Caraïbes / Etats-Unis, du calypso au ska 1944-1972 (2 CD)
Caraïbes / Etats-Unis, du calypso au ska 1944-1972 (2 CD)
Ref.: FA5908

Calypso, mambo, pop, mento, rhythm and blues, biguine, latin jazz, blues, cha cha chá, ballad…

Fats Domino, Bob Marley, Ernest Ranglin, Israel “Cachao” López, Duke Ellington, …

Ref.: FA5908

EAN : 3561302590820

Artistic Direction : BRUNO BLUM

Label :  FREMEAUX & ASSOCIES

Total duration of the pack : 2 hours 27 minutes

Nbre. CD : 2

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Distinctions
Recommended by :
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Presentation

Often unsung and ignored, the music of the Caribbean formed the basis of much American music, which subsequently conquered the world. In turn, the USA left a deep mark on it, which produced an irresistible magic - from Cuba to New Orleans and all the way to Martinique, Haiti, Jamaica… This Caribbean compendium also shows the cream of U.S. music with ties to the West Indies. In showing fundamental interactions between the two, in this exceptional anthology Bruno Blum unveils a radical rereading of American music history and a doorway to a new outlook on the Caribbean.
Patrick FRÉMEAUX



CD1 • CARIBBEAN : RUM AND COCA COLA [TRINIDAD & TOBAGO, CALYPSO] - LORD INVADER • CAO CAO, MANÍ PICAO [CUBA, PREGÓN] - CELIA CRUZ • PIANOLO [CUBA, MAMBO BATIRI] - PÉREZ PRADO • CUBAN MAMBO [CUBA, MAMBO] - PÉREZ PRADO • TES YEUX [MARTINIQUE, CREOLE WALTZ] - L’ORCHESTRE DELS’ JAZZ BIGUINE • MARJORIE’S FLIRTATION [TRINIDAD & TOBAGO, CALYPSO] - LORD KITCHENER • JEAN AND DINAH [TRINIDAD & TOBAGO, CALYPSO] - THE MIGHTY SPARROW • CHEROKEE [JAMAICA, BE-BOP JAZZ] - JOE HARRIOTT • EL BOMBÍN DE PERUCHO [CUBA, DESCARGA JAZZ] - ISRAEL “CACHAO” LÓPEZ • CHANCHULLO [OYE CÓMO VA] [CUBA, DANZÓN-MAMBO] - ANTONIO ARCAÑO • SIESTA [HAITI-USA, POP SONG] - JOSEPHINE PREMICE • SONG OF THE JUMBIES [HAITI-USA, VOODOO SONG] - JOSEPHINE PREMICE • SPONGER MONEY [BAHAMAS, GOOMBAY] - GEORGE SYMONETTE • SHAKE SHAKE SEÑORA [JUMP IN THE LINE] [JAMAICA, MENTO] - LORD FLEA • ZOMBIE JAMBOREE [JAMAICA, MENTO] - LORD LEBBY • FAT MAN - DERRICK MORGAN [JAMAICA, RHYTHM AND BLUES] • TENDERLY [JAMAICA, JAZZ] - ERNEST RANGLIN TRIO • SERENADE IN SOUND [JAMAICA, JAZZ] - CECIL LLOYD GROUP • EXODUS [JAMAICA, JAZZ] - CECIL LLOYD GROUP • ONE CUP OF COFFEE [JAMAICA, SHUFFLE RHYTHM AND BLUES] - BOB MARLEY • THIS MAN IS BACK [JAMAICA, SHUFFLE RHYTHM AND BLUES] - DON DRUMMOND • NOUS LES CUISINIÈRES [GUADELOUPE, BIGUINE] - ROBERT MAVOUNZY • PANTALON [GUADELOUPE, QUADRILLE AVEC COMMANDEUR] - ENSEMBLE DE QUADRILLE GUADELOUPÉEN.

CD2 • USA : RUM AND COCA COLA [CALYPSO] - THE ANDREW SISTERS • EARLY IN THE MORNING [SHUFFLE RHYTHM AND BLUES] - LOUIS JORDAN • RAN-KAN-KAN - [MAMBO] - TITO PUENTE • I’M GONE [RHYTHM AND BLUES BALLAD] - SHIRLEY & LEE • BEGIN THE BEGUINE [LATIN JAZZ] - CHARLIE PARKER • EVIL EYED WOMAN [RHYTHM AND BLUES] - TERRY TIMMONS • BO DIDDLEY [RHYTHM AND BLUES] - BO DIDDLEY • DAY-O [DOCKER SONG] - HARRY BELAFONTE • CARRIBEE JOE [TELEVISION SOUNDTRACK] - DUKE ELLINGTON • CONGO SQUARE [TELEVISION SOUNDTRACK] - DUKE ELLINGTON • ZAJJ’S DREAM [TELEVISION SOUNDTRACK] - DUKE ELLINGTON AND HIS ORCHESTRA • ST. THOMAS [JAZZ] - SONNY ROLLINS • MY BOY LOLLIPOP [SHUFFLE RHYTHM AND BLUES] - BARBIE GAYE • PEANUT VENDOR [PREGÓN] - CHET ATKINS • JEAN & DINAH [CALYPSO] - ROBERT MITCHUM 2’42 • 16. MAMBO AT THE M [MAMBO] - CAL TJADER • DON’T BLAME IT ON ELVIS [QUELBE] - THE FABULOUS MCCLEVERTYS • ALLIGATOR WINE [BLUES] - SCREAMIN’ JAY HAWKINS • BE MY GUEST [SHUFFLE RHYTHM AND BLUES] - FATS DOMINO • IT KEEPS RAININ’ [BALLAD] - FATS DOMINO • ZOMBIE JAMBOREE [CALYPSO] - HARRY BELAFONTE • CARAVAN [JAZZ] - DUKE ELLINGTON • OYE CÓMO VA [CHA CHA CHÁ] - TITO PUENTE.

COÉDITION AVEC LE MUSÉE DU QUAI BRANLY - JACQUES CHIRAC
DIRECTION ARTISTIQUE : BRUNO BLUM

Press
Du reggaeton de Bad Bunny au shatta d'Aya Nakamura, quantité de musiques actuelles prennent racine dans les îles caribéennes à l'époque de l'esclavage. Loin de l'imagerie exotique associée aux rythmes créoles.Il existe un point commun entre la plupart des musiques sur lesquelles on danse aujourd'hui dans les clubs de Paris, Buenos Aires ou Kuala Lumpur ; entre les airs que l'on entend dans les rues de Lagos, les karaokés de Tokyo ou sur les rooftops de Dubai; entre les tubes diffusés à la radio du Portoricain Bad Bunny, star mondiale du reggaeton, ou de la Française Aya Nakamura, qui s'essaye au shatta martiniquais sur son nouvel album. Tous plongent plus ou moins profondément leurs racines dans un minuscule territoire, les Caraïbes, et dans le bouleversement considérable qui s'y est perpétué durant quatre siècles : la traite atlantique et l'esclavage.Les îles caribéennes constituent le creuset des musiques populaires d'aujourd'hui, grâce à un processus de <créolisation opérée par la fonte des cultures africaines et européennes, ainsi qu'amérindiennes et même asiatiques, dans les sociétés du Nouveau Monde. Depuis ce territoire (auquel il faut ajouter les côtes brésiliennes et le sud des États-Unis), une société nouvelle a émergé de l'abîme de l'esclavage, qui a arasé des cultures millénaires. Sur cette lande ont germé la biguine, le quadrille, le calypso, des chants de travail et les tambours de la révolte. Le fait que le jazz, la soul, le rock, le reggae ou le rap, ainsi qu'une infinité de déclinaisons qui dominent désormais le marché en sont issus ne fait aucun doute. Pourtant ces musiques ont souvent été dépréciées, méjugées, voire discriminées par le public occidental et l'industrie du spectacle. Encore aujourd’hui : la désignation de Bad Bunny pour assurer le show à la mi-temps du Super Bowl, en février prochain, a ulcéré Donald Trump et ses partisans xénophobes.(…)Souvent considérée comme la plus septentrionale des villes caribéennes, port d'accès aux États-Unis depuis le golfe du Mexique vers le Mississippi, La Nouvelle-Orléans occupe alors une position clé. La charnière se situe précisément à Congo Square. Sur cette esplanade, chaque dimanche des XVIIIe et XIXe siècle, esclavisés et affranchis se réunissent pour participer aux « bamboulas », des fêtes rythmées par les percussions, et intégrant notamment le violon et le banjo, qui descend de l'ekonting, un luth ouest africain. S'y côtoient les musiques de Dieu (les spirituals dont découlent le gospel et la soul) et du diable (les prémices du blues, qui lui-même inspirera le rock'n'roll).La mythologie des musiques américaines désigne sur-tout Congo Square comme le berceau du jazz. Or, tout comme la créolisation interdit de parler de musiques noires, la réa-lité est beaucoup plus complexe. «Le nationalisme américain a effacé les influences caribéennes pendant long temps, confirme Bruno Blum. Journaliste, musicologue, musicien lui-même, il vient de publier Caraïbes/États-Unis. Du calypso au ska, un ouvrage préfacé par Christiane Taubira, qui reprend plusieurs livrets de ses dizaines de compilations réalisées pour le label Frémeaux & Associés. Il y écrit notamment: «Les rythmes ternaires (swing en anglais) caractéristiques du jazz américain, qu'Art Bla-key (célèbre batteur, ndlr] décrivit comme étant une création états-unienne, plongent en fait leurs racines dans des rythmes venus de Jamaïque ou du vaudou haïtien et sont hérités d'une tradition bantoue bien plus ancienne. Autre attribut du jazz, l'improvisation résulte aussi de l'esclavage caribéen, comme l'écrit le Goncourt martiniquais Patrick Chamoiseau dans son livre Baudelaire Jazz (éd. du Seuil): «La polyrythmie africaine libère infiniment. Quand un homme se libère, il devient créateur de lui-même, et créateur du monde dans lequel il espère. Quand un musicien par chez nous se libère, il s'invente lui-même, se "rumine" ainsi, explore au moment où il joue ce qu'il est en train de devenir, ce qu'il a "rumine"; en clair, improvise!»Spécialiste du reggae, historien de la naissance du rap en Jamaïque, Bruno Blum se souvient de Perry Henzell, réalisateur du film The Harder They Come (sorti en 1972), avec Jimmy Cliff, lui disant: Tu tends un fil électrique entre l'Afrique et les États-Unis, et quand il passe au-dessus de la Jamaïque il chauffe au rouge. Enraciné dans le mento, genre rural où s'entendent des éléments rituels ashantis (originaires du Ghana), mais également influencé par la musique nord-américaine dans un mouvement de balancier, le reggae a rencontré un succès planétaire. C'est moins vrai des musiques du domaine français, dont le caractère rebelle s'est dilué dans une imagerie exotique, quand bien même une révolte, déclenchée par la confis cation du tambour de l'esclave prénommé Romain, précipita l'abolition en Martinique, en 1848.(…)Par Éric DELHAYE - TELERAMA
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« Au même titre que les musiques (pourtant évidentes !) des Indiens d’Amérique influencent une partie du blues, les Caraïbes ont elles aussi largement possédées les musiques Afro-Américaines. A l’instar de la musique Hawaïenne qui prendra une importance notable dans les compositions des musiciens noirs dès la fin du 19ème siècle. On pense à Son House qui citait souvent cette influence et on revoit cette image d’un Blind Lemon Jefferson avec sa guitare sur les genoux, dans le style d’un Kekuku (Joseph Kekuku, 1874-1932) dont la paternité de la steel guitar est aujourd’hui reconnue (Charles DeLano, « Musique hawaïenne à Los Angeles »). Nombreuses sont les influences qui ont enrichi cette musique et pourtant, durant fort longtemps, peu de spécialistes parlaient de ces ascendances qui nourriront les deux plus grands piliers musicaux que sont le Jazz et le Blues. L’esclavage, ce crime contre l’humanité, qui mit à nu des dizaines de millions d’Africains (mais pas que !) ne leur enlevèrent pas leurs identités culturelles. Il leur fallait avoir une sorte de résilience aussi bien cachée qu’elle fut, pour pouvoir rester « vivants ». Bruno Blum, journaliste, écrivain, dessinateur, producteur (notamment les remix dub des deux albums reggae de Gainsbourg), chanteur… met en perspective dans ce nouveau livre les essences multi-raciales qui inspireront quasiment toutes les musiques « modernes » du siècle dernier. Soul, Funk, Blues … ne sont donc pas nés du hasard, mais bien d’une interaction commune, de prises d’intérêts musicaux, d’échanges entre cultures. Les exemples sont particulièrement nombreux et s’il ne devait y en avoir qu’un, je prendrais celui de La Nouvelle-Orléans qui fut jadis le carrefour migratoire de bien des cultures différentes qui eurent un impact sur les individus et les sociétés artistiques comme jamais. Située dans le delta du Mississippi, entourée de marais et de lacs qui l’isolent du grand continent et érigée sur de la boue, elle a été l’escale portuaire qui donnait accès à la multiplicité culturelle des Antilles. Ce mélange cosmopolite qui comprenait des Amérindiens, des Africains, des Européens et la créolité vaudou n’était pas en reste pour faire danser les âmes de Congo Square. L’altérité qui émanait de cette ville fut à l’origine d’un style de jazz (New Orleans Jazz) qui émerge dès le début du XXe siècle avant de prendre ses distances en migrant à Chicago (en 1917, la fermeture du quartier des plaisirs de La Nouvelle-Orléans marque un tournant. Les musiciens de jazz sont contraints de migrer vers des villes comme Chicago et New York, contribuant ainsi à la popularité grandissante du jazz), puis de doucement s’éclipser face au middle jazz. Louis Armstrong et K. Ory lui redonneront souffle en réaction au Be-Bop en couches et d’un autre courant musical, le Dixieland. Et que dire du Funk ? De ceux qui répandront ce vacillement musical qui ne tient pas en place comme Professeur Longhair, Docteur John, Allen Toussaint, The Meters, Clifton Chenier ou les Neville Brothers… « Caraïbes / États-Unis, du Calypso au Ska » y répond dans toutes ses largeurs et ses profondeurs. Ce livre, préfacé par Christine Taubira avec des mots percutants, fait suite à l’ouvrage « Les Musiques des Caraïbes, du vaudou au calypso » (co-édition du Castor Astral et de Frémeaux & Associés) du même auteur et donne au lecteur un nombre de pistes musicales à suivre tout au long de sa lecture, sources principalement tirées des éditions de Frémeaux & Associés. Mais n’oublions pas que ces échanges n’allaient pas que dans un sens, que tous se nourrissaient de l’assiette pleine. Et si Bruno Blum, à travers ce travail fouillé, peut permettre au plus grand nombre de s’apercevoir des réminiscences musicales dans les styles de musiques qu’ils affectionnent, alors il aura tout bon. Un livre qui servira de référence. Par Patrick DERRIEN – ABS MAG
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« On vient encore de le remarquer avec la mort de Jimmy Cliff la semaine dernière : les musiques des Caraïbes ont formidablement influencé les musiques américaines qui, elles, ont influencé le monde entier. Et pourtant, on n’en parle que peu. De Bob Marley, de Peter Tosh, de Harry Belafonte, oui, mais de ce mouvement global venu de la Jamaïque, de Cuba, de la Martinique, de Haïti, pas grand-chose. C’est pourtant là, dans ce berceau créole, que la musique américaine, et le jazz en particulier, ont puisé la salsa, le rap, la soul, le ska, le funk… Bruno Blum retrace cette fusion musicale AntillesEtatsUnis comme une passionnante leçon d’histoire. Et on peut le lire en écoutant les chansons qu’il a lui-même choisies. »Par Jean-Claude VANTROYEN – LE SOIR
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« Autant complément qu’illustration du livre du même titre, ce coffret double CD sélectionné par son auteur met en parallèle les musiques caribéennes telles qu’elles furent enregistrées dans leur environnement vernaculaire, et leur transposition aux États-Unis. Si l’influence de l’Oncle Sam ne manque pas de s’exprimer parmi les premières (bien que capté à Londres, le “Cherokee” de Ray Noble est ainsi interprété dans une veine bop assumée par l’ensemble jamaïcain Joe Harriott Quartet, et le “Tenderly” de Walter Gross, dans celle de Barney Kessel par le légendaire guitariste Ernest Ranglin), on y dénombre aussi le “Chanchullo” cubain (préfigrant le “Oye Como Va” dont Tito Puente et Carlos Santana tirèrent le hit mondial que l’on sait), et maintes adaptations témoignent par ailleurs de l’imprégnation des rythmes antillais par des artistes américains aussi divers que les Andrews Sisters (dont la version du “Rum & Coca Cola” du trinidadien Lord Invader côtoie ici l’originale, ou encore celle du “Jean & Dinah” de The Mighty Sparrow, jouxtant celle qu’en popularisa en 1956 l’acteur Robert Mitchum sur son savoureux LP “Calypso Is Like So”), voire le “Fat Man” de Fats Domino, tel que le jamaïcain Derrick Morgan l’adapta ensuite avec succès. On citera encore en ce registre les “Caribbee Joe” et “Congo Square” de Duke Ellington et Billy Strayhorn, le “Begin The Biguine” de Cole Porter arrangé par Charlie Parker, les proto-ska “Be My Guest” de Fats Domino en 1959 et “One More Cup Of Coffee” du juvénile Bob Marley en 1962 (démarqué du country song homonyme de Claude Gray), le “St. Thomas” de Sonny Rollins, “My Boy Lollipop” de Barbie Gaye, le “Alligator Wine” de Screamin’ Jay Hawkins, l’irrésistible biguine guadeloupéenne de “Pantalon” et celle du “Nous Les Cuisinières” de Robert Mavounzy, sans oublier l’immortel “Day-O” de Harry Belafonte (dont Ray Davies fit un gimmick scénique des décennies durant), ni les inénarrables “Early In The Morning” de Louis Jordan, “Ran-Kan-Kan” de Tito Puente, “I’m Gone” de Shirley & Lee, “Evil Eye Woman” de Terry Timmons, “Don’t Blame It On Elvis” par les Faboulous McClevertys, “Bo Diddley” par lui-même et “El Manisero” par Chet Atkins. En 46 titres (dûment commentés et détaillés dans le livret), voici la bande son ad hoc pour confirmer l’attirance et l’influence réciproques qu’exercèrent les unes sur l’autre les Antilles et son continent voisin au siècle dernier. Aussi festif que pédagogique, le cadeau de Noël idéal pour tout mélomane adepte du déhanché ! » Par Patrick DALLONGEVILLE – PARIS MOVE
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In the 500-page book published in tandem with this two-disc compilation, which was produced in conjunction with the Musée du Quai Branly in Paris, musicologist Bruno Blum highlights the two-way traffic that saw Caribbean performers influence American music and the American styles that inspired their Caribbean counterparts, with lasting effects in each direction. Shuffle format brings constant directional changes. Disc one offers landmark calypsos from Kitchener and Sparrow, Ernest Ranglin's guitar jazz, rhythm and blues from Don Drummond and some Bahamian goombay, as well as Cuban dance music and Bob Marley's debut single. Disc two opts for tamer calypso adaptations by the Andrews Sisters, Harry Belafonte and Robert Mitchum, Chet Atkins' guitar adaptation of El Manisero and a range of recordings that impacted Jamaican artists, including Fats Domino's Be My Guest, Duke Ellington's Caravan and Barbie Gaye's My Boy Lollipop. David Katz – Mojo Magazine
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« (…) Bruno Blum rétablit une vérité souvent oubliée dans les écrits sur la musique, à savoir l’impact décisif des traditions caribéennes sur la naissance des musiques populaires nord-américaines (rap y compris avec un passage passionnant sur l’influence des quadrilles). Dans ce livre parfaitement documenté, Bruno Blum rappelle le rôle essentiel des courants religieux afro-caribéens – hoodoo, vaudou, santería – dans l’émergence du gospel, du blues et de la soul. Le livre retrace comment ces influences circulent dans les deux sens : les musiciens caribéens diffusent leurs styles vers les États-Unis, l’Angleterre et la France, tandis que le jazz et le blues rencontrent un écho immédiat dans les Antilles. Il insiste sur la dimension créole du jazz, une musique née de mélanges culturels uniques, au croisement de l’Afrique, de l’Europe, et de l’Amérique.A partir du milieu du XXᵉ siècle, les musiques caribéennes “américanisées” – comme le mento ou le calypso popularisés par Harry Belafonte – connaissent un succès international. Réarrangées dans les grands studios new-yorkais, elles vont jusqu’à influencer la scène américaine, de Pete Seeger à Bob Dylan.Comme souvent chez cet éditeur singulier, chaque chapitre s’appuie sur des recherches précises et des références documentées qui permettent d’aller plus loin. Il propose, en parallèle, plusieurs coffrets audio qui illustrent chaque chapitre. Ce va-et-vient entre lecture et musique nous plonge dans une totale immersion dans le jazz et le blues des Caraïbes.Avec la précision de l’historien et la clarté d’un journaliste, Bruno Blum décortique des dynamiques souvent méconnues entre migrations, échanges musicaux et résistances culturelles. Il signe un livre érudit, dense mais toujours accessible, qui replace les Caraïbes au centre du grand récit musical américain. »Par Cédric VERNET – BLUES ACTU
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« Il se passe décidément de fort belles choses en ce moment chez Frémeaux & Associés. Seulement huit jours après avoir évoqué la sortie du livre de Joël Dufour Ray Charles on Records – Discographie complète de Ray Charles, nous voici face à une autre œuvre importante qui me touche personnellement car je suis résident marie-galantais. Il s’agit de « Caraïbes – États-Unis, du calypso au ska 1944-1972 », une anthologie qui s’arrête sur les influences et interactions mutuelles entre musiques caribéennes et styles musicaux américains (et pour une très large part afro-américains), qui sont eux-mêmes à l’origine des musiques populaires que nous écoutons aujourd’hui. Malheureusement, par rapport à leurs « grandes sœurs » américaines, comme l’écrit Patrick Frémeaux dans son introduction, les musiques caribéennes sont longtemps restées « méconnues, ignorées, voire dévalorisées », et leur histoire s’est donc souvent écrite dans l’anonymat et même dans l’ombre… Il importait donc de combler un manque, et Frémeaux le fait magistralement en proposant un superbe ensemble composé d’un double album et d’un livre, sur lesquels voici quelques détails. Les deux CD totalisent 45 chansons pour un total de 2 h 27 min de musique. La direction artistique, la sélection et les notes sont assurées par Bruno Blum, un référent indiscutable. Sur le premier CD, on trouve des formations qui représentent différents styles caribéens : calypso de Trinité-et-Tobago, pregón, mambo et jazz de Cuba, valse créole et biguine de Martinique, jazz, ska, R&B et mento de Jamaïque, pop song et voodoo song d’Haïti, goombay des Bahamas, biguine et quadrille de Guadeloupe. Le second CD nous mène aux États-Unis (et à leurs îles des Caraïbes), avec des artistes qui interprètent à la fois des musiques d’influence caribéenne et d’autres des genres plus liés au « continent ». On y entend donc du calypso, du R&B, du jazz, du blues, du pregón, du mambo, du quelbe, de la ballade louisianaise, du cha-cha-cha, par The Andrew Sisters, Louis Jordan, Tito Puente, Shirley & Lee, Charlie Parker, Terry Timmons, Bo Diddley, Harry Belafonte, Duke Ellington, Sonny Rollins, Barbie Gaye, Chet Atkins, Cal Tjader, The Fabulous McClevertys, Screamin’ Jay Hawkins, Fats Domino… Mais Frémeaux va plus loin sur le sujet en proposant en complément un livre que l’on doit également à Bruno Blum, intitulé cette fois Caraïbes / États-Unis – Du calypso au ska (il ne traite donc pas seulement la période 1944-1972 comme le double CD), et qui compte 498 pages. L’ouvrage s’articule autour de la collection « Caraïbes » de Frémeaux, constituée de coffrets de deux ou trois CD, dont il m’est impossible de vous donner la liste ici, mais à l’heure où j’écris ces lignes, une quarantaine de références sur ce thème sont au catalogue. À partir de ces albums, l’auteur décrit donc les différentes musiques caribéennes, mais aussi, comme sur le double CD cité plus haut, en revenant sur les influences et les interactions avec les musiques populaires américaines. Sont ainsi concernés des artistes, des genres et bien sûr des îles dont Haïti, la République dominicaine, Trinidad, la Jamaïque, les Bahamas, les Bermudes, Port-Rico, les Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique), les îles Vierges… Frémeaux proposait déjà le plus catalogue le plus étoffé dans le domaine, et cette double réalisation prend la forme de cerise sur le gâteau. Ou plutôt sur le festin. » Par Daniel LEON – CULTURE BLUES
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« Il y a des échos des réminiscences qu’on ne voit pas venir en musique, on s’en rend compte à la lecture et à l’écoute d’un livre et d’un double coffret qui vient de sortir chez Frémeaux & Associés sous la direction de Bruno Blum : Caraïbes / Etats-Unis, du calypso au ska 1944-1972, vaste panorama des échanges, des emprunts, des contagions musicales entre le Nord et le Sud ; du jazz caribéen aux musiques latines qui résonnaient en Amérique ce sera la deuxième Histoire du soir. » Par Matthieu CONQUET – ET JE REMETS LE SON - FRANCE INTER
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« Arts premiers : Je citais le dévoiement du dépôt légal par la BNF, qui a ouvert la boîte de Pandore, annonçant l’engloutissement des plateformes de streaming par des éditions accaparant les œuvres tombées dans le domaine public. Raison de plus pour saluer des éditeurs comme Frémeaux & Associés qui, à la différence de l’établissement public, font un travail historique de recherche d’utilité publique. Ils publient aussi des livres tout aussi nécessaires, qui complètent les CD réédités en coffrets, ainsi “Caraïbes/ Etats-Unis, Du Calypso Au Ska” par Bruno Blum, qui vient de sortir avec l’appui du Musée du Quai Branly Jacques Chirac. Cette somme considérable permet de mesurer l’apport des Caraïbes dans beaucoup de musiques que nous aimons. » Par Bertrand BURGALAT - ROCK & FOLK
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Tracklist
  • Piste
    Title
    Main artist
    Autor
    Duration
    Registered in
  • 1
    Rum and coca cola
    Lord Invader
    Lord Invader
    00:02:32
    1944
  • 2
    Cao cao, maní picao
    Celia Cruz
    José Carbó Menéndez
    00:03:00
    1950
  • 3
    Pianolo
    Pérez Prado
    Dámaso Pérez Prado
    00:03:39
    1950
  • 4
    Cuban mambo
    Pérez Prado
    Xavier Cugat
    00:02:30
    1950
  • 5
    Tes yeux
    L’Orchestre Dels’ Jazz Biguine
    Eugène Delouche
    00:03:00
    1951
  • 6
    Marjorie’s flirtation
    Lord Kitchener
    Lord Kitchener
    00:03:35
    1951
  • 7
    Jean and Dinah
    The Mighty Sparrow
    Mighty Sparrow
    00:03:48
    1954
  • 8
    Cherokee
    Joe Harriott
    Ray Noble
    00:03:02
    1954
  • 9
    El bombín de perucho
    Israel “Cachao” López
    Cachao
    00:04:28
    1957
  • 10
    Chanchullo
    Antonio Arcaño
    Cachao
    00:02:50
    1957
  • 11
    Siesta
    Josephine Premice
    Josephine Mary Premice
    00:02:06
    1957
  • 12
    Song of the jumbies
    Josephine Premice
    Josephine Mary Premice
    00:03:06
    1957
  • 13
    Sponger money
    George Symonette
    George Symonette
    00:02:39
    1957
  • 14
    Shake shake señora
    Lord Flea
    Samuel Manning
    00:02:23
    1957
  • 15
    Zombie jamboree
    Lord Lebby
    Lord Intruder
    00:02:11
    1957
  • 16
    Fat man
    Derrick Morgan
    Derrick Seymour Morgan
    00:02:21
    1960
  • 17
    Tenderly
    Ernest Ranglin Trio
    Walter Gross
    00:08:38
    1961
  • 18
    Serenade in sound
    Cecil Lloyd Group
    Don Drummond
    00:04:20
    1962
  • 19
    Exodus
    Cecil Lloyd Group
    Ernest Gold
    00:02:58
    1962
  • 20
    One cup of coffee
    Bob Marley
    Claude Gray
    00:02:34
    1962
  • 21
    This man is back
    Don Drummond
    Don Drummond
    00:01:55
    1962
  • 22
    Nous les cuisinières
    Robert Mavounzy
    inconnu
    00:04:42
    1966
  • 23
    Pantalon
    Ensemble de Quadrille Guadeloupéen
    inconnu
    00:03:00
    1972
  • Piste
    Title
    Main artist
    Autor
    Duration
    Registered in
  • 1
    Rum and coca cola
    The Andrew Sisters
    Lord Invader
    00:03:09
    1944
  • 2
    Early in the morning
    Louis Jordan
    Leo Hickman
    00:03:21
    1947
  • 3
    Ran-kan-kan
    Tito Puente
    Tito Puente
    00:02:57
    1950
  • 4
    I’m gone
    Shirley & Lee
    Dave Bartholomew
    00:02:19
    1952
  • 5
    Begin the beguine
    Charlie Parker
    Cole Porter
    00:03:14
    1952
  • 6
    Evil eyed woman
    Terry Timmons
    Lincoln Chase
    00:02:33
    1952
  • 7
    Bo diddley
    Bo Diddley
    Bo Diddley
    00:02:49
    1955
  • 8
    Day-o
    Harry Belafonte
    Harry Belafonte
    00:03:03
    1955
  • 9
    Carribee joe
    Duke Ellington
    Duke Ellington
    00:03:57
    1956
  • 10
    Congo square
    Duke Ellington
    Duke Ellington
    00:04:55
    1957
  • 11
    Zajj’s dream
    Duke Ellington and his Orchestra
    Duke Ellington
    00:03:04
    1956
  • 12
    St. thomas
    Sonny Rollins
    Sonny Rollins
    00:06:47
    1957
  • 13
    My boy lollipop
    Barbie Gaye
    Bobby Spencer
    00:02:18
    1956
  • 14
    Peanut vendor
    Chet Atkins
    Moisés Simóns
    00:02:18
    1957
  • 15
    Jean & Dinah
    Robert Mitchum
    Mighty Sparrow
    00:02:42
    1957
  • 16
    Mambo at the m
    Cal Tjader
    Luis Kant
    00:04:41
    1957
  • 17
    Don’t blame it on Elvis
    The Fabulous McClevertys
    Samuel L. Manning
    00:02:33
    1957
  • 18
    Alligator wine
    Screamin’ Jay Hawkins
    Screamin’ Jay Hawkins
    00:03:04
    1958
  • 19
    Be my guest
    Fats Domino
    Fats Domino
    00:02:17
    1959
  • 20
    It keeps rainin’
    Fats Domino
    Fats Domino
    00:02:46
    1960
  • 21
    Zombie jamboree
    Harry Belafonte
    Lord Intruder
    00:03:36
    1962
  • 22
    Caravan
    Duke Ellington
    Duke Ellington
    00:04:14
    1962
Booklet

Caribbean-United States

From calypso to ska 1944-1972

By Bruno Blum

SOFT POWER
Historiographic narratives from the United States always minimised the artistic importance of the Caribbean; With a few exceptions, on the whole it tends to dismiss its existence and, at the same time, it seizes upon it as it did with the 1950s calypso and mambo trends.

American popular music conquered the planet in the twentieth century and influenced (or fusioned with) music from the entire world: rock, soul, gospel, funk, jazz, pop, folk, rap, salsa, blues, techno… their stories were told, analysed, reissued, canonised a hundred thousand times. In turn, they nourished the Caribbean in a constant back and forth movement. However, the fundamental part the Caribbean played in developing those crucial American musics, which have become global, is always neglected. Now to understand American music well, it is useful to start with understanding creole Caribbean music.

This anthology aims at turning you on to some determining examples of such north-south interactions. Who has heard Lord Invader ’s original Trinidadian version of the Andrew Sisters American hit Rum and Coca-Cola ? Or the dynamite music of Celia Cruz (who went on to become “The Queen of Salsa”), Pérez Prado ’s founding mambo, which was copied by brilliant Americans such as Xavier Cugat or Tito Puente , who plagiarised the obscure Cuban tune Chunchillo and turned it into his cha cha chá Oye Cómo Va , later recorded by Santana, who sold millions of copies of it?

R&B ET SKA
Inversely, in turn the Caribbean and Jamaica in particular assimilated American rhythm and blues shuffle by Louis Jordan ( Early in the Morning ), Barbie Gaye ( My Boy Lollipop ) or Fats Domino ( Be My Guest ), whose ballad It Keeps Rainin’ is a strange foretaste of reggae ten years before its time; By 1963 jazzy Jamaican shuffle blues ( Don Drummond ’s This Man Is Back ) would morph into ska then reggae.

“Just as the swing and backbeat of Fats Domino’s 1949 song “The Fat Man” helped set up rock and roll, the bouncing beat of his 1959 hit “Be My Guest” helped create ska [5] .” - Chris Blackwell [6]

Same story with Charlie Parker ’s Afro-Cuban jazz ( Begin The Beguine ). Based on a beguine composed by Cole Porter it ended up mutating and inspiring some extraordinary improvisations in Cuba itself. Jamaican jazz also reached some peaks, notably with the remarkable guitarist Ernest Ranglin (heard here on the virtuoso Tenderly , a very rasta Exodus and the fascinating Serenade In Sound ). Jamaican R&B was also very prolific; Close to the New Orleans sound at first, it became soul music in the 1960s (partly thanks to the important influence of Louisiana duet Shirley & Lee ) and classics like the legendary Derrick Morgan ’s Fat Man (no relation to Fats Domino ’s composition of the same name). And as for Bob Marley , his first two shuffle singles of 1962 were country music (popular in Jamaica at the time) covers as heard here on One Cup of Coffee .

WEST INDIES ON THE CONTINENT
Caribbean influence on the United States was even greater. Here are a few examples: the famous St. Thomas , a jazz classic from the immense saxophonist Sonny Rollins (his parents were from the U.S. Virgin Islands) is based on a Caribbean nursery rhyme sung here by Bahamean George Symonette ; His Sponger Money is itself derived from an old English song, “The Lincolnshire Poacher”. As for Zombie Jamboree , successfully covered by the American group The Kingston Trio, which alludes to voodoo with humour, it had been recorded many times before, from Bermuda to Trinidad. Versions by Lord Lebby (Jamaica) and Harry Belafonte (New York) are both included here. Also recorded by Harry Belafonte as “ Jump in the Line ”, Shake Shake Señora had been recorded several times by Caribbean artists such as Lord Flea . Trinidadian calypso inspired actor Robert Mitchum a full album. His hit record Jean and Dinah is taken from it, and you can also enjoy Mighty Sparrow ’s original version here as well as his great rival Lord Kitchener ’s hilarious (and typically macho) Marjorie’s Flirtation . As for Tennessean guitar virtuoso Chet Atkins , he naturally picked Cuban pregón classic “El Manisero” ( The Peanut Vendor ) to include on his Caribbean Guitar album.

Some Caribbeans moved to the USA; this was the case for the exquisite Siesta and Song of the Jumbies (zombies) singer Josephine Premice from Haiti. So did extraordinary, ground-breaking Cuban mambos creator Pérez Prado and Celia Cruz (Cuba). Others, including Lord Kitchener , preferred Europe, as did excellent Jamaican sax player Joe Harriott , whose version of Cherokee cut in London challenges the more famous one by Charlie Parker . The same goes for Guadeloupean be-bop and beguine sax player Robert Mavounzy who moved to Paris and Jamaican singer Derrick Morgan who later settled in London.

Others, of Caribbean origin through their parents, like Sonny Rollins , Harry Belafonte or Tito Puente were born in the USA where they enjoyed brilliant careers. American musicians (not only those of West Indian origins) alluding to the Caribbean and Africa are gathered in several of our box sets [7] . A deep feeling in America then was that the quest for Africa, which had literally disappeared from he American continent, was on the other hand present in the Caribbean in fantasised, sexualised, transmuted, idealised form.

According to Duke Ellington :

A whole strain of West Indian musicians came up who made contributions to the so-called jazz scene, and they were all virtually descended from the true African scene [8] .

His famous composition Caravan (an exceptional ver­sion of it with Charlie Mingus and Max Roach is included here), was composed with Puerto-Rican Juan Tizol. Ellington also created a Caribbean character named Carribee Joe and his conquest Madam Zajj for the album A Drum Is a Woman , which he also narrated. In it he alludes to Congo Square , which was the New Orleans slave market as well as a meeting spot for African-Caribbeans and African-Americans who played music forbidden elsewhere in the US there. Staging voodoo as part of the 1950s exotic trend was part of this fascination, as shown in the lyrics of a lesser-known version of Bo Diddley , in Alligator Wine by cast-speller Screamin’Jay Hawkins , in Terry Timmons Evil Eyed Woman and of course Song of the Jumbies and Zombie Jamboree .

Bruno Blum

© Frémeaux & Associés

Discography – Caraïbes / États-Unis – Du calypso au ska - 1944-1972

CD1 • CARIBBEAN

  1. RUM AND COCA COLA - Lord Invader 2’28

( Rupert Westmore Grant aka Lord Invader)

[Trinidad & Tobago, calypso]

Rupert Westmore Grant as Lord Invader-v; bamboo sax; el g; p; d; bv.

Note: “Rum and Coca-Cola” was wrongly credited to Morey Amsterdam, who plagiarised it before it became a hit for the Andrew Sisters in 1944 (see disc 2, track 1).

From Trinidad Calypso FA5348

  1. CAO CAO, MANÍ PICAO - Celia Cruz con La Sonora Matancera 3’48

(José Carbó Menéndez)

[Cuba, pregón] 

Úrsula Hilaria Celia de la Caridad Cruz Alfonso de la Santísima Trinidad as Celia Cruz-v; Severino Ramos Betancourt as Severino Ramos-p, arrangement.

La Sonora Matancera:

Bienvenido Granda-v, coro, claves; Calixto Leicea-first tp; Pedro Knight-second tp; Pablo Vázquez Gobín as Bubú-ac bass; Ezequiel Lino Frías as Lino Frías: piano; José Rosario Chávez as Manteca-timbalitos, bongó, cencerro [campana]; Ángel Alfonso Furias as Yiyo-tumbadora [congas]; Rogelio Martínez-director, g, coro, bg v; Carlos Manuel Díaz Alonso as Caíto-maracas, coro. Havana, December 15, 1950; Seeco 7076 A, 1950.

From Cuba-Mambo FA5915

  1. PIANOLO - Pérez Prado Y Su Orquesta 3’39

(Dámaso Pérez Prado)

[Cuba, mambo batiri]

Orchestra may include: Bartolomé Moré Gutiérrez as Benny Moré-v; probably Maynard Ferguson-tp; Pete Candoli-tp; John H. Wanner-tb; Johnny Pacheco-perc; Alex Acuña-perc [later flute]; Armando Peraza-perc; Mongo Santamaría-perc; Leo Acosta-perc; Israel López Valdés as Cachao-ac bass. Mexico City, before June 29, 1950. RCA Victor, 23-5204-A.

From Cuba-Mambo FA5915

  1. CUBAN MAMBO - Pérez Prado Y Su Orquesta 2’30

(Xavier Cugat)

[Cuba, mambo]

(Francisco de Asís Javier Cugat Mingall de Bru y Deulofeu aka Xavier Cugat)

Orchestra roughly same as above. Mexico (unknown city), before September 12, 1950. RCA Victor, MBS-092237.

From Cuba-Mambo FA5915

  1. TES YEUX - L’Orchestre Dels’ Jazz Biguine, Eugène Delouche 3’00

(Eugène Delouche)

[Martinique, valse créole]

Pierre Rassin-tb; Eugène Delouche-cl; Claude Martial-p; José Riestra-b; Bruno Sylvia Martial-d. Early November, 1951. Ritmo PART. 13.799, 1951.

From Del’s Jazz Biguine FA5352

  1. MARJORIE’S FLIRTATION - Lord Kitchener 3’36

(Aldwyn Roberts aka Lord Kitchener)

[Trinidad & Tobago, calypso]

Aldwyn Roberts as Lord Kitchener-v. With Fitzroy Coleman’s Calypso Band. Musicians probably include Joe Harriott or Albon Timothy-sx; Freddy «Federico» Grant or Fitzroy Coleman-g; Brylo Ford-cuatro; Rupert Nurse-b; Reuben “Dreamer” François-congas. London, England. Melodisc (UK) 1300, 1954.

From Trinidad-Calypso FA5348

  1. JEAN AND DINAH [aka Yankee’s Gone] - The Mighty Sparrow 3’48

(Slinger Francisco aka Mighty Sparrow)

[Trinidad & Tobago, calypso]

Mighty Sparrow, Cyril Diaz and His Orchestra. Port-Of-Spain, 1954. Kay (UK) CRS 008, 1956.

Note: originally released as “Yankee’s Gone”.

Previously unreleased in this series. More calypso available on Trinidad Calypso FA5348

  1. CHEROKEE - Joe Harriott Quartet

(Raymond Stanley Noble aka Ray Noble)

[Jamaica, be-bop jazz]

Joseph Arthurlin Harriott as Joe Harriott-as; Dillwyn Owen Paton Jones as Dill Jones-p; Jack Patrick Fallon as Jack Fallon-b; Philip William Seamen as Phil Seamen-d. London, February 1954. Melodisc (UK) 1278.

From Jamaica-Jazz FA5636

  1. EL BOMBÍN DE PERUCHO - Israel «Cachao» López y su Orquesta Cubana 4’29

( Israel López Valdés aka Cachao)

[Cuba, descarga jazz]

Alejandro Vivar aka El Negro, Armendo Armenteros-tp; Generoso Jiménez Garciá aka Tojo-tb on 9 & 10; Niño Rivera-tres on 13; Orestes López Valdés-piano on 10, 14, 15, 16; Israel López Valdés aka Cachao-music direction, b, p on 9; Federico Arístides Soto Alejo aka Tata Güines or Ricardo Abreu aka Los Papines-congas; Guillermo Barreto-timbales. Radio Progreso Studios, La Habana, Cuba, 1957-1959.

From Cuba-Jazz - Jam Sessions - Descargas FA 5722

  1. CHANCHULLO [Oye Cómo Va] - Antonio Arcaño Y Sus Maravillas 2:50

(Israel López aka Cachao)

[Cuba, danzón-mambo]

Antonio Arcaño Betancourt-dir.; Eulogio Ortiz-fl. Gema (Cuba) G 1003 B, 1957.

From Cuba-Cha Cha Chá FA 5925

  1. SIESTA - Josephine Premice 2’21

(Josephine Mary Premice)

[Haiti-USA, pop song]

Josephine Mary Premice as Josephine Premice-v; Rudy Kerpays-p; possibly Don Prell-b; Norman Shobey-bongos; Armstead Shobey-congas; bv. Produced by Gene Norman. GNP 24, 1957. From Caribbean in America FA5664

  1. SONG OF THE JUMBIES - Josephine Premice 3’04

(Josephine Mary Premice)

[Haiti-USA, voodoo song]

Josephine Mary Premice as Josephine Premice-v; Barney Kessel-g; Ben Tucker-b; fl. Verve MGV-2067, 1957.

From Voodoo in America FA5375

  1. SPONGER MONEY - George Symonette 2’40

(George Symonette)

[Bahamas, goombay]

George Symonette-v, p; Jack Roke-g; Harold McNair-fl; Leonard Dillet-d; Dennis Donaldson-d; Berkeley “Peanuts” Taylor-goombay drum. Nassau, Bahamas, 1957. Bahama Records BC-XII-336-10491 A, 1957.

From Bahamas-Goombay FA5302

  1. SHAKE SHAKE SEÑORA [Jump in the Line] - Lord Flea 2’23

[Jamaica, mento]

(Samuel Manning)

Norman Thomas as Lord Flea-v, g; fl; “Pork Chops”-bj; “Fish Ray”-b; “Lord Largie”, “Prince Charles”-perc; Count Spoon-bongos. Recor­ded in the USA, possibly Hollywood, 1957. Capitol (Argentina) T842.

From Jamaica-Mento FA5275

  1. ZOMBIE JAMBOREE [as “Back to Back, Belly to Belly”] - The Montego Bay Hotel Calypso Band aka The Jamaican Calypsonians With Lord Lebby 3’11

[Jamaica, mento]

(Winston O’Conner aka Lord Intruder)

Noel Williams as Lord Lebby-g, v; bj; maracas; rumba box; b backing v. Recorded at the Montego Beach Hotel circa 1957. Montego Beach Hotel Gift Shop LOML.502 (SMOL.103, Made in England).

Previously unreleased in this series. More mento available on Jamaica-Mento FA5275

  1. FAT MAN - Derrick Morgan with Trenton Spence and His Band 2’23

(Derrick Seymour Morgan)

[Jamaica, rhythm and blues]

Derrick Morgan-v; Trenton Spence-as; Theophilus Beckford-p; Cluett Johnson-b; Arkland Parks aka Drumbago-d. Produced by Simeon L. Smith. Blue Beat (UK) 45 BB7, 1960.

From Jamaica-Rhythm and Blues FA5338

  1. TENDERLY - The Ernest Ranglin Trio 8’39

(Walter Gross)

[Jamaica, jazz]

Ernest Ranglin-g; Thaddeus Mowatt as Thaddy Mowatt-ac b; Clarence Bean as Tootsie Bean-d. Produced by Chris Blackwell, spring of 1961. Recorded by Desmond Elliott at Federal Studio, Kingston, Jamaica. Island Records C.B. 23, 1961.

From The Indispensable Ernest Ranglin 1958-1962 FA5920

  1. SERENADE IN SOUND - Cecil Lloyd Group 4’22

(Donald Drummond as Don Drummond)

[Jamaica, jazz]

Billy Cooke-tp; Roland Alphonso-ts; Tommy McCook-ts; Donald Drummond as Don Drummond-tb; Ernest Ranglin-g; Cecil Lloyd Knott as Cecil Lloyd-p; Lloyd Mason-b; Carl McLeod-d. Produced by Clement Seymour Dodd aka Coxson. From Jamaica Jazz From the Workshop . Port-O-Jam PJL 01. Kingston, Jamaica, 1962.

From Jamaica-Jazz FA5636

  1. EXODUS - Cecil Lloyd Group 2’58

(Ernest Gold, born Ernst Sigmund Goldner)

[Jamaica, jazz]

Billy Cooke-tp; Roland Alphonso-ts; Tommy McCook-ts; Donald Drummond as Don Drummond-tb; Ernest Ranglin-g; Cecil Lloyd Knott as Cecil Lloyd-p; Lloyd Mason-b; Carl McLeod-d. From Jamaica Jazz From the Workshop . ND Records. Produced by Clement Seymour Dodd aka Coxsone. Kingston, Jamaica, 1962.

From Jamaica-Jazz FA5636

  1. ONE CUP OF COFFEE - Bob Marley 2’34

(Claude Gray)

[Jamaica, shuffle rhythm and blues]

Robert Marley and the Beverley’s All Stars: Bob Marley as Bobby Martell-v; Jerome Haines aka Jah Jerry-g; fl, p, el. p; Roland Alphonso-ts; Don Drummond-tb; Charlie Organaire-harmonica; Lloyd Brevett-b; Arkland Parks aka Drumbago-d. Beverley’s (Jamaica) LM 052. Recorded by Buddy Davidson, produced by Leslie Kong, Federal Studio, Kingston, Jamaica, circa April, 1962.

Note: the original country music version was titled “I’ll Just Have a Cup of Coffee (Then I’ll Go)”.

From Jamaica-USA Roots of Ska FA5396

  1. THIS MAN IS BACK - Don Drummond 1’57

[Jamaica, shuffle rhythm and blues]

(Donald Drummond aka Don Drummond)

Donald Drummond as Don Drummond-tb; Roland Alphonso-ts; Aubrey Adams or Jackie Mittoo-p; Lloyd Brevett-b; Lloyd Knibb-d. Produced by Cleent Seymour Dodd aka Coxson. Studio One CS0172, 1962.

Previously unreleased in this series.

More Jamaican R&B available on Jamaica-USA Roots of Ska FA5396 and Jamaica Rhythm and Blues FA5358

  1. NOUS LES CUISINIÈRES - Robert Mavounzy 4:45

[Guadeloupe, biguine]

(inconnu)

Orchestre Traditionnel de la Guadeloupe: Manuela Pioche-v; Robert Mavounzy-cl; Alain Jean-Marie-p; Donnadié Monpierre-b; Théomèle Ursule-d; Charly Chomereau-Lamotte-congas. Pointe-à-Pitre, fin 1966.

From Album D’Or de la Biguine FA5259

  1. PANTALON - Ensemble de Quadrille Guadeloupéen 3’01

[Guadeloupe, quadrille avec commandeur]

(inconnu)

Ensemble de Quadrille Guadeloupéen: Ambroise Gouala-v “commandeur”; Elie Cologer-vl; Donnadié Monpierre-b; g, perc. Pointe-à-Pitre, 1972.

From Album D’Or de la Biguine FA5259

CD2 • USA

  1. RUM AND COCA COLA - The Andrew Sisters With Vic Schoen and His Orchestra 3’09

( Rupert Westmore Grant aka Lord Invader)

LaVerne Andrews, Maxene Andrews, Patty Andrews-harmony vocals; Vic Schoen and His Orchestra. Decca 18636, 1944.

Note: the song is wrongly credited to Morey Amsterdam

From Anthologie des musiques de danse du monde vol. 2 disc 9 Calypso FA 5342

  1. EARLY IN THE MORNING - Louis Jordan & His Tympany Five 3’24

(Leo Hickman, Louis Thomas Jordan, Dallas Emmet Bartley)

Louis Thomas Jordan-as,v, dir.; Aaron Izenhall-tp; Edwin Johnson as Eddie Johnson-ts; Wild Bill Davis-p; Carl Hogan-g; Dallas Bartley-b; Chris Columbus-d; The Calypso Boys-maracas, claves. New York, April 23, 1947. Decca 24155, 1947.

From Louis Jordan 1938-1950 FA5017 . More Louis Jordan available on Jamaica-USA Roots of Ska FA5396

  1. RAN-KAN-KAN -Tito Puente y Su Conjunto 2’59

(Ernesto Antonio Puente, Jr. aka Tito Puente)

Tito Puente-timbales, orch. RCA Victor 23-1470-A, 1950.

[original version]

Previously unreleased in this series. More mambo available on Cuba-Mambo FA5915

  1. I’M GONE - Shirley & Lee 2’20

(Dave Bartholomew, Leonard Lee)

Dave Bartholomew and His Orchestra: Shirley Mae Goodman-v; Leonard Lee-v; Dave Bartholomew-tp; Joe Harris-as; Clarence Ford-b; Herb Hardesty-ts; Salvador Doucette-p; Ernest McClean-g; Frank Fields-b; Earl Palmer-d. Produced by Cosimo Matassa. J&M Recording Studio, Rampart Street, New Orleans, June 24, 1952. Aladdin 3153, 1952.

Previously unreleased in this series. More New Orleans rhythm and blues available on New Orleans Roots of Soul FA5633.

  1. BEGIN THE BEGUINE - Charlie Parker 3’15

(Cole Porter)

Charlie Parker-as; Benny Harris-tp; Walter Bishop-p; Teddy Kotick-b; Maxwell Lemuel Roach as Max Roach-d; Luis Miranda-congas. Produced by Norman Granz. New York City, January 23, 1952. Mercury MGC-513, 1952.

From The Complete Charlie Parker-Back Home Blues FA1340

  1. EVIL EYED WOMAN - Terry Timmons with Howard Biggs’ Orchestra 2’34

(Lincoln Chase)

Howard Biggs’ Orchestra: Teresa Walker as Terry Timmons-v; Howard Biggs-director; Nax Gusasak-t; Henderson Chambers, Theodore Kelly, George Matthews-tb; Eddie Barefield, George Berg, Artie Drellinger-saxes; René Hall-g; Bill Doggett-p; Jimmy Crawford-d. Chicago, November 26, 1952. RCA Victor 47-5227, 1953.

From Voodoo in America FA5375

  1. BO DIDDLEY - Bo Diddley 2’52

(Ellas McDaniel aka Bo Diddley)

Ellas McDaniel as Bo Diddley-g,v; William Arnold aka Billy Boy Arnold-hca; Otis Spann-p; Willie Dixon-b; Clifton James-d; Jerome Green-maracas. Universal Recording, Chicago, March 2, 1955.

Previously unreleased in this series.

  1. DAY-O (aka “The Banana Boat Song”) - Harry Belafonte 3’03

(Harry Belafonte, Irving Burgie as Lord Burgess, Wiliam Attaway, arranged by Tony Scott)

Harold George Belafonte Jr. as Harry Belafonte-v; Milton Hinton, bass; Alexander Cambrelen, congas; Mario Castillo, conga; Ossie Johnson, drums; Herbert Levy, flute; Irving « Lord Burgess » Burgie, Charles Colman, J. Hamilton Grandison, Joseph Lewis, Broc Peters, Sherman Sneed, Herbert Stubbs, John White and Gloria Wynder: vocal chorus; Tony Scott, leader. Produced by Herman Diaz Jr., recorded at Webster Hall, New York City, October 20, 1955.

Note: “Day-O” was adapted from “Day Dah Light” available on Jamaica Mento FA5275 and Les Musiques des Caraïbes - du vaudou au ska FA 5799.

From Harry Belafonte - Calypso Mento Folk FA5234

  1. CARRIBEE JOE - Duke Ellington 3’57

(Edward Kennedy Ellington aka Duke Ellington, Billy Strayhorn)

Edward Kennedy Ellington as Duke Ellington-narrator; Joya Sherill-lead v; Margaret Tynes, Ozzie Bailey-v; Edward Kennedy Ellington as Duke Ellington-p; Paul Gonsalves-lead ts; Russel Procope-lead cl; Clark Terry, Willie Cook, Cat Anderson-tp; Ray Nance-tp, vln; Quentin Jackson-Britt Woodman-lead tb; John Sanders-tb; Jimmy Hamilton-ts, cl; Johnny Hodges, Rick Henderson-as; Harry Carney-bar, cl, b-cl; Jimmy Woode-b; Sam Woodyard, Terry Snyder-d; Candido Camero-bongos. Edward Kennedy Ellington as Duke Ellington, Billy Strayhorn-arr.

New York City, September 17-28, October 22, 23 or December 6, 1956.

Previously unreleased in this series.

  1. CONGO SQUARE - Duke Ellington 4’55

(Edward Kennedy Ellington aka Duke Ellington, Billy Strayhorn)

Same as above. Russel Procope-lead cl; Paul Gonsalves-lead ts.

From Africa in America FA5397

  1. ZAJJ’S DREAM - Duke Ellington and his Orchestra

(Edward Kennedy Ellington aka Duke Ellington, Billy Strayhorn)

Edward Kennedy Ellington as Duke Ellington-narrator, p; Joya Sherill-lead v; Margaret Tynes, Ozzie Bailey-v chorus; William Alonzo Anderson as Cat Anderson, lead tp; Willie Cook-tp; Ray Nance-tp, vln; Quentin Jackson-Britt Woodman-lead tb; John Sanders-tb; Jimmy Hamilton-ts, cl; Johnny Hodges, Rick Henderson-as; Harry Carney-bar, cl, b-cl; Betty Glamann-harp; Jimmy Woode-b; Sam Woodyard, Terry Snyder-d; Candido Camero-bongos; Edward Kennedy Ellington aka Duke Ellington, Billy Strayhorn-arr. Columbia CL 951. New York City, September 17-28, October 22, 23 or December 6, 1956. Featuring Clark Terry.

From The Beat Generation - Hep Cats, Hipsters and Beatniks 1936-1962 FA5644

  1. ST. THOMAS - Sonny Rollins 6’49

(Walter Theodore Rollins aka Sonny Rollins)

Walter Theodore Rollins as Sonny Rollins-ts; Tommy Flanagan-p; Doug Watkins-b; Maxwell Lemuel Roach as Max Roach-d. Produced by Bob Weinstock. Van Gelder Studios, Hackensack, New Jersey, June 22, 1956. Prestige LP 7079, April, 1957.

Note: Sonny Rollins’ “St. Thomas” was adapted from the traditional English song “The Lincolnshire Poacher”, which had also become the traditional Bahamian folk song “Sponger Money” (included on disc 1), also a pan-Caribbean nursery rhyme in the Virgin Islands, where Rollins’ parents were from.

From Caribbean in America FA5664

  1. MY BOY LOLLIPOP - Barbie Gaye 2’20

(Robert Spencer aka Bobby Spencer, John Roberts aka Johnnie Roberts)

Barbara Gaffney as Barbie Gaye-v; Leroy Kirkland-g, arr; Al Sears-ts; possibly Lloyd Trotman-b; Panama Francis-d. Darl R-1002. New York, 1956. Darl R-1002, 1957.

Note: this is the original version of the song covered by Millie Small on the 1964 smash ska hit. On some Barbie Gaye later pressings and Millie Small’s version, the song was fraudulously credited to Robert Spencer and Morris Levy.

From Jamaica-USA-Roots of Ska FA5396

  1. PEANUT VENDOR [original Cuban title: “El Manisero”] - Chet Atkins 2’20

(Moisés Simóns)

Chester Burton Atkins as Chet Atkins-g, prod; whistle, b, perc. Nashville, Tennesse, 1957. RCA LSP-2175, 1960.

Previously unreleased in this series. More Chet Atkins available on The Indispensable Chet Atkins 1948-1962 FA5920

  1. JEAN & DINAH - Robert Mitchum With Calypso Band 2’42

(Slinger Francisco aka Mighty Sparrow)

Robert Charles Durman Mitchum as Robert Mitchum, v. Musicians unknown. Capitol T-853, 1957.

Also listen to the original Lord Invader version on disc 1.

From Anthologie des musiques de danse du monde vol. 2 disc 9 Calypso FA 5342 .

  1. MAMBO AT THE M - Cal Tjader 4’41

(Luis Kant)

Callen Radcliffe Tjader, Jr. as Cal Tjader-vibraphone; Vince Guaraldi-p; Eugene Wright-b; Luis Kant-congas, d; Bayardo Velarde-timbales. Los Angeles, 1957. Cal Tjader Goes Latin , Fantasy 8030, 1957.

From Cuba in America FA5648

  1. DON’T BLAME IT ON ELVIS - The Fabulous McClevertys 2’34

(Samuel L. Manning)

Carl McCleverty-v; Johnny McCleverty-as; Gus McCleverty-g; Cornelius McCleverty-p; unknown-b; David McCleverty-d; various McCleverty-backing vocals. Verve MG V-2034, February 1957.

From Virgin Islands-Quelbe & Calypso FA54043

  1. ALLIGATOR WINE - Screamin’ Jay Hawkins 3’04

(Jalacy Hawkins aka Screamin’ Jay Hawkins )

Romeo Penque-ts; Moe Wechsler-p; Kenny Burrell-g, Everett Barksdale or Al Casamenti-g; Milt Hinton-b; David Albert Davis as Panama Francis-d. New York City, March 29, 1958. Okeh 7101, 1958.

From Voodoo in America FA5375

  1. BE MY GUEST - Fats Domino 2’19

(Antoine Dominique Domino, Jr. aka Fats Domino, Sidney Thomas Boyce aka Tommy Boyce, John S. Marascalco aka John Marascalco)

Antoine Dominique Domino, Jr. aka Fats Domino-v, p; Roy Montrell-g; unknown-b; Cornelius Coleman aka Tenoo-d; David Louis Bartholomew aka Dave Bartholomew-tp; Herbert Hardesty as Herb-ts; Robert Hagans aka Buddy-ts; Clarence Ford-bs. Cosimo Recording Studio, 523 Governor Nicholls Street, New Orleans, September 26, 1959. Imperial X5629, 1959.

From The Indispensable Fats Domino FA5692

  1. IT KEEPS RAININ’ - Fats Domino 2’49

(Antoine Dominique Domino, Jr. aka Fats Domino, David Louis Bartholomew aka Dave Bartholomew, Robert Charles Guidry aka Bobby Charles)

Antoine Dominique Domino, Jr. aka Fats Domino-v, p; possibly Roy Montrell-g; unknown-b; Cornelius Coleman aka Tenoo-d; possibly Robert Hagans aka Buddy-ts; Clarence Ford-bs. Cosimo Recording Studio, 523 Governor Nicholls Street, New Orleans, December 28, 1960. Imperial X5753, 1961.

From The Indispensable Fats Domino FA5692

  1. ZOMBIE JAMBOREE - Harry Belafonte 3’36

(Winston O’Conner aka Lord Intruder)

Harold George Belafonte Jr. as Harry Belafonte-v; Orch. New York, 1962. RCA Victor LSP-2574, 1962. See also Lord Lebby’s Jamaican vversion on disc 1.

Previously unreleased in this series. More Harry Belafonte available on Harry Belafonte - Calypso Mento Folk FA5234

  1. CARAVAN - Duke Ellington 4’16

(Edward Kennedy Ellington as Duke Ellington, Juan Tizol Martínez as Juan Tizol, Isadore Minsky as Irving Mills)

Edward Kennedy Ellington as Duke Ellington-p; Charles Mingus Jr. as Charlie Mingus-b; Maxwell Lemuel Roach as Max Roach-d. Produced by Alan Douglas. New York, September 17, 1962. United Artists Jazz UAJS 15017, 1962.

Previously unreleased in this series. More Duke Ellington available on The Quintessence vol. 1 1926-1942 FA204, The Quintessence vol. 2 1928-1950 FA236, Duke at His Very Best – Legendary Works 1940-1942 FA5869, Plaisir d’Ellington – The Duke and His Men 1899-1999 FA170, and Duke Ellington Live in Paris Oct. Nov. 1958 FA5682

  1. OYE CÓMO VA - Tito Puente 4’33

(Ernesto Antonio Puente Jr. aka Tito Puente)

Pedro Manuel Calzado as Rudy Calzado-lead v; Santos Colón-chorus; Yayo el Indio-chorus; Chirivico Dávila-chorus Ernesto Antonio Puente Jr as Tito Puente: bv, timbales, leader; Jimmy Frisaura-tp; Pedro Boulong as Puchi Boulong-tp; Pat Russo-tp; Barry Rogers-tb; Shep Pullman-bs; Rafael Palau as Tata Palau-ts: Jesús Caunedo-ts; Al Abreu-ts; Pete Fanelli-as; Johnny Pacheco-fl; Gil López-p; Pupi Legarreta-vln; Bobby Rodríguez: ac b; Juan Cadavieco as Papi Cadavieco-congas; José Mangual Sr.-bongos;

Tico SLP-1086, 1962.

From Cuba-Cha Cha Chá FA5925

[1] . « Be my Guest » et « It Keeps Rainin’ » sont inclus dans le coffret de 6 CD The Indispensable Fats Domino 1949-1962 dans cette collection.

[2] . Chris Blackwell with Paul Morley, The Islander, My Life in Music and Beyond , p. 46. Nine Eight Books, London, 2022.

[3] . Lire les livrets détaillés et écouter Caribbean in America 1915-1962 FA5664, Cuba in America 1939-1962 FA5648, Jamaica-USA Roots of Ska FA5396, Anthologie des musiques de danse du monde vol. 2 disc 9 Calypso FA 5342, Voodoo in America 1926-1961 FA 5375, Africa in America 1920-1962 FA5397 et d’autres (voir discographie).

[4] . Duke Ellington,, Music Is my Mistress (Doubleday, Garden City, N.Y., 1973).

[5] . “Be My Guest” and “It Keeps Rainin’” are included on the 6-CD The Indispensable Fats Domino 1949-1962 set in this series.

[6] . Chris Blackwell with Paul Morley, The Islander, My Life in Music and Beyond , p. 46. Nine Eight Books, London, 2022.

[7] . Read the more detailed booklets and listen to Caribbean in America 1915-1962 FA5664, Cuba in America 1939-1962 FA5648, Jamaica-USA Roots of Ska FA5396, Anthologie des musiques de danse du monde vol. 2 disc 9 Calypso FA 5342, Voodoo in America 1926-1961 FA 5375, Africa in America 1920-1962 FA5397 and more (see discography).

[8] . Duke Ellington, Music Is My Mistress (Doubleday, Garden City, N.Y., 1973).

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