Bolling entre dans la profession. Il fait les beaux soirs de tous les établissements à la mode : Club Saint Germain, Vieux Colombier, Caveau de la Huchette… autant de lieux emblématiques d’une activité jazzistique intense. Les plus grands solistes américains de passage en France ne manquent pas de faire appel à lui. Il participe ainsi, du haut de ses vingts ans, aux séances d’enregistrement et aux concerts de Rex Stewart, Buck Clayton, Lionel Hampton, Albert Nicholas, Roy Elridge… devenant l’une des personnalités les plus en vue du monde du jazz à Paris.  Avec Errol GarnerL’aventure Big Band… En octobre 1956, sous l’impulsion de Frank Ténot, Claude Bolling, âgé de 26 ans, constitue sa première grande formation : le Grand Club Orchestra (cf. coffret Claude Bolling Collector, réf. FA5114). Disciple et ami de Duke Ellington, dont il s’est largement inspiré, il rassemble les meilleurs jazzmen – compagnons des anciens jours comme musiciens des nouvelles générations – leur offrant la joie d’exprimer tout leur talent sur des compositions créées dans la grande tradition de ses prédécesseurs : Count Basie, Glenn Miller, Tommy Dorsey, Benny Goodman… C’est tant par la créativité de son chef d’orchestre que par la dimension de ses solistes et musiciens que le Claude Bolling Big Band a atteint cette musicalité exceptionnelle. Maîtrisant un vaste répertoire de près de 400 titres, il a su séduire un large public tout au long de sa carrière internationale, dont la fidélité lui a permis une extraordinaire longévité. En janvier 2006, celui-ci fête en effet ses cinquante ans lors d’une soirée mémorable au Jazz club Lionel Hampton de l’hôtel Méridien  Avec Duke EllingtonCourtisé par le grand public… C’est l’emblématique Boris Vian qui va permettre à Claude Bolling de compléter sa notoriété dans les milieux de la chanson dès l’après-guerre. Le célèbre écrivain et trompettiste amateur, il demande en effet à Claude d’écrire les arrangements de ses Chansons possibles et impossibles. Succès d’édition, le disque lui met le pied à l’étrier dans le monde des variétés. Plusieurs artistes célèbres lui confient alors la direction musicale de leurs réalisations : Sacha Distel, Jacqueline François, Juliette Gréco, Henri Salvador, Brigitte Bardot…  Musicien courtisé par les musiciens, il sera plébiscité par le grand public dans les années soixante pour un grand coup de maître dont il est l’instigateur : « Les Parisiennes », ce groupe vocal féminin qui fit tourner la tête à toute une génération, vibrer les planches de tous les dancing et swinguer les ondes des radios du monde entier – à commencer par France Inter et le cultissime Pop Club de José Arthur qui utilisa pendant près d’un demi-siècle une chanson des Parisiennes pour son générique.   Avec Henri Salvador Compositeur pour le cinéma… Après un travail régulier auprès de Dario Moréno, Claude Bolling se voit confier l’écriture de la musique d’un film dont Dario est la vedette. C’est le premier défi d’un genre où Bolling passera vite maître et marquera les mémoires de ses contemporains. C’est en effet une véritable carrière de compositeur de musiques de films qui commence alors pour Claude Bolling. Celui-ci en a, à ce jour, écrit plus de cent, dont certaines ont été d’immenses succès : Borsalino, c’est lui ! Flic Story, c’est lui ! Le Magnifique, c’est encore lui ! Pour ne pas citer : The Awakening, California Suite… Pour ne pas citer non plus les séries télévisées que Bolling a marqué de sa griffe : après avoir animé, dans les années soixante les grandes émissions télévisées de variétés d’Albert Raisner, de Maritie et Gilbert Carpentier, de Jean-Christophe Averty, il compose en effet de nombreuses musiques pour le petit écran. Des exemples ? Mais nous n’en manquons pas… Un seul pourrait suffire tant il est marquant : Les Brigades du Tigre ! Eh oui, ça aussi c’est Bolling ! Citons encore La Garçonne ou Le Clan…  Avec Jean-Christophe Averty Inventeur d’un genre nouveau… L’expérience professionnelle et les succès confèrent à Claude Bolling une autorité incontestée parmi ses collègues musiciens, lui permettant de travailler avec les plus grands noms de la profession, toutes musiques confondues. Il invente ainsi une forme nouvelle d’expression, sorte de patchwork musical, la « Crossover music », qui fait, sans les dénaturer, cohabiter, dans des pièces très organisées, les syntaxes du jazz et du classique. Sa Suite pour Flûte et Jazz Piano trio, écrite à l’intention de Jean-Pierre Rampal et enregistrée avec lui en 1974, connaîtra un immense succès aux Etats-Unis. Elle restera 530 semaines au hit parade (Billboard) et obtiendra les disques d’or et de platine (record mondial de ventes du disque classique). L’expérience se reproduira par la suite avec Alexandre Lagoya, Pinchas Zukerman, Maurice André, Yo-Yo Ma, l’English Chamber Orchestra, Patrice et Renaud Fontanarosa, Marielle Normdann, Guy Touvron, Eric Franceries…   En 2006, Sony BMG autorise pour la première fois les éditions Frémeaux & Associés à éditer pour l’Europe les plus grandes productions américaines de Claude Bolling (avec entre autres Maurice André, Alexandre Lagoya, Jean-Pierre Rampal, Yo-Yo Ma, accompagnés par Daniel Humair et Guy Pedersen)   Ci-dessous avec Lionel Hampton Retour aux sources… Le talent de Claude Bolling a pu s’exprimer dans toutes les formes d’expression musicale. Cependant, l’homme reste dans son tréfonds, un musicien de jazz qui continue à vibrer pour un solo de ragtime, pour un air de boogie, pour une orchestration de Sy Oliver. Le pianiste parfois s’efface et devient enfin chef, son rêve ellingtonnien d’un big band, qu’il organise et dirige depuis les années soixante-dix. Cette grande formation, composée de musiciens de très grand talent travaillant avec lui depuis de longues années, ne tarde pas à faire reconnaître ses qualités exceptionnelles. Le « Claude Bolling Big Band » a fêté son quarantième anniversaire en 1996 et à fait le tour du monde : invité aux Etats-Unis, en Asie, en Amérique du Sud, au Mexique… c’est partout un immense succès auprès d’un public large, conquis par le caractère populaire du jazz. Claude Bolling se fait alors serviteur des musiques de Duke Ellington, de Count Basie, de Jimmie Lunceford, de Glenn Miller… Ses albums sont le reflet de ce répertoire immortel, mais sont également l’occasion de présenter ses propres compositions écrites dans le respect d’une grande tradition. Il peut aussi accueillir les plus grandes personnalités du jazz, tels que les chanteurs Joe Williams, Carmen Mc Rae, Dee Dee Bridgewater, et les instrumentistes William « Cat » Anderson (tp), Dizzy Gillespie (tp), Jon Faddis (tp), Sam Woodyard (dm), Rhoda Scott (organ). Claude Bolling a même pu faire jouer ensemble son big band et celui d’Illinois Jacquet ou le Duke/Mercer Ellington Orchestra. Sa rencontre avec Stéphane Grappelli en 1991 dans l’album First Class (Django d’Or et Prix du HCF 1993) est l’une des grandes réussites phonographiques de ces dernières années. Claude Bolling est derrière Duke Ellington à la Gare du Nord La palette du talent de Claude « Bollington », comme l’avait affectueusement surnommé Boris Vian, s’est en 1996 élargie à la musique de scène, avec sa participation à la création en première mondiale sur la scène du Théâtre National de Chaillot de A Drum is a woman, la composition de Duke Ellington, son maître et ami. Parabole de l’histoire du jazz, créée par Duke sur une idée d’Orson Welles, A Drum is a woman avait été confiée à Claude Bolling par le maître en personne pour une adaptation européenne. Bolling s’acquitta de ce legs et créa le spectacle, jusqu’alors inédit, dans une mise en scène de Jérôme Savary – avec le concours de Manu Dibango. Pour célébrer le centenaire de Duke Ellington, Claude a re-créé, en 1999, une de ses œuvres majeure « A ton parallel to Harlem ». Et pour fêter le changement de millénaire, l’orchestre a mis Paris et le swing à l’honneur dans un album et un programme de concerts PariSwing.   FIAP 1984 Patrick Frémeaux producteur des concerts de Claude Bolling   Frémeaux & Associés, éditeur de Claude Bolling…  Ci-dessous avec Patrick & Jules FrémeauxA douze ans, Patrick Frémeaux baigne déjà dans la musique de Claude Bolling. A dix-sept ans, lorsqu’il organise ses premiers festivals de jazz, Claude est le seul artiste connu du grand public à accepter de jouer comme vedette. De cette aide substantielle allait naître une grande estime qui devait tout naturellement déboucher, à partir de 2001, sur la réédition totale des œuvres de Claude Bolling chez Frémeaux & Associés (éditeur muséographique de référence du groupe Frémeaux Colombini). A commencer par un coffret Rolling with Bolling qui regroupe les cinq premiers albums vinyles du Big Band. Evolution technique oblige The Victory Concert – Echoes of 1944-45 joué devant 300 000 personnes Place de la Concorde à l’occasion des 50 ans de la Libération de Paris ressort en DVD, suivi de la suite pour Flûte et de First Class. Fin 2004, un « Collector » voit le jour qui rassemble des enregistrements 78 tours de 1948 et ceux de son premier Big Band constitué pour le Club Français du disque.   Ci-dessous : Irène, Claude Bolling, Brigitte Bardot et Don ByasAujourd’hui, Claude Bolling occupe, par son rayonnement personnel, le rôle d’ambassadeur itinérant de la France dans le monde. En hexagone, son big band a joué un rôle décisif dans la formation de certains de nos plus grands jazzmen qui ont tous commencé chez lui : Claude Tissendier, Jean-Louis Chautemps, Stan Laferrière, Gérard Badini, Michel Portal, etc.  Il œuvre à la reconnaissance du jazz et de sa tradition, comme l’ont fait les deux grands maîtres français, Django Reinhardt et Stéphane Grappelli. Dernier grand jazzman européen, il incarne, pour quatre générations en simultané, la relecture européenne du grand répertoire de la culture américaine, traité avec l’expression de l’esthétique européenne. Cinquante ans après ses débuts, l’orchestre reste le plus représentatif du patrimoine bâti de l’histoire du jazz classique et fête son jubilé avec sa tournée 2006-2007, dont le coup d’envoi a été donné lors d’une semaine époustouflante passée sous les hospices du Jazz Club Lionel Hampton, où Claude Bolling, pour l’anniversaire des cinquante ans de son Big Band, a été élevé par la République au rang de Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres. La carrière phonographique de Claude Bolling est entièrement disponible dans le monde entier au catalogue Frémeaux & Associés, avec déjà 50 CDs et 3 films DVD. Benjamin Goldenstein & Patrick Frémeaux © 2006 GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS© Frémeaux & Associés Biographie (Bio Claude Bolling)
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A l’aise dans une courbe esthétique qui va du ragtime au jazz « moderne classique », en passant par le middle jazz (Duke Ellington est l’un de ses musiciens d’élection), Claude Bolling conjugue avec succès la direction d’un big-band à la longévité rare et l’écriture pour le cinéma. ECOUTER VOIR
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« parvenir à le faire exister contre vents et marrées durant cinquante ans relève du miracle. » Alex DUTHIL – © JAZZMAN
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« Claude Bolling, admirateur inconditionnel et disciple de Duke Ellington, a été le premier musicien français à oser reprendre les fameuses Suites, œuvres qui se voulaient les plus ambitieuses, mais qui, en général, ne comptent pas (à tort ?) parmi les morceaux choisis des amateurs de jazz et n’ont pas, lors de leurs créations donné au compositeur la reconnaissance et le succès qu’il pouvait légitimement espérer. » Dominique BURUCOA – JAZZ CLASSIQUE
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"Il fallait un certain talent et du courage à Bollling et ses musiciens pour assurer un tel projet." JAZZ NOTES
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    A DRUM IS A WOMAN
    CLAUDE BOLLING
    DUKE ELLINGTON
    00:04:05
    1996
  • 2
    RHYTHM PUM THE DUM
    CLAUDE BOLLING
    DUKE ELLINGTON
    00:03:50
    1996
  • 3
    WHAT ELSE CAN YOU DO WITH A DRUM
    CLAUDE BOLLING
    DUKE ELLINGTON
    00:01:59
    1996
  • 4
    HEY BUDDY BOLDEN
    CLAUDE BOLLING
    DUKE ELLINGTON
    00:02:39
    1996
  • 5
    CARRIBEE JOE
    CLAUDE BOLLING
    DUKE ELLINGTON
    00:06:04
    1996
  • 6
    CONGO SQUARE
    CLAUDE BOLLING
    DUKE ELLINGTON
    00:03:47
    1996
  • 7
    A DRUM IS A WOMAN PART 2
    CLAUDE BOLLING
    DUKE ELLINGTON
    00:06:50
    1996
  • 8
    YOU BETTER KNOW IT
    CLAUDE BOLLING
    DUKE ELLINGTON
    00:03:05
    1996
  • 9
    MADAM ZAJJ
    CLAUDE BOLLING
    DUKE ELLINGTON
    00:02:54
    1996
  • 10
    BALLET OF THE FLYIN SAUCERS
    CLAUDE BOLLING
    DUKE ELLINGTON
    00:04:48
    1996
  • 11
    ZAJJ S DREAM
    CLAUDE BOLLING
    DUKE ELLINGTON
    00:05:26
    1996
  • 12
    RHUMBOP
    CLAUDE BOLLING
    DUKE ELLINGTON
    00:03:29
    1996
  • 13
    CARRIBEE JOE PART 2
    CLAUDE BOLLING
    DUKE ELLINGTON
    00:02:13
    1996
  • 14
    FINAL
    CLAUDE BOLLING
    DUKE ELLINGTON
    00:03:57
    1996
  • 15
    NEW ORLEANS
    CLAUDE BOLLING
    DUKE ELLINGTON
    00:01:08
    1996
Livret

A Drum Is A Woman” de Duke Ellington

A Drum Is A Woman” de Duke Ellington
par Claude Bolling Big Band

mise en espace Jérôme Savary
narrateur Manu Dibango


 


Le conte musical de Duke Ellington recréé par Claude Bolling et son Big Band. Théâtre national de Chaillot, avril 1996.


“A Drum Is A Woman”
“A Drum Is A Woman” est un conte musical dont l’idée fut suggérée à Duke Ellington par Orson Welles en 1941. Duke en écrivit les musiques et les textes pour un show de télévision diffusé en 1956. L’année suivante, quand il fut question de le recréer pour une coproduction franco-allemande de télévision, Duke Ellington s’adressa à son disciple et ami Claude Bolling, pour en assurer la direction musicale. Mais le projet ne se réalisa pas en raison de l’état de santé de Duke à ce moment là. 25 ans plus tard, au hasard d’une rencontre, Jérôme Savary et Claude Bolling découvrirent leur affection pour cette œuvre méconnue. C’est là que Jérôme imagina la possibilité de réaliser “A Drum Is A Woman” sur scène. Mercer Ellington, le fils de Duke qui n’ignorait rien du projet paternel et savait la confiance que celui-ci portait au musicien français, lui donna son consentement tandis que de son côté, Robinson Savary, le fils de Jérôme, retrouva les ébauches de partition de la main de Duke, au Smithsonian Institute de Washington. Claude Bolling avait désormais en main de quoi se livrer au patient travail de reconstitution de la partition dans son intégralité. Et la boucle est bouclée, “A Drum Is A Woman” de Duke Ellington, a été représenté au Théâtre National de Chaillot, du 22 mars au 6 avril 1996, par Claude Bolling, son Big Band, des musiciens et chanteurs additionnels, et le récitant Manu Dibango, dans une mise en espace de Jérôme Savary. L’enregistrement a eu lieu au cours des représentations des 4 et 5 avril 1996. Pour la narration en langue anglaise, c’est la voix de Jeffery Smith qui se substitue à celle de Manu Dibango.

“A Drum Is A Woman” is a musical tale whose idea was suggested to Duke Ellington by Orson Welles in 1941. Duke wrote the music and the lyrics for a TV show broadcasted in 1956. The fol­lowing year, when Duke Ellington decided to recreate it for a French-German television coproduction, he recommended his “disciple” and friend Claude Bolling to assume the musical direction. But the project never came to be due to the Duke’s poor health at that time. 25 years later, through a chance encounter, Jérôme Savary and Claude Bolling discovered their mutual affection for this unrecognized work. It was at that moment that Jérôme planned the possibility of producing “A Drum Is A Woman” on stage. Mercer Ellington, Duke’s son, was well aware of his father’s wish to realize this project and of his confidence in Claude Bolling and therefore, gave his consent. Meanwhile, Robinson Savary, Jérôme’s son, found sketches by Duke’s hand, at the Smithsonian Institute in Washington. Claude Bolling was then ready to begin the extensive work necessary to restructure the score in its entirety. And the rest is history. “A Drum Is A Woman” by Duke Ellington was performed at the Théâtre National de Chaillot from March 22nd to April 6th, 1996 by Claude Bolling, his Big Band, additional musicans and singers, Manu Dibango narrator, and directed by Jérôme Savary. The recording was made during the shows of April 4th and 5th, 1996. For the English narration, Jeffery Smith’s voice took place of Manu Dibango’s.


“Je partage avec Claude Bolling le même amour de Duke Ellington. Je rêvais depuis des années de monter ‘A Drum Is A Woman’, lui aussi. Le spectacle à Chaillot fut un triomphe et aurait rempli d’aise le grand Duke qui, en cette même salle, avait improvisé pour Jean Vilar, sur un grand piano noir, la musique de scène de ‘Turcaret’. Ce disque enregistré en direct au Théâtre National de Chaillot, restitue la magie de l’œuvre originale, jamais créée sur scène. L’orchestre de Claude Bolling y sonne royalement. C’est la moindre des choses quand on veut rendre hommage au Grand Duc.” 
Jérôme SAVARY - Sept. 1996
Au fond de sa jungle, Carribee Joe entend un jour son tambour lui dire : “Je ne suis pas un tambour, je suis une femme. Appelle-moi Madame Zajj, la poétesse africaine. Je peux te rendre riche et célèbre et ensemble nous pourrons voyager et inventer des rythmes merveilleux dans le monde entier”. Mais Joe ne veut pas quitter sa jungle, et Zajj, sensuelle, extravertie, fatale et sophistiquée, ne pense qu’à voyager. Comme elle ne peut emmener Joe avec elle, Zajj part seule pour la Barbade à la recherche d’un autre Joe. A la fête de Mardi Gras de la Nouvelle Orléans on la retrouve au bras du Roi des Zoulous qui est en l’occurrence le légendaire trompettiste Buddy Bolden. Puis à Congo Square, Zajj assiste à une cérémonie Vaudou. Malgré tout, ses pensées vont toujours à Carribee Joe qu’elle appelle en vain. Elle poursuit alors son voyage et rencontre de nombreux autres Joe. De plus en plus célèbre, elle est acclamée dans le monde entier. Mais au milieu de ce tourbillon merveilleux, Carribee Joe hante toujours les rêves de Madame Zajj, et elle l’imagine à New York sous les néons de la 52e rue et, confrontée à la ville, la musique primitive de Joe prend des accents de modernisme, ce qui fait dire à Ellington : “On peut faire sortir un gars de la ville, mais on ne peut pas faire sortir la ville d’un gars”. Alors Carribee Joe retourne à sa jungle et à ses tambours, tandis que Madame Zajj poursuit son tour du monde, en quête de célébrité.

“Claude Bolling and I share the same love for Duke Ellington. For years I have dreamed of producing ‘A Drum Is A Woman” as has Claude. The show in Chaillot was a success and would have easily pleased the Duke who had, in this same hall, improvised the music from ‘Turcaret’ for Jean Vilar on a black grand piano. This album, recorded live at the Théâtre National de Chaillot, brings back the magic of the original work as never before. Claude Bolling’s orchestra gives a royal performance. It is the very least we can offer in tribute to the Grand Duc.” 
Jérôme SAVARY - Sept. 1996

One day, in the heart of his jungle, Carribee Joe hears his drum saying to him : “I am not a drum. I’m a woman. Know me as Madam Zajj, African chantress. I can make you rich and famous, together we can travel and make beautiful rhythm for the world”. However, Joe does not want to leave his jungle, and Zajj, sensual, extraverted, fatal and sophisticated, dreams only of travelling. As she can’t force Joe to go with her, Zajj leaves to Barbados in order to find another Joe. At Mardi Gras in New Orleans, in a Voodoo Ceremony in Congo Square : she cannot stop thinking about Carribee Joe. Zajj continues her voyage and meets a number of other Joes. She becomes more and more famous and is acclaimed the world over. But in the midst of this incredible whirlwind, Madam Zajj’s dreams are still haunted by Carribee Joe. She imagines that he is in New York under the neon lights of 52nd Street and that there, as he is confronted by the city, his primi­tive music takes on modern aspects, which in turn tells Ellington that : “Well, you can take the boy out of the city, but you can’t take the city out of the boy”. So, Carribee Joe remains in his jungle with his drums while Madam Zajj continues her voyage around the world in search of fame.  Translation from French : Peri Bandazian


Claude Bolling a constitué son Big Band de jazz en 1974, en réunissant seize des meilleurs jazzmen français. Le travail et l’expérience acquis par l’orchestre qui s’est constamment renouvelé pendant plus de vingt ans l’ont rendu capable d’être le digne interprète de la musique de Duke Ellington, notamment pour la suite “Black, Brown And Beige”. De même qu’à la création de “A Drum Is A Woman” le personnage principal de la pièce était l’orchestre de Duke, le Big Band de Claude Bolling a été à la base de cette re-création inoubliable.
In 1974, Claude Bolling reunited 16 of the best French jazzmen and formed his jazz Big Band. The work and experience the orchestra has acquired in over 20 years has enabled them to admirably perform Duke Ellington’s music, most notably the “Black, Brown And Beige” suite. Just as Duke Ellington’s orchestra played a principal role in the creation of “A Drum Is A Woman”, Claude Bolling’s Big Band is the heart for this unforgettable re-make.


Les solistes :

Manu Dibango, narrateur dans la version française, achète en 1957 son premier disque : “Morning Glory”, il est signé d’un jazzman que le jeune homme vénère, Duke Ellington. 1996, au mois de janvier, il enregistre un album “Papa Groove” dont l’ouverture se fait sur “Morning Glory”. Le lendemain, coup de fil de Jérôme Savary : “J’aimerais que tu sois la voix du Duke, narrateur de ‘A Drum Is A Woman’ le spectacle que je monte à Chaillot”.
Manu Dibango, narrator in the French version, bought his first record in 1957 : “Morning Glory”, signed by a jazzman venerated by the young man, Duke Ellington. In January of 1996, he recorded an album “Papa Groove” beginning with “Morning Glory”. The next day, he had a call from Jérôme Savary : “I would like you to be the voice of the Duke, narrator of ‘A Drum Is A Woman’ in the show I will be producing at Chaillot”.

Laïka, chanteuse de jazz, joue le rôle de Madame Zajj. Au cours de l’été 1992 elle se produit pour la première fois avec Claude Bolling et devient la voix de l’orchestre avec lequel son expression suave, envoûtante, délicate et sensuelle se trouve en parfaite harmonie.
Laïka, the jazz singer as Madam Zajj performed for the first time with Claude Bolling’s Band in 1992 and became the voice of the orchestra with which her sweet, charming, delicate, and sensual expression are in perfect har­mony.


Jeffery Smith, Carribee Joe et narrateur dans la version anglaise, né à New York, arrive à Paris en 1991 et intègre le Claude Bolling Big Band au printemps de 1992. En 1995, Jérôme Savary l’engage dans la comédie musicale “Cabaret”, aux côtés de Dee Dee Bridgewater.
Jeffery Smith, as Carribee Joe and narrator in the English version, born in New York, arrived in Paris in 1991 and be­came part of Claude Bolling’s Big Band in the spring of 1992. In 1995 Jérôme Savary has starred him in the musical show “Cabaret”, siding Dee Dee Bridgewater.

Francine Romain, “la cantatrice”, originaire de la Guadeloupe, est bercée pendant toute son enfance par les musiques des Caraïbes et afro-américaines qu’écoute son père, trompettiste amateur. Soprano dramatique, elle chante l’opéra, de Mozart à Offenbach.
Francine Romain, “the cantatrice”, born in Guadeloupe, spent her childhood surrounded by Caribbean and Afro-American music that her father, a trumpet-lover, used to listen to. A dramatic soprano, she performs operas from Mozart to Offenbach.


A DRUM IS A WOMAN
A drum’s a woman
Who won’t stay out of your blood
A drum’s a woman
Its beat is like the quickening thump
Of the heart in love
Each beat careses your ear
Like the soft words you only hear
When a woman careses you
The beat of the drum
Will follow you to doom
Like the exotic tantalizing perfume
Of some dark inchantress
Who knows you can’t rest
Without the pulse
Without the beat
Without the sound
Of a heart...
A drum’s a woman
Who haunts you all the day long
A drum’s a woman
A sound just like the blistering bliss
Of a goddess’kiss
Each beat plays a game with your heart
Sinks into your heart
Into your heart
Your heart
With no end,
No middle
No start...


Rhythm pum tedum
Rhythm pum te dum come from de drum
Rhythm pum te dum
Rhythm pum te dum come from de drum
Rhythm pum te dum
Rhythm came to America from Africa
Rhythm came to America from Africa
From over seas
Africa
To the West Indies
America
Rhythm came to Africa from way back
Rhythm came to Africa from way back
Rhythm came to Africa you know when
Do you know what it does to you ?
It does exactly what it’s s’pposed to do
Do you know what it does to you ?
It does exactly what it’s s’pposed to do
Rhythm pum te dum come from de drum
Rhythm pum te dum come from de drum


Hey buddy bolden
Yeah !... Yeah !...Yeah !...Yeah !...
Hey, Buddy Bolden !
Hey, Buddy Bolden !
Buddy Bolden was a lover of music
Red hot, cool and calm
Buddy Bolden had a woman
One woman on each arm
Hey, Buddy Bolden !
Hey, Buddy Bolden !
Runnin’ the scales and walkin’ the floor
A mighty man was he
He blew as loud
As loud could be
Bet-cha could hear him
In Tennessee
Hey, Buddy Bolden !
Hey, Buddy Bolden !
Blew low down,
As high as the sky
He blew that tune in tune
It hopped and skipped
And jumped and jumped
And jumped over the moon
Hey, Buddy Bolden !
Hey, Buddy Bolden !
Buddy Bolden was a lover of music
Red hot, cool and calm
Buddy Bolden had a woman
One woman on each arm
Hey, Buddy Bolden !
What else can you do with a drum
There was a man who lived in Barbados
He saw pretty woman on day
He took her home and when they got there
She turned into a drum
It isn’t civilized to beat women
No matter what they do or they say
But will somebody tell me
What else can you do with a drum ?
Ho ho... ho ho... Mmh mmh...
Ho ho... ho ho... Mmh mmh...
It isn’t civilized to beat women
No matter what they do or they say
But will somebody tell me
What else can you do with a drum ?


Carribee Joe
Carribee Joe !
Lived on an island in the Caribbee Sea
From deep in the dense forest
He came with a melody
Carribee Joe !
Carribee Joe !
Slept with a jungle
And her sound in the night
He knew her to her delight
The call of the Caribbee
This intimacy
This exotic luxury
Is the jungle
And the jungle
Is virginity
Tooth, claw and petal
Feather thin in every limb
Joe loved the jungle
And the jungle loved him
Carribee Joe !
Carribee Joe !
Spoke with animals
In thier jungle slang
His heartbeat was like bongoes
He sang every song they sang
Carribee Joe !
Carribee Joe !


You better know it
Zajj, Darlin, we’re in love it appears
and I surely want to thank you
But if you get ideas
I’ll surely have to spank you
I belong to you
And now I know I show it
You belong to me
And you’d better know it !
Give me all your love
Sweet sugar spice and honey
But don’t ev’ quit
Not for love or money
I’d do most anything
Just to amuse you
But there’s nothing
That I wouldn’t do
Rather than lose you
When I play the game
I can’t afford to throw it
Because I play for keeps
And you’d better know it !
You belong to me, Zajj...
But don’t ever leave me, Zajj...
I’d do most anything
Just to amuse you
But there’s nothing
That I wouldn’t do
Rather than lose you


I play the game
Don’t want to throw it
‘cause I play for keeps
Aha, a-that’s right...
And I tell you something more :
You’d better know it !


Rhumbop
Rhumbop !
Bebop and rhumba
Bumpin’ rolled
... into one
Rhumbop !
A photogenic caper done on the run
They try to fly like a midnight rainbow
High in the sky kicking hot fandango
They go swishin’, dishin’
Hip precision
Tropical, nuclear, jive-time
Rhumbop !
Progressive, vootosonic, opera stop
Per rhumbop

J’jungle jitterbug possessed a la bopper
Born diggin’ those savage squirms
Gone in no uncertain terms
The pretty parts in the heart
The beat’s in the feet
Rhumbop ! Rhumbop ! Rhumbop !
Fly... Midnight rainbow... Tropical...
Nuclear... Rhumbop !
Rhumbop !
Squirms !
Gone ! That’s for sure
Rhumbop !
Born diggin’ those savage squirms
Gone in no uncertain terms
The pretty parts in the heart
The beat’s in the feet


Sound : Pierre Jacquot - Assisted by : Nicolas Djemane and Matthieu Jacquot
Mix : Studio Plus XXX - Paris - Pierre Jacquot
Mastering : Digital Edge - Paris - Wilfrid Harpaillé
Photos : André-Franck Assimon - Alain Dejean - Stephan Ouzounoff - Michel Lesme
Cover : affiche Théâtre National de Chaillot 1996
© Photos : Keystone & Alain Dejean
Traduction française de la narration : Joëlle MNOUCHKINE


discographie
1. A Drum Is A Woman 4’05
2. Rhythm Pum the Dum 3’49
3. What Else Can You Do With A Drum 1’59
4. New Orleans 2’39
5. Hey, Buddy Bolden 6’04
6. Carribee Joe 3’47
7. Congo square 6’50
8. A Drum Is A Woman Part 2 3’05
9. You Better Know It 2’54
10. Madam Zajj 4’47
11. Ballet Of The Flyin’ Saucers 5’26
12. Zajj’s Dream 3’29
13. Rhumbop 2’13
14. Carribee Joe Part 2 3’57
15. Final 1’01


Reeds :  Philippe Portejoie (as) Claude Tissendier (as-clar) 4, 8, 11,  Pierre Schirrer (ts) 7, 9 Romain Mayoral (ts viol.) 7, 12,  Jean Eteve (bs) 3
Trumpets : Christian Martinez 11 Guy Bodet 13,  Michel Delakian 5, 10 Michel Bonnet 5
Trombones : Benny Vasseur 3 Damien Verherve, Jean-Christophe Vilain 4 Emile Vilain
Guitar  : Jean-Paul Charlap
Bass : Pierre Maingourd
Drums/timpanys : Vincent Cordelette
African perc. : “Bago” (Pierre-Michel Balthazar) 10
Harp : Christine Icart 11
Cantatrice : Francine Romain 1, 2, 8, 15
Vocalists : Laïka 2, 5, 6, 13, 14 Jeffery Smith 2, 3, 9, 14, 15
Narrator : Manu Dibango
Piano/conductor : Claude Bolling
Live recording : Théâtre National de Chaillot
Director : Jérôme Savary


CD A DRUM IS A WOMAN TITRE de Duke ELLINGTON © Frémeaux & Associés. (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)


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FRANK TENOT / 30 JUILLET 2003 (Bolling Story)


J’ai dû voir pour la première fois Claude, alors que j’étais secrétaire de Charles Delaunay au Hot club de France, rue Chaptal où il venait régulièrement, c'est-à-dire toutes les semaines. Je le voyais jouer dans les concerts également. Et puis on a commencé à se voir en dehors des rencontres artistiques, on est devenus copains. Je déjeunais avec lui chez sa mère. Claude était curieux, à l’affût de tout ce qui se passait, de toutes les nouveautés. J’étais fanatique de sa musique et naturellement par la suite, j’ai suivi tout ce qu’il a fait. Quand j’étais patron des publications Hachette il venait jouer pour nous pour la fête du nouvel an...


Puis nous avons travaillé ensemble à l’époque du Grand Club Orchestra dont les disques vont bientôt ressortir chez Frémeaux et pour lesquels je suis en train d’écrire un texte. La longévité de Claude est facilement explicable dans la mesure où il a un amour immodéré pour son métier de musicien, tout comme les musiciens ont un grand respect pour lui. Il a même réussi à faire des choses magnifiques dans le classique avec des musiciens comme Rampal, Lagoya...


Bolling était invité par les plus grands musiciens. Je me souviens que Ellington l’avait fait venir sur scène, je crois que c’était à l’Olympia, pour un ragtime partagé à quatre mains. Duke s’est levé en faisant une grimace souriante parce qu’il n’arrivait pas à suivre Bolling au clavier, il n’avait pas le doigté de Claude ! C’est d’ailleurs Claude qui a donné à Ellington l’idée d’attaquer à partir d’une certaine date Diminuendo in blue par Carolina shout qui a été enregistré dans les concerts Europe 1.


Ce qui n’a pas été sympathique pour lui c’est le fait que la mairie de Paris l’ait lâché… quand les affaires culturelles ont crée l’ONJ, c’était une très bonne idée. Pourquoi pas financer un grand orchestre puisque depuis quarante ans il est difficile de maintenir un grand orchestre... Mais il fallait prendre Bolling et ne pas changer tous les trois ans. Le prendre titulaire du poste jusqu’à la fin ! Ils prennent de jeunes musiciens –de très grand talent d’ailleurs- mais qui n’ont rien à foutre du grand orchestre. Barthélémy par exemple, est un type que j’adore mais que fait-il du grand orchestre ? Des bricoles, il va jouer, revisiter le Boléro de Ravel et encore… Vu ses compétences et sa connaissance des répertoires, vu le fait qu’il est arrangeur, c’est à Claude qu’il fallait le confier !


Pendant des années, Bolling a traîné comme une espèce de « tare » le fait qu’il avait joué en culotte courte à 14 ans ! Effectivement, très jeune il a fait des choses formidable, il a par exemple été un accompagnateur extraordinaire de cette grande chanteuse, Bertha Chipie Hill, qui n’en revenait pas de voir dans ce milieu underground « nègre » un jeune petit bourgeois qui avait pénétré aussi bien la sensibilité du blues. Elle me l’a dit, elle en était stupéfaite. Il était capable de s’adapter à beaucoup de styles et d’époques et je ne parle pas d’un point de vue scolaire, mais artistique. Il y avait de la créativité toujours, même s’il n’était pas un fanatique du « bop », il lui arrivait d’en jouer.


Ceci étant, pour faire un « vrai » personnage, une légende du jazz, Claude a été certainement trop sobre dans sa vie privée ! Quand on regarde les grandes figures du jazz comme Billie Holiday, Bix Beiderbecke, Chet Beker, Parker… pour les uns c’est la drogue, pour les autres c’est l’alcool qui a causé leur chute… Evidemment Claude ne correspond pas à ce schéma, il est à part, il est sérieux. Claude n’est pas un dingue, il a la tête sur les épaules. Et c’était –outre son talent- une des raisons pour lesquelles l’aimait beaucoup Duke Ellington.


Claude, c’est tout simplement un grand personnage de l’histoire du jazz en France depuis 1945.

Frank TENOT


Extrait de Bolling Story de Jean-Pierre Daubresse et Claude Bolling édité par Jean-Paul Bertrand - Editions Alphée (avec l'autorisation de Claude Bolling)

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