Jean Piero & Gérard Pierron
Jean Piero & Gérard Pierron
Ref.: FA8604

Paris s’éveille

Ref.: FA8604

Direction Artistique : Jean Piero et Gérard Pierron

Label :  FREMEAUX & ASSOCIES

Durée totale de l'œuvre : 40 minutes

Nbre. CD : 1

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  • - Indispensable Paris Move
Présentation

Enregistré en 1988, tiré sur une cassette audio vendue alors uniquement « au chapeau », cet album rend hommage aux grands airs de la chanson parisienne (Dutronc, Trenet, Vian,…) accompagnés sublimement à l’orgue de barbarie. Il est produit par Jean Piero, artiste touche à tout : chanteur des rues et « tourneur », mais aussi poète, homme de radio, plasticien. Pendant 20 ans il a gagné son pain loin du sérail, en tournant sa manivelle devant le parvis du Sacré Coeur, avec Paris en ligne de mire et le monde pour auditoire… Il s’associe ici à Gérard Pierron, chanteur vagabond, qui a mis en musique les grands poètes populaires : de Couté à Brauquier en passant par Leprest ou Queneau… Cette aventure musicale, partagée avec Michel Risse et Jean-Philippe Viret, est une carte postale sonore du Paris des faubourgs, un instantané revigorant et intemporel, que Frémeaux & Associés est fier de mettre à disposition du public.
Augustin BONDOUX / Patrick FRÉMEAUX 



IL EST CINQ HEURES PARIS S’ÉVEILLE (JACQUES LANZMANN / ANNE SEGALEN / JACQUES DUTRONC) • LE PRINTEMPS SANS AMOUR (GUY BÉART) • MON POT’ LE GITAN (JACQUES VÉRIÈRES / MARC HEYRAL) • MENILMONTANT (CHARLES TRENET) • DOMINO (JACQUES PLANTE / LOUIS FERRARI) • CHANSON TENDRE (FRANCIS CARCO / JACQUES LARMANJAT) • LA SEINE (FLAVIEN MONOD / GUY LAFARGE) • À L’ENSEIGNE DE LA FILLE SANS COEUR (JEAN VILLAR, DIT GILLES) • DANS MA PÉNICHE (RENÉ TOCHÉ / CHARLES BOREL-CLERC) • LE CHALAND QUI PASSE (ANDRÉ DE BADET / CESARE ANDREA BIXIO / ENNIO NERI) • LES COULEURS DU TEMPS (GUY BÉART) • ON N’EST PAS LÀ POUR SE FAIRE ENGUEULER (BORIS VIAN / JIMMY WALTER) • FLEUR DE BERCY (JEAN PIERRE BAYARD / JEAN-CLAUDE NAUDE).

JEAN PIERO : CHANT, ORGUE DE BARBARIE
GÉRARD PIERRON : CHANT

COPRODUCTION : ASSOCIATION O’ZORGUES ETC. 

Presse
Colporteurs de chansons, au sens le plus noble, Messieurs Jean Piero et Gérard Pierron ne pouvaient que collaborer après le hasard d’une rencontre. Le premier qui chantait en tournant la manivelle sur la butte Montmartre, rencontra le second, metteur en notes, à l’époque, des poètes de la Loire, chez son accordéoniste chef d’orchestre Eddy Schaff (pygmalion de la regrettée Danielle Messia, entre autres). Connivence immédiate et accords vocaux au diapason, l’idée de créer un tour mettant en valeur les plus marquantes ritournelles dédiées à la capitale, aboutissent sur l’enregistrement d’une… K7 que le public, conquis par son contenu, s’arrachait à chaque prestation. Depuis, l’eau coula longuement sous les ponts tandis que les artistes œuvraient à d’autres créations. Collector peut-être encore disponible chez quelques bouquinistes des quais de Seine, la K7 revît désormais sur le CD « Paris s’éveille » boosté de façon magistrale par le titre de Dutronc - Lanzmann. S’ensuivent quelques perles signées Trénet, Mouloudji, Vian, Béart, etc. qui ne semblent avoir été créées que pour les cartons perforés de l’orgue de barbarie. Par Gérard CLASSE - TELEGRAMME
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Réédition d'une cassette vendue en 1988 lorsque les deux artistes faisaient la manche avec un orgue de Barbarie devant le Sacré-Coeur, ce disque aurait pu ne rester qu'un « document », une archive exhumée plus à titre informatif que pour sa valeur artistique. Il s'agit en réalité d'un bel album, inhabituel dans la discographie de Gérard Pierron, intéressant à bien des égards. D'abord le répertoire sélection a priori de chansons de Paris et d'incontournables des compilations rétro, il s'avère plus varié que prévu. On est par exemple étonné, au milieu des « Ménilmontant », « La Seine », etc., d'entendre à deux reprises Guy Béart (« Les couleurs du temps » et le plus rare « Printemps sans amour »), qu'on n'imaginait pas forcément sur ce terrain-là. Pierron, s'éloignant de son rôle de chineur-compositeur, laisse entendre ses capacités d'interprète naïf, réaliste et sentimental : « Mon pote le gitan » ou « Le chaland qui passe » lui vont à ravir, collant avec ses thèmes coutumiers (la marge, les mariniers). On ressent le plaisir que prennent les deux complices (rejoints par le contrebassiste Jean-Philippe Viret) à « donner de la voix », alternativement ou en choeur, soutenus par cet instrument qu'on dit désuet (l'orgue), mais riche de tant d'imagerie qu'il recouvre ces chansons d'âges variés d'un vernis immémorial. Par Nicolas BRULEBOIS - HEXAGONE
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« Sous le label "Notre mémoire collective", Frémeaux & Associés réédite en CD des enregistrements antérieurs au numérique, y compris dans le domaine de la chanson française. Cette sortie récente regroupe 13 chansons consacrées à Paris. Sa particularité réside dans le fait qu'elle fait entendre un orgue de barbarie. Né en 1949, l'artiste plasticien polyvalent Jean-Pierre Bayard est devenu chanteur de rue en 1979. Quelques années plus tard, il s'est mis à écrire et composer ses propres chansons sous le nom de Jean Piero. Durant vingt ans, il s'est produit au pied du Sacré-Cœur, sur la butte Montmartre, en s'accompagnant à l'orgue de barbarie. Lorsque l'accordéoniste Eddy Schaff (1942-2006), avec qui il travaille, lui présente le chansonnier alors débutant Gérard Pierron (né en 1945), il lui propose aussitôt de former un duo. En 1988, pour gagner un peu d'argent, les deux artistes enregistrent une cassette qu'ils vendent lors de leurs prestations en plein air. C'est elle qui ressort aujourd'hui en CD. Les sonorités de l'orgue de barbarie évoquent immédiatement l'atmosphère des rues parisiennes. Les deux hommes chantent parfois seuls, parfois en duo, créant un ensemble agréablement varié. Le répertoire est divers et très bien choisi. Il mélange les chansons d'auteurs célèbres (Guy Béart, Charles Trenet, Boris Vian) à d'autres moins connues. Le disque s'ouvre sur Il est cinq heures, Paris s'éveille, de Jacques Dutronc. J'ai particulièrement aimé À l'enseigne de la fille sans cœur, Le Chaland qui passe et Chanson tendre. Tous les amoureux de Paris et de l'ambiance montmartroise devraient apprécier cette réédition. » Par Dries DELRUE - NEW FOLK SOUNDS
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« L’orgue de barbarie est un instrument qui a du coffre. La preuve avec la sortie en CD de l’aventure menée par Gérard Pierron et Jean Piero : Paris s’éveille. Une manière de revisiter, non sans une certaine nostalgie, le répertoire de la chanson française et populaire.Il suffit d’écouter la version du standard de Dutronc, Il est cinq heures Paris s’éveille pour voir à quel point l’orgue de barbarie, tenue par Jean Piero, est capable de se glisser dans bien des univers musicaux. Il en est de même avec la mélodie très jazz de Boris Vian dans On n’est pas là pour se faire engueuler qui a pourtant un swing d’enfer dans la version originale.Entre Jean Piero -artiste touche à tout, chanteur des rues et « tourneur » qui a officié deux décennies devant le Sacré-Cœur à Paris, mais aussi poète, homme de radio, plasticien – et Gérard Pierron, un chanteur qui a toujours voulu célébrer les poètes populaires, tel le poète marin Louis Brauquier, le courant est vite passé. Le fruit de cette rencontre fut gravé en 1988 sur une cassette audio vendue « au chapeau ». Son contenu est désormais immortalisé dans une version CD de belle facture où le duo est accompagné de Jean-Philippe Viret, à la contrebasse, et parfois de l’harmonica de Michel Risse, chargé aussi de l’enregistrement et du mixage.Évoquant leur première rencontre dans le livret accompagnant le CD, Gérard Pierron raconte : « Un jour, Jean Piero me demande si je veux bien chanter avec lui. De la main droite, il tournait la manivelle, de la main gauche, il prenait l’argent des cassettes vendues et rendait la monnaie tout en chantant. Moi, je donnais de la voix, en lisant les textes des chansons écrites sur des cartons qui défilaient. »Même avec des classiques, tels Mon pot’ le Gitan, le « tube » de Mouloudji ; Ménilmontant, de Charles Trenet, le duo parvient à imprimer sa marque. Et la version des Couleurs du temps, de Guy Béart est splendide et offre une autre atmosphère musicale à ce classique. Et puis, il y a des chansons populaires qui disent la fraternité comme Dans ma péniche, qui évoque un amarrage du côté du Pont de St-Cloud et parle des soirées autour du piano à bretelles en soulignant : « On n’est pas riche, mais on s’en fout. » Des chansons qui font rimer « fille sans cœur » et les « accroche-cœur » de la belle Rita à la « toison d’or » – comme dans À l’enseigne de la fille sans cœur, chanson un peu oubliée de Jean Villar, dit Gilles et qu’interpréta même Édith Piaf – et font revivre toute une atmosphère qui fleure bon la nostalgie.Nées dans la rue, les mélodies de cet album méritent bien de faire un détour par votre salon pour y faire résonner les accords doux d’un limonaire inspiré. »Par François CARDINALI – CHANT… SONGS
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«... début découte en cours ???? un truc qui saisit et  bouleverse le cœur... un morceau de mémoire d' une histoire familiale à la façon Poulbots de la Butte et titis de la rue de la mouff'... Bref, merci pour le voyage... » Par Hélène NOGUES BRUNET
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« Paris, deux chanteurs des rues et un orgue de Barbarie… Cette simple association d’idées fait resurgir en un tournemain des images immémoriales. De Bruant à Fréhel et de la môme Piaf à Gaston Couté, maintes ritournelles sont ainsi passées à la postérité et ont accédé à notre patrimoine. Au point que, sans y attester de relation directe, on en remonte aisément à 36, via l’iconographie demeurée vivace du classique de Julien Duvivier, “La Belle Équipe”… Homme de radio, graphiste et essayiste, Jean-Pierre Bayard (dit Jean Piero) n’en exerça pas moins aussi, vingt ans durant, le dur métier de sérénadier du pavé. Faisant équipe avec Gérard Pierron, il fourguait alors aux touristes et aux badauds une simple cassette auto-éditée, dont la Maison Frémeaux publie à présent la réimpression CD. Collaborateur du regretté Allain Leprest et de Marc Robine, Gérard fut pour sa part le chantre (et l’un des plus ardents promoteurs) du poète libertaire du début du siècle passé, Gaston Couté (pour l’adaptation duquel il fut couronné trois fois par l’Académie Charles Cros en 1981). Son fils, le contrebassiste François Pierron, perpétue d’ailleurs la tradition familiale, en accompagnant de nos jours l’inénarrable Loïc Lantoine. À eux deux, Jean et Gérard refirent quant à eux scintiller les limonaires, ouvrant le bal sur “Il Est Cinq Heures” du trio Lanzmann-Dutronc-Segalen pour le conclure avec “On N’est Pas Là Pour Se Faire Engueuler” du grand Boris et de Jimmy Walter (avant ce “Fleur De Bercy” que co-signa Jean Piero avec l’émérite perforateur de cartons Jean-Claude Naude). Chemin faisant, ils dévident du Charles Trénet (“Ménilmontant”), du Guy Béart (“Le Printemps Sans Amour”, “Les Couleurs Du Temps”), et quelques incunables du temps jadis tels que “Mon Pot’ Le Gitan”, “Domino”, “La Seine”, “Le Chaland Qui Passe” et ce chef d’œuvre oublié de Jean Villard, “À l’Enseigne De La Fille Sans Cœur” (popularisé en 1950 par les duettistes Marc et André, avant d’être repris par Edith Piaf en personne). Nul doute que Piero et Pierron inscrivirent encore à leur répertoire montmartrois du Mouloudji, du Francis Lemarque et du Charles Dumont (voire du Frères Jacques). À quand une intégrale ? On en redemande ! »Par Patrick DALLONGEVILLE – PARIS MOVE
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Liste des titres
  • Piste
    Titre
    Artiste principal
    Auteur
    Durée
    Enregistré en
  • 1
    Il est cinq heures, Paris s'éveille
    Jean Piero, Gérard Pierron
    Jacques Lanzmann 
    00:02:55
    1988
  • 2
    Le printemps sans amour
    Jean Piero, Gérard Pierron
    Guy Béart 
    00:02:47
    1988
  • 3
    Mon pot' le Gitan
    Jean Piero, Gérard Pierron
    Jacques Verières
    00:03:18
    1988
  • 4
    Ménilmontant
    Jean Piero, Gérard Pierron
    Charles Trenet 
    00:02:53
    1988
  • 5
    Domino
    Jean Piero, Gérard Pierron
    Jacques Plante 
    00:03:00
    1988
  • 6
    Chanson tendre
    Jean Piero, Gérard Pierron
    Francis Carco 
    00:02:34
    1988
  • 7
    La Seine
    Jean Piero, Gérard Pierron
    Flavien Monod 
    00:02:50
    1988
  • 8
    À l'enseigne de la fille sans coeur
    Jean Piero, Gérard Pierron
    Jean Villar 
    00:04:50
    1988
  • 9
    Dans ma peniche
    Jean Piero, Gérard Pierron
    René Toché
    00:02:46
    1988
  • 10
    Le chaland qui passe
    Jean Piero, Gérard Pierron
    André de Badet
    00:03:23
    1988
  • 11
    Les couleurs du temps
    Jean Piero, Gérard Pierron
    Guy Béart 
    00:02:35
    1988
  • 12
    On n'est pas la pour se faire engueuler
    Jean Piero, Gérard Pierron
    Boris Vian 
    00:03:23
    1988
  • 13
    Fleur de Bercy
    Jean Piero, Gérard Pierron
    Jean-Pierre Bayard 
    00:03:07
    1988
Livret

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PARIS S’ÉVEILLE

 1. IL EST CINQ HEURES PARIS S’ÉVEILLE*                 2’55
(Jacques Lanzmann / Anne Segalen / Jacques Dutronc)

 2. LE PRINTEMPS SANS AMOUR*         2’47
(Guy Béart)

 3. MON POT’ LE GITAN**                       3’18
(Jacques Vérières / Marc Heyral)

 4. MENILMONTANT*          2’53
(Charles Trenet)

 5. DOMINO*                       3’00
(Jacques Plante / Louis Ferrari)

 6. CHANSON TENDRE** 2’34
(Francis Carco / Jacques Larmanjat)

 7. LA SEINE*                      2’50
(Flavien Monod / Guy Lafarge)

 8. À L’ENSEIGNE DE LA FILLE SANS CŒUR***         4’50
(Jean Villar, dit Gilles)

 9. DANS MA PÉNICHE*    2’46
(René Toché / Charles Borel-Clerc)

10. LE CHALAND QUI PASSE**               3’23
(André de Badet / Cesare Andrea Bixio / Ennio Neri)

11. LES COULEURS DU TEMPS*              2’35
(Guy Béart)

12. ON N’EST PAS LÀ POUR SE FAIRE ENGUEULER****                    3’23
(Boris Vian / Jimmy Walter)

13. FLEUR DE BERCY*** 3’07
(Jean-Pierre Bayard / Jean-Claude Naude)

 

Enregistrement, mixage, harmonica, etc. :
Michel RISSE

Contrebasse : Jean-Philippe VIRET

Orgues de barbarie : 36 et 27 touches BIGAUD

Arrangements des cartons perforés :
Christian GERMAIN* ; Pierre CHARIAL** ;
Jean-Claude NAUDE*** ; François DEPRES****

Photo de couverture : Bruno de HOGUES

Production : Jean-Pierre BAYARD dit JEAN PIERO

www.jpiero.com

Fabrication et distribution :
Frémeaux & Associés

Direction collection : Augustin Bondoux

Conception collection : Patrick Frémeaux

www.fremeaux.com

 

L’orgue de Barbarie vorace avalait ses cartons et mon bras manivelle lui gonflait ses poumons. 

J’étais sur le mont Martre sous soleil, vents et pluie avec à mes pieds tous les toits en tapis.

 

Derrière mon buffet, mon comptoir à tuyaux je donnais de la voix et un peu d’air aussi aux chansons essoufflées parlant du vieux Paris.

Les gens du monde entier faisaient cercle devant moi. J’étais leur souvenir de la belle capitale, une photo volée, une carte postale. 

Vingt années je fis avec passion ce métier de la rue. Il m’a fait gagner ma vie et le bonheur d’avoir laissé peut-être un rien de candeur au cœur des gens.

Jean PIERO

 

© Frémeaux & Associés 2023

(photos Bruno de Hogues)

 

En 1988, intimidé comme un enfant au pied d’un cargo en cale sèche, je cherchais des mélodies pouvant accompagner des textes de Louis Brauquier, poète et marin marseillais au long cours. Je venais d’avoir une fille. Mais concernant mon projet ambitieux, aucune aide financière ne pointait à l’horizon.

C’est chez le musicien Eddy Schaff, pianiste et accordéoniste imposant par son talent et sa carrure, que j’ai fait connaissance de Jean Piero ; il travaillait aussi ses propres chansons avec Eddy.

Jean gagnait sa vie sur la butte Montmartre avec un orgue de Barbarie fabriqué par Christian Bigaud, qui lui fabriqua aussi une perforatrice pour ses cartons, au début il faisait ça au cutter. C’était pas simple !

Un jour, il me demande si je veux bien chanter avec lui. De la main droite, il tournait la manivelle, de la main gauche, il prenait l’argent des cassettes vendues et rendait la monnaie tout en chantant. Moi, je donnais de la voix, en lisant les textes des chansons écrites sur les cartons qui défilaient...

 

Les chansons étaient belles, il y avait du bonheur. Allons-nous avoir le temps de chanter la complainte de la butte de Jean Renoir ? Un gros nuage noir s’avance dans le ciel comme un bateau perdu et les cartons n’aiment pas la pluie. J’avais une casserole posée sur le dessus de l’orgue, les pièces qui sonnaient au fond, c’était ma paie.

 

De retour chez nous, ma femme et moi, nous comptions les sous : cinquante balles, « ah c’est mieux qu’hier! » Marguerite gigotait dans son duvet comme si elle comprenait.

 

« La chanson d’escale »... J’ai trouvé ! Ce sera le titre de mon spectacle sur mon poète marin des Messageries Maritimes.

 

Gérard PIERRON

© Frémeaux & Associés 2023

 

 

Montrer qu’à l’orgue de barbarie « tout est possible », en rassemblant dans le cœur du village, chanteurs, conteurs, musiciens prêts à partager leur passion avec amour et talent, tel est l’objectif du festival de St Augustin des Bois.

 

 

Parmi les tourneurs invités, Willy Roaux, Jean-Luc Metayer, Cricri et Raymonde. Nourris de belles rencontres, ce groupe d’amis a toujours eu à cœur d’enrichir le répertoire de l’orgue de barbarie de poètes et d’auteurs méconnus...

 

 

« Depuis toujours nous aimons la chanson française, la poétique, celle qui nous émeut, qui fait rire ou pleurer, celle qui nous fait du bien, celle que l’on n’entend pas à la radio. Nous allons la chercher, la dénicher, nous allons l’écouter dans des petits lieux tenus par des passionnés, dans des festivals de chanson et nous découvrons ces hommes et ces femmes qui créent de vrais bijoux. Et nous les aimons ! »

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