Jean Cocteau
Jean Cocteau
Ref.: FA5439

L’OEUVRE ENREGISTRÉE (NOMBREUX TEXTES INÉDITS EN 4 CD)

JEAN COCTEAU

Ref.: FA5439

Direction Artistique : FRED KIRILOFF

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 4 heures 11 minutes

Nbre. CD : 4

Sélectionnez une version :
Grâce à ce pack, vous bénéficiez d’une remise de 21.58 % soit de 10,99 €
Cette œuvre est déjà dans votre panier
Une version numérique de cette œuvre est déjà dans votre panier
Expédié sous 24 à 48h
Présentation

« Je refuse de laisser prendre des clichés de ma voix ; je fabrique en collaboration avec le grammophone, une voix inconnue, inédite, mordante et qui parait sortir du masque grec ».
Jean COCTEAU (lettre à mon amie Germaine Krull)
Jean Cocteau, poète, écrivain, peintre, a été le premier artiste à utiliser le phonogramme, non comme un moyen de témoignage, mais comme un véritable outil de création à part entière.
Il Invente le théâtre sonore, qui donnera plus tard les dramatiques radiophoniques.
Fred Kiriloff, réalisateur sonore de Jean Cocteau présente un coffret de quatre CD d’enregistrements historiques : Parade, Théâtre de Jean Cocteau, Les voleurs d’enfants, La Toison d’or, La machine infernale, La voix humaine, Présentation du Groupe des Six, Le bel indifférent, Les parents terribles, Le discours de réception à l’Académie Française, mais aussi des inédits : L’arbre de Noël, Crucifixion, Nuit de Noël, Préface des Mariés de la Tour Eiffel...
L’univers du poète entre en symbiose avec Francis Poulenc, Eric Satie, Marianne Oswald, Suzy Solidor, Édith Piaf, Jean Marais, Jeanne Moreau, Diaghilev, Picasso...

Patrick FRÉMEAUX


PRODUCTION : FRED KIRILOFF

DROITS : FREMEAUX & ASSOCIES EN ACCORD AVEC LE COMITE COCTEAU - PIERRE BERGE



Complétez votre collection
Œuvres sélectionnés
Molière-Shakespeare - Corneille - Beckett - Pinter… Expliqués Par Michel Bouquet
MICHEL BOUQUET
Version CD
V. CD
29,99 €
Jean Cocteau
JEAN COCTEAU
Version CD
V. CD
29,99 €
Les Fourberies de Scapin - Molière
Version CD
V. CD
19,99 €
=
Pour un prix total de
71,98 €
au lieu de 79,98 €
Presse
Jean Cocteau : l’œuvre enregistrée est un coffret précieux de 4 CD qui permet d’entendre la voix si claire et du poète disant ses écrits. Sans oublier d’autres interprètes de renom.  Cocteau qui fut, une fois de plus,  précurseur en la matière."Je suis un mensonge qui dit toujours la vérité" aimait à dire Jean Cocteau qui avait le sens de la formule et le goût d’une certaine provocation. Artiste multicartes, ce fut l’un des premiers à utiliser le disque comme moyen de créer une œuvre, de la faire éclore.On retrouve tout cet aspect de son travail dans les 4 CD de ce coffret réunissant quelques pièces majeures de son œuvre : que ce soit des poèmes dit par l’auteur lui-même de sa voix claire, coupante, à l’articulation parfaite et capable de bien des modulations comme le très beau Les Voleurs d’enfants, Crucifixion. Il y a aussi  des enregistrements privés tel Mon premier voyage autour du monde en 80 jours où Cocteau évoque pourquoi il a eu la volonté de partir sur les traces du héros de Jules Verne. On y  apprend ainsi qu’il avait le projet - avec Orson Welles -  de faire de voyage pour moitié sur scène et pour moitié réellement. Une folle entreprise qui colle parfaitement à l’état d’esprit de ces deux défricheurs de génie. Et Cocteau qui lance au passage en réponse à une question de son interlocuteur  : "Je ne me suis jamais aussi mal porté  que depuis que je suis un Immortel."Au fil de ces enregistrements si divers, on retrouve aussi de grands interprètes de Cocteau. Ainsi un extrait des Parents terribles, avec le duo célèbre formé par Yvonne De Bray et Jean Marais. Ou encore Les Mariés de la Tour 1085804-jean-cocteauEiffel où le poète prête sa voix à… La voix aux côtés de Jean Le Poulain et Jacques Charon. Sans oublier Berthe Bovy dans La Voix humaine, solo qu’elle créa en 1930. Le dernier CD est enfin une petite pièce historique avec le Discours de réception du poète à l’Académie française en forme de synthèse de l’univers d’un artiste.Cocteau  disait dans une lettre à son amie Germaine Krull : « Je refuse de laisser prendre des clichés de ma voix ; je fabrique en collaboration avec le grammophone, une voix inconnue, inédite, mordante et qui parait sortir du masque grec ». C’est dire l’importance d’un tel coffret qui enrichit notre mémoire et le patrimoine sonore déjà existant sur  ce créateur si marquant et parfois insaisissable.par François Cardinali – Le Dit des mots
Lire davantage Lire moins
Poèmes, récits, extraits de pièces…De sa voix inimitable, le poète a gravé dans la cire une partie de son œuvre. Magistral. Jean Cocteau évoquait souvent les sirènes, qui attiraient les navigateurs, sur les récifs par la seule force de leur voix. Peut-être y voyait-il un modèle ou bien de lointaines parentés. Car aussi sûrement que les filles d’Achéloos déboussolaient le pauvre Ulysse, Cocteau fascinait ses auditeurs par la magie de son verbe. André Gide, Colette, Coco Chanel, Anna de Noailles, Maurice Sachs, tout ceux qui l’ont approché, amis comme détracteurs, évoquent dans leurs mémoires son génie de la conversation et le charme irrésistible de sa voix. Quiconque l’a entendu, dans Le Testament d’Orphée ou dans le grand portrait télévisé que lui consacra Roger Stéphane en 1963, quelques mois avant sa mort, se souvient de ce timbre singulier, de cette diction envoûtante qui passe du solennel a l’enjoué et vous ligote littéralement l’oreille. Cette voix exceptionnelle, on peut la retrouver ou la découvrir depuis peu sur Compact Disc, grâce à une remarquable anthologie de son œuvre enregistrée. Entre 1929 et 1955, le poète a gravé dans la « cire blonde des cylindres ou des microsillons » de nombreux textes, poèmes, récits, ainsi que des extraits de ses pièces de théâtre. A la différence des auteurs de l’époque, qui ne trouvaient guère d’intérêt aux enregistrements sonores, Cocteau s’est vite emparé du phonographe. Cet être assoiffé de reconnaissance – qui avait selon son amie Misia Sert, le « besoin de plaire à tous en même temps » - a tout de suite compris les immenses possibilités de diffusion offertes par ce nouveau média. Et non seulement il pouvait toucher un public plus large, mais encore faire œuvre originale. Comme avec le cinéma, le dessin ou même la poterie, Cocteau impose son style aux enregistrements. Pas question de lire platement ou d’en faire trop devant le micro, ce défricheur veut inventer « quelque chose qui n’est ni le livre, ni la déclamation,…une typographie auditive », fabriquer, sculpter « une voix inconnue, inédite, mordante, qui paraît sortir du masque grec ». Fred Kiriloff, son ami et réalisateur attitré, se souvient des longues séances dans le cocon douillet du Théâtre de l’œuvre. Ce pionnier de l’illustration sonore au théâtre était aussi tatillon sur la diction des textes que Cocteau sur la qualité du son. Il multipliait les prises, pourchassait les fautes, refusant tout montage. Les enregistrements s’étalaient ainsi sur plusieurs mois, parfois suspendus par le poète, qui, « ce jour là, ne jugeait pas sa voix assez bonne ». Une extrême exigence dont le Discours de réception à l’Académie Française fut, en Octobre 1955, l’acmé. Obsédé par cette auguste prestation, au point d’apprendre par cœur le discours prononcé par Voltaire et de le déclamer à tout venant, Cocteau voulut s’en libérer deux mois avant l’échéance, en gravant ses propos dans la cire. Quatre jours de travail pour un credo plein de charme et d’audace qui sera son dernier enregistrement…Il figure in extenso dans cette anthologie que son maître d’œuvre, Lionel Risler, a voulu attrayante. Pas question d’empiler les morceaux de bravoure les uns sur les autres, de noyer l’auditeur sous un long monologue. Par fidélité à celui qui se battit sa vie durant contre le sérieux et l’ennui, ce grand spécialiste de la restauration de disques a conçu ce florilège « comme une émission de radio, sans bousculer la chronologie mais en ménageant des pauses et des récréations ». Lionel Risler a inséré de nombreux textes et extraits de pièces de Cocteau interprétées par Edith Piaf, Jean Marais, Jeanne Moreau, Jean-Pierre Aumont, Suzy Solidor et quelques solides sociétaires du français : Berthe Bovy, Jean Le Poulain ou Jacques Charon. De grandes et belles voix qui se hissent parfois au niveau du maître. Difficile, par exemple, de départager les deux versions du sphinx dans la Machine Infernale.  Dans cette vertigineuse cataracte de mots, (« Et je parle, je travaille, je dévide, je déroule, je calcule, je médite, je tresse, je vanne, je tricote, je natte, je croise, je passe, je repasse, je noue et dénoue, et renoue… »), Jeanne Moreau fait aussi bien en 1952 que l’auteur 20 ans plus tôt. Bonne idée en tout cas de réunir ces deux enregistrements. La musique tient également beaucoup de place dans cette anthologie. Car Cocteau ne fut pas seulement un homme boulimique, il participa avec passion aux grandes aventures musicales de son époque. Cet homme de lettres qui ignorait les subtilités du solfège aimait tellement Stravinsky et Satie et de créer avec eux des spectacles différents, nouveaux. Le maître Russe fit d’abord la sourde oreille ; Mais le compositeur français, lui, après moult échanges de lettres, se laissa convaincre : naquit Parade, en 1917, dont on retrouve ici des extraits interprétés à quatre mains par Francis Poulenc et Georges Auric. Initiée par Cocteau, cette première création « cubiste », dont Picasso dessina les décors et les costumes, déclencha entre les Anciens et les Modernes une nouvelle « bataille d’Hernani » ; Militant pour le spectacle total, la fusion des disciplines artistiques, Cocteau y défendait en matière musical le rêve, la légèreté et la concision, en réaction à la « pompe Wagnérienne » toujours en vogue dans le Paris des années 20. Et il chercha à promouvoir ce style en s’attachant au « Groupe des Six », un collectif de jeunes compositeurs – Honegger, Milhaud, Auric, Tailleferre, Durey, Poulenc – dont il fut le principal avocat, complice et impresario. Son éclectisme et son goût de l’innovation le poussèrent encore vers le jazz, dont il fut l’un des premiers défenseurs. Au point de jouer de la batterie dans les cabarets ( !) et d’enregistrer certains poèmes. Les voleurs d’enfants ou La toison d’or, avec un orchestre américain. Enfin, il y eut le music-hall, où il se piqua de jouer un rôle. Il écrivit plusieurs chansons pour Marianne Oswald et se lia avec la môme Piaf, pour laquelle il composa Le Bel Indifférent, lui offrant ainsi une chance de montrer au public des théâtres son talent de comédienne. En Octobre 1963, il s’éteindra quelques heures seulement après la mort de cette grande amie qu’il admirait tant. Ce qui marque à l’écoute de ce patchwork sonore, c’est sa merveilleuse fluidité. Très tôt, Cocteau avait compris que l’opacité d’une œuvre n’est pas garante de sa profondeur, que la véritable difficulté c’est d’être simple. S’affirmant comme l’anti intellectuel type, refusant le langage des clercs, il a démontré qu’il n’existe pas de « genres mineurs », que l’on peut être populaire sans être vulgaire. Beaucoup ne le lui pardonnèrent jamais.Stéphane JARNO - TÉLÉRAMA
Lire davantage Lire moins
“Beaucoup de trésors et d’inédits : le discours de réception à l’Académie française dans son intégralité, des extraits de films, des mélodies, des poèmes lus par l’auteur.“ LE MONDE DE LA MUSIQUE
Lire davantage Lire moins
Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Prélude du rideau rouge
    Georges Auric, Francis Poulenc
    Eric Satie
    00:02:04
    1997
  • 2
    Le buste
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:01:07
    1997
  • 3
    No man's land
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:00:41
    1997
  • 4
    Le théâtre grec
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:01:11
    1997
  • 5
    Nuit blanche ou pigeon terreur
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:01:06
    1997
  • 6
    A l'encre bleu
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:00:45
    1997
  • 7
    Martingale
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:01:04
    1997
  • 8
    Le prestidigateur chinois (extrait du ballet parade)
    Georges Auric, Francis Poulenc
    Eric Satie
    00:02:20
    1997
  • 9
    Les mauvais élèves
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:01:18
    1997
  • 10
    Le modèle des dormeurs
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:00:45
    1997
  • 11
    Le camarade
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:00:57
    1997
  • 12
    La petite fille américaine (extrait du ballet parade)
    Georges Auric, Francis Poulenc
    Eric Satie
    00:00:42
    1997
  • 13
    Le théâtre de jean cocteau (poème de théâtre)
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:03:29
    1997
  • 14
    Les voleurs d'enfants (poème de théâtre)
    Jean Cocteau, Dan Parrish
    Vance Lowry
    00:03:46
    1997
  • 15
    La toison d'or (poème d'opéra)
    Jean Cocteau, Dan Parrish
    Jean Cocteau
    00:02:52
    1997
  • 16
    Le fils de l'air
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:03:23
    1997
  • 17
    Ragtime du paquebot (extrait du ballet parade)
    Georges Auric, Francis Poulenc
    Eric Satie
    00:02:12
    1997
  • 18
    La machine infernale (scène du sphinx)
    Jean Cocteau, Jean-Pierre Aumont
    Jean Cocteau
    00:03:26
    1997
  • 19
    Les acrobates (extrait du ballet parade)
    Georges Auric, Francis Poulenc
    Eric Satie
    00:02:32
    1997
  • 20
    Anna la bonne
    Marianne Oswald
    Jean Cocteau
    00:05:18
    1997
  • 21
    Suite au prélude du rideau rouge (extrait du ballet parade)
    Georges Auric, Francis Poulenc
    Eric Satie
    00:01:38
    1997
  • 22
    Attendre
    Suzy Solidor
    Jean Cocteau
    00:01:04
    1997
  • 23
    Mensonge
    Suzy Solidor
    Jean Cocteau
    00:01:08
    1997
  • 24
    Mes sœurs n'aimez pas les marins
    Marianne Oswald
    Jean Cocteau
    00:03:14
    1997
  • 25
    Arbre de noël 1946
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:07:53
    1997
  • 26
    La dame de monte-carlo
    Marianne Oswald
    Jean Cocteau
    00:06:14
    1997
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Valse langoureuse (extrait de le lit à colonnes)
    Jacques Jansen
    Jean Françaix
    00:03:13
    1997
  • 2
    Mon premier voyage autour du monde en 80 jours
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:05:26
    1997
  • 3
    Crucifixion
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:12:21
    1997
  • 4
    La voix humaine
    Berthe Bovy
    Jean Cocteau
    00:15:53
    1997
  • 5
    Nuit de noël
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:06:58
    1997
  • 6
    Jean cocteau présente edith piaf
    Jean Cocteau, Edith Piaf
    Jean Cocteau
    00:00:15
    1997
  • 7
    Le bel indifférent
    Édith Piaf
    Jean Cocteau
    00:27:21
    1997
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Jean cocteau vous parle
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:04:07
    1997
  • 2
    Poèmes extrait de plain chant
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:04:09
    1997
  • 3
    La difficulté d'être (du travail et de la légende)
    Raymond Rouleau
    Jean Cocteau
    00:04:30
    1997
  • 4
    Les parents terribles
    Yvonnes de Bray, Jean Marais
    Jean Cocteau
    00:04:21
    1997
  • 5
    La machine infernale
    Jeanne Moreau, Jean Marais
    Jean Cocteau
    00:14:49
    1997
  • 6
    Préface des mariés de la tour eiffel(inédits)
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:05:44
    1997
  • 7
    Les mariés de la tour eiffel
    Jean Cocteau, Jean Le Poulain, Jacques Charon
    Pierre Philippe
    00:16:37
    1997
  • 8
    Présentation du groupe des six
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:05:44
    1997
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Discours de réception à l'académie française
    Jean Cocteau
    Jean Cocteau
    00:57:24
    1997
commander les produits Frémeaux ?

par

Téléphone

par 01.43.74.90.24

par

Courrier

à Frémeaux & Associés, 20rue Robert Giraudineau, 94300 Vincennes, France

en

Librairie ou maison de la presse

(Frémeaux & Associés distribution)

chez mon

Disquaire ou à la Fnac

(distribution : Socadisc)

Je suis un(e) professionnel(le)

Librairie, disquaire, espace culturel, papeterie-presse, boutique de musée, médiathèque…

Contactez-nous