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Prévert, Kosma… et moi. Voilà ! Une fantaisie musicale et buissonnière de Béatrice Fontaine autour des chansons de Jacques Prévert et Joseph Kosma Textes : Jacques Prévert Musiques des chansons : Joseph Kosma Chant : Béatrice Fontaine Arrangements, adaptation et accordéon : Alexandre Leitao Arrangements, adaptation et accordéon sur n° 5, 22 et 25 : Pierre Polvèche Chant sur « Page d’Ecriture » : Jeanne, Julia et Suzanne Jérosme Voix parlées : Béatrice Fontaine, Stéphanie Quint, Alexandre Leitao, Michel Taïeb Illustrations sonores et musicales : Michel Taïeb Réalisation, enregistrement, mixage, mastering : Michel Taïeb au Studio Linga Bunga à Lille (4-5-7-8-9-15-16 et 17 /10/2015) sauf « Page d’Ecriture » enregistré au « Studio A » par Thierry Anmuth (17/10/2014). Illustrations originales : Xavier Husson, extraites du film d’animation « Dans ma Maison » réalisé par Alain Charrier Mise en page, réalisation du Livret : Cédric Abt Le CD est tiré du spectacle éponyme : « Prévert, Kosma … et moi. Voilà ! » Jacques Prévert et Joseph Kosma ont enchanté mon esprit d’enfant. À l’école, il y avait des règles de grammaire et de calcul. Avec Jacques et Joseph, j’ai pu tordre le cou aux règles ! Je me régale encore et encore des jeux de notes, de mots et de cortège, des images surréalistes, harmonies décalées, aphorismes détournés et autres cadavres exquis mélodiques de ces deux-là. Maison, éternité, plombier zingueur, enfant, pluie, éblouissante, ensanglantés, pinson, rouge, Montsouris, mousquetaire, épanouie, étoiles, terrible, et désunis… Ces mots ont à jamais pour moi des sons et couleurs bouleversants, Les voyez-vous ? Les entendez-vous ? Prévert, Kosma…et…vous ! Voilà ! Béatrice Fontaine On frappe (J. Prévert / J. Kosma © Enoch et Cie) Qui est là Personne C’est simplement mon cœur qui bat Qui bat très fort A cause de toi Mais dehors La petite main de bronze sur la porte de bois Ne bouge pas Ne remue pas Ne remue pas seulement le petit bout du doigt. Dans ma maison (J. Prévert / J. Kosma © Enoch et Cie) Dans ma maison vous viendrez D’ailleurs ce n’est pas ma maison Je ne sais pas à qui elle est Je suis entré comme ça un jour Il n’y avait personne seulement des piments rouges accrochés au mur blanc Je suis resté longtemps dans cette maison personne n’est venu Mais tous les jours et tous les jours je vous ai attendue Je ne faisais rien C’est-à-dire rien de sérieux Quelquefois le matin Je poussais des cris d’animaux Je gueulais comme un âne de toutes mes forces Et cela me faisait plaisir Et puis je jouais avec mes pieds C’est très intelligent les pieds Ils vous emmènent très loin Quand vous voulez aller très loin Et puis quand vous ne voulez pas sortir Ils restent là ils vous tiennent compagnie Et quand il y a de la musique ils dansent On ne peut pas danser sans eux Il faut être bête comme l’homme l’est si souvent Pour dire des choses aussi bêtes Que bête comme ses pieds Gai comme un pinson Le pinson n’est pas gai Il est seulement gai quand il est gai Et triste quand il est triste ou ni gai ni triste Est-ce qu’on sait ce que c’est un pinson D’ailleurs il ne s’appelle pas réellement comme ça C’est l’homme qui a appelé cet oiseau comme ça Pinson pinson pinson pinson Comme c’est curieux les noms Martin Hugo Victor de son prénom Bonaparte Napoléon de son prénom Pourquoi comme ça et pas comme ça Un troupeau de bonapartes passe dans le désert L’empereur s’appelle Dromadaire Il a un cheval caisse et des tiroirs de course Au loin galope un homme qui n’a que trois prénoms Il s’appelle Tim-Tam-Tom et n’a pas de grand nom Un peu plus loin encore il y a n’importe qui Beaucoup plus loin encore il y a n’importe quoi Et puis qu’est-ce que ça peut faire tout ça Dans ma maison tu viendras Je pense à autre chose mais je ne pense qu’à ça Et quand tu seras entrée dans ma maison Tu enlèveras tous tes vêtements Et tu resteras immobile nue debout avec ta bouche rouge Comme les piments rouges pendus sur le mur blanc Et puis tu te coucheras et je me coucherai près de toi Voilà Dans ma maison qui n’est pas ma maison tu viendras. Et la fête continue (J. Prévert / J. Kosma © Enoch et Cie) Debout devant le zinc Sur le coup de dix heures Un grand plombier zingueur Habillé en dimanche et pourtant c’est lundi Chante pour lui tout seul Chante que c’est jeudi Qu’il n’ira pas en classe Que la guerre est finie Et le travail aussi Que la vie est si belle Et les filles si jolies Et titubant devant le zinc Mais guidé par son fil à plomb Il s’arrête pile devant le patron Trois paysans passeront et vous payeront Puis disparaît dans le soleil Sans régler les consommations Disparaît dans le soleil tout en continuant sa chanson Immense et rouge (J. Prévert / J. Kosma © Enoch et Cie) Immense et rouge au-dessus du Grand Palais Le soleil d’hiver apparaît et disparaît Comme lui mon cœur va disparaître et tout mon sang va s’en aller S’en aller à ta recherche mon Amour ma beauté Et te trouver là où tu es. Chanson (J. Prévert / J. Kosma © Enoch et Cie) Quel jour sommes-nous Nous sommes tous les jours Mon amie Nous sommes toute la vie Mon amour Nous nous aimons et nous vivons Nous vivons et nous nous aimons Et nous ne savons pas ce que c’est que la vie Et nous ne savons pas ce que c’est que le jour Et nous ne savons pas ce que c’est que l’amour. Le jardin (J. Prévert / J. Kosma © Enoch et Cie) Des milliers et des milliers d’années Ne sauraient suffire Pour dire La petite seconde d’éternité Où tu m’as embrassé Où je t’ai embrassée Un matin dans la lumière de l’hiver Au parc Montsouris à Paris À Paris Sur la terre La terre qui est un astre. PARIS AT NIGHT (J. Prévert / J. Kosma © Enoch et Cie) Trois allumettes une à une allumées dans la nuit La première pour voir ton visage tout entier La seconde pour voir tes yeux La dernière pour voir ta bouche Et l’obscurité toute entière Pour me rappeler tout cela En te serrant dans mes bras. LES ENFANTS QUI S’AIMENT (J. Prévert / J. Kosma © Enoch et Cie) Les enfants qui s’aiment s’embrassent debout Contre les portes de la nuit Et les passants qui passent les désignent du doigt Mais les enfants qui s’aiment Ne sont là pour personne Et c’est seulement leur ombre Qui tremble dans la nuit Excitant la rage des passants Leur rage, leur mépris, leurs rires et leur envie Les enfants qui s’aiment ne sont là pour personne Ils sont ailleurs bien plus loin que la nuit Bien plus haut que le jour Dans l’éblouissante clarté de leur premier amour Fable (J. Prévert / J. Kosma © Enoch et Cie) Un village écoute désolé Le chant d’un oiseau blessé C’est le seul oiseau du village Et c’est le seul chat du village Qui l’a à moitié dévoré Et l’oiseau cesse de chanter Le chat cesse de ronronner Et de se lécher le museau Et le village fait à l’oiseau De merveilleuses funérailles Et le chat qui est invité Marche derrière le petit cercueil de paille Où l’oiseau mort est allongé Porté par une petite fille Qui n’arrête pas de pleurer Si j’avais su que cela te fasse tant de peine Lui dit le chat Je l’aurais mangé tout entier Et puis je t’aurais raconté Que je l’avais vu s’envoler S’envoler jusqu’au bout du monde Là-bas où c’est tellement loin Que jamais on n’en revient Tu aurais eu moins du chagrin Simplement de la tristesse et des regrets Il ne faut jamais faire les choses à moitié. Deux escargots s’en vont à l’enterrement (J. Prévert / J. Kosma © Enoch et Cie) À l’enterrement d’une feuille morte Deux escargots s’en vont Ils ont la coquille noire Du crêpe autour des cornes Ils s’en vont dans le soir Un très beau soir d’automne Hélas quand ils arrivent C’est déjà le printemps Les feuilles qui étaient mortes Sont toutes ressuscitées Et les deux escargots Sont très désappointés Mais voila le soleil Le soleil qui leur dit Prenez prenez la peine La peine de vous asseoir Prenez un verre de bière Si le cœur vous en dit Prenez si ça vous plaît L’autocar pour Paris Il partira ce soir Vous verrez du pays Mais ne prenez pas le deuil C’est moi qui vous le dis Ça noircit le blanc de l’œil Et puis ça enlaidit Les histoires de cercueils C’est triste et pas joli Reprenez vos couleurs Les couleurs de la vie Alors toutes les bêtes Les arbres et les plantes Se mettent à chanter A chanter à tue-tête La vrai chanson vivante La chanson de l’été Et tout le monde de boire Tout le monde de trinquer C’est un très joli soir Un joli soir d’été Et les deux escargots S’en retournent chez eux Ils s’en vont très émus Ils s’en vont très heureux Comme ils ont beaucoup bu Ils titubent un petit peu Mais là-haut dans le ciel La lune veille sur eux. et puis après (J. Prévert / J. Kosma © Enoch et Cie) Je suis faite pour plaire Et n’y puis rien changer Mes lèvres sont trop rouges Mes dents trop bien rangées Mon teint beaucoup trop pâle Mes cheveux trop dorés Et puis après Qu’est-ce que ça peut vous faire Je suis comme je suis Je plais à qui je plais Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Quand j’ai envie de rire Oui je ris aux éclats J’aime celui qui m’aime Est-ce ma faute à moi Si ce n’est pas le même Que j’aime à chaque fois Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Que voulez-vous de plus Que voulez-vous de moi Qu’est-ce que ça peut vous faire Ce qui m’est arrivé Oui j’ai aimé quelqu’un Oui quelqu’un m’a aimé Comme les enfants qui s’aiment Simplement savent aimer Aimer aimer Pourquoi me questionner Je suis là pour vous plaire Et n’y puis rien changer. Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Quand j’ai envie de rire Oui je ris aux éclats J’aime celui qui m’aime Est-ce ma faute à moi Si ce n’est pas le même Que j’aime à chaque fois Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Que voulez-vous de plus Que voulez-vous de moi Barbara (J. Prévert / J. Kosma © Enoch et Cie) Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là Et tu marchais souriante Épanouie ravie ruisselante Sous la pluie Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest Et je t’ai croisée rue de Siam Tu souriais Et moi je souriais de même Rappelle-toi Barbara Toi que je ne connaissais pas Toi qui ne me connaissais pas Rappelle-toi Rappelle-toi quand même ce jour-là N’oublie pas Un homme sous un porche s’abritait Et il a crié ton nom Barbara Et tu as couru vers lui sous la pluie Ruisselante ravie épanouie Et tu t’es jetée dans ses bras Rappelle-toi cela Barbara Et ne m’en veux pas si je te tutoie Je dis tu à tous ceux que j’aime Même si je ne les ai vus qu’une seule fois Je dis tu à tous ceux qui s’aiment Même si je ne les connais pas Rappelle-toi Barbara n’oublie pas Cette pluie sur la mer Sur ton visage heureux Sur cette ville heureuse Cette pluie sur la mer Sur l’arsenal Sur le bateau d’Ouessant Oh Barbara Quelle connerie la guerre Qu’es-tu devenue maintenant Sous cette pluie de fer De feu d’acier de sang Et celui qui te serrait dans ses bras Amoureusement Est-il mort disparu ou bien encore vivant Oh Barbara Il pleut sans cesse sur Brest Mais ce n’est plus pareil et tout est abimé C’est une pluie de deuil terrible et désolée Ce n’est même plus l’orage De fer d’acier de sang Tout simplement des nuages Qui crèvent comme des chiens Des chiens qui disparaissent Au fil de l’eau sur Brest Et vont pourrir au loin Au loin très loin de Brest Dont il ne reste rien. En sortant de l’école (J. Prévert / J. Kosma © Enoch et Cie) En sortant de l’école Nous avons rencontré Un grand chemin de fer Qui nous a emmenés Tout autour de la terre Dans un wagon doré Tout autour de la terre Nous avons rencontré La mer qui se promenait Avec tous ses coquillages Ses îles parfumées Et puis ses beaux naufrages Et ses saumons fumés Au-dessus de la mer Nous avons rencontré La lune et les étoiles Sur un bateau à voiles Partant pour le Japon Et les trois mousquetaires Des cinq doigts de la main Tournant la manivelle D’un petit sous-marin Plongeant au fond des mers Pour chercher des oursins Revenant sur la terre Nous avons rencontré Sur la voie de chemin de fer Une maison qui fuyait Fuyait tout autour de la terre Fuyait tout autour de la mer Fuyait devant l’hiver Qui voulait l’attraper Mais nous sur notre chemin de fer On s’est mis à rouler Rouler derrière l’hiver Et on l’a écrasé Et la maison s’est arrêtée Et le printemps nous a salués C’était lui le garde-barrière Et il nous a bien remerciés Et toutes les fleurs de toute la terre Soudain se sont mises à pousser Pousser à tort et à travers Sur la voie du chemin de fer Qui ne voulait plus avancer De peur de les abîmer Alors On est revenu à pied À pied tout autour de la terre À pied tout autour de la mer Tout autour du soleil De la lune et des étoiles À pied à cheval en voiture Et en bateau à voiles. Le concert n’a pas été réussi (J. Prévert / J. Kosma © Enoch et Cie) Compagnons des mauvais jours Je vous souhaite une bonne nuit Et je m’en vais. La recette a été mauvaise C’est de ma faute Tous les torts sont de mon côté J’aurais dû vous écouter J’aurais dû faire le beau caniche C’est un numéro qui plaît Mais je n’en ai fait qu’à ma tête Et puis je me suis énervé. Et j’ai chanté l’histoire trop triste D’un pauvre chien abandonné Les gens ne viennent pas au concert Pour entendre hurler à la mort Et cette chanson de la fourrière Nous a causé le plus grand tort Compagnons des mauvais jours Je vous souhaite une bonne nuit Dormez Rêvez Moi je prends ma casquette Et puis deux ou trois cigarettes dans le paquet Et je m’en vais Compagnons des mauvais jours Pensez à moi quelquefois Plus tard Quand vous serez réveillés Pensez à celle qui chante en souriant Un air désolé Quelque part Le soir Au bord de la mer Et qui fait ensuite la quête Pour acheter de quoi manger Et de quoi boire Compagnons des mauvais jours Je vous souhaite une bonne nuit… Dormez, Rêvez, Moi, je m’en vais. Page d’écriture (J. Prévert / J. Kosma © Enoch et Cie) Deux et deux quatre quatre et quatre huit huit et huit font seize... Répétez ! dit le maître Deux et deux quatre quatre et quatre huit huit et huit font seize. Mais voilà l’oiseau-lyre qui passe dans le ciel l’enfant le voit l’enfant l’entend l’enfant l’appelle : Sauve-moi joue avec moi l’oiseau ! Alors l’oiseau descend et joue avec l’enfant Deux et deux quatre... Répétez ! dit le maître mais l’enfant joue l’oiseau joue avec lui... Quatre et quatre huit huit et huit font seize et seize et seize qu’est-ce qu’ils font ? Ils ne font rien seize et seize et surtout pas trente-deux de toute façon et ils s’en vont. Et l’enfant a caché l’oiseau dans son pupitre et tous les enfants entendent sa chanson et tous les enfants entendent la musique et huit et huit à leur tour s’en vont et quatre et quatre et deux et deux à leur tour fichent le camp et un et un ne font ni une ni deux un à un s’en vont également. Et l’oiseau-lyre joue et l’enfant chante et le professeur crie : « Quand vous aurez fini de faire le pître ! » Mais tous les autres enfants écoutent la musique et les murs de la classe s’écroulent tranquillement. Et les vitres redeviennent sable l’encre redevient eau les pupitres redeviennent arbres la craie redevient falaise le porte-plume redevient oiseau. LES FEUILLES MORTES (J. Prévert / J. Kosma © Enoch et Cie) Oh ! Je voudrais tant que tu te souviennes, Des jours heureux où nous étions amis En ce temps là, la vie était plus belle Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui Les feuilles mortes se ramassent à la pelle Tu vois je n’ai pas oublié... Les feuilles mortes se ramassent à la pelle Les souvenirs et les regrets aussi Et le vent du nord les emporte Dans la nuit froide de l’oubli Tu vois, je n’ai pas oublié La chanson que tu me chantais C’est une chanson, qui nous ressemble Toi tu m’aimais et je t’aimais Et nous vivions tous deux ensemble Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais Et la vie sépare ceux qui s’aiment Tout doucement, sans faire de bruit Et la mer efface sur le sable Les pas des amants désunis. Production : Accordéon 2000 Contact scène : Accordéon 2000 Béatrice Fontaine : 06 11 03 73 27 [email protected] Site internet : http://beatricefontaine.com/ Fabrication, diffusion : Frémeaux & Associés Coordination Frémeaux & Associés : Augustin Bondoux Conception Collection : Patrick Frémeaux et Claude Colombini Label : www.fremeaux.com Merci à : Stéphanie Quint, Alexandre Leitao, Michel Taïeb, Pierre Polvèche, Philippe Lemaire, Marianne Blayau, Claire Chevallier, Noël Dupré la Tour, Catherine et Daniel Singer (Festival Fabuleux Voyages), Elizabeth Descotes-Decoopman, Ophélia Bard, Xavier Husson, Alain Charrier, Thierry Anmuth, Cédric Abt, Sophie Bellet (Studio des Variétés), Ghislaine Lenoir, Laurence Bois et l’équipe de BuzzDistrict… et bien sûr à tous les amis, contributeurs « Ulule » qui ont rendu ce CD possible : grâce à vous y flotte un précieux supplément d’âme ! Ce CD est dédié à ma famille : Mes parents, Bernadette « Berny » Fontaine et Emile Fontaine qui nous ont immergés, mon frère Bruno et moi, dans cet inventaire poétique. Mes enfants, Léonard, Suzanne, Julia et Jeanne, plongés à leur tour, dans cette eau limpide. Nous remercions Eugénie Bachelot-Prévert, Olivier Tragnan et la Sté Fatras Bartok le chat se reconnaitra dans « FABLE » 1. On frappe 2. Dans ma maison 3. L’ordinateur 4. Et la fête continue 5. Immense et rouge 6. Le miroir brisé 7. Chanson 8. Si jamais à Paris 9. Le jardin. Paris at night 10. Dressage 11. Les enfants qui s’aiment 12. Cataire 13. Fable 14. Il suivait son idée… 15. Feuille de vigne 16. Deux escargots s’en vont à l’enterrement 17. La vie est tout de même une chose bien curieuse… 18. Malgré moi 19. Et puis après… (Je suis comme je suis) 20. J’aime mieux tes lèvres… 21. Rain song 22. Barbara 23. On reconnait le bonheur… 24. A Cassis comme ailleurs 25. En sortant de l’école 26. Une vache regardait… 27. Cent fois sur le métier… 28. Le concert n’a pas été réussi (Compagnons des mauvais jours) 29. Tu peux bien t’en aller 30. Paris est si petit… 31. Page d’écriture 32. Les feuilles mortes Ne rêvez pas (L’Ordinateur) (Jacques Prévert) Lecture du texte de Jacques Prévert (Fatras / Succession Jacques Prévert) disponible dans le recueil « Choses et autres » (éditions Gallimard). Si jamais à Paris (Jacques Prévert) Lecture du texte de Jacques Prévert (Fatras / Succession Jacques Prévert) disponible dans le recueil « Histoires et autres histoires » (éditions Gallimard). Dressage (Jacques Prévert) Lecture du texte de Jacques Prévert (Fatras / Succession Jacques Prévert) disponible dans le recueil « Choses et autres » (éditions Gallimard). Cataire (Jacques Prévert) Lecture du texte de Jacques Prévert (Fatras / Succession Jacques Prévert) disponible dans le recueil « Imaginaires » (éditions Gallimard). Feuille de vigne (Jacques Prévert) Lecture du texte de Jacques Prévert (Fatras / Succession Jacques Prévert) disponible dans le recueil « Imaginaires » (éditions Gallimard). Malgré moi… (Jacques Prévert) Lecture du texte de Jacques Prévert (Fatras / Succession Jacques Prévert) disponible dans le recueil « Choses et autres » (éditions Gallimard). Rain song (Jacques Prévert) Lecture du texte de Jacques Prévert (Fatras / Succession Jacques Prévert) disponible dans le recueil « Choses et autres » (éditions Gallimard). A Cassis comme ailleurs (Jacques Prévert) Lecture du texte de Jacques Prévert (Fatras / Succession Jacques Prévert) disponible dans le recueil « Œuvres complètes tome II » (éditions Gallimard). Tu peux bien t’en aller (Jacques Prévert) Lecture du texte de Jacques Prévert (Fatras / Succession Jacques Prévert) disponible dans le recueil « Œuvres complètes tome II » (éditions Gallimard). Sources des aphorismes : « Il y a des adultes qui… » Jacques Prévert (Spectacle) « La vie est tout de même… » Jacques Prévert (dialogue du film Le Quai des brumes) « J’aime mieux… » Jacques Prévert (Fatras) « Il suivait son… » Jacques Prévert (Choses et autres) « Une vache regardait… » Jacques Prévert (Imaginaires) « Cent fois sur le métier… » Jacques Prévert (Spectacle) « Paris est si petit… » Jacques Prévert (dialogue du film Les Enfants du paradis) « L’amour de la musique… » (extrait du texte Carmina Burana - Choses et autres) Béatrice Fontaine, chante et récite avec tendresse, malice et justesse les chansons de Prévert et Kosma. Un disque pour petits et grands, où les mots vrillent et valsent avec la mélodie (majestueusement arrangée à l’accordéon) et où les poèmes entrecoupent les parties chantées. Béatrice Fontaine nous rappelle combien ces chansons et poèmes font partie de notre patrimoine immatériel. Patrick FRÉMEAUX & Augustin BONDOUX « Je chante pour les enfants quand leurs parents travaillent, et pour les parents quand leurs enfants dorment, et aussi pour tous ensemble s’ils le veulent bien ! » Béatrice FONTAINE « Béatrice Fontaine, voix précise, dans un phrasé qui détache chaque mot, consonne et voyelle, rappelle “Les enfants qui s’aiment”, “Barbara”, “En sortant de l’école”, “Page d’écriture”, “Les Feuilles mortes”… et d’autres moins connues. Dans une approche musicale sobre qui met en valeur les mélodies » Sylvain SICLIER – LE MONDE « Ils rient, chantent des mots comme on gratte des allumettes pour éclairer un visage, et jouent des notes qui font jaillir des cascades mélodieuses. » Jean-Yves DANA – LA CROIX « [L’accordéon d’Alexandre Leitao et Pierre Polvèche] nous rappelle, si besoin était, combien la musicalité des mots de Prévert est en harmonie avec les mélodies de Kosma. “Fantaisie musicale et buissonnière” est-il annoncé. De ce subtil mélange d’humour et de gravité émanent, en effet, les parfums de l’enfance. » Laurent GHARIBIAN – VINYL 1. On frappe 2. Dans ma maison 3. L’ordinateur 4. Et la fête continue 5. Immense et rouge 6. Le miroir brisé 7. Chanson 8. Si jamais à Paris 9. Le jardin. Paris at night 10. Dressage 11. Les enfants qui s’aiment 12. Cataire 13. Fable 14. Il suivait son idée… 15. Feuille de vigne 16. Deux escargots s’en vont à l’enterrement 17. La vie est tout de même une chose bien curieuse… 18. Malgré moi 19. Et puis après… (Je suis comme je suis) 20. J’aime mieux tes lèvres… 21. Rain song 22. Barbara 23. On reconnait le bonheur… 24. A Cassis comme ailleurs 25. En sortant de l’école 26. Une vache regardait… 27. Cent fois sur le métier… 28. Le concert n’a pas été réussi (Compagnons des mauvais jours) 29. Tu peux bien t’en aller 30. Paris est si petit… 31. Page d’écriture 32. Les feuilles mortes Les chansons, sont les pistes : 1/2/4/5/6/7/9/11/13/16/19/22/25/28/31/32 Les poèmes sont les pistes : 3/8/10/11/12/14/15/17/18/20/ 21/23/24/26/27/29/30 |
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