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« Une maestria hors normes » par l’Humanité
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Le coffret Nina’s Blues 1959-1962 met en lumière la créativité de la chanteuse pianiste et l’âpre sensibilité qui l’étreignait.Le coffret Nina’s Blues 1959-1962 constitue, de la part des éditions Frémeaux, une tâche matrimoniale essentielle. Il rassemble sept albums , Little Girl Blue (1959), The Amazing Nina Simone (1959), Nina Simone at Town Hall (1959), Nina at Newport (1960), Forbidden Fruit (1961), Nina Simone Sings Ellington (1962) et Nina Simone at the Village Gate (1962). Plus sept 45 tours gravés entre 1960 et 1962. Le tout a été remastérisé. De la belle ouvrage… On retrouve, avec un plaisir intact, les versions de My Baby Just Cares For Me et de Little Girl Blue, que réinvente l’artiste, ou encore le sensuel I Want a Little Sugar in my Bowl (une des neuf chansons qu’elle a signées, en ce coffret).L’eau vive de l’improvisationMais ces merveilles sont seulement l’écume de l’impétueux talent de Nina Simone. Cette dernière s’empare des standards avec l’intelligence de l’es [...]
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« Une valeur patrimoniale, ou plutôt matrimoniale » par l’Humanité
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Cette anthologie inclut des tubes, des musiques de revues et de films, des reprises de classiques de Broadway, quelques standards de jazz… Le CD 1 s’ouvre avec J’ai deux amours, le premier des titres que Vincent Scotto composa pour la jeune artiste. Dans le livret de 32 pages, qui a le mérite de préciser les crédits des chansons, un texte de présentation rappelle le contexte de l’époque, paradoxale et agitée. Il aide à comprendre les contradictions qui ont traversé « la première femme noire aussi médiatisée ». Une pionnière souvent malmenée, stigmatisée, qu’on ne peut juger à l’aune des connaissances et de la conscience d’aujourd’hui. Au-delà de son contenu musical, ce double CD possède une valeur patrimoniale, ou plutôt matrimoniale, et constituera en outre un intéressant outil pédagogique. « Par Fara C. – L’HUMANITE
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« Un maître du siècle dernier » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )On ne mesure pas toujours la chance d’avoir pu écouter de son vivant des musiciens de cette stature mas la fameuse collection d’utilité publique The Quintessence qui s’offre aujourd’hui à Lee Konitz ravive le désir ému d’avoir pu saisir au vol l’originalité absolue de ce maître du siècle dernier. Alain Gerber et Jean-Paul Ricard retracent à la perfection le chemin de cet adepte de la table rase qui a réussi le prodige de s’épanouir à distance idéale de l’influence si prégnante de Charlie Parker. Un chemin tracé sous l’égide de Lennie Tristano, aux côtés de formidables autres ones of the kind tels Ronnie Ball, Sal Mosca, Warne Marsh ou Billy Bauer. La créativité permanente, le vertige de l’improvisation, cette passion pour les formes inédites et souvent complexes, ce « son si blanc » immédiatement reconnaissable (la marque des grands) : tout est là pour nous souvenir de la liberté totale avec laquelle les grands artistes portent et élèvent leur public. Par Bruno GUERMONPREZ
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« un témoignage éloquent » par Miranda
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Les États-Unis furent le second pays de Kurt Weill. Né en 1900 à Dessau, qui accueillera l’école du Bauhaus à partir de 1925, il put échapper au nazisme dès 1933 pour s’exiler brièvement en France, avant de traverser l’Atlantique deux ans plus tard. Durant sa période berlinoise, il élabora une forme originale, le Songstil, qui témoigne de l’influence conjuguée de la musique d’avant-garde expressionniste et de genres plus populaires, comme la chanson et le jazz, et ses collaborations avec Bertolt Brecht et Lotte Lenya sont demeurées fameuses. Après les déceptions consécutives à ses demi-succès parisiens, il connut une seconde partie de carrière très remarquée sur le continent américain, grâce à ses opéras et ses comédies musicales, dont beaucoup furent des triomphes à Broadway : Lady in the dark, One Touch of Venus puis Love Life tinrent le haut de l’affiche. Mort à New York en 1950, Weill demeure un musicien singulier, ni tout à fait allemand, ni tout à fait états-unien.Enthousi [...]
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« Un témoignage fort, une sorte de confession » par les DNJ
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« "Spontané, rieur, indocile, intranquille, espiègle, vif, libre." Tel est Michel Portal, d’après Franck Médioni qui publie les confidences du poly-instrumentiste (clarinettes, bandonéon, saxophone alto entre autres) recueillies pendant dix années. Tout au long de cette centaine de pages, Michel Portal se raconte à la première personne. Un récit brut et tendre qui tient son lecteur en haleine permanente. Un témoignage fort, une sorte de confession qui nous dévoile une personnalité habitée, exaltée, saisie par le doute. Plus de huit décennies sont ainsi passées en revue, révélant un portrait intimiste d’un musicien qui ne s’est jamais cantonné dans un genre, le jazz, le contemporain (Boulez, Xénakis), les musiques de films (plus de 50), ou la variété (version poétique avec Barbara). Des premières notes données à la clarinette, qui deviendra son instrument de prédilection, au début des années 40 à Bayonne ( « Je n’ai pas choisi la clarinette, elle s’est comme imposée à mo [...]
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« Laissez-vous tenter. » par MaXoe
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Marc Crofts a des origines plurielles, entre une mère Ashkenaze et un père Anglais. Il s’est ainsi forgé son propre profil en explorant la musique à sa manière, entre modernité des arrangements, liberté du jazz et repère du folklore. Et c’est le Klezmer qu’il explore ici, se rapprochant ainsi de sa maman. On retrouve ainsi un violon qui virevolte et qui nous livre sa dose de notes, ça c’est assez connu. Oui mais l’album, le premier de cet ensemble, que j’ai entre les pognes, vient apporter son lot de créativité et j’adore ça. Il mixe ainsi les sons, les instruments pour mieux servir le Klezmer lui ouvrant ainsi une porte vers la modernité. J’ai été épaté par les sentiments qui sont suscités par cette musique, on ressent parfois une forme de nostalgie, parfois de la joie, parfois de la tristesse. Et c’est bien ce que l’on peut rechercher dans la musique non ? J’ai beaucoup aimé The Poet’s Nigun, pour l’histoire que cela raconte, inconsciemment. Il y a aussi Perelman’s Tish-Nign q [...]
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« Le continent musical Portal est en effet immense » par Couacs
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« "Michel Portal n’est pas un interprète, c’est un continent." Il vous surprendra de savoir que cette citation, incertaine toutefois, serait de François Mitterrand d’après Patrick Frémeaux, éditeur du nouvel ouvrage de Franck Medioni consacré à l’un des plus grands clarinettistes français. Clarinettiste ? Ce n’est pas assez. Musicien polymorphe plutôt, tant le continent musical Portal est en effet immense et divers. Au-delà d’un Maître de la clarinette, Portal a aussi joué des saxophones, et du bandonéon . Et il a exercé dans tous les répertoires. Musique classique, et avec quels partenaires ! Musique contemporaine, pour les plus importants compositeurs de son temps. Jazz bien sûr, (et plus free que personne !). Il composé des musiques de film et des indicatifs qui restent dans toutes les mémoires (Droit de réponse, c’était lui…). Et il a collaboré avec les grands noms de la chanson française. Le livre de Franck Medioni est un “propos recueillis”, presque brut, un peu crépus [...]
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« Un vent nouveau souffle sur le klezmer » par Le canard folk
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« De nombreux groupes klezmer se ressemblent, avec des mélodies et des arrangements qui se répètent. Heureusement, de temps à autre apparaît une agréable surprise, comme le groupe du violoniste Marc Crofts. Dans son enfance, sa mère lui a appris des chansons juives. Plus tard, il s’est lancé à la recherche des traditions klezmer, a étudié les musiques balkaniques, se familiarisant ainsi avec le folklore grec et turc entre autres, le tout en pratiquant du jazz. Il réunit des musiciens français, suisses et polonais, et concocte des arrangements légers, personnels, originaux, qui mêlent des éléments de différents pays ainsi qu’un peu de jazz. Un vent nouveau souffle sur le klezmer et cela vaut assurément la peine de s’y frotter. »Par Marc BAUDUIN – LE CANARD FOLK