Alice au pays des merveilles FA824 |
Alice au pays des Merveilles d’après Lewis Carroll
interprété par Anouk Grinberg et Daniel Prévost adapté par Louis Cervin Musique : Nicolas Bacri direction artistique : olivier cohen (assisté de vincent lepoivre)
Sans aucun doute, Alice au pays des merveilles constitue l’une des principales dates de l’histoire de la littérature pour enfants... et à sa manière une révolution. Alice au pays des merveilles possède la puissance des mythes, des récits de légende ; tout en mettant en scène les principales interrogations de l’enfance, en lui donnant pour la première fois la place d’un héros actif, impertinent et entreprenant. Il fallait deux voix d’exception pour donner vie à ce grand classique... Celle d’Anouk Grinberg, vibrante et virtuose, qui prête ses multiples couleurs aux personnages extravagants d’Alice... Celle de Daniel Prévost, pleine d’humour et d’humanité, qui nous rend palpable le moindre trait d’ironie, le moindre témoignage de la tendresse de Lewis Carroll. Il fallait aussi la poésie et l’esprit du compositeur Nicolas Bacri pour faire vibrer l’espace même de ces aventures extraordinaires.
Lewis Carroll La famille de Mister Dogson, pasteur de Daresbury, petit village du Lancashire, possède un caractère peu commun : tous ses enfants sont gauchers et presque tous atteints de bégaiement. Mais l’élément le plus étonnant de cette famille fut Charles Ludwige, fils né le 27 Janvier 1832, dont la précocité surprend le foyer et dont l’œuvre connaît rapidement une importante renommée dans des domaines aussi variés que la littérature, la logique, la photographie ou le spiritisme...
Très jeune, le jeune Charles fait preuve d’une grande créativité et invente de nombreux jeux, rédige des poèmes et des revues satiriques, bien entendu manuscrites, dont la lecture était réservée aux seuls habitants du presbytère familial. Il compose ainsi dès ses treize ans une revue nommée “Useful et Instructive Poetry” - poésie instructive et utile - qu’il anime pendant 6 mois, un véritable exploit ! - puis toute une série de périodiques : “La Revue du Presbytère”, “L’Etoile”, “La Comète”, “Le Feu Follet”, “Le Bouton de Rose”, “Micmac”, “Le Parapluie du Presbytère”…
La scolarité du jeune Dogson semble pourtant extrêmement difficile ; Charles supporte mal ce qu’il considère comme une sorte de bagne où les plus grands briment les plus jeunes, et où son bégaiement devient un motif d’incessantes moqueries : “Je ne pourrais affirmer que je repense à mes années au collège avec le moindre plaisir et promets qu’aucune considération terrestre ne pourrait me pousser à revivre trois années semblables. ”
Il entre pourtant à Christ Church, l’une des sections de la célèbre université d’Oxford en 1851 où parallèlement à ses activités littéraires il se consacre aux mathématiques et à la logique. Il y intègre progressivement l’équipe professorale après avoir obtenu sa licence de lettres puis le titre de “Master of the House” - sorte de professeur délégué - à l’initiative de Docteur Liddell, nouveau doyen de l’université puis il devient sous-bibliothèquaire.
Ce poste d’enseignant lui permet d’ailleurs de retrouver une certaine confiance en lui : paralysé devant ses pairs par son bégaiement, il retrouve son calme devant les enfants qui lui apparaîssent comme ses meilleurs amis... “ils occupent les trois quarts de ma vie”. Dogson collabore à plusieurs revues littéraires et scientifiques - dont “The Comic Times”, rivale du célèbre “Punch” ou “The Train” dans lequel il publie un de ses plus célèbres poèmes : Hiawatha Photographe. Il éprouve alors le besoin de prendre un nom d’auteur et propose à l’éditeur de son journal quatre noms : Edgar Cutwellis, Edgar U.C. Whesthall, Louis Carroll et enfin Lewis Carroll, pseudonyme qui sera finalement adopté et qu’il conservera durant toute son existence. Il se passionne alors pour la photographie, invention toute récente et qui commence à peine à se développer. Il prend pour modèles les filles de ses collègues... et c’est d’ailleurs l’une de “ses jeunes amies” qui inspirera Alice au pays des merveilles : l’une des trois enfants du doyen Liddell. Le jeune professeur entretient avec les jeunes Lorina, Alice et Edit, de véritables relations d’amitié et passe de nombreuses journées à organiser pour elles des promenades à pied ou en bateau dans les environs d’Oxford.
C’est lors d’une de ses promenades, le 4 Juillet 1862 qu’il situe l’événement capital de sa vie d’écrivain, et de l’histoire de la littérature pour enfants : “J’ai remonté le fleuve jusqu'à Godston avec les trois petites Liddell ; nous avons pris le thé au bord de l’eau et nous n’avons pas regagné Christ Church avant huit heures trente… à cette occasion, je leur ai raconté une histoire fantastique intitulé les Aventures d’Alice sous terre.” Le roman que la petite Alice Liddell lui demande de rédiger et de publier deviendra : Alice passe une heure au pays des elfes, puis seulement en Juin 1864 :
Alice au pays des merveilles. Cette période de la vie de Lewis Caroll apparaît pourtant comme particulièrement difficile. Son père meurt… “Le plus grand malheur qui me soit arrivé” écrit-il, et il se fâche avec les parents des petites Liddell, perdant trois de ses plus chères amies. Il se passionne alors pour les phénomènes occultes, devenant un membre très actif de la “Société Psychique”, et jure avoir vu lui-même un fantôme qu’il fait peindre par le célèbre Healphy.
Il semble que sa passion pour les spectres, goules, gobelins, trolls, poltergeists, et autres revenants inspire ou nourrisse la plupart de ses textes postérieurs, la suite d’Alice, de l’autre côté du miroir, Fantasmagories et autres poèmes ou même le célèbre Chasse au Snark...Sa mélancolie devient de plus en plus évidente, et vers 1880, critiqué pour son goût des clichés de fillettes en déshabillés, il abandonne la photographie puis l’écriture purement romanesque, pour ne plus se consacrer qu’à des ouvrages de logiques ou à des jeux de langages. Il fait ainsi paraître son célèbre Euclide et ses rivaux modernes - critique ironique des théories Euclidienne ou son ouvrage de vulgarisation logique symbolique. La suite de sa production mêle mathématique, logique et humour : Une histoire compliquée (1885), Le jeu de la logique (1887), Ce que se dirent Achille et la tortue (1894).
Il se rend célèbre dans les milieux scientifiques et mettant en forme une analyse rigoureuse qui permet de résoudre des problèmes complexes à plusieurs inconnues logiques ou géométriques. Il découvre également de nombreuses règles de calcul accéléré. Le 8 novembre 1897, il décide de renvoyer avec la mention “inconnu” toutes les lettres adressées à “Lewis Carroll, Christ Church” , ville qu’il n’aura d’ailleurs jamais quittée de toute son existence.
Le 14 Janvier 1898, il meurt, à l’âge de 66 ans, d’un banal refroidissement qui dégénère en bronchite.
Alice Révolution dans la littérature enfantine victorienne en particulier et dans toute la littérature enfantine, Alice au pays des merveilles échappe aux caricatures et aux traditions du genre pour explorer de nouvelles tonalités : l’enfant au lieu d’apparaître comme un objet d’enseignement, un être “à corriger” devient un véritable héros d’aventure.
Lewis Carroll refuse tout moralisme, prend même ses distances avec les traditions religieuses et sociales pour dresser le portrait d’une fille moderne, pleine de sagesse, d’audace et d’indépendance.
Ses personnages dépassent l’habituel rôle de faire-valoir ou d’archétypes utilitaires et signifiants pour porter en eux toute son invention et sa fantaisie. Le lapin blanc, le chapelier fou, le roi de cœur, le chat du Cheshire témoignent de sa lucidité, de ses angoisses, de son refus d’une tradition victorienne écrasante, de son doute face aux habitudes d’un langage sclérosé et ayant perdu une grande part sa logique.
On peut ainsi découvrir dans Alice l’une des galeries de personnages les plus étranges, les plus originaux et parfois les plus cruels de toute la littérature pour enfants. Le premier Alice, surprend d’abord à cause de sa désolante solitude... un seul moment dans les deux romans qui lui sont consacrés Alice au pays des merveilles ou De l’autre côté du miroir le met en présence d’un autre membre de sa famille, sa sœur, d’ailleurs présente seulement pour l’éveiller. On découvre surtout la jeune fille en proie à des rêves ou à des cauchemars. Alice ne vit pas dans un univers concret ; elle préfère se réfugier dans le monde de son imaginaire, où elle risque pourtant de rester enfermée ou de mourir - la reine la menace de manière quasi obsessionnelle d’avoir la tête coupée. Le sommeil où la plonge Lewis Carroll est avant tout un sommeil éveillé et presque “volontaire” : Alice reste bien trop consciente de ce qu’elle fait, curieuse, active, ne subissant pas ses aventures mais les recherchant et les affrontant.
Toute son aventure s’apparente d’ailleurs à une quête ou à une série de quêtes successive : aller à la recherche d’un lapin blanc, mener une gigantesque partie de cartes, chercher à comprendre les personnages agaçants et imprévisibles qu’elle rencontre, percer le sens de leurs énigmes - celles du chapelier fou, du ver à soie, ou du chat du Cheshire...
Une des principales qualités d’Alice est d’ailleurs de ne jamais se laisser vaincre par l’absurdité des situations qu’elle subit. Elle refuse de se laisser aller au découragement et résiste à tout ce qui tente de lui faire perdre espoir ou raison : ses incessants changements de taille, son procès, la partie absurde à laquelle elle doit participer, ses errances dans la forêt, son repas chez le chapelier. Il faut d’ailleurs admirer comment son sens logique lui permet de rester combative et de triompher de chacune des épreuves que lui réservent ses cauchemars... ou son inconscient.
L’une de ces épreuves tient aux caractères et aux langages mêmes des êtres qu’elle croise dans la forêt : le chat du Cheshire qui apparaît et disparaît à volonté ou le ver à soie - Lewis Carroll proposant une des plus innovantes remises en cause de nos systèmes de communication et de pensée. Les deux animaux ne cessent de remettre en cause la pensée et la logique même d’Alice. Ils la contredisent gentiment (le chat), ou cruellement (le ver à soie), mais mettent tous deux en danger sa santé mentale. “Quel chemin dois-je emprunter ?” demande Alice au chat. “Tout dépend de l’endroit vers lequel vous voulez aller”. “Je suis fou. Je vais vous le démontrer : les chiens ne sont pas fous, n’est-ce pas ? Et bien, ils remuent la queue quand ils sont contents et grondent quand ils sont en colère. Or, moi, je gronde quand je suis content et remue la queue quand je suis en colère. Donc, je suis fou.” De même, le ver à soie répond quand Alice lui demande : “vous voyez ce que je veux dire”, “non, je ne vois pas ce que voulez dire !”
Les deux animaux se moquent bien sûr de nos habitudes de langages, mais aussi des scléroses de nos pensées. Ils empêchent presque sans cesse Alice de parler et de trouver le moindre repère. Possibles soutiens, ils passent bien plutôt leur temps à déstabiliser la jeune fille.
D’un commerce encore plus difficile que ces deux personnages, le chapelier fou et le lièvre de mars passent leur temps - pourtant arrêté à six heures - à tourner autour d’une table en se contant des histoires absurdes. Leurs discours apparaissent en eux-mêmes comme des épreuves que doit subir Alice qui a toutes les difficultés du monde à ne pas exploser dans leur monde de total non-sens... même pour les données les plus établies de notre existence : “Quel drôle de montre ! Elle indique le jour mais ne dit pas l’heure qu’il est !” “Pourquoi le dirait-elle ? grommela le chapelier. Est-ce que votre montre à vous dit en quelle année nous sommes ?” “Bien sûr que non, répondit Alice sans le moindre embarras ; mais c’est parce qu’on reste dans la même année un bon moment.” “Voilà précisément ce qui se produit dans ma montre à moi.”
Même si certains historiens réfèrent la folie du lièvre de Mars à sa période de reproduction assez mouvementée, et celle du chapelier aux nombreux cas de démence dus à l’utilisation de mercure dans les industries de feutre, il semble plus judicieux de se demander si Lewis Carroll ne veut pas faire dans ces personnages une référence explicite au monde incontrôlé de l’esprit et de ses pulsions... monde que Freud analysera peu de temps après. Et si par ailleurs, refusant tout sens au discours de la petite fille, ils ne personnifient pas les difficultés que l’enfant rencontre pour construire sa compréhension du monde. Il semble que le texte de Lewis Carroll montre avant tout ses efforts à se découvrir et se connaître elle-même, à l’instar mais à rebours de nos plus célèbres systèmes philosophiques...
“Et vous, qui êtes-vous ?” demanda le Ver à la jeune fille. Ce n’était pas là un début de conversation bien encourageant. Alice répondit (pourtant) avec un certain embarras : “je ne sais trop, monsieur... pour le moment présent... du moins, je sais qui j’étais ce matin quand je me suis levée, mais j’ai du me transformer plusieurs fois depuis ce moment.”
Rien n’est absolument certain dans ce monde et Alice tente d’éprouver la logique de chaque situation et de chaque être, et surtout d’elle-même. Elle interroge chaque donnée et tente à chaque pas l’expérience du sens. Elle interroge le langage et sescomposantes, mettant en doute chacune de ses habitudes, elle accepte de voyager dans les méandres de son esprit et tente d’en dompter les forces les plus sombres. familiale accablante : la reine de cœur, violente, veut trancher la tête à tout le monde et étouffe Alice avec sa mauvaise humeur. La duchesse, pratiquement sénile, l’assomme de ses morales et de ses reproches inutiles. Alice sort d’ailleurs du pays des merveilles lorsqu’elle parvient à se révolter contre elles. Son mouvement d’humeur dans le tribunal même s’il la sauve, brise malheureusement l’écheveau de ses réflexions et de ses efforts à comprendre le monde dans lequel elle se trouve. Il apparaît logique qu’on ait vu dans Alice au pays des merveilles tout à la fois un ouvrage métaphysique et politique, une approche de la psychanalyse, un précurseur de surréalisme - à travers ses jeux sur le langage, tout autant qu’une réflexion sur la morale ou qu’une critique de la pédagogie établie… Dans Les Cahiers de l’Herne, Claude Roy considère d’ailleurs ce roman comme l’un des fondements de la littérature et de la pensée contemporaines : “… Ce n’est pas seulement un livre à l’usage d’une nation et d’une île : il répond à tous ceux qui l’interrogent et lui demandent une aide”. Dans cette perspective d’élaboration de la personnalité d’un enfant, la reine et la duchesse apparaissent comme deux figures complémentaires de l’autorité.
Il fallait deux voix d’exception pour donner vie à ce grand classique... Celle d’Anouk Grinberg, vibrante et virtuose, qui prète ses multiples couleurs aux personnages extravagants d’Alice… Celle de Daniel Prévost, pleine d’humour et d’humanité, qui nous rend palpables le moindre trait d’ironie, le moindre témopignage de la tendresse de Lewis Carroll. Il fallait aussi la poésie et l’esprit d’un musicien d’exception tel que Nicolas Bacri pour faire vibrer l’espace même de ces aventures extraordinaires.
Biographies Anouk Grinberg et Daniel Prévost ne se présentent plus ; l’un et l’autre apparaîssent comme des personnalités d’exception, dans des domaines aussi riches que variés. Anouk Grinberg est considérée comme l’une de nos comédiennes les plus singulières, incarnant des personnages denses et passionnés. Daniel Prévost excelle dans le monde de l’absurde et de l’humour… comme dans une écriture romanesque étonnante et sensible.
Anouk Grinberg débute dès 1976, à l’âge de 12 ans, avec Remagen de A. Seghers, mis en scène par Jacques Lassalle qu'elle retrouvera en 1998 pour Chaos debout de Véronique Olmi au Festival d'Avignon et au Théâtre de la Ville. Elle travaille avec des metteurs en scène aussi divers que Richard Foreman, Alain Françon, Didier Bezace, Bernard Sobel, Jean-Louis Martinelli, Patrice Chéreau. Après quelques rôles secondaires dans des films de : Dennis Berry, (Last Song, 1986), Alain Tanner, (La Vallée fantôme, 1987), Olivier Assayas, (L' Enfant de l'hiver, 1989), Philippe Garrel (J'entends plus la guitare) la comédienne rencontre Bertrand Blier avec qui elle tourne trois films qui la font connaître au grand public : Merci la vie en 1991, pour lequel elle obtient le Prix Suzanne Bianchetti et le Prix Arletty, Un, deux, trois, soleil en 1993 et Mon homme en 1995. De très beaux rôles marquent ces dernières années : Un héros très discret de Jacques Audiard (1995), Disparus de Gilles Bourdos (1997), Les Petites couleurs de Patricia Plattner (2002).
Quelques rencontres importantes jalonnent les débuts de Daniel Prévost, celle de Michel Serrault, en 1964, avec un rôle dans Un certain M. Blot, celle de Bobby Lapointe, avec lequel il écume les cabarets, puis celle de Jean Yanne, dont il devient l'un des acteurs fétiches. Habitué des émissions comiques de la télévision, il apparaît dès les années soixante chez Jean-Christophe Averty puis dans Les saintes chéries et La caméra invisible. Il fait alors ses débuts au cinéma : Le roi de coeur (1966) de Philippe de Broca, Erotissimo (1968) Elle court, elle court la banlieue (1970) de Gérard Pirès, Elle cause plus, elle flingue (1972), ou Comment réussir quand on est con et pleurnichard, (1974) de Michel Audiard, Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, (1972) de Jean Yanne… Le petit rapporteur de Jacques Martin, et les sketches loufoques écrits par Gébé et Topor pour Merci Bernard (Jean-Michel Ribes, 1980) lui offrent une très importante notoriété. Mais c’est Uranus (1990), de Claude Berri, qui lui vaut une nomination aux césars qui apparaît comme un tournant dans sa carrière. Les cinéastes lui offrent des rôles de plus en plus variés et étonnants : Enquêteur peu banal dans la Ville à vendre (1992) de Mocky, il revêt la soutane, pour Ruiz dans L'oeil qui ment (1993). Il excelle dans les registres de l’étrange et de l’absurde… Les rôles colorés et intenses se succèdent : Le colonel Chabert (1994) d’Yves Angelo, Le plus beau métier du monde (1996) de Gérard Lauzier, Tenue correcte exigée (1997) de Philippe Lioret, Le soleil au dessus des nuages, (2000) d’Eric le Roch. Sa renommée s’amplifie encore depuis sa participation à trois des plus grands succès français de ces dernières années : Le dîner de cons (1997) de Francis Veber, pour lequel il obtient le César du meilleur second rôle, Astérix et Obélix contre César (1998) de Claude Zidi, et La vérité si je mens ! 2 (2000) de Thomas Gilou.
Nicolas Bacri, né à Paris en 1961, est l'auteur de plus de soixante-dix œuvres dont six Symphonies, cinq Quatuors à cordes, quatre Cantates, trois Trios avec piano et quinze œuvres concertantes. N. Bacri commence par l’aprentissage du piano à l'âge de sept ans avant d’étudier la composition avec Françoise Gangloff-Levéchin et Christian Manen, Louis Saguer, puis au CNSM de Paris avec Claude Ballif, Marius Constant, Serge Nigg et Michel Philippot. Après un premier prix de composition en 1983, il devient, pour deux ans, pensionnaire à l'Académie de France à Rome (Villa Médicis). Après une activité de quelques années à Radio-France en tant que délégué artistique du service de la musique de chambre, il se consacre à plein temps à la composition et devient pensionnaire de la Casa de Vélasquez. De 1993 à 1999, il remporte de nombreux prix parmi lesquels le Grand Prix de l'Académie du disque 1993 et plusieurs prix de la S.A.C.E.M.et de l'Académie des Beaux-arts pour l'ensemble de son œuvre. Depuis la création de son premier Concerto pour violon Perspectives du XXe Siècle, (Radio-France 1985), N. Bacri a reçu des commandes régulières de la radio, du Ministère de la Culture ou de nombreux orchestres, solistes et festivals (tels sa récente Sixième Symphonie écrite à la demande de Radio-France pour l'Orchestre National de France et Leonard Slatkin, ou son Divertimento pour piano, violon et orchestre, commande de la Ville de Paris, créé par l'Orchestre Philharmo-nique de Radio-France).
Née à Zurich en 1976, Mirjam Tschopp a étudié avec Aïda Stucki et Franco Gulli. Elle débute comme soliste à 13 ans et se produit comme violoniste et altiste, avec des orchestres comme le Berliner Symphoniker, la Camerata St. Peter-sbourg, l’Orchestre de chambre Suk de Prague ou le Festival Strings Lucerne, elle travaille en tant que chambriste avec J. Suk, A. Chumachenco ou F. Leleux. Plusieurs compositeurs tels que Nicolas Bacri, Madeleine Ruggli et Caspar Diethelm lui ont dédié des œuvres. Lauréate du “Swiss Ambassador's Award 2001”, finaliste du “2000 Concert Artists Guild International Competition” de New York, elle sera la seule lauréate du Concours International d’alto Max Rostal 2000 à Berlin. Après un premier prix et un cycle de perfectionnement au C.N.S.M de Paris, Florent Héau remporte plusieurs prix internationaux de clarinette, dont le Premier Prix duConcours International de Toulon. Il débute dès lors son activité de concertiste auprès de grands quatuors, et en soliste avec différents orchestres. Florent Héau est professeur-assistant au C.N.S.M de Paris et fait partie du Sextuor de Monaco. Son activité de musicien l’amène également à créer une compagnie de théâtre musical “Les bons becs” avec laquelle il créé des spectacles ludiques et poétiques pour enfants dans le but de faire découvrir et apprécier la musique en général et la clarinette en particulier.
L’activité de Christophe Beau le conduit à se produire en tant que soliste ou en tant que membre de plusieurs ensembles prestigieux tels que ; les virtuoses de France, le Quatuor Ravel ou à suivre l’enseignement de Sandor Vegh. En dehors de son activité régulière de chambriste, Christophe Beau choisit de privilégier le répertoire contemporain et travaille à la création de nombreuses œuvres, en particulier celles d’Ivan Fedele, de Nicolas Bacri ou de Renaud Gagneux. Il est aujourd’hui directeur artistique du festival “Musique en écrins”.
CD 1 ( 56'15 ) 1 • Dans le terrier du lapin 5'51 2 • Une clef d'or 5'18 3 • La mare aux larmes 6'11 4 • Première rencontre 3'50 5 • Une course bien étrange 6'36 6 • Les avis du ver à soie 4'57 7 • La tête dans les arbres 3'40 8 • Un cochon et du poivre 7'49 9 • Le chat du Cheshire 6'30 10 • Un thé chez les fous 6'23
CD 2 ( 35’36 ) 1 • Les 3 jardiniers 4'29 2 • La reine de coeur 4'25 3 • La partie de croquet 5'46 4 • La morale de cette histoire.... 5'27 5 • Le tribunal du roi 6'26 6 • La déposition d'Alice 6'09 7 • Le réveil d'Alice 3'36 8 • Lamentation 2'11 9 • Le ver à soie 0'37 10 • Valse ivre 0’20 11 • Le chat du Cheschire 0’49 12 • Les jardiniers 1’00 13 • La duchesse 0’27
Ecouter Alice au pays des merveilles d'après Lewis Caroll par Anouk Grinberg et Daniel Prévost (livre audio) © Frémeaux & Associés 2002 Frémeaux & Associés est l'éditeur mondial de référence du patrimoine sonore musical, parlé, et biologique. Récompensés par plus de 800 distinctions dont le trés prestigieux "Grand Prix in honorem de l'Académie Charles Cros", les catalogues de Frémeaux & Associés ont pour objet de conserver et de mettre à la disposition du public une base muséographique universelle des enregistrements provenant de l'histoire phonographique et radiophonique. Ce fonds qui se refuse à tout déréférencement constitue notre mémoire collective. Le texte lu, l'archive ou le document sonore radiophonique, le disque littéraire ou livre audio, l'histoire racontée, le discours de l'homme politique ou le cours du philosophe, la lecture d'un texte par un comédien (livres audio) sont des disques parlés appartenant au concept de la librairie sonore. (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, cours sur CD, entretiens à écouter, discours d'hommes politiques, livres audio, textes lus, disques parlés, théâtre sonore, création radiophonique, lectures historiques, audilivre, audiobook, audio book, livre parlant, livre-parlant, livre parlé, livre sonore, livre lu, livre-à-écouter, audio livre, audio-livre, lecture à voix haute, entretiens à haute voix, parole enregistrée, etc...). Les livres audio sont disponibles sous forme de CD chez les libraires et les disquaires, ainsi qu’en VPC. Enfin certains enregistrements de diction peuvent être écoutés par téléchargement auprès de sites de téléchargement légal. |
ALICE AU PAYS DES MERVEILLES D'APRES LEWIS CAROLL |
 |
Sans aucun doute, Alice au pays des merveilles constitue l’une des principales dates de l’histoire de la... |
|
|
 |  | Je souhaite recevoir le catalogue |  |  | |
| Grand prix In Honorem de l'Académie Charles Cros pour son oeuvre d'éditeur |  | |
|
SLEEPY JOHN ESTES |
 
 |
Sleepy John Estes, compositeur de nombreux “classiques” (Someday baby, Milk cow blues) a enregistré avant la... |
|
|
REV. CLAY EVANS |
 
 |
La grande révélation du gospel aux USA (N°1 des ventes au billboard en 1997) a été... |
|
|
|
|
MAITRE ET SERVITEUR - LEON TOLSTOI |
 
 |
Texte intégral sur 2 CD avec livret 24 pages.
Choix symptomatique, choix fort aussi, qui marque des changements... |
|
LOUISIANA BLUES - LE DVD |
 
 |
Le film musical de référence sur le Blues cajun de Lafayette, La Nouvelle-orléans, Port-Arthur. ... |
|
|
LES LETTRES DE MON MOULIN V.1 lues par ARIANE ASCARIDE & ROLAND GIRAUD |
 
 |
Une nouvelle interprétation des plus beaux textes de la Provence. Coffret 2 CD avec livret 20 pages.
Ariane... |
|
|
|
|
JOHNNY HESS |
 
 |
Lequel, de Charles (Trenet) ou de Johnny (Hess), était le plus 'fou chantant' des deux ? Moi, j'ai toujours pensé... |
|
|
|
|
EDDY WAELDO |
 
 |
A 14 ans seulement, le jeune guitariste manouche Eddy Waeldo enregistre son premier album avec l’accompagnement bienveillant... |
|
|
|
|
|
|
AVEC L'ACCENT |
 
 |
Magnifique disque de Latin Jazz contemporain de Santos Chillemi. "Avec l'accent" a la sonorité sud... |
|
|
|
AL LIRVAT AND HIS CIGAL'S BAND - PARIS 1955 |
 
 |
"1955. La Brasserie de la Cigale ou Harlem à Paris. Entre Dixieland, Middle Jazz et Rhythm n’ Blues, le sextet... |
|
|
|
|
|
|