Biguine Vol. 2
Biguine Vol. 2
Ref.: FA027

BIGUINE - VALSE - MAZURKA CREOLES 1930-1943

Ref.: FA027

Direction Artistique : JEAN-PIERRE MEUNIER

Label : Frémeaux & Associés

Durée totale de l'œuvre : 1 heures 41 minutes

Nbre. CD : 2

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  • - * * * * DIAPASON
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Présentation

L’anthologie de la musique antillaise par les artistes qui firent son succès à Paris tout au long des années trente. Jean Pierre Meunier, historien, musicologue et discographe incontournable de la musique antillaise présente en 2 Cd avec livret 20 pages (Français, Anglais) le volume 2 de l'histoire de la musique créole. Claude Colombini & Patrick Frémeaux

Frémeaux & Associés proposent deux coffrets de 2 CD reprenant les meilleures faces gravées à Paris par la fine fleur des orchestres martiniquais et guadeloupéens. Biguines, polkas, mazurkas, valses créoles déroulent leurs mélodies joyeuses ou nostalgiques annonçant ce que Chamoiseau et Confiant revendiquent aujourd’hui, une créolité fière de ses métissages, faite d’héritages, d’emprunts et, surtout, d’innovations : source d’un patrimoine antillais désormais offert désormais au monde entier...'
Denis-Constant Martin - Politis

Droits audio : Frémeaux & Associés - Patrimoine de l'Humanité. (Collection biguine antilles patrimoine créole, Cultures caribéennes, caraîbes).

Les ouvrages sonores de Frémeaux & Associés sont produits par les meilleurs spécialistes, bénéficient d’une restauration analogique et numérique reconnue dans le monde entier, font l’objet d’un livret explicatif en langue française et d’un certificat de garantie. La marque Frémeaux & Associés a obtenu plus de 800 distinctions pour son travail muséographique de sauvegarde et de diffusion du patrimoine sonore.

This album, issued by the world-famous publishers, Frémeaux & Associés, has been restored using the latest technological methods. An explanatory booklet of liner notes in English and a guarantee are included.



Edamyso, ORCHESTRE LEARDEE DU CELEBRE BAL COLONIAL DE LA RUE BLOMET • Cé ti fi Cayenne la, ORCHESTRE CREOL’S BAND DU CÉLÈBRE BAL COLONIAL DE LA RUE BLOMET • Ah ! pas palé, MADEMOISELLE ARMELIN, AVEC ACCOMPAGNEMENT DE PIANO ET GUITARE • Mam’zelle ka ou tini, MADEMOISELLE ARMELIN, AVEC ACCOMPAGNEMENT DE PIANO ET GUITARE • Mart’nic biguine, ORCHESTRE CRÉOLE DELVI • Edamyso, ORCHESTRE CRÉOLE DELVI • Pépé, NELLY LUNGLA ET CHŒURS ANTILLAIS, AVEC ACCOMPAGNEMENT DE PIANO ET GUITARE • Ti roro, ORCHESTRE TYPIQUE MARTINIQUAIS CHARLERY-DELOUCHE • Riho, ORCHESTRE TYPIQUE MARTINIQUAIS CHARLERY-DELOUCHE • Endans la line, L’ORCHESTRE GUYANAIS DE M. HENRI VOLMAR • Eugénie, L’ORCHESTRE TYPIQUE MARTINIQUAIS, DIRECTION EUGÈNE DELOUCHE • Cé deux fi a, L’ORCHESTRE TYPIQUE MARTINIQUAIS, DIRECTION EUGÈNE DELOUCHE • Cœur moin dans piment, MADAME MAÏOTTE ALMABY ET L’ORCHESTRE DES WADDY’S BOYS • L’homme à lunettes, L’ORCHESTRE GUADELOUPÉEN A. KINDOU • Mabillage décollage, LÉONA GABRIEL ACCOMPAGNÉE PAR L’ORCHESTRE DE LA BOULE BLANCHE • Ti femme ta la, LÉONA GABRIEL ACCOMPAGNÉE PAR L’ORCHESTRE DE LA BOULE BLANCHE • Ingratitude, ORCHESTRE DEL’S JAZZ BIGUINE, DIRECTION EUGÈNE DELOUCHE • A fort-de-france, ORCHESTRE GUADELOUPÉEN “KAUKIRA BOYS”, DIRECTION CLAUDE MARTIAL • Belles ti femmes, L’ORCHESTRE GUADELOUPÉEN, DIRECTION A. KINDOU • La peau fromage, STELLIO ET SON ORCHESTRE CRÉOLE • La mystérieuse, ORCHESTRE DEL’S JAZZ BIGUINE, DIRECTION EUGÈNE DELOUCHE • Carnaval la l’année ta la, ORCHESTRE DEL’S JAZZ BIGUINE, DIRECTION EUGÈNE DELOUCHE • Nain cochon, ORCHESTRE DEL’S JAZZ BIGUINE, DIRECTION EUGÈNE DELOUCHE • Rate la, ORCHESTRE ANTILLAIS DU BAL BLOMET • Dans canne béquet-A, ORCHESTRE ANTILLAIS DU BAL BLOMET • Encore cinq minutes veux-tu ?, STELLIO ET SON ORCHESTRE CRÉOLE • Créolita, ORCHESTRE TYPIQUE MARTINIQUAIS, DIRECTION EUGÈNE DELOUCHE • Anita créole, ORCHESTRE ANTILLAIS DU BAL BLOMET • Moune a ou cé moune a ou, ROGERT FANFANT ET SON ORCHESTRE GUADELOUPÉEN • Chaud biguine, MADAME MAÏOTTE ALMABY ET SON ORCHESTRE DES ÎLES • Madiana, MADAME MAÏOTTE ALMABY ET SON ORCHESTRE DES ÎLES • En ti punch, ORCHESTRE DEL’S JAZZ BIGUINE, DIRECTION EUGÈNE DELOUCHE • Casse casserole, L’EXOTIQUE JAZZ, ORCHESTRE TYPIQUE ANTILLAIS • Ba cor des zailes ti gaçon, L’EXOTIQUE JAZZ, ORCHESTRE TYPIQUE ANTILLAIS • Macaque la, L’EXOTIQUE JAZZ, ORCHESTRE TYPIQUE ANTILLAIS • Gaudriole polka, FREDY JUMBO ET SON ENSEMBLE.

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Presse
Frémeaux & Associés est le premier éditeur sonore du patrimoine créole. La direction de la réédition de toute l’histoire de la musique antillaise a été confiée à M. Jean-Pierre Meunier, spécialiste de la musique et de l’histoire des Antilles.Ce travail a été honoré de l’ensemble des distinctions de la presse World Music, comme de la presse classique ou jazz. Frémeaux & Associés est particulièrement sensible aux nombreux courriers reçus depuis les Antilles de la part d’auditeurs heureux d’avoir pu retrouver la mémoire de leur histoire (biguine, valses & mazurkas créoles, naissance du zouk et du mambo…)
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Six CDs, 108 tracks, and a playing time of just over five hours and ten minutes makes for an extensive reissue project. The biguine originated on the French Caribbean island of Martinique, which has close ties with its near neighbour Guadeloupe (both are now ‘departements’ of France rather than colonies), from, it is postulated here, the slaves reinterpreting the quadrille and polka. The clarinet is the main instrument, with violin, trombone, trumpet, sax – particularly alto – guitar or banjo, piano and kit drums also usual in the line-up. The biguine became popular in Paris towards the end of the twenties and at that times had close link with jazz, especially the New Orleans variety which it can sometimes resemble, particularly in the way the créole clarinet weaves its way around and about the melody ; the cha cha, a metal tube filled with rice or seeds and frequently used as a percussion instrument, also imparts a sound often similar to washboard, so that occasionally performances are reminiscent of Clarence William’s Washboard Band. Listening to these CDs, New Orleans jazzman Sydney Bechet’s immense popularity in France becomes easily understandable, and certainly the popularity of this music helped to establish jazz as a serious musical force in France and beyond. These sets contain material issued on  78 by such labels as Odeon, Inovat, Salabert, Columbia, Parlophone, Sonabel, Pathé, Gramophone, Ultraphone, Cristal and Polydor, all recorde in Paris, plus two titles recorded in London and released by Decca. The time scale takes the listener from the initial recordings of the music at the end of the roaring twenties – Stellio was the first to record the biguine inParis (after studying jazz records and discs from Colombia and Venezuela) and the rather wild sounding « Serpent Maigre » from his debut session in september 1929 is fittingly the opening track – right up, amazing enough, to the German occupation of France and a couple of modern sounding tracks which point  towards the modern bebop flavoured beguine that emerged after the War. As the series title indicates, although the biguine is by far and away the style of of the majority of these tracks, there are also Creole waltzes, mazurkas, occasional Latin sounds such as the rumba, a lullaby, a polka, some « folklorique » material and several numbers from french Guyana. The song topics range from nostalgia to for the islands to advertissements for clubs where the bands enjoyed residencies and on to Sosso Pé-En-Kin’s hideously ironic complaint – referencing the Great War and the Italian invasion of Ethiopia – that the black man ois merely cannon fodder (he died as a result of wounds received at the front in 1940). The dated and formal vocals of one or two of the female vocalists may not be to modern tastes- particularly Madame Maïotte Almaby, though her own « Madiana », which Josphine Baker also sang, is truly a beautiful performance. These may be offset for some by the assured guitar work of Pollo Malahel (pictured holding what looks like a four string National Steel). These three sets are sold separatly and come in double slipcases, with beautifull packaging, excellent sound and well-researched and extensive notes – in French only on volume one, though as the English translations on the other two sets are seriously abridged, if you can read French, you will find much more detail there. In short, this is a wonderful reissue project that is certainly of interest to those who enjoy vintage jazz or vintage calypso.Norman DARWEN – BLUES & RHYTHM
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Après « Musette et Swing » volume 1 et 2, « Tziganes », voici « Biguine » sous titré « l’âge d’Or des bals et cabarets antillais de Paris ». Ce précieux document fait figure d’encyclopédie, tant par les disques eux-mêmes que par l’impressionnant livret. Jean-Pierre Meunier, fondu de musique antillaise, a bien voulu nous dévoiler le meilleur de son incroyable collection de 78 tours, de photos et de documents sur les orchestres qui jouèrent à Paris dans les années trente. Á écouter les repiquages, à lire les textes et à admirer les magnifiques reproductions de photos d’époque, on imagine le travail de fourmi qu’il a effectué depuis 20 ans. Fortement teintée de jazz de New Orleans, cette musique de danse a néanmoins reçu toutes les influences qui traînaient, quand Paris était encore la capitale culturelle du Monde, dans les orchestres, les clarinettistes sont à l’honneur :Stellio, Eugène Delouche, Sam Castandet…souvent leaders et compositeurs, ils ont le même statut que les accordéonistes des bals musette de la même époque. On fait ce voyage dans le temps, de biguine en habanera, de rumba en mazurka, , Casse Cô, valse et pastourelle, et des voix nasillardes qui chantent en créole, nous plongent dans la fumée des cigares de la « Cabane Bambou » ou de la « Boule Blanche ».Robert SANTIAGO – TRAD MAGAZINE
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En Mai dernier, le bal créole a fait irruption à l’Olympia. Biguines langoureuses, violons en pleurs, tempo syncopé, atmosphères à la fois jubilatoires et nostalgiques, le concert de la Martiniquaise Gertrude Seinin a rallumé les souvenirs du Paname d’entre-deux-guerres…le Paris des années trente c’étaient aussi les fastes quelque peu exotiques du Bal colonial de la rue Blomet, du Bal de la Glacière ou de la Boule blanche, quand la rive gauche s’enfiévrait sur les notes étincelantes de la clarinette de Stellio ou les riffs rigoureux du trombone d’Alexandre Saint-Hillaire. Cette époque insulaire en métropole, qui connut un autre moment de gloire avec l’Exposition Universelle de 1937, animée par l’orchestre guadeloupéen de Roger Fanfant, on la retrouve dans les trois coffrets de 2 CD que la maison Frémeaux & Associés a publié en 1993-1994, et dans lesquels on entend, parmi d’autres, les voix fines et perçantes des vocalistes antillaises Nelly Lungla, Maïotte Almaby et Léona Gabriel. En hommage à cette dernière et pour célébrer le trentième anniversaire de sa disparition (avec un an de retard, car elle est morte en 1971…), Gertrude Seinin a sorti la compilation de ses cinq premiers albums, dont le premier, paru en 1981, lui avait valu les Maracas d’Or l’année suivante. La chanteuse, qui avait commencé sa carrière avec le projet de relancer biguines, mazurkas et valses, bref la musique traditionnelle et populaire de la Martinique, revient à ses anciennes amours après une parenthèse significative consacrée à la création du genre créole-spirituel, sorte de gospel caraïbéen à l’instar du négro-spiritual afro-américain. Avec 34 titres distribués en deux CD et la participation de la fine fleur des musiciens Antillais (le regretté P. Rosine, F. Donatien, J. Béroard, J.-M. Albicy, D. Dantin…), la vocaliste originaire de l’ancienne Madinina se plonge dans les racines d’un art issu du triangle magique Nouvelle Orléans-Paris-Fort-de-France. « Je suis venue à la musique traditionelle de chez moi, celle datant d’avant 1902, l’année de l’éruption de la montagne Pelée et de la disparition de la ville de Saint Pierre, pour rendre homage à léona Gabriel Soïme, la grande dame de la chanson Martiniquaise, nous a expliquer Gertrude Seinin quelques jours avant son passage à l’Olympia. Aujourd’hui il y a une réhabilitation des anciens talents et des musiques populaires qu’on croyait ensevelies dans le passé mais qui sont toujoursvivantes, ce qui explique le succès de Cesaria Evora ou de Compay Segundo. Alors, je me suis dit : « pourquoi pas les Antilles ? » …Je me souviens de ma rencontre avec Léona Gabriel, qui remonte à l’époque où je faisais partie du groupe Art et Folklore. Léona m’a montré un album plein d’images de sa carrière et de sa vie. Dans les photos qui défilaient devant mes yeux, elle était si belle que je n’ai pas pu cacher mon admiration. Á quoi Léona répliqua, devant Alexandre Nestoret qui était avec nous, à l’origine de cette rencontre : »Maintenant elle ne voit que les ruines, c’est pour cela qu’elle s’étonne… ! ». Élégante, pleine d’assurance, dotée d’une voix belle et étendue sur plusieurs registres, cette chanteuse de la créolité nous rappelle, avec ses sérénades bourrées de tendresse, son swing délicat et ses saveurs sensuelles, l’histoire d’un courant musical qui fait son retour attendu dans le sillage des musiques-du-monde. Luigi ELONGUI - RÉPERTOIRE
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Paru en deux volumes chez Frémeaux & Associés, les spécialistes de la réédition de luxe, Biguine (FA 007 et FA027/Distribution SRI) documente la rencontre magique entre la musique des îles - Guadeloupe et Martinique, encore une fois - et le cadre fertile de la métropole. Ville d’accueil, donc de métissage Paris s’est toujours vantée de cultiver – et d’afficher – un certain goût de l’exotisme. C’est sans doute ce qui lui a valu de devenir, durant les années 20 et 30, la capitale en exil du tango (grâce à Carlos Gardel, notamment), mais aussi de la biguine, qui fleurissait alors sous les doigts du légendaire clarinettiste Alexandre Stellio, sous l’archet de Roger Fanfan, et dans les voix de Crémas Orphélien ou Léona Gabriel. Le public du Bal Nègre et des autres cabarets créoles de Paris était remarquable pour sa mixité, ce qui contraste avec une Amérique où, à la même époque, on vous tabassait pour moins que ça. Mais à bien y penser, cette fraternité était le corollaire naturel d’une musique elle-même née du métissage, qui puisait à parts égales dans les danses empruntées à l’héritage européen (valse, mazurka) et dans le jaz naissant. Si le genre trouve encore des apôtres aujourd’hui (Malavoi s’y replonge à l’occasion), le son de la biguine classique, comme le son du Hot Five de Louis Armstrong, n’est pas près de revoir le jour. Raison de plus pour se ressourcer dans ces deux exceptionnelles boîtes à souvenirs. EXPRESS
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Si le zouk a conquis en quelques années une audience dépassant très largement le cadre des îles où il est né, les musiques qui le précèdent, et le nourrirent, demeuraient largement inconnues. Elles avaient pourtant été enregistrées, dès les années trente, mais il semblait que faire revire une histoire musicale antillaise n’ait aucun intérêt pour les compagnies phonographiques ou pour les pouvoirs publics. Aujourd’hui, heureusement, des initiatives de producteurs indépendants viennent combler cette lacune. Frémeaux & Associés proposent deux coffrets de 2 CD reprenant les meilleures faces gravées à Paris par la fine fleur des orchestres martiniquais et guadeloupéens. On y redécouvre le charme des voix féminines et l’enchantement des clarinettes meneuses de mélodies, hors de tout doudouisme. On y entend notamment deux des plus grands instrumentistes de l’entre-deux guerres : Alexandre Stellio, Martiniquais, et Eugène Delouche, Guadeloupéen à qui, par ailleurs, deux recueils sont entièrement consacrés. Biguines, polkas, mazurkas, valses créoles déroulent leurs mélodies joyeuses ou nostalgiques annonçant ce que Chamoiseau et Confiant revendiquent aujourd’hui, une créolité fière de ses métissages, faite d’héritages, d’emprunts et, surtout, d’innovations : source d’un patrimoine antillais mais offert désormais au monde entier. Denis-Constant MARTIN – POLITIS
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Du côté des « musiques sœurs » du jazz, il convient de noter l’extrême importance des musiques antillaises qui firent les belles nuits de la capitale pendent l’entre deux guerres. Ces musiques étaient magiquement distillées dans plusieurs cabarets dont le plus célèbre était le fameux Bal Nègre de la rue Blomet. Établissement fréquenté par certains surréalistes (Prévert, Desnos, Marcel Duhamel) et si bien chanté par le poète André Hardelet « Des Vénus en flammes de punch / Frottaient la biguine créole / Leur doux contact a fait dresser / - O Blomet Street – des auréoles/ Sur nos espoirs à caresser ». Les plus fameux musiciens antillais « parisiens » de l’époque ont pour noms : Alexandre Stellio et Eugène Delouche ( tous deux clarinettistes, compositeurs, et chefs d’orchestre ), Ernest Léardée (violon), Al Lirvat (trombone), Robert Mavounzy (saxophone). Les rapports entre les musiciens antillais et le jazz furent fréquents. Ainsi le saxophoniste robert Mavounzy, tenu par Charles Delaunay comme un très grand musicien de jazz, fut en France un pionnier du be-bop en même temps qu’il fit avec Al Lirvat les beaux jours du cabaret antillais La Cigale, après la Seconde guerre mondiale. L’instrumentation des musiques traditionnelles antillaises avec la clarinette comme instrument roi, la pulsation particulière des mazurkas, biguines et valses créoles évoquent les « couleurs » des premiers enregistrements du jazz de la Nouvelle-Orléans (Sydney Bechet notamment). ECOUTER VOIR
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L’insularité est souvent un symbole de repli sur soi, de « splendide isolement ». Pour les Caraïbes, le phénomène inverse s’est produit. Dans cet archipel,  les musiques ont toujours su assembler harmonieusement les vieilles mélodies et les danses espagnoles, puntos ou zapteos, avec les rythmes et les rites des confréries à Cuba, où la contredanse de l’ancienne France a également contribué à créer le danzon, alors que valses et mazurkas sont entrées naturellement dans le répertoire de la Guadeloupe et de la Martinique. Le dernier ouvrage de la série consacrée aux musiques du monde par la Cité de la musique et Actes sud (Musiques Cubaines de Maya Roy) nous permet d’entrer dans cet univers, en commençant par les musiques religieuses originaires du Bénin ou du Congo (contrairement aux États-unis, les esclaves de même origine n’étaient pas systématiquement séparés, ce qui a permis aux populations venues d’Afrique de garder, comme au Brésil, une importante partie de leur patrimoine musical). L’évolution des musiques cubaines est clairement expliquée avec, d’abord l’apparition d’instruments européens, comme la guitare ou le tres d’origine espagnole, avant d’arriver aux septetos, où la trompette évoque naturellement l’influence du jazz qui contribuera plus tard à la formation de grands orchestres dont le plus éblouissant fut sans doute celui de Machito. Un CD bien conçu accompagne cet ouvrage d’une lecture aisée. La musique Cubaine est d’une grande richesse et soixante-dix minutes ne permettent pas d’en faire le tour. Le double CD compilé par une autre ethnomusicologue, Isabelle Leymarie, chez le même éditeur (Cuba, 1923-1995), complète intelligemment ce premier choix puisqu’il présente également des enregistrements effectués par l’immigration Cubaine à New York. Malheureusement, aucune des deux parutions ne comporte de témoignages de l’art de la grande chanteuse Celia Cruz ou même de La Lupe, astre fulgurant et sulfureux de la scène de la scène de Nueva York des années soixante. On constate d’ailleurs à ce sujet que la musique d’expression cubaine jouée aux États-Unis nous a longtemps été présentée comme la seule qui soit moderne et évolutive, alors que les musiques d’un Cuba soumis au blocus (complexe de l’insularité !) seraient restées désespérément stagnantes, beaucoup de grands artistes ayant fui le nouveau régime. L’écoute de groupe comme Irakere, l’Orquestra Revé, NG La Banda, Los Van Van ou des descargas (la forme la plus influencée par le jazz) nous prouvent qu’il n’en est rien. Isabelle Leymarie a également publié Musiques Caraïbes, toujours aux mêmes éditions, qui survole l’archipel et permet de mieux comprendre les points communs ou les différences dans ces musiques sœurs. C’est aussi une bonne introduction aux coffrets parus chez Frémeaux & Associés, présentant les musiques des Antilles françaises telles qu’on les jouait au Bal Nègre de la rue Blomet, rendez-vous de l’intelligentsia parisienne des années trente. Ici, la clarinette est reine et ses solistes sont manifestement inspirés par les clarinettistes de la Nouvelle-Orléans avec, au premier rang, Jimmy Noone. Les instrumentistes antillais ont brillamment relevé le défi de leurs confrères louisianais, notamment grâce à Stellio, qui fit connaître la biguine aux parisiens, ne dédaignant pas valses ou mazurkas et même parfois une laghia, comparable à la capoeira brésilienne. Si l’instrumentation évoque les petites formations de la Nouvelle –Orléans, avec l’apport fréquent d’un violoncelle, on est frappé par le rôle original du trombone dont les roulements ne sont pas sans rappeler les frappes du gwo-ka, ce tambour fabriqué à l’origine (paraît-il) avec des barils de viande salée et qui connaît actuellement un renouveau dans les Antilles francophones. Si l’on ne trouve pas d’enregistrements du légendaire Vélo, dont la mort suscita à Pointe-à-Pitre l’émotion de toute la population,  on se référera à deux gravures réalisées dans des villages de la Guadeloupe (Le gwoka. Soirée léwoz à Jabrun, OCORA C 560030 et Soirée léwoz à cacao, OCORA C 560031) qui témoignent de la vitalité de cette musique un moment menacée, mais qui a su suivre la vieille exhortation créole « kembé wed, ou pa moli » (tiens bon, ne faiblis pas). Henri LECOMTE - DIAPASON
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Le sous-titre de cette compilation s’intitule « L’âge d’or des bals et cabarets antillais de Paris ». Nous sommes donc immergés dans l’archéologie musicale de la musique antillaise jouée en métropole dans l’entre deux guerres. Toutes proportions gardées, ces bals sont les ancêtres des sound-systems d’inspiration Caraïbes que nous affectionnons tant. Occasion nous est donnée de saluer le labeur du label Frémeaux & Associés dont le travail d’exhumage d’articles est tout simplement exemplaire et propose aux mélomanes curieux la possibilité d’enrichir son paysage musical dans une dimension historique. Depuis la fin du XIXème siècle, la biguine a deux temps est ce style spécifique des Antilles francophones de la grande famille des musiques à clave d’origine africaine classable à côté du calypso trinidadien et du danzon cubain…Moins connu pour des raisons de confusions terminologiques, la valse et la mazurka sont d’anciennes danses de France qui ont gardé leurs noms mais dont les structures rythmiques à trois temps se sont vues augmentées des balancements afro, notamment du déphasage des instruments. Tout ça avec comme background le melting-pot créole. Bien sûr, les 78 tours d’origine sont un format sonore loin des spatialisations digitales contemporaines, mais présentent néanmoins une fraîcheur ressourçante. Il fut une époque où la culture bien pensante entretenait la caricature raciste du bal nègre, présenté comme un véritable lieu de perdition (comme dans le film moraliste Razzia sur la schnouf, ou les insultes d’un Léo Malet dans ses Eaux troubles de Javel). Petite parenthèse sociologique, histoire d’encourager l’audition de ces petits bijoux à la lumière d’une restauration culturelle légitime. Bon voyage ! Bruno DEBORD – RAGGA MAGAZINE
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Le 8 Mai 1902, Saint-Pierre de la Martinique est réduit en cendres : le théâtre, les cerles de société, les bastringues où l’on dansait les biguines à deux temps, la mazurka, la valse créole ou la valse pasillo, sont engloutis sous la lave de la montagne Pelée. Encore sous le choc, Fort-de-France prend le relais, et les clarinettistes, violonistes, joueurs de chacha (un cylindre de fer blanc rempli de grenaille) recommencent à enflammer les nuits de la nouvelle métropole martiniquaise. Á Paris, les soldats de la guerre de 14-18 apportent dans leurs musettes les rythmes des vidés (les défilés de carnaval) et de danses « par quoi Versailles à la Guinée s’unit aux Amériques » (Gilbert Gratiant). Dès 1924, le pianiste et homme d’affaires Jean-Rézard Desvouves anime, avec une poignée de poilus rescapés de la Grande Guerre, le Bal colonial de la rue Blomet, ouvert dans l’arrière salle d’un café auvergnat. En 1928, Laviolette installe un bal moins voyou, le Bal de la Glacière, et convoque à Paris le clarinettiste et compositeur déjà célèbre en Martinique, Alexandre Stellio (de son vrai nom Fructueux Alexandre, 1885-1939). En Septembre 1929, Stellio et son orchestre (Ernest Léardée au violon, Archange Saint-Hilaire au trombone, Victor Collat au violoncelle, puis le batteur et chanteur Crémas Orphélien) enregistrent les premières biguines, dans un style nourri par les nouveautés en provenance de la Colombie, des États-unis ou du Venezuela, dont serpent maigre, une sorte de ragtime coloré dédié à un clarinettiste rival, Isambert. Une histoire de royalties divise les compères. Ernest Léardée dirige l’orchestre du Bal nègre de la rue Blomet. Stellio joue au restaurant dancing le Rocher de Cancale, quai de Bercy, puis au cabaret la Boule blanche, rue Vavin. D’exposition coloniale en engouement mondain et frondeur, la biguine, les cabarets nègres (le Tagada-Biguine, l’Elan Noir, Le Mikado…), vont faire vibrer Paris jusqu’au seuil de la seconde guerre mondiale. C’est cette histoire d’amour entre une capitale cosmopolite et une colonie métissée que raconte le coffret Biguine, valse et mazurka créoles (1929-1940). On y retrouvera avec un plaisir à peine troublé par les bruits de fond (même correctement restauré un 78 tours accuse toujours son âge) des versions originales de chansons célèbres, telle Ba Moin En Ti Bo Doudou – dont on connaît les avatars ultérieurs – enregistrée en 1931 par l’orchestre du batteur martiniquais Paul Delvi, des voix déchirées et hautes (A Si Paré, par Léona Gabriel, en 1930), des complaintes en forme de valses et des récriminations politiques acerbes (Nègues bon défençeus, par le Guadeloupéen Sosso Pé-En-Kin). Les richesses et les drames de l’histoire suspendus sur un fil à danser…Il y a trois ans, Kali, jeune musicien Martiniquais d’abord passé par la grande vague du reggae Caribéen, avait repris son banjo, exhumé le son du violon et renoué la grande tradition exposée ci-dessus pour produire deux albums au charme sans égal, Racines 1 et Racines 2. Le (grand) public aima ce grand garçon avec des dreadlocks qui repêchait valses et mazurkas en péril. Puis, l’an passé, vinrent les temps de l’Eurovision, d’une certaine défaite de l’authenticité, subitement devenue un amusement de petit écran. Pour son nouvel album, Lese la Te Tounen, Kali a renoué avec lui-même, avec les rastas technos, la basse électrique, le synthétiseur et les chansons d’opinion bien tournées. Les puristes s’en trouveront déconcertés, mais la Martinique d’aujourd’hui, c’est aussi cette capacité à digérer ce qui passe, de la samba-reggae brésilienne au reggae post-Marley, des tambours nègres des mornes (Eugène Mona n’est pas si loin) au banjo (toujours) du rag d’antan. La terre tourne, il ne faut pas en troubler le mouvement, dit Kali, qui a peur que l’on vende son île à la bêtise. Il se lamente du commerce du crack et de la coke, alors que perdure le mépris à l’égard d’herbes plus naturelles et chante, pour conclure, le Quadrille de l’apocalypse : « La téa ka tranblé enba pié nou, mé nou ka kontinuyé dansé » (« La terre tremble sous nos pieds, mais nous continuons de danser »). Véronique MORTAIGNE – LE MONDE
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Dans un dernier numéro du Monde, cahiers arts et spectacles, le quotidien du soir plébiscite le travail de Jean Pierre Meunier. Les deux coffrets « biguine » (distribution Frémeaux) qui retracent l’âge d’Or des bals et cabarets antillais de Paris viennent d’être classés parmi les CD de 94. Le commentaire de notre confrère à propose de ces deux CD est le suivant : « Comment partir sur la trace des bourgeois et des poètes partis s’encanailler dans les « bals nègres » et autres exotismes ? Comment remonter le fil d’une histoire d’amour qui dure toujours (le zouk aidant). Ces deux coffrets sont remplis de richesses insoupçonnées et de renseignements précieux sur la vie nocturne de la capitale, sur les échanges entre les Antilles françaises et la Métropole. Tous les orchestres historiques y figurent et le livret est fort bien fait ». Bravo Jean-Pierre Meunier ! FRANCE ANTILLES HEBDO
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« Avec ces deux coffrets, nous ne pouvons que réitérer les éloges que nous formulions dans le numéro 34 de notre magazine, suite à la livraison du premier volume de "Biguine". (...) Nous ne saurions trop remercier Jean-Pierre Meunier de nous donner la possibilité d’apprécier les merveilles de sa collection, et félicitons-le pour la précision du livret. » Robert SANTIAGO – TRAD MAGAZINE
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***Le Guide du CD « Excellente documentation sur ces artistes des années trente. Avec le Bal Colonial, Mademoiselle Armelin. L’Orchestre typique martiniquais et tous les autres. » LE GUIDE DU CD
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    EDAMYSO
    ORCH LEARDEE
    ERNEST LEARDEE
    00:02:22
    1930
  • 2
    CE TI FI CAYENNE LA
    ORCH LEARDEE
    ERNEST LEARDEE
    00:03:03
    1930
  • 3
    AH PAS PALE
    MADEMOISELLE ARMELIN
    S LEOGANE
    00:02:31
    1930
  • 4
    MAM ZELLE KA OU TINI
    MADEMOISELLE ARMELIN
    FERNANDE DE VIREL
    00:03:02
    1930
  • 5
    MART NIC BIGUINE
    ORCH CREOLE DELVI
    HENRI MATEO
    00:02:32
    1932
  • 6
    EDAMYSO 1
    ORCH CREOLE DELVI
    ERNEST LEARDEE
    00:02:43
    1932
  • 7
    PEPE
    NELLY LUNGLA ET CHOEUR ANTILLAIS
    BANGUIO
    00:02:27
    1932
  • 8
    TI RORO
    NELLY LUNGLA ET CHOEUR ANTILLAIS
    00:03:12
    1932
  • 9
    RIHO
    NELLY LUNGLA ET CHOEUR ANTILLAIS
    ROBERT CHARLERY
    00:02:49
    1932
  • 10
    ENDANS LA LINE
    ORCH GUYANAIS DE M HENRI
    NIBUL EDGARD
    00:02:50
    1932
  • 11
    EUGENIE
    ORCH TYPIQUE MARTINIQUAIS
    00:03:04
    1932
  • 12
    CE DEUX FI A
    ORCH TYPIQUE MARTINIQUAIS
    ROBERT CHARLERY
    00:03:05
    1932
  • 13
    COEUR MOIN DANS PIMENT
    MAIOTTE ALMABY
    MAJOTTE ALMABY
    00:02:37
    1932
  • 14
    L HOMME A LUNETTES
    ORCH GUADELOUPEEN
    00:02:57
    1932
  • 15
    MABILLAGE DECOLLAGE
    ORCH DE LA BOULE BLANCHE
    00:02:44
    1932
  • 16
    TI FEMME TA LA
    ORCH DE LA BOULE BLANCHE
    00:02:57
    1932
  • 17
    INGRATITUDE
    ORCH DEL S JAZZ BIGUINE
    00:02:54
    1932
  • 18
    A FORT DE FRANCE
    ORCH GUADELOUPEEN KAUKIRA
    00:02:50
    1933
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    BELLES TI FEMMES
    ORCH GUADELOUPEEN KAUKIRA
    00:02:32
    1933
  • 2
    LA PEAU FROMAGE
    ALEXANDRE STELLIO
    ALEXANDRE STELLIO
    00:02:52
    1933
  • 3
    LA MYSTERIEUSE
    ORCH DEL S JAZZ BIGUINE
    E DELOUCHE
    00:02:47
    1935
  • 4
    CARNAVAL LA L ANNEE TA LA
    ORCH DEL S JAZZ BIGUINE
    E DELOUCHE
    00:02:57
    1936
  • 5
    NAIN COCHON
    ORCH DEL S JAZZ BIGUINE
    00:03:15
    1936
  • 6
    RATE LA
    ORCH ANTILLAIS DU BAL BLO
    ALJEAN
    00:02:48
    1936
  • 7
    DANS CANNE BEQUET A
    ORCH ANTILLAIS DU BAL BLO
    ALJEAN
    00:03:05
    1936
  • 8
    ENCORE CINQ MINUTES VEUX TU
    ALEXANDRE STELLIO
    ALEXANDRE STELLIO
    00:03:00
    1936
  • 9
    CREOLITA
    ORCH TYPIQUE MARTINIQUAIS
    E DELOUCHE
    00:02:54
    1937
  • 10
    ANITA CREOLE
    ORCH ANTILLAIS DU BAL BLO
    ALPHONSE
    00:02:57
    1937
  • 11
    MOUNE A OU CE MOUNE A OU
    ROGER FANFANT
    ALBERT LIRVAT
    00:03:05
    1937
  • 12
    CHAUD BIGUINE
    MAIOTTE ALMABY
    MAJOTTE ALMABY
    00:02:57
    1937
  • 13
    MADIANA
    MAIOTTE ALMABY
    MAJOTTE ALMABY
    00:03:05
    1937
  • 14
    EN TI PUNCH
    ORCH DEL S JAZZ BIGUINE
    E DELOUCHE
    00:03:00
    1937
  • 15
    CASSE CASSEROLE
    L EXOTIQUE JAZZ
    JEAN ALPHONSE
    00:02:37
    1940
  • 16
    BA COR DES ZAILES TI GACON
    L EXOTIQUE JAZZ
    JEAN ALPHONSE
    00:02:19
    1940
  • 17
    MACAQUE LA
    L EXOTIQUE JAZZ
    JEAN ALPHONSE
    00:02:41
    1940
  • 18
    GAUDRIOLE POLKA
    FREDY JUMBO ET SON ENSEMBLE
    CHARLES HENRY
    00:02:08
    1943
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