Capitale impériale pendant plus de mille ans (794-1869), Kyoto fut le plus substantiel terreau des arts japonais - pour la musique notablement. Y fleurirent le gagaku, composition pour la noblesse de cour, le théâtre no, chanté et dansé, mais également des formes destinées à la classe marchande comme le théâtre kabuki chorégraphié, les mélodies pour le shamisen (luth) ou pour le koto (cithare), ainsi que les musiques d’accompagnement lors des fêtes traditionnelles. Véritable encyclopédie musicale, ce disque est donc l’occasion d’un édifiant et captivant voyage à travers ces divers paysages mélodiques, tracés par les interprètes les plus importants du Japon contemporain. Christophe LOINTIER Serving as the Imperial capital for over a thousand years (794-1869), Kyoto was Japan’s most substantial arts centre, especially in the field of music. Elegant courtly composition (known as gagaku) flourished there, as did nô theatre with its songs and dances, but also forms aimed at the merchant-classes, such as choreography (in kabuki theatre), melodies for the samisen (lute) or the sitar-like koto, as well as music to accompany traditional celebrations. This record is a genuine musical encyclopaedia which takes us on a captivating, instructive journey through melodic soundscapes at the hands of some of Japan’s major performers. Christophe LOINTIER
PRODUCTION : KENICHI TAKAHASHI POUR RESPECT RECORDS
EDITORIALISATION : CHRISTOPHE LOINTIER POUR FREMEAUX & ASSOCIES
DROITS : GROUPE FREMEAUX COLOMBINI SAS SOUS LICENCE DE RESPECT RECORDS JAPON.
Liste des articles de presse consacrés à ce CD :
- « Les esprits curieux ne peuvent pas y rester indifférents » par On Mag « Je dois reconnaître avant tout que, comme la plupart de mes lecteurs, je ne suis pas grand connaisseur de la musique japonaise. Et je vous prie de m’en excuser. C’est pourquoi la présentation que je fais de ce CD doit être relativisée. Car cet album, qui se veut une sorte d’encyclopédie musicale des musiques japonaises, regroupe toutes sortes de compositions, gagaku pour la noblesse de cour, théâtre no, théâtre kabuki, musiques d’accompagnement pour les fêtes. Les musiques japonaises sont codifiées pour tel ou tel événement, tout comme chez nous, où il ne viendrait à l’idée de personne de chanter « Jingle Bells » à un enterrement, ou un requiem à la plage. Cela commence par un Sakura (Cerisier en fleurs) symbolisant la beauté éphémère, une musique pour le koto, un instrument à treize cordes. Puis un morceau pour le shamisen, un instrument à trois cordes, et la flûte shinobue. Et ainsi de suite. Défilent devant l’auditeur toutes sortes d’instruments, de flûtes, ou de percussions maniés par les membres de ce septuor (trois femmes et quatre hommes). Pour une oreille formée à l’occidentale comme les miennes, c’est déroutant et étrange, exotique et déconcertant. En tous cas, nouveau. Et les esprits curieux ne peuvent pas, tout comme moi sans doute, y rester indifférents. » Par Michel BEDIN – ON MAG